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Shadonia - Elin School Swimwear (Arcadia)

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Une mignonne petite Elin en maillot de bain scolaire s’est échappée de son univers online pour s’imposer dans les collections du monde entier.

Les p’tis gars de chez Arcadia (anciennement Yamato), en plus d’être fan des œuvres de Leiji Matsumoto (si vous ne voyez pas le rapport, lisez le post-scriptum), sont probablement tombés sous le charme des p’tites Elin de TERA Online. Après une première production réussie, Arcadia s’attaque à un mythe de l’univers otaku en nous proposant une Elin vêtue d’un sukumizu (abréviation de sukūru mizugi, signifiant maillot de bain scolaire).

Dans une pose dynamique et très ample, cette craquante Elin en impose avec sa hache à la colorisation carrément bluffante! Mais l’entièreté de cette réalisation est tout autant impressionnante; un maillot de bain aux reflets brillants saisissants, une chevelure très détaillée et soignée, un regard impeccable, très coloré et vraiment mignon.

En somme, c’est du très bon boulot de la part d’Arcadia. Pour autant, je ne franchirai pas le cap de l’achat, cette demoiselle ayant un coût tout de même non négligeable. Cependant je tire mon chapeau pour cette réalisation, et j’espère baver encore bien des litres de salive devant d’autres figurines issues de TERA Online sous l’égide du fabricant Arcadia.

Personnage: Elin
Origine: Tera: The Exiled Realm of Arborea
Éditeur: Arcadia
Sculpteur: French Doll
Dimension: 26 centimètres
Sortie: Juillet 2014
Prix: 14000¥ (100€)

Photos
Elin (1)Elin (2)Elin (3)Elin (4)Elin (5)Elin (6)Elin (7)Elin (8)Elin (9)

 © Bluehole Studio Inc. All rights reserved.

PS: Il y a peu, le fabricant que nous connaissions sous le nom Yamato est devenu Arcadia. Il se trouve que ces deux noms sont ceux des deux célèbres vaisseaux spatiaux issus des univers majeurs Space Battleship Yamato et Captain Harlock (Albator) du grand maître Leiji Matsumoto. Un clin d’œil forcément intentionnel!

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Lekraken - La Légende de Manolo produit par Del Toro

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Le réalisateur va produire un film d'animation.

Otakritik V2 - [Critique Anime] La Rose de Versailles

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A l’école, le big boss de l’histoire de la révolution Française, c’était moi. Les dates, je les connaissais sur le bout des doigts. Les principaux acteurs de cet événement historique, je les connaissais par cœur. Les 20/20, ils étaient pour moi. Mais ça n’était pas parce que j’étais bon à l’école et que j’apprenais mes leçons : c’était juste que je lisais Lady Oscar en manga à la même période. Mon récent visionnage de l’anime et le peu de shôjo présents sur le blog m’ont donc poussé aujourd’hui à vous parler de ce monument de la Japanimation.

Les origines

 

http://japon-mangas-fans.allmyblog.com/images/japon-mangas-fans/1_20080717_132012.jpg

 

La version papier de Lady Oscar voit le jour en 1972. Il faudra attendre 7 longues années avant que l’œuvre ne soit transposée à l’écran et rencontre le succès qu’on lui connaît. Brefouille, à l’exception des histoires avec la nièce d’Oscar, le manga et l’animé se suivent de près. Ils ont tout deux pour cadre la fin du 18 ème siècle et par conséquent, la révolution française. Un cadre, il faut l’avouer, idéal pour un shôjo  car propice au romantisme et à la tragédie.

Ce qui a probablement aidé à la popularisation de LRDV, au-delà du personnage d’Oscar, c’est aussi le dépaysement que propose la mangaka : les japonais découvrent une nouvelle culture, une nouvelle histoire : celle de la France, de Versailles et de ses bals costumés.

Plus qu’un simple divertissement, LRDV s’apparente presque à un documentaire qui propose une relecture romancé mais assez proche de la réalité. « Assez proche », car il faut tout de même un minimum de fantaisie et conserver un côté attrayant au titre. Le voleur masquéet l’exagération du côté exalté de Saint-Just en sont de parfaits exemples. On s’étonnera aussi de l’étonnante facilité avec laquelleJeanne parvient à manipuler son entourage… La chronologie étant respectée à la lettre, nous fermerons les yeux sur ces écarts scénaristiques… Mais juste pour cette fois hein !

 

http://www.shinjuku-world.com/couv/mangas/ladyoscar03sp.jpg

 

LRDV concilie donc habilement l’histoire de la France et un ton épique qui se marient très bien au déroulement des évènements. Le récit couvre un pan conséquent de cette période en commençant par l’arrivée de l’Autrichienne en France (1770) jusqu’à son passage à la guillotine en 1793.

Oscar François de Jarjayes

 

http://www.manga-news.com/public/Dossiers/LadyOscar55.jpgOui, l’animation  a pris un sacré coup de vieux. Oui, les protagonistes sont stéréotypés. Oui, il y a de la lumière partout quand les personnages parlent, même dans leurs yeux. Oui, la bande-son semble sortir la rose tellement elle est romantique.

Oui, oui, trois fois oui, c’est ainsi qu’a été conçu l’animé de Lady Oscar et on y peut plus rien, même si je vous l’accorde, c’est ultra kitsch. Mais la série jouit encore aujourd’hui d’une indéniable popularité : il semble que tels les bons vins, elle devient un meilleur cru avec le temps qui passe. La faute au personnage central de l’histoire probablement, Oscar.

Bien qu’elle n’éclipse pas totalement les acteurs principaux de la révolution française, elle leur ravit cependant leur popularité alors qu’elle n’a, dans les faits,  jamais existé. Oscar est une pure invention inspirée de François Augustin Regnier de Jarjayes, de même que son acolyte André et sa nourrice.

Une héroïne intrigante

 

http://ladyoscar1789.l.a.pic.centerblog.net/cwkihl29.jpg

 

Ce personnage s’avère être le plus intéressant, alors qu’ironiquement il est l’un des seuls qui soit fictif. Il va constater de ses propres yeux la déchéance et la misère dans laquelle la France plonge. Il sera confronté à la pauvreté du peuple et se prendra pendant un certain temps le revers de la médaille à la place de la bourgeoisie qui vit dans l’opulence de Versailles. Oscar évolue donc dans un contexte social difficile, sa classe de noble lui attirant l’animosité des prolétaires qu’elle souhaite pourtant aider, sans trop savoir comment.

Comme si cela ne suffisait pas à son malheur, elle va s’éprendre de l’amant de Marie-Antoinette. Le principal souci d’Oscar au sujet de cet amour, ça n’est pas tant que Fersen et Marie-Antoinette soient épris l’un de l’autre ; c’est plutôt qu’elle a été élevée comme un homme, afin de servir les intérêts de sa majesté et qu’à cet effet, elle se doit de garder pour elle cet amour qui lui brûle les ailes.

Depuis l’enfance, on lui a appris à refréner sa féminité pour devenir forte, pour devenir un soldat. L’éducation que lui fournira son père donnera au final naissance à un être androgyne torturé, dont le coeur vacille entre son devoir de soldat et ses sentiments de femme. De même, elle se posera des questions sur le devenir de la France et l’égalité des richesses alors que son dévouement et sa classe social voudraient qu’elle se limite seulement à servir la royauté.

 

http://7e.img.v4.skyrock.net/7ec/lady-oscar063/pics/1626513134.jpg

 

Ce qu’il y aura de plus dramatique dans ce shôjo, c’est que le grand amour de l’héroïne était là, sous ses yeux, mais qu’elle ne s’en était jamais rendu compte : André. Ses sentiments pour la jeune femme se confirment dès le départ, mais la belle n’aura hélas d’yeux que pour ce clinquant de Suèdois qu’est Fersen. Il attendra donc dans l’ombre que son amie finisse par se rendre compte de son amour.

Même s’il espérait un garçon, il est peu probable que le père le plus exaspéré décide d’éduquer sa fille en homme, qu’importe ses devoirs envers la famille royale… Mais en même temps, sans ce grain de folie, nous n’aurions jamais eu droit à ce protagoniste aux multiples facettes, Merci Ryoko Ikeda d’avoir bu un coup de trop !

Yuri, vous avez dit Yuri ?

 

Oscar apparaît la plupart du temps en uniforme, tout le monde à Versailles pensant d’elle qu’elle est un homme. Cette ambigüité physique du personnage permet à Ryoko Ikeda d’instaurer dans son manga les prémisses du genre YuriOscar en viendra à s’occuper d’une jeune pauvresse, Rosalie, qui éprouvera pour elle des sentiments amoureux.
http://www.gtv-land.com/fichiers/princesse-saphir.jpg

 

Si Oscar reste hétérosexuel, le récit a le mérite de mettre en avant un sujet à l’époque encore trop peu exploité. Bien que très platonique,  cette « relation » influença de très nombreuses et nombreux mangakas dans les années qui suivirent, tout comme ce fut le cas quelques années auparavant avec « Pincesse Saphir » de Tezuka qui a probablement marqué l’auteur de LRDV.

Shingō Araki 

 

http://www.manga-news.com/public/images/authors/Shingo-Araki.jpg

 

Shingo Araki, dont le travail a été popularisé en 1986 avec Saint Seiya, n’est pas étranger aux personnages androgynes. Il a effectivement fait ses premiers pas avecPrincesse Saphir, qui est (je cite wikipédia) « considéré comme le manga fondateur du genre shōjo, destiné aux filles, ainsi que le premier à introduire les thèmes de l’androgénie et du travestissement ».Ce chara-designer reste fidèle au trait de lamangaka bien qu’il préfère lui donner un peu plus de rondeur au départ, notamment pour l’adolescence des personnages dans « La rose de Versailles ».  Les visages se font plus fins avec les années qui défilent dans l’animé.

Il conservera cet aspect de son dessin dans les futurs projets pour lesquels il participera : Hokuto No Ken, Cat’s Eyes, Albator 84, ect..

Réalisation

 

http://www.cobraworld.net/universzero/images/OsamuDezaki_1.gif

 

Concernant la réalisation, bien qu’elle soit pour l’époque exemplaire, elle n’est pas exempte de petits défauts. Tout d’abord, on s’étonnera des réactions très japonaises de personnages censés être français de pures souches ; il fallait s’y attendre, mais rien de bien méchant au point de le signaler ici. Ensuite, la réutilisation de certains plans, notamment pendant la révolution : revoir les mêmes figurants passer dans la même ruelle, ça saute tout de suite aux yeux… En dehors de ces défauts, la mise en scène est remarquable: l’opening donne immédiatement le ton, avec une Oscar dénudée entourée de ronces, métaphore représentative de sa fragilité de femme et de son fort tempérament à la fois. Dezaki Osamu et Nagahama Tadao  ont donc fourni un boulot admirable sur cette adaptation de l’un des plus grands shôjo de tous les temps.

Adieu, Oscar !

 

Malgré une animation plus toute fraîche et quelques défauts dans la réalisation, « La rose de Versailles" reste encore un must see de nos jours. C’est une plongée tragique dans les affres les plus sombres de l’histoire de la France et c’est plus efficace qu’un cours d’histoire.  Jetez-vous dessus !

 

 


Le Chapelier Fou - Manga! Manga!: The World of Japanese Comics

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Comme annoncé précédemment, j’arrête de publier des billets purement informatifs, sur l’histoire du manga, ses spécificités, etc… Mais cela ne signifie pas que je vais laisser en rade les lecteurs curieux ! Aujourd’hui, nous allons donc parler ouvrage de référence.

Je suis quelqu’un de paradoxal. Même quand je me passionne pour un sujet, je ne vais pas forcément ressentir le besoin de me documenter à son propos. Et c’était déjà le cas à l’époque où je n’utilisais pas internet. J’y vois plusieurs raisons : inconsciemment, je dois préférer me concentrer sur les œuvres qui m’intéressent plutôt que sur celles qui en parlent, et surtout, ce que je dépense pour un tel livre, j’aurais pu le dépenser pour une des œuvres en question. Pour vous donner une idée, alors que j’avale des kilomètres de film depuis l’école primaire, je n’ai lu mes premiers ouvrages sur le cinéma – Sexe, Mensonges, et Hollywood et Le Nouvel Hollywood– qu’en 2013. Par contre, j’apprécie énormément les documentaires, donc il m’arrive fréquemment de joindre l’utile à l’agréable.

Et pour les manga ? Pareil. Je n’ai lu que deux livres sur le sujet, et je n’ai payé aucun des deux. Le premier car il me fût offert par l’ami Ialda– que je remercie chaleureusement au passage – et le second car j’y ai contribué. Honnêtement, ce dernier ne présente pas grand intérêt – je dirai qu’il souffre d’un soucis de cohérence éditoriale – par contre, j’ai souvent vu l’autre présenté comme un incontournable, et l’introduction parfaite au monde merveilleux des manga. Je vais donc vous parler de Manga! Manga!: The World of Japanese Comics. Alors oui, c’est en Anglais. Mais rien qui ne doit vous rebuter, il est parfaitement accessible avec un niveau lycée.
Quelques mots sur l’auteur. Frederik L. Schodt est un Américain qui passa plusieurs années au Japon avec sa famille, où il apprit le Japonais ; il devint plus tard interprète, puis traducteur lorsqu’en 1977, il contacta Tezuka Prod pour publier Phénix en langue anglaise. Son travail inclura notamment La Rose de Versailles, Astro Boy, Gen d’Hiroshima, et plus récemment Pluto.

En 1983, il écrit Manga! Manga!: The World of Japanese Comics, sur l’histoire de ce média et ses particularités. L’ouvrage est préfacé par Osamu Tezuka en personne, qui s’y montre étonnamment lucide sur le devenir du manga sur la scène internationale, citant notamment Goldorak en Français dans le texte.
Alors, certes, vous pensez sans doute que le livre date et ne correspond plus aux réalités d’aujourd’hui. Ce à quoi je répondrai trois choses : que le texte a été actualisé à plusieurs reprises (en particulier concernant les chiffres présentés), que ce qu’il raconte est toujours vrai, et surtout, qu’il faut prendre son âge comme un atout. En effet, il fût écrit alors que ce média était balbutiant en Amérique, ce qui lui permet d’aborder le sujet sans aucun à priori, indépendamment de tout phénomène de mode, et sans se sentir obligé de traiter telle ou telle œuvre sous prétexte qu’elle a eut un impact aux USA. Par exemple, il consacre un chapitre entier aux manga de Salary-men, un genre tellement obscur en dehors du Japon (malgré son succès là-bas) que peu d’auteurs oseraient désormais l’évoquer.

Frederik L. Schodt nous livre une étude du manga, à la fois d’un point de vue historique – avec ses influences, ses auteurs et ses œuvres marquantes, etc… – même bien avant la naissance de Rakuten Kitazawa, mais aussi d’un point de vue sociale et bien entendu éditoriale. Il revient sur l’impact de ce média au Japon, sur ses différentes catégories, ses genres phares, et conclue son ouvrage avec plusieurs chapitres de manga, traduits spécialement pour l’occasion et témoignant de leur richesse ; nous y trouvons non seulement des extraits de Phénix, La Rose de Versailles, et Gen d’Hiroshima, mais aussi Ghost Warrior de Leiji Matsumoto. L’auteur a effectué un travail extrêmement documenté sur place – ce qui lui a permis de s’entretenir avec de nombreux professionnels de l’industrie – et le résultat s’avère absolument passionnant.
Bien entendu, il manque des informations puisque 30 années ont passé, mais j’estime qu’elles ont été plus marquées par le succès de certaines œuvres – lesquelles, comme Dragon Ball, auront un impact sur le reste de la production – et à la rigueur par l’émergence de la scène amateur, que par de réels bouleversements. Cela ne lui porte donc absolument pas préjudice.

Là où Manga! Manga!: The World of Japanese Comics possède effectivement un défaut notable, c’est dans la frustration qu’il risque de provoquer chez son lecteur. Et encore, je pense que ce fût encore pire à l’époque de sa première publication.
Comme je vous l’ai dit, l’auteur ne part d’aucun à priori, notamment concernant les œuvres qu’il peut/doit aborder ou non. Il se contente de mesurer leur impact ou à quel point elles sont représentatives de la production d’une époque, et c’est en fonction de cela qu’il décide de les citer ou non, voire de les détailler. Aujourd’hui, il pourrait être tenté de se focaliser sur les titres publiés en Amérique, mais au début des années 80, la question ne se posait même pas : il n’y avait tout simplement pas – ou du moins, pas assez – de manga disponibles en langue anglaise. Résultat, il nous parle d’énormément de séries apparemment excellentes, il nous donne envie de les lire, mais à moins de parler Japonais, c’est strictement impossible.
Et n’imaginez pas que, avec l’explosion du marché du manga en France, il est devenu plus aisé de trouver les titres en question : nous parlons de séries lancées avant 1983, donc qui pour la plupart n’intéressent ni les lecteurs, ni les éditeurs. Hormis quelques auteurs spécifiques – Osamu Tezuka, Shigeru Mizuki, Shotaro Ishinomori, et à la rigueur Hiroshi Hirata – vous ne les trouverez pas chez nous. Estimons-nous déjà heureux d’avoir Ashita no Joe !

Manga! Manga!: The World of Japanese Comics constitue l’ouvrage de référence idéal pour en apprendre plus sur les manga, et à travers eux sur le Japon lui-même. Le livre est tout à la fois érudit, accessible, et passionnant. Je vous le recommande chaudement, et je précise que je ne suis pas sponsorisé par un éditeur quelconque pour vous dire ça.
Pour ma part, il m’a donné terriblement envie de découvrir Fire! de Hideko Mizuno, mais c’est mort de chez mort.

Twilight Eye - Tutoriel Minecraft Moddé – Thermal Expansion – Installation de traitement de minerais

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Ayant récemment pu assister aux déboires des célèbres youtubeurs Fanta et Bob sur leur nouvelle série de Minecraft moddée, il m’est venu à l’idée de réaliser une petite série de tutoriaux concernant des aspect sur lesquels ceux-ci butaient et pour lesquels eux autant que leur public pourrai avoir besoin d’une réponse. J’inaugure donc cette peut-être

Chris†Diary - Fuse: Teppou Musume no Torimonochou

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J’avouerai ne pas avoir trop apprécié ce film.

C’est clair qu’il est bien. Il a de belles couleurs, une histoire très clichée avec une source de problèmes notamment plus intéressante en les fuse (prononcé comme si c’était un é) et c’est là que ça s’arrête. T’avais juste une impression qu’il manquait quelque chose pour rendre le tout prenant.

Pour 1h45 de film, c’est sûr que rajouter du temps n’aurait pas aider. il fallait juste une pièce décisive. C’est trop plat, prévisible, en son développement comme tel.

En même temps ils ont commencé pas mal de sujets inachevés sur le côté

L’héroïne est une fille vivant seule dans la montagne. Naturellement chasseuse pour sa survie, son grand-père est déjà mort et son grand-frère parti pour la capitale (Edo).

Elle reçoit une lettre de ce dernier (un gars fait les aller-retour pour la voir) l’invitant à emménager avec lui et elle accepte commençant une nouvelle vie dans une ville où les humains se rassemblent. Son frère n’est pas en pleine réussite malgré sa promesse d’un toit, les deux vont commencer à travailler en tant que sorte de samurai. Leur travail étant la chasse au fuse. Des humains chiens. Ayant l’apparence d’un homme tout en pouvant se transformer en chien partiellement ou entièrement et se nourrissant de l’essence des hommes. Une fois la tête coupée, cette dernière reprend son apparence canine.

Les fuse sont recherchés par le gouvernement. Offrant prime à quiconque en prenant un, il est capable de les reconnaître à l’odeur et une marque qu’ils ont obligatoirement sur le corps entre autre. Ainsi commence leur chasse.

Ils ont une drôle de tête les canins

Donc, le seul intérêt est dans la légende des fuse. Le reste est très basique avec l’héroïne se faisant embarquer par un gars poursuivi puis finissant amis voir plus tandis qu’elle ne comprend pas que c’est un fuse et qu’il se bat contre son instinct pour se contrôler.

La légende voit sa conclusion dans le film. La chose étant qu’on suit un peu une fille super simple et stupide en tant que personnage principale, elle se fait alors plus emporter qu’autre chose. Ne se passant rien de bien intéressant. Le scénario se déroulant de manière monotone tandis que ça part dans les fuse de temps à autre rajoutant un peu d’intérêt.

Il y a bien une autre fille devenant amie avec l’héroïne ainsi qu’un instant où le chasseur et la proie arrive à communiquer, le moment où il sait qu’il a/va tué la cible, sans que les deux sujets ne sont vraiment utilisés. Particulièrement cette instant où le cœur des deux côtés communique, c’est évoqué deux fois puis zappe.

C'était une pure tragédie pour les chiens

La seule caractéristique innovatrice serait alors dans l’edo dessiné. Rien de bien bluffant avant qu’en entre dans les quartiers rouges (va savoir comment on dit dans notre langue, t’es censé pouvoir comprendre) où c’est tout coloré de partout. Offrant de la couleur sans pour autant que ça n’est grande importance.

Il ne faut pas pour autant croire que l’anime est mauvais. Il est pas mal du tout comme tel. Il ne va juste pas assez pour avoir de véritable intérêt.

Ils ont une drôle de tête les canins[RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.04.40_[2014.01.16_05.28.34][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.07.32_[2014.01.16_05.31.29][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.08.34_[2014.01.16_05.32.33][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.11.13_[2014.01.16_05.35.42][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.15.28_[2014.01.16_05.40.07][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.24.06_[2014.01.16_06.16.36][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.25.03_[2014.01.16_06.17.47][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.27.58_[2014.01.16_06.20.49][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.28.18_[2014.01.16_06.21.12][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.30.03_[2014.01.16_06.23.01][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.31.18_[2014.01.16_06.24.20][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.31.33_[2014.01.16_11.55.58][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.32.05_[2014.01.16_11.56.36][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.35.50_[2014.01.16_12.00.28][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.37.30_[2014.01.16_12.02.11][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.39.25_[2014.01.16_12.04.08][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.40.13_[2014.01.16_12.05.22][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.43.22_[2014.01.16_12.08.45]En même temps ils ont commencé pas mal de sujets inachevés sur le côté[RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.48.00_[2014.01.16_12.13.33][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.49.21_[2014.01.16_12.14.57]C'était une pure tragédie pour les chiens[RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.54.20_[2014.01.16_12.25.15][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.54.51_[2014.01.16_12.25.48][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_00.57.03_[2014.01.16_12.28.06][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_01.02.49_[2014.01.16_12.35.46][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_01.14.03_[2014.01.16_13.10.35][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_01.14.14_[2014.01.16_13.10.48][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_01.30.24_[2014.01.16_13.38.46][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_01.33.32_[2014.01.16_15.30.10][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_01.33.45_[2014.01.16_15.30.35][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_01.35.51_[2014.01.16_15.32.47][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_01.37.11_[2014.01.16_15.34.09][RUELL-Raws] Fuse - Teppou Musume no Torimonochou (BD 1280x720 x264 AAC 5.1ch) [3AC4BF33].mkv_snapshot_01.39.52_[2014.01.16_15.36.58]

Otakritik V2 - [Critique Anime] Arrietty, le petit monde des chapardeurs

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Voilà longtemps que je brûle d’envie de faire un article sur un Ghibli. Mon choix s’est arrêté sur « Arrietty, le petit monde des Chapardeurs ». Je ne l’ai pas choisi parce qu’il est la dernière mouture du studio japonais sortie chez nous, loin de là : je l’ai choisi parce qu’il est intéressant. Je ne vous cache pas que j’ai hésité entre « Nos voisins les Yamada » et un article généraliste sur la filmographie Ghibliesque, mais j’ai finalement opté pour celui-ci, alors allons-y !

La magie Ghibli

 

Je ne vais pas m’étaler sur l’historique de l’un des plus célèbres studios de l’histoire de la Japanimation, cependant, force est de constater qu’Arrietty est parvenu à capter par moment l’essence même de ce que je nommerai avec une grande subjectivité « la magie Ghibli ».

Mais qu’est-ce que la magie Ghibli selon moi ? Et bien dans un premier temps, il s’agit, en partant d’une base très simple, de créer une histoire onirique et épurée. Hayao Miyazaki, à l’inverse de son confrère Isao Takahata, réutilise la plupart du temps la même mécanique dans la construction de ses récits. On a donc droit à la traditionnelle rencontre entre un jeune homme et une jeune fille, un rythme à la fois épique et apaisant, ect. Le charme opère à tous les coups, la patte Ghibli fait son effet et on se laisse tous gentiment avoir.

 

 

Les Ghibli font souvent échos au gosse qui est encore enfoui en nous, ils l’invitent à remplacer l’adulte responsable que nous sommes (hélas) devenus et il se laisse emporter par le côté merveilleux de ces œuvres. Soulignons que le travail de Joe Hisaichi à la BO joue un rôle essentiel dans l’immersion de ces bijoux d’animation.

Bref, passons au troisième point : le message subliminal. Quelques films osent tenter le pari d’insérer des idées que les adultes auront la possibilité de déchiffrer pendant la durée de l’œuvre. On se souvient évidemment du médiatique «Princesse Mononoké», mais aussi de «Pompoko» et du moins connu «Nausicaa de la Vallée du vent». Pour ces 3 longs métrages, le message sous-jacent reste le même : l’écologie

“Karigurashi no Arrietty”, Hiromasa Yonebayashi

 

Quand on se souvient du dernier projet en date où Miyazaki avait passé les commandes à son fils, on prend un peu peur. Non pas que «Les contes de Terremer» était mauvais, cependant il n’était pas doté du même gage de qualité que la plupart des films Ghibli.

En remontant plus loin que «Les contes de Terremer», on se rend compte que des réalisateurs autres que Miyazaki ou Takahata ont participé à l’image de marque du studio ; je pense notamment au sympathique «Le royaume des chats» ou au superbe «Si tu tends l’oreille» du regretté Yoshifumi Kondō, pressenti à l’époque comme le digne successeur de Miyazaki. «Les contes de Terremer» s’inscrit donc comme une petite faute de parcours, accueilli avec des avis mitigés partout dans le monde.

 

 

Maintenant, la question que vous attendiez tous : Arrietty est-il un Ghibli de meilleure facture que celui de Goro Miyazaki ? S’approche-il du talent de ses aînés qui s’en sont sortis sans les pères fondateurs du studio derrière eux ? A mon sens, oui. La réalisation est impeccable et le scénario dépossédé de lourdeurs (signé ici par Hayao Miyazazaki) est suivi au pied de la lettre, c’est parfait.

 

MAIS ! Car oui, il y a un MAIS…

 

Si le travail de Yonebayashi est admirable pour un premier passage à la réalisation, il y a encore matière à s’améliorer.

Yonebayashi fait passer sans aucune pincette le même message que dans «Pompoko» ou «Nausicaa de la vallée du vent». Là où ses prédécesseurs ont su faire preuve de subtilités dans leurs propos, le bât blesse pour «Arrietty» qui est trop brut de décoffrage.

La scène où se passe cette terrible preuve de maladresse reste pourtant l’un des moments les plus féeriques de cette dernière mouture Ghibli. La verdure éclatante, le petit ruisseau au loin, ce ciel bleu clair, cette musique enivrante et en parfaite adéquation avec la nature, la déception est vite rattrapée par ce passage exemplaire et typique de la "magie" du célèbre studio.

Autre mauvais point, la grande «méchante» de l’histoire qui est insipide. On aurait pu espérer mieux, le studio japonais a toujours su fournir un boulot remarquable concernant le background de ses antagonistes… Ici, ce n’est pas du tout le cas.

 

 

Dernière chose, si la rencontre entre un jeune homme et une jeune fille est bien présente, elle aurait gagné à être plus recherchée. Oui, Shô est touchant, mais il aurait mérité un rôle un peu moins effacé, moins fade, moins éteint, même si j’imagine que sa maladie a fait que les producteurs ont préféré le mettre en retrait. A contrario, il n’est pas gênant de ne pas trop en savoir sur le passé des Chapardeurs, on aurait traîné en longueur et Arrietty est très bien développée ainsi.

Les 90 mn de la pellicule se déroulent dans une maison de campagne, mais cette dernière, du point de vue de la petite famille de l’héroïne, nous apparaît comme un monde à la fois hostile et enchanteur, garni de décors somptueux, là ou il reste banal pour la famille humaine qui l’occupe. Comme dit plus haut, certaines scènes sont de véritables réussites : le premier chapardage d’Arrietty sera, à n’en pas douter, une scène culte dans les années à venir, en particulier le moment de "l’ascenseur".

Doit-on s’insurger contre ces fausses notes ? Non bien sûr, il ne faut pas blâmer ce premier essai de Yonebayashi qui s’en tire plutôt bien au final.

Joe Hisaichi, remplacé par une Frenchy

 

Après de nombreuses collaborations avec le père fondateur du studio, Joe Hisaichi laisse cette fois-ci sa place à Cécile Corbel. A la base, la jeune femme envoie son album à Ghibli pour les remercier de l’énorme source d’inspiration qu’elle a puisé dans leurs films. A mon avis, elle voulait tenter sa chance… Dans tous les cas, le fait est que Karigurashi no Arrietty est en production à l’époque et l’équipe du film cherche un compositeur. C’est chose faite avec l’arrivée du CD de Corbel.

 

 

Il y avait bien sûr de quoi inquiéter les aficionados Ghibliens : après avoir appris que Miyazaki laissait encore une fois sa place à un débutant dans la réalisation, la prod confiait désormais la création de la BO à une française venue de nulle part ! Joe Hisaichi est tout de même l’un des 10 plus grands compositeurs sur terre, l’échanger contre une française s’apparentait presque à de l’hérésie

Mais que nenni, la BO du film est une petite tuerie, la french touch n’enlève rien au film, au contraire, les morceaux à forte connotation bretonne collent parfaitement à l’histoire. Le succès est au rendez-vous, je pense même que l’on peut dire que cette compositrice va ouvrir la voie à d’autres musiciens occidentaux.

En bref

 

Arrietty est le premier bébé de Hiromasa Yonebayashi, il est donc maladroit dans les messages qu’il cherche à véhiculer, et peine par moment à égaler ses aînés. Il est néanmoins doté d’une réalisation impeccable et demeure empreint de l’essence même d’un bon Ghibli. Il lui manque ce petit rien pour devenir un incontournable du studio. Arrietty, le petit monde des chapardeurs reste malgré tout un premier essai réussi, un diamant brut qu’il aurait fallu polir un peu plus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Otakritik V2 - [Critique Anime] Byosôku 5 centimeter

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Après une petite hésitation, je me suis finalement décidé à chroniquer Byōsoku Go Senchimētoru de Makoto Shinkaï. Il s’agit du long métrage d’animation qui m’a fait découvrir ce réalisateur qui a su me faire frissonner durant les 63 minutes que dure ce petit bijou. Voilà donc mon article sur cette superbe fable humaine. Ce dossier comportera des spoils !

L’amour, encore et toujours

 

Ah l’amûr, ah que c’est bô ! Le thème récurrent que demeure le premier émoi amoureux dans la japanimation en est presque devenu galvaudé avec le temps… Effectivement, on ne compte plus le nombre d’animés codifiés de bout en bout dotés d’une fin convenue que l’on devine 25 épisodes avant le grand final ou bien 89 minutes avant la fin du film, nous laissant souvent pantois devant un manque si cruel d’originalité et d’émotions (hélas).

 

 

C’est là le grand problème d’une quantité affolante de studio : on se contente bien souvent de la recette à succès du moment en essayant sans grand succès de  se différencier en  incluant une sempiternelle histoire d’amour d’enfance pour ne citer que cette astuce bien connue du public otaku. Résultat : on obtient un titre fade, qui ne marque pas les esprits.

Et soudain, Byōsoku Go Senchimētoru sort en 2007. C’est un véritable pied de nez aux productions de l’époque, Makoto Shinkaï apporte sa vision épurée, fleur bleue et cruelle pour nos p’tits coeurs du premier amour.

Candeur

 

 

 

Pour servir son propos, Makoto Shinkaï découpe son film en 3 parties bien distinctes d’environ 20 minutes chacune : Ōkashō, Kosumonoto et enfin Byōsoku 5 Senchimētoru. Elles lui permettent de nous montrer l’évolution sentimentale que peut connaître "l’amour à longue distance". Parce que oui, c’est de cela que va traiter tout au long de ses 63 minutes le film. Vous vouliez un peu d’originalité, et bien à la vôtre les amis !

On commence tout d’abord en s’attardant sur l’enfance (Ōkashō). À l’arrivée d’Akari Shinohara dans son école, Takaki Tono se lie rapidement d’amitié avec elle : ils sont victimes d’allergies saisonnières et ils préfèrent rester à l’intérieur de l’école pour les éviter. Tout semble se passer au mieux pour ces deux enfants qui n’osent encore s’avouer leurs sentiments communs.

Malheureusement, Akari déménage à la fin de l’école primaire. Ils entretiennent alors une correspondance régulière pour garder le contact, mais le destin  s’en mêle de nouveau : Akari va déménager encore plus (trop ?) loin, à Kagoshima. Takaki se décide d’aller la voir, surement pour la dernière fois… Après maintes péripéties, les deux enfants finiront par se retrouver et s’échangeront un premier et dernier baiser sous un cerisier enneigé, pour repartir chacun de leur côté le lendemain de cette nuit qui les aura réunis, amer des circonstances qui les éloigneront à jamais.

Amertume

 

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Vous  l’aurez compris, après le départ à Kagoshima de la demoiselle, la question sera de savoir si leur amour, pur et sincère, pourra survivre à leur séparation forcée. Shinkaï optera pour un développement assez réaliste et par conséquent… triste et mélancolique. La réponse, aussi pénible pourra-t-elle paraître, sera non.

Dans la 2nd  partie (Kosumonoto), nous suivons donc Takaki, devenu un adolescent. L’action se situe désormais au  centre spatial de Tanegashima. Tono ne peut encore se faire à l’idée que sa relation avec Akari a  connu un terme. Il passe donc, sans s’en rendre compte, à côté de l’amour qu’éprouve pour lui  Kanae Sumida, une camarade de classe. Celle-ci le voit constamment concentré sur son portable, envoyant visiblement des mails à quelqu’un. La jeune fille comprendra bien vite que l’esprit de son ami est ailleurs et qu’il n’a aucune place pour elle dans son cœur. Incapable d’oublier son ancien amour, le jeune adolescent ne se rend pas compte qu’il blesse Kanae, avec qui il aurait peut-être pu oublier Akari. Elle préférera donc taire son amour, qui restera à sens unique.

Avenir

 

Nous terminons avec la troisième partie (Byōsoku 5 Senchimētoru ). Le lieu où se déroule cette ultime séquence est Tokyo. Takaki est maintenant un homme et n’a toujours pas pu oublier son amour d’enfance. Au bord de la dépression, il délaisse toute forme de vie sociale et en dehors du travail, reste cloîtré chez lui. Akari quant à elle prépare son mariage et a réussi à tourner la page, à retrouver le bonheur auprès d’un autre là où Takaki est malheureusement resté prisonnier de son amour. Voici la scène finale dont j’analyserai les dernières secondes :

Animation Flash

Dans ce finale, Akari et Takaki se croisent. Alors qu’il se retourne pour apercevoir Akari, un train l’empêche de la voir. Une fois le train passé, la jeune femme a disparue et Takaki s’en va, le sourire aux lèvres alors qu’il semblait bien mal en point quelques instants auparavant. Cette dernière rencontre lui permet tout simplement d’aller de l’avant. Il se rend compte qu’Akari a pu vivre heureuse sans lui et il se rend probablement compte que lui aussi, devrait pouvoir en faire autant. L’espoir renaît donc pour lui et on peut supposer qu’il finira par trouver le grand amourd’autant qu’un de ses collègues de bureau n’était pas indifférente à son charme.

Merveille visuelle et musicale

 

Avoir opté pour un ton résolument réaliste et plein de douceur a grandement contribué à faire de Byōsoku Go Senchimētoru un chef d’œuvre. Mais il ne faudrait pas oublier de souligner que l’atmosphère hautement poétique de ce film doit aussi beaucoup à sa magnifique bande-son (de  Tenmon) et à son design général très soigné.

 

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Les ombres et les lumières sont particulièrement bien gérées, les décors crèvent l’écran et les cadres sont bien amenés. Un grand merci à Takayo Nishimura pour son chara-design des personnages vraiment sublimes, alliant à la fois l’authenticité et la candeur. La BO n’est pas en reste et colle parfaitement à l’ambiance mélancolique du titre. On se souviendra tout particulièrement de la chanson finale de  YAMAZAKI MASAYOSHI « One more time, One more chance ».

Conclusion

Les pétales de cerisier tombent en 5 secondes… c’est aussi le temps que je vous laisse afin de vous procurer ce petit bijou d’animation. Quoi ? C’est trop court ? Bon je vous laisse 5 secondes de plus alors. Avec son enrobage de tendresse mélancolique et son cœur d’amour fleur bleue (sans jamais tomber dans le gnan gnan) Cet ode à l’amour mérite amplement une place dans votre dvdthèque, à visionner à tout prix avec 2 paquets de mouchoir. Pour une fois que le sujet est traité de façon assez universelle et sans fioritures, il serait franchement dommage de passer à côté.

 

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Paoru.fr - [Itw éditeur] Chez Doki-Doki, ça palpite toujours !

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DOKI-DOKI

Aujourd’hui suite et fin des interviews bilans 2013 avec les éditeurs manga. Il y aura de nouvelles entrevues avec d’autres cette année, une par mois serait un bon rythme, mais il y a beaucoup de sujets à aborder au delà des bilans chiffrés. Donc après Kazé Manga, Kurokawa, Kana et le bilan global 2013 sur Journal du Japon, on termine avec un petit éditeur qui dure et qui fait partie des rares en progression cette année : Doki-Doki et son directeur éditorial, Arnaud Plumeri.

J’ai déjà eu l’occasion de m’entretenir avec Arnaud dans les colonnes de Paoru.fr en 2012 et je renouvelle l’exercice car je trouve que l’éditeur possède des axes éditoriaux assez cohérents (qu’on les aime ou pas, ce n’est pas le souci), qu’il choisit avec un certain talent ses séries courtes (Vamos là!, Gewalt) et que le public qui le suit ne le fait pas par hasard.

Trêve de blabla, en route pour l’interview ! Bonne lecture ;)

2013 : bilan et ventes

Arnaud PlumeriBonjour Arnaud Plumeri…

En décembre Doki-Doki expliquait sur son site que 2013 serait sans doute une bonne année en terme de ventes… Qu’en est-il au final dans ce marché morose?

Je confirme que nous avons fait une bonne année, puisque Doki-Doki a progressé en 2013 de 7,5% en volume, alors que le marché a régressé de 9,4%. Nous avons sorti quasiment autant de titres qu’en 2012, donc notre croissance n’est pas liée à une augmentation de notre production, mais à de meilleures ventes.

Pourquoi, selon vous, faites-vous partie des rares éditeurs en progression cette année ?

Déjà, notre crédo est resté le même depuis des années, nous essayons de publier peu mais de publier bien : 4 ou 5 titres par mois. Et puis quelque part, nos bons résultats doivent avoir un rapport avec le choix de nos titres qui semblent parler aux lecteurs. Cela prouve que l’on peut avoir des résultats sans blockbuster au catalogue. J’espère que nos confrères limiteront un peu leur production en 2014, afin laisser souffler un peu le marché.

Sun-Ken Rock reste votre best-seller, mais recrute-t-il toujours de nouveaux lecteurs ? A combien d’exemplaires se vendent les nouveaux tomes ?

Sun-Ken Rock continue à recruter de nouveaux lecteurs. C’est dans cette optique qu’en 2013 nous avons lancé une opération offrant le volume 1 de la série aux lecteurs, et une autre opération offrant un écrin collector avec deux volumes. Chaque nouveau volume approche les 15.000 exemplaires. Nous recevons de plus en plus de messages de fans de la série, qui n’hésitent pas à nous envoyer leurs dessins, voire à faire des cosplays. Allez donc voir sur notre page Facebook !

Derrière ce titre de Boichi, quels sont les autres titres de votre catalogue qui fonctionnent ?

Sans entrer dans le détail, la majorité de nos titres s’écoulent entre 5000 et 10000 exemplaires. C’est le cas de titres tels que Freezing, Tales of Xillia Side : Milla, Servamp ou encore Iris Zero.

Sur 2013, quelles ont été les réussites et les déceptions au sein des nouveautés ?

Parmi les nouvelles séries de 2013, nous n’avons pas eu de déception notable. Rex Fabula a marché un peu moins que les autres séries, mais la série reste rentable. Servampet Tales of Xillia Side : Milla ont tout de suite trouvé leur public. Il faut dire que le vampire no life de Servamp s’ancre bien dans l’air du temps. Quant à Tales of Xillia, il a bénéficié du lancement du jeu vidéo de Namco-Bandai en France. Nous avons aussi de bons échos pour Hanayamata qui va être, pour info, adapté en animé. Cela nous conforte dans l’idée qu’il s’agit d’un titre de qualité.

Servamp tome 4  Tales of Xillia tome 4

Sur vos 10 nouveautés 2013, une grande partie font 5 tomes ou moins… Quelles sont les raisons de cette stratégie ?

Nous sommes conscients que les lecteurs ont du mal avec les séries fleuves. Cela dit, quand une série leur plaît énormément, ils auront toujours tendance à la trouver trop courte. Lorsque nous signons une nouvelle série, nous pouvons avoir une idée du nombre de volumes (nous savions que Cimoc ne serait pas très long par exemple), nous pouvons aussi être surpris de voir arriver une fin plus tôt qu’attendue si le titre n’a pas connu un grand succès au Japon, ou si l’auteur a décidé de signer un autre projet.

Qu’est-ce qui fait qu’une série courte est plus rentable qu’une longue… Et est-ce le cas d’ailleurs ?

Oui et non. Antimagia en deux volumes est bien rentable pour nous, mais qui nous dit qu’en 7 volumes l’histoire ne se serait pas essoufflée, et le lecteur lassé ? En revanche, je pense qu’une série qui dépasse les 10 volumes doit être sacrément bien lancée à ses débuts pour tenir la route commercialement. Les montées en puissance à moyen terme, commercialement parlant, c’est devenu rare.

Qui dit séries courtes dit de nombreuses fins. Une fois le dernier tome sorti, est-ce qu’une série « meurt » rapidement ?

Malheureusement, nous sommes dans un système où en librairie une nouveauté chasse l’autre. Les libraires n’ayant pas un espace illimité dans leurs linéaires ont déjà du mal à avoir tous les volumes d’une série active, alors pour les séries terminées, ça devient encore plus compliqué. Certaines opérations commerciales permettent de palier un peu cela.

Par exemple, dans notre première interview en mai 2012, nous évoquions l’excellent Vamos là, terminé en 3 tomes… vous en vendez encore ?

Hélas très peu, sauf sur notre stand à Japan Expo où nous pouvons conseiller la série aux lecteurs ouverts aux bonnes surprises.

Vamos Là tome 1  Antimagia tome 2

Enfin, puisque l’on parle de vente : la vente en ligne. La part d’Amazon dans les ventes de mangas ne cesse d’augmenter depuis quelques années. Que représente la part du manga vendu en ligne chez Doki-Doki, chez Amazon ou d’une manière générale ?

Entre 2012 et 2013, nos ventes ont augmenté de 34% chez Amazon. La fermeture de nombreux points de vente physique (que vous avez déjà évoquée) et la frilosité de certaines enseignes l’explique en grande partie.

Est-ce que vous pensez que vos titres sont suffisamment exposés en librairie et envisagez-vous une plate-forme de vente directe comme certains des éditeurs mangas ?

Même si j’aimerais voir davantage de mangas Doki-Doki dans les magasins, nous sommes malgré tout en progression chaque année, la situation n’est donc pas si mauvaise pour nous. Pas au point de se lancer dans la vente directe, en tout cas pour l’instant. Quoi qu’il en soit, il faudra se bouger en 2014 pour être visible.

Dans le domaine de la vente en ligne il y a aussi la vente de manga numérique. En 2012, vous évoquiez votre intérêt pour Izneo, car Bamboo, votre maison-mère, est actionnaire de la plate-forme. Qu’en-est-il ?

Ça reste pour l’instant à l’état de projet, le sujet est assez complexe par rapport aux différents interlocuteurs.

Le catalogue Doki-Doki : un éditeur qui palpite, encore et toujours !

Dans une interview à Manga News en 2011 vous évoquiez les 2 axes de votre catalogue : les séries d’action et d’aventure pour un public majoritairement masculin puis des séries entre shôjo et seinen qui s’adressent aussi bien aux garçons qu’aux filles… Qu’en est-il aujourd’hui ?

Eh bien si vous regardez notre catalogue, nous sommes restés dans cette ligne. Toujours pas de yaoï en vue ! ;)

Les titres d’action et d’aventure restent majoritaires, mais dans titres plus romantiques comme Hanayamata ou Cœurs à cœurs permettent de nous adresser à un public intéressé par les histoires sentimentales, par nature plus féminin.

Hanayamata  Coeurs à coeurs

En 2010 on a pu remarquer l’arrivée de Lim Dall Young dans votre catalogue et, depuis, il ne chôme pas : 40 tomes sur 5-6 séries différentes… Est-ce que ses séries se vendent bien ?

Ses séries nous ont toutes donnés satisfaction, et nous avons le soutien régulier d’une base de fan de Lim et de son écurie Artlim Media. Nous venons d’ailleurs de lancer une troisième réimpression des premiers volumes de Freezing.

Beaucoup reprochent à ses histoires d’être à l’image de leurs couvertures : faites de jolies filles à gros seins avant tout… Qu’en dites-vous ?

Je pense que les filles ont des seins normaux, et que ce sont vos lunettes qui sont trop grossissantes, voilà tout ! Plaisanterie mise à part, cela fait partie du style graphique de son studio, et je vous invite à ne pas rester bloquer sur ces « détails », aussi imposants soient-ils. Les histoires et la galerie de personnages de Lim Dall-Young sont plus riches que vous ne pourriez le penser.

Boichi comme Lim Dall Young sont des auteurs coréens travaillant pour des firmes nippones… Qu’est-ce que cela apporte en plus à leurs œuvres ?

Je ne suis pas dans le secret de la création de leurs œuvres, mais j’imagine que le mélange des deux cultures apporte un plus et une originalité qui peut faire défaut à la production 100% japonaise. Et puis il faut aussi le reconnaître, on a là affaire à de sacrés bons dessinateurs !

Autre titre phare de votre catalogue : la licence Puella Magica. Qu’est-ce qui vous a poussé à acquérir cette série, un peu différente du reste de votre catalogue, et a-t-elle porté les fruits escomptés ?

Quand on est un petit éditeur, on cherche toujours à sortir du lot, et publier le manga tiré d’un univers connu peut y contribuer. L’animé Puella Magi Madoka Magica connaît un succès mondial, c’est un raz-de-marée au Japon, même. Quand Doki-Doki a annoncé cette licence, certains m’ont dit qu’ils considéraient que nous avions franchi un cap. Cela nous a aussi permis de toucher un nouveau public : les fans d’animés et les cosplayeuses suivent de près cette série.

Est-ce que ce genre de manga pour jeune fille, comme Puella Magica ou aussi Hanayamata, est un axe que vous voulez creuser ?

Les Puella Magi oui, car nous sortons en mars un autre spin-off en 5 volumes : Puella Magi Kazumi Magica. Quant aux titres féminins ou shôjo, cela se fera en fonction de nos coups de cœurs.

PUELLA MAGI MADOKA MAGICA  PUELLA MAGI KAZUMI MAGICA - THE INNOCENT MALICE

Pour finir tournons nous vers 2014 : quels seront les événements marquants de l’année chez Doki-Doki ?

En juillet, nous sortirons la nouvelle série d’un mangaka très renommé en France, mais il va vous falloir attendre un peu avant de savoir. Nous lancerons une dizaine de nouvelles séries en 2014, les lecteurs devraient y trouver leur compte.

Enfin, nous disions pour commencer l’interview que le marché était en nette baisse. Les causes possibles sont nombreuses : crise financière, vieillissement du lectorat, concurrence des autres loisirs, scans, marché trop dépendant de quelques stars, sous-exposition médiatique… Comment voyez-vous les prochaines années pour le marché du manga ?

Alors, je sors ma boule de cristal… Je vois… Je vois… je vois qu’il est temps que je vous laisse, votre question est bien compliquée ! Même si nous avons déjà signé des titres pour 2015, je suis dans l’optique de profiter d’une année après l’autre et je vous conseille aussi ce bon vieux carpe diem.

Merci Arnaud Plumeri, et bonne année 2014 à Doki-Doki !

Merci à vous et bon début d’année !

Remerciements à Arnaud Plumeri pour son temps et sa bonne humeur et à Sophie Caiola pour la mise en place de l’interview. Retrouvez Doki-Doki sur leur site internet, leur page Facebook ou leur compte Twitter.

Retrouvez toutes nos interviews éditeur :

Doki-Doki (mai 2012, janvier 2014)

Glénat (mars 2009décembre 2012)

IMHO (avril 2012)

Isan Manga (mars 2013)

Pika (avril 2013)

Kana (novembre 2012 - janvier 2014)

Kazé Manga (avril 2011janvier 2012décembre 2013)

Ki-oon (avril 2010 - avril 2011janvier 2012janvier 2013)

Kurokawa (juin 2012décembre 2013)

nobi nobi ! (septembre 2013)

Ototo – Taifu (octobre 2012)

Soleil Manga (mai 2013)

Tonkam (avril 2011)

Retrouvez également les bilans manga annuel du marché français réalisés par le chocobo : 20102011, 2012 et 2013

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Lekraken - Resident Evil 4 HD sur PC

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Le best seller de Capcom revient sur PC et en HD

Hello World - [Jeu] DmC Devil May Cry

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dmc-jaquette-50f3cdc640eb3Le premier Devil May Cry fut une innovation célèbre du monde du jeu vidéo, prouvant qu’on pouvait aller encore plus loin qu’on l’imaginait dans la notion de classe à l’état pure. Ainsi naquit Dante, l’homme-démon aux cheveux argentés qui use des guns avec une attitude totalement géniale et des skills hallucinants. La réalisation technique impeccable et un gameplay nerveux et complet en ont fait un titre culte.

Puis vint le second volet, sorte d’énorme mollard craché à la gueule de la licence ne laissant qu’une impression de mollesse, d’ambiance insipide, de manque de charisme, et de défauts en tout genre… Le 3ème volet rattrapa magistralement la licence parait-il, mais je n’ai jamais réussi à m’y mettre. Mon engouement pour Dante s’était éteint et je n’ai pas réussi à le rallumer non plus avec la démo du 4ème opus sur PS3 qui, bien que de qualité, semblait trop dans la simple continuité du genre…

Oui bon, j'avoue, la mèche longue faisait un peu trop émo, mais ils l'ont un peu raccourci et le reste du look est bien cool !

Oui bon, j’avoue, la mèche longue faisait un peu trop émo, mais ils l’ont un peu raccourci et le reste du look est bien cool !

Et ce n’est qu’en entendant les cris horrifiés des millions de fans face au nouveau Dante de Dmc que ma curiosité a enfin été à nouveau attisée. Un reboot de l’histoire, un Dante au look très différent et un côté plus petit branleur ? Ça pouvait faire peur, oui, mais ça promettait enfin du nouveau !

Fuck you, Demons !
Et c’est sur les chapeaux de roues et dans un humour et une fougue rafraîchissante que commence l’aventure ! Dante est en effet un jeune branleur, fils d’un démon et d’un ange, caché sur Terre pour avoir la paix et profiter des joies de l’alcool et du sexe. Mais le Roi des démons, occupé à dominer le monde des humains grâce au pouvoir d’un portail démoniaque voit cet électron libre comme un danger pour ses plans machiavéliques et il lance des chasseurs à ses trousses. Le temps d’enfiler un jean dans un saut plongeant au ralenti et c’est parti pour la castagne !

La scène de l'habillage en plongeant ralenti est juste priceless !

La scène de l’habillage en plongeant ralenti est juste priceless !

L’intrigue va évidemment s’approfondir un chouilla en expliquant le passé des parents de Dante, leur mort et donc les raisons de sa vie actuelle de paria. Et une mystérieuse jeune femme va permettre à notre héros de rencontrer son frère jumeau, complotant pour faire tomber le roi-démon. Une histoire plutôt simple et sans grandes prétentions, mais assez efficace pour rendre charismatiques les personnages (sauf le roi-démon qui est un peu naze, faut avouer) et permettre des scènes d’action renversantes et quelques débuts d’émotions.

Ebony et Ivory sont de retour dans les mains de Dante... ça va chier !

Ebony et Ivory sont de retour dans les mains de Dante… ça va chier !

Et surtout, cela va permettre d’introduire le concept des limbes, univers alternatif basé sur le monde des humains et possédant ses propres caractéristiques répondant aux impulsions des démons. Sans cesse capturé dans ce monde miroir, Dante va devoir se battre contre une faune variée, mais aussi contre le décor même qui va tout faire pour entraver sa progression. Les murs explosent, les bâtiments se brisent en milliers de morceaux de béton flottant en tous sens, et Dante va devoir user de tous ses pouvoirs pour se frayer un chemin de façon acrobatique au milieu de tout ce bordel. Un rendu visuel très original et captivant, permettant les situations les plus folles.

Premier passage dans les limbes et la fête foraine part en sucette total...

Premier passage dans les limbes et la fête foraine part en sucette total…

L’univers est rythmé par une musique hard rock plutôt sympathique et une VF assez correcte en grande partie grâce à des dialogues complètement décomplexés, reflet de l’attitude je m’en foutiste et adolescente de Dante. Provocation, insultes et autres « ta mère la pute ! » fleuris font de DmC une joyeuse anarchie visuelle et sonore.

Come Get Some !
Mais le gameplay, lui, est loin d’être aléatoire. Combinant agréablement une jouabilité simple et variée, et des combos très élaborés aux touches à rallonge, le jeu laisse le choix au joueur de jouer sans se prendre la tête ou de tenter de contrôler parfaitement les combos du personnage.

Les armes angéliques léguées par Maman déchainent vitesse et zone d'impact.

Les armes angéliques léguées par Maman déchainent vitesse et zone d’impact.

Les armes angéliques et démoniaques possèdent différentes caractéristiques qui obligeront le joueur à régulièrement en changer pour pouvoir blesser efficacement les ennemis. Une variété qui, associée à un level-design de qualité, offre un grand plaisir de jeu.

Les niveaux sont par contre un peu trop répétitifs dans leurs enjeux, posant un but assez bateau à atteindre comme simple motivation à avancer encore et toujours sans trop se poser de questions et trop peu de rebondissements ponctueront lesdites missions.

et les armes démoniaques léguées par Papa détruisent tout sur leur passage.

et les armes démoniaques léguées par Papa détruisent tout sur leur passage.

Le scénario ne sera donc développé que dans les cinématiques, ce qui laisse la part belle au combat le reste du temps, mais aussi à un côté un peu répétitif et plat. Mais rien qu’un peu, ça reste quand même très correct !

Les phases de boss quand à elles seront sur le papier assez basiques, mais bénéficient d’une ambiance et d’un environnement très charismatique ! La succube vulgaire qui crie des insanités (« je vais te dévisser la tête et te chier dans le cou ! », j’adore…), l’entité médiatique qui nous projette dans les news TV, ou encore la maîtresse du roi-démon qui nous fait participer à une espèce de grand show psychédélique dans une boite de nuit, des situations variées et un gameplay original en conséquence qui laisse de bons souvenirs.

dans le décor s'expriment les vices et la volonté des démons...

dans le décor s’expriment les vices et la volonté des démons…

DmC est au final à mon avis un excellent reboot, tout à fait justifié et ne trahissant absolument pas l’œuvre d’origine. En effet, si l’ensemble est complètement réinterprété visuellement et scénaristiquement, l’essence même de la licence, à savoir le fun immédiat et la classe attitude dans un univers démoniaque bien construit, est clairement au rendez-vous. Un titre à faire sans hésiter.

DmC

Les pouvoirs immenses de Dante se révèlent en même temps que sa blanche coiffure.

Les pouvoirs immenses de Dante se révèlent en même temps que sa blanche coiffure.


Shadonia - Kamishiro Kotone – Alphamax

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Une blonde bien grivoise portant une élégante lingerie nous aguiche du côté du fabricant Alphamax.

Issue de l’eroge Oyako Rankan récemment adapté en animé chez Pink Pineapple, cette nouvelle figurine d’Alphamax nous change un peu des dernières propositions du fabricant puisqu’elle n’est pas une Tony Taka girl. Pour autant elle reste une production pour adulte. En effet Kotone est dans une pose très aguicheuse, qui semble quand même bien inconfortable, mais qui a le mérite de se rapprocher de ce que l’on voit sur l’illustration d’AliceSoft. Kotone porte une bien jolie lingerie avec un travail de sculpture très soigné, qui fait d’ailleurs la richesse de cette figurine tant l’entièreté de la réalisation est très finement détaillée. On dirait qu’aucune mèche de cheveux et qu’aucun pli sur les cousins n’ont été oublié par rapport à l’illustration; c’est plutôt impressionnant. L’expression de Kotone est aussi très fidèle et parfaitement exécutée.

Bref, si la pose acrobatique de Kotone ne vous dérange pas, et que vous aimez les figurines cast-off portant de la belle lingerie, cette nouvelle réalisation d’Alphamax mérite votre attention.

Nom: Kamishiro Kotone
Origine: Oyako Rankan
Éditeur: Alphamax
Gamme: SkyTube
Sculpteur: 2%
Dimension: 1/7ème (13,5cm)
Sortie: Août 2014
Prix: 12800¥ (91€)

Photos
Kamishiro Kotone (1)Kamishiro Kotone (2)Kamishiro Kotone (3)Kamishiro Kotone (4)Kamishiro Kotone (5)Kamishiro Kotone (6)Kamishiro Kotone (7)Kamishiro Kotone (8)Kamishiro Kotone (9)Kamishiro Kotone (10)Kamishiro Kotone (11)Kamishiro Kotone (12)Kamishiro Kotone (13)Kamishiro Kotone - Illustration

© ALICESOFT

http://skytube.jp/item/ax1001kotone.html

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Shadonia - Made in Asia 2014 : Nos annonces

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À une semaine de Made in Asia, faisons le point sur le stand Shadonia !

L’édition 2014 de Made in Asia se tiendra du vendredi 14 au dimanche 16 marsà Brussels Expo(Belgique). À l’heure où j’écris ces lignes, le programme vient de tomber et le plan du salon est disponible sur le site de l’événement, l’occasion d’annoncer notre numéro de stand mais aussi de faire un point sur notre venue. À noter que pour la deuxième fois consécutive, l’équipe de Good Smile Company fera le déplacement !

Shad, JayBi, Romariole et moi-même vous donnons donc rendez-vous sur le stand K-12 situé dans l’allée centrale, non loin de l’espace dédicace. Nous sommes heureux de pouvoir participer une nouvelle fois à cet événement et nous remercions les organisateurs pour cela !

Stand

Stand Shadonia MIA 2014

Voici donc à quoi pourrait ressembler notre stand. Il se composera donc de deux Detolfs contenant respectivement d’une part tous les produits dérivés Shadonia (une mise en lumière de Sana, non non, nous ne sommes pas des fanboys) et d’autre part une exposition de produits contrefaits (afin de pouvoir parler plus concrètement avec ceux qui se posent des questions). Nous aurons également quatre autres vitrines à thème : Dollfie Dream, Moe, Combattantes/Femmes fatales et Gammes SD. Sur l’image ci-dessus elles sont placées en duo, mais la disposition sera décidée sur place afin qu’il y ait assez de place pour circuler.

Vitrine MIA

Produits dérivés

L’an dernier, nous avions uniquement mis en vente quelques exemplaires du Shadonia Magazine. Cette année, nous avons voulu proposer quelques produits dérivés. Nous aurons donc sur notre stand en exclusivité : 20 Shadonia Magazine 9 (6.90€), 110 badges (1.5€ unité, 4€ les 4 modèles), 50 straps (5€, deux modèles), 10 mugs (10€, 4 modèles). Si on voit qu’il y a beaucoup de demandes et qu’on écoule assez rapidement, il se pourrait qu’on fasse de nouvelles commandes par VPC (sauf pour les mugs où il faut qu’on réfléchisse pour l’envoi car ça risque de couter trop cher).

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Animations

Côté animation, nous allons organiser des concours mais aussi mettre en place des rencontres chaque jour autour de la contrefaçon. En effet, à 15h, nous ferons un point  contrefaçon pour répondre aux questions que certains se poseraient. Si tout se passe bien, nous aurons donc plusieurs exemples de produits contrefaits et un membre de l’équipe de Good Smile Company. D’ailleurs, si vous avez un doute sur l’une des figurines de votre collection, n’hésitez pas à la ramener.

Nous sommes encore en train de lister les différents objets que nous aurons pour les concours. Donc je mettrai à jour cette partie dès que la liste sera définitive !

En conclusion, venez nombreux nous faire le coucou sur le stand K-12 ! Nous serons heureux de tous vous rencontrer ! Et bien entendu, on vous fera des tas de photos ! Made in Asia, nous voilà !

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Otakritik V2 - [Critique Anime] Kino No Tabi

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J’ai enfin vu Kino No Tabi, et croyez-moi sur parole,  j’ai eu raison de franchir le pas. Cette sympathique série en 13 épisodes inspirée d’une série de  roman de   Keiichi Sigsawa s’inscrit dans le registre des animés contemplatifs  et tranche de vie, à l’instar de Mushishi et  Bartender.

Un épisode, une histoire

A l’exception d’un double épisode, Kino no Tabi peut se voir dans le désordre. L’ordre chronologique de la série n’a que peu d’importance puisque chaque opus s’ouvre sur une nouvelle histoire.  Le concept est simple : le personnage principal est une voyageuse qui se donne pour principe de ne rester que 3 jours dans le même « pays ».

 

 

Pays qui n’a de pays que le nom d’ailleurs, puisqu’il s’agirait plutôt de villes. Ce gimmick n’a pas le temps de devenir redondant puisque KNT ne traîne pas en longueur le long de ses 13 volets, les histoires étant à chaque fois différentes et nous présentant  un « pays » aux coutumes et technologies plus ou moins avancées. Les différents personnages que seront amenées à rencontrer Kino et sa « motorad » (une motocyclette parlante baptisée Hermes) reflètent les meilleurs et les plus mauvais aspects de l’être humain. Ces côtés sont bien sûr exagérés, mais ce miroir que tend à être Kino de notre réalité est criant de vérité. On regrettera cependant que l’animation ne soit pas plus "poussée" même si elle a déjà un niveau très correct.

Philosophique et poétique

« Le monde n’est pas beau, c’est pour ça qu’il l’est ». L’ensemble de cette série repose sur ce principe dont il ressort à la fois ce qu’il y a de plus merveilleux et terrible dans la nature humaine. Kino est le témoin de ce monde qu’elle ne tente pas de comprendre. Elle se contente de se laisser porter par les évènements, et d’agir en conséquence.

Si la poésie de KNT est présente dans ses paysages verdoyants, dans son chara-design simple mais enchanteur ainsi que dans sa bande-son,  elle l’est aussi dans sa violence.  Cette violence nous apparaît ici plus choquante, en partie à cause du rythme posé de la série à l’opposé de l’instantanéité de la brutalité. Ce contraste est amplifié par le fait qu’elle soit l’ultime recours du protagoniste principal, qui n’hésite pas à tuer avec sang-froid ses adversaires pour sauver sa peau. Malgré tout, la cruauté de ces scènes demeure splendide à regarder, grâce à une mise en scène sobre et efficace.

 

L’odyssée de Kino ne fait pas de véritable constat sur l’humanité, on préfère ici se poser des questions sur l’existentialisme, sur ce qui justifie ou non nos actes.  Hermes s’interroge sur les coutumes et les traditions des différents endroits  qu’elle visite avec sa partenaire humaine, tandis que celle-ci répond à ses interrogations, nous offrant un brin de réponse qui n’engage qu’elle.

Ce détachement des personnages (même si Kino s’implique un peu plus selon les épisodes)  leur permet de comprendre avec  recul le monde qui les entoure,  et de cela découle des dialogues entre la machine et la jeune fille plein de réflexions: qu’est-ce qu’un homme ?

Un personnage principal mystérieux

 

Kino possède un point commun avec les héros de Mushishi et Bartender : on ne sait que très peu de choses sur elle.  Ses nombreuses conversations avec Hermes nous permettent de découvrir une enfant  qui rêvait de voyager, qui est visiblement instruite et fait preuve d’une grande curiosité. En dehors de cela, nous ne savons rien  de son passé.

 

 

L’épisode qui lui est consacré ne nous apprends que sa rencontre avec sa comparse, rien d’autre : nous ne savons rien de son maître, ni de son entraînement…  Un film se penche sur ce pan de sa vie que nous n’avons pas eu la chance de découvrir dans l’animé, il est donc fortement conseillé de le regarder afin d’en savoir plus sur elle. Ce film s’intitule  « Nanika o Suru Tame ni » et est donc une préquelle à l’anime, d’une durée de 30 mn. Il n’est pas gênant de ne pas connaître le passé de Kino dans la série, mais il faut avouer que l’on a tout de même envie d’en savoir un peu plus au bout de 13 épisodes.

Pour finir

Kino No Tabi est une œuvre à part qui vaut son pesant d’or : véritable éloge au genre contemplatif et reflet réaliste de la nature humaine, cette perle se distingue grâce à son ambiance à la fois poétique et philosophique. Un must see !

 

 

 


Otakritik V2 - [Critique Anime] Evangelion, reboot film 1 et 2

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Cet article contient de nombreux spoils au sujet de la série en 26 épisodes ainsi que sur les films qui la conclut, « Death and Rebirth » et « The end of Evangelion ».

Après avoir fait  son bonhomme de chemin depuis la réalisation d’une scène clé dans le film "Nausicaa de la vallée du vent" de Miyazaki,  Hideaki Anno confirmera son statut de réalisateur à part entière avec Nadia et le secret de l’eau bleu, Karekano…mais c’est  Evangelion en 1995 qui lui apportera une renommée mondiale. Après une série en 26 épisodes et deux films censés conclure sa saga, le réalisateur nous revient en 2009 avec une refonte de sa série fétiche en 4 films qui prendraient un cheminement différent de celle de 1995…est-ce bien vrai ? Anno ne ferait-il pas tirer sa poule aux œufs d’or ?

Evangelion : un avant et un après 

 

http://series80s90s.allmyblog.com/images/series80s90s/series80s90s_20070519_152122.jpg

 

S’il ya quelque chose que j’entends et lis souvent, c’est qu’il y aurait un « avant » et un « après » Evangelion. Parole insensée de fanboy ou méritée ? Je n’en sais rien mais une chose est sûre : le fait est qu’ on continue d’en  parler avec enthousiasme. Les débats au sujet de la conclusion qu’Anno a fournit avec les deux derniers épisodes de la série (où j’ai vaguement cru comprendre qu’il s’agissait d’une vive critique personnelle du réalisateur himself envers la populace otaku) et du film « The end of Evangelion » foisonnent. L’oeuvre a ses détracteurs, mais elle ne laisse en aucun cas indifférent.

Des spectateurs frustrés : The End of Evangelion

 

Qui n’a pas était frustré par la fin que le réalisateur a proposée pour conclure son récit ? On a eu droit à une palette de personnages très développés sur le plan psychologique, des combats prenants, un scénario alambiqué  ainsi que beaucoup de questionnements et d’interrogations qui continuent  de nourrir l’imagination  des spectateurs. Si Anno a su nous fournir quelques réponses dans ses films (Death and Rebirth et The end Of Evangelion) sur des points obscurs (notamment le plan de complémentarité de l’homme et quelques détails sur ce qu’est concrètement une Eva) on garde tout de même un arrière goût amer de ce final  pessimiste… tout le monde meurt (ou presque) et on nous fait vaguement comprendre que la réelle menace contre la terre, ce n’était pas vraiment les anges mais plutôt l’homme en lui-même… Ah quand même.

Reboot

 

http://www.world-art.ru/img/people/10000/197.jpg

 

En 2006 se crée Kharas, le studio d’animation qu’Anno fonde spécialement pour la relecture de sa série phare. Il prend ainsi les pleins pouvoirs artistiques, pouvant laisser libre court à ses idées et nous offrir par la même occasion des combats encore plus spectaculaires et monstrueux grâce à un budget plus conséquent. Il conserve  une grande partie du staff ayant officié sur l’animé, véritable gage de qualité pour les fans. Le papa d’Evangelion s’en donne à cœur joie dès son premier film avec la technologie actuelle…

Evangelion 1.0 Your are (Not) Alone

 

 

Relecture pure et simple de l’attaque des 5/6 premiers anges, ce film est un florilège de prouesses techniques et visuelles, surclassant les épisodes d’Evangelion dont il s’inspire. La 3D est présente et bien incorporée, la psychologie des héros  est là. Quelques scènes assez explicites nous laissent comprendre que l’on s’éloigne de l’histoire originale, et on se plaît à découvrir que certains passages sont plus approfondis comparé à l’animé : la relation entre Rei/Gendo/Shinji est bien plus aboutie, un régal. Cependant on peut n y voir qu’une relecture basique, pour le moment.

 

Evangelion 2.0 You Can (Not) Advance.

 

 

http://images.moviepostershop.com/evangelion-20-you-can-not-advance-movie-poster-2009-1020516211.jpg

 

C’est confirmé, on s’éloigne bien et bel de la saga originelle pour nous offrir un remaniement scénaristique en bonne et due forme : apparition d’une nouvelle pilote d’Eva, entrée en scène  d’Asuka qui devient  bien plus mature et compréhensive, Shinji découvre ses testicules et s’impose enfin, le rôle de Kaoru semble s’éclaircir, quant à Rei elle s’humanise encore plus…La 3D est encore plus présente dans ce film puisqu’utilisée     lors de certainsaffrontements. C’est encore une fois une réussite, les combats sont encore plus spectaculaires et sanguinolents que dans You are (not) alone.

Evangelion fanboy will be satisfy (or not)

 

On n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise, mais les 2 premier opus de cette tétralogie laissent à penser que Evangelion saura cette fois-ci  satisfaire tout le monde. Visuellement irréprochable, moins alambiqué mais tout en gardant  sa complexexité, nul doute que cette refonte ne vous laissera pas insensible à l’instar de la première série : la goûter, c’est l’adopter. Si vous n’avez pas vu l’anime, vous ne serez en rien perdu (chose appréciable), si vous le connaissez  vous saurez apprécier les changements opérés, à voir absolument !



Otakritik V2 - [Critique Anime] Haruhi Suzumiya

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http://images.ados.fr/bd-manga/photo/hd/4777641477/melancolie-haruhi-suzumiya/melancolie-haruhi-suzumiya-208394232e.jpg

Cet article contient des spoils, tu es prévenu !

 

 

Juin 2003, Suzumiya Haruhi no yūutsu, un roman de Nagaru Tanigawaconnaît un succès fou au Japon. Septembre 2004, on vise le public otaku en publiant dans le Shônen Ace une adaptation en manga des romans. Succès oblige, en 2006 une adaptation sort en format TV. Le phénomène est lancé, on érige l’œuvre comme culte, bijou de l’animation japonaise mais…Pourquoi ?

Le speech de départ

 

http://mangatime.blogs.clan-takeda.com/files/2010/12/TheMelancholyofHaruhiSuzumiya-upload.jpg

Haruhi est une héroïne extravertie plutôt mignonne et très casse-couilles qui a la réputation de n’être jamais sortie bien longtemps avec la gent masculine. La raison ?

C’est juste qu’elle est passionnée par les extraterrestres, les ESPERS et les voyages dans le temps. Du coup sortir avec un mec devient vite banal, surtout si c’est un être humain comme un autre. Elle fonde donc le club SOS qui a pour but  « d’apporter plus d’excitation dans le monde ».

La pauvre ne se doutera pas qu’à l’exception de Kyon, tous les membres de son club sont dotés de pouvoirs ou d’origines fantastiques…elle y comprit. Ironique n’est-il pas ? Oui, des fois j’aime à faire genre que j’ai du voc !

 Une narration bordélique

 

http://img.over-blog.com/600x375/0/00/11/16/DIVERS/Haruhi-Suzumiya-Sunnysred.jpg

 

Voilà un bref résumé du brainstorming de Kyoto animation avant la diffusion des épisodes de la série :

Chef : très bien, notre personnage est loufoque, tarée, excentrique et en plus elle est mignonne.

Assistant : c’est exact…Où voulez-vous en venir ?

Chef : ben  pour rester dans l’esprit barge de la série on va diffuser les épisodes dans le désordre…

Assistant : MER IL ET FOU ! Les otakus vont crier au scandale ! C’est quoi cette narration incongrue ? !

Chef : mais non, on est les premiers à faire ça (je crois) ils vont crier au génie… Puis ça va nous distinguer, t’as vu…

Assistant : si tu le dis mon frère…Bien ou quoi la famille ?

J’arrête là le brainstorming.

Quelques années après sa sortie, je retiens effectivement une narration bordélique dans Haruhi qui a fait sa renommée…

 

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Il faut dire qu’il est plaisant de rassembler toutes les pièces du puzzle au fur et à mesure afin de mieux comprendre la chronologie de la série. On peut aussi saluer (ou descendre en flèche) la partie « Endless eight » de la saison 2 où (SPOIL) nos héros sont emprisonnés dans une boucle temporelle sans fin. Un parti pris risqué.

8 épisodes en tous points identiques, où les plans changent et quelques dialogues sont ajoutés, 8 épisodes de souffrance pure qui auront fait perdre une partie de son public à la licence et c’est bien fait pour gueule.

Les références otakus

 

Ah bah oui, Haruhi Suzumiya est bourrée de clichés et de références qui ont fait la joie de son public !

Ainsi Phoenix Wright est à l’honneur dans l’épisode 8 de la saison 1(il existe d’autres clins d’œil mais je ne vais pas m’étaler là-dessus, Wikipédia sera ravi de vous en apprendre plus), les pouvoirs de Koizumi ressemblent étrangement à ceux des protagonistes de X de CLAMP, Nagato renvoie au personnage de Rei Ayanami dans Evangelion, enfin Asahina a des gros seins.

 

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Oui c’est ce que j’ai retenu d’elle, il fallait bien une dose de fan-service. Tout cela pour dire que cet anime est un pur concentré de tout ce qui plaît ou a plu dans l’animation ces dernières années, tout en gardant une identité qui lui est propre avec le narrateur qu’est Kyon ou encore l’ordre chamboulé de la diffusion des épisodes de la série. Comme quoi le succès n’est pas dû qu’à la grosse paire d’Asahina, et toc.

Kyon

 

Ce qui contribue grandement à la qualité de la série comme dit précédemment, c’est son narrateur principal, Kyon, qui, part de nombreuses introspections, donne son impression sur les agissements quotidiens d’Haruhi et de son entourage plus généralement, son point de vue en tant qu’humain dans cette histoire abracadabrante pour un mec ordinaire.

 

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Il est cynique, sarcastique, mais s’avère être la conscience du groupe et surtout, celle d’Haruhi. Son doubleur est de plus très très bon, on  a pu l’entendre dans de très bons animes comme X de CLAMP, Shuffle, Kanon 2006, Gundam Seed Destiny…ce qui ne fait qu’augmenter sa sympathie envers le téléspectateur quand on sait qu’il ya du cachet.

 

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On s’identifie rapidement au personnage qui est à l’opposé des héros habituels que l’on retrouve dans ce type de série, Kyon est INTELLIGENT et RAISONNE comme NOUS. Ou tout du moins, il résonne comme le ferait n’importe quel gars impliqué dans une situation pareille.

Haruhi la divine

 

Ah bah tiens c’est pas banal. L’héroïne principale c’est dieu. Elle est née avec les pouvoirs d’une déesse mais l’ignore complètement.

C’est un personnage tellement égocentrique que si le monde qu’elle créé ne lui plaît pas, elle détruit tout pour remodeler un univers qui lui conviendra mieux, sans s’en rendre compte.

L’affaire s’avère corser, nos protagonistes n’ont pas envie de disparaître et doivent obéir au moindre de ses désirs histoire d’éviter qu’elle ne détruise tout…mais bon, comme elle est mignonne (et que surtout, on a pas envie de crever) on lui pardonne.

Et c’est là que le personnage de Kyon prend encore de l’ampleur. C’est une sorte de paratonnerre pour cette cruche d’Haruhi, osant s’opposer à elle lorsqu’elle va trop loin (L’épisode 13 de la saison 2 est mémorable, lorsque Kyon est à 2 doigts de frapper Haruhi).

Conclusion

 

Voilà un anime dont le succès est dû à sa narration sympathique, à ses personnages attachants, à une histoire bien développée, mais aussi et surtout à sa diffusion bordélique qui a su faire parler d’elle.

C’est un OVNI et à ce titre, vous aimerez ou détesterez. Si la saison 2 a  laissée quelques fans derrière elle, nul doute que le film saura reconquérir loeurs coeurs : il s’agit de l’adaptation du roman préféré des lecteurs, la disparition d’Haruhi, un petit bijou d’animation d’après les premiers échos des spectacteurs de presque 3h00, affaire à suivre…


Otakritik V2 - [Culture] Le manga est-il strictement Japonais ?

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NON ! ! !

 

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Enfin,  d’après l’auteur de ce blog. Voilà une question qui fait débat dans ma tête, à tel point que j’ai essayé d’apporter mes arguments sur la page wikipédia « manga », mais en vain…Avec l’arrivé du manga européen et   de ses  auteurs (Reno Lemaire, Judith Park), peut-on encore dire que le manga est un style de BD uniquement propre aux japonais ? Suivons ma logique farfelue   afin de le découvrir…

Moi et Dreamland

 

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C’est adolescent que je découvre le manfra/manga "Dreamland" de Reno Lemaire, montpelérien qui fait partie des quelques auteurs adoptant un style proche et très ancré dans l’univers manga. À la lecture, j’en conclus donc qu’il s’agit là d’un manga dont la seule différence avec une série japonaise est qu’il a été créé par un français. J’en viens à la même déduction à la lecture des oeuvres de Judith Park et d’autres mangakas européens.

La question des frontières

 

La BD c’est universel, mais il existe différents genres venus de pays eux aussi différents.

 

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Certains maintiennent que le manga est strictement japonais et il y a, comme on pourrait s’en douter, des raisons valables. La première, c’est qu’il vient du Japon. Cela signifie que pour qu’un manga soit un vrai manga, il faudrait qu’il soit édité au Japon par un éditeur japonais.

Le truc, c’est que j’ai du mal à avaler qu’il ne s’agisse là que d’une question de frontières… Suivons l’exemple que fournissent mes détracteurs:  si un auteur japonais publie une BD au style purement franco-belge au Japon,  il faudra dire que c’est un « manga qui empreinte au style BD» et non pas une « BD ».

Selon cette logique, un français qui fait du « manga » ou du « comics »  se verra affublé du titre « d’auteur de BD  empruntant au style japonais/américain » dans le cas où il publie ses titres en France. Par contre, s’il le fait par le biais d’un éditeur étranger, le problème s’évapore : un français qui publie au Japon fait du manga (Baru, Stan Lee), idem pour celui qui publiera aux States ( Olivier Coipel) …. Le monde est-il si fermé d’esprit ? Au final, la seule différence c’est le pays de parution.

 

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Une autre raison, encore plus obtue que la précédente et limite discriminatoire, ça serait qu’il faut être japonais de pur souche pour produire du manga. C’est quoi cette appriori à la con ? À ce moment là,  y a que les chinois pour bien faire les nems et la France est composée d’artistes peintres qui mangent du pain et portent le béret. Je ne vais pas argumenter plus longtemps là-dessus, c’est inutile.

J’alambique

 

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La Kodansha publie chaque année un concours qu’elle organise pour les "mangakas étrangers"…ce qui signifie que le Japon reconnaît qu’outre ses frontières, le manga s’est étendu de par le monde et est devenu un style à part entière que beaucoup de dessinateurs adoptent (sinon ils ne se feraient pas chier à convier les artistes étrangers).

Malgré cela, on me dira que la Kodansha publie des one-shot qu’elle appelle « manga » car c’est là le terme pour désigner la BD étrangère… Je trouve cette justification un peu bateau, d’une part parce que le concours est pour les mangakas étrangers (c’ est très clair quand même),  d’une autre parce que les œuvres qui sont publiées utilisent comme n’importe quel auteur jap les codes du genre. S’ils avaient voulu organiser un concours pour de la BD étrangère , on aurait eu droit à un format Franco-Belge voire comics.

Attention, je fournis ma vision des choses: 

 

Prenons l’exemple d’un karatéka. Nous sommes tous d’accord pour dire que le Karate est un art japonais à la base. C’est un sport enseigné aussi en France. Par conséquent, les pratiquants français sont des Karatékas français, tandis que ceux du Japon sont des Karatékas japonais. Fondamentalement, quelque soit le pays, les pratiquants de ce sport   restent  des karatékas. Je pense qu’il en est de même pour le manga, mais ça n’engage que moi.

La lutte continue

 

Borné comme je suis, je ne lâcherai pas l’affaire, même si j’ai tort au final. Si, je l’accorde, le manga c’est de la BD japonaise à la base, c’est un style qui s’est étendu au-delà des frontières, bien plus influent que le Manhua ou le Manwha. Il ne s’agit là que  de mon point de vue et je me prends peut-être le chou pour rien, mais je trouve que c’est un sujet intéressant à aborder : l’européanisation du manga. Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

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Otakritik V2 - [Culture] Les Tsundere

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C’est devenu un personnage incontournable dans la plupart des animés et mangas japonais : la tsundere ! Mais d’où qu’elle vient ? Qu’est qu’à veut dire tsundere ? C’quoi son rôle ? C’est dans un français correct que nous allons essayer de le déterminer !

Tsundere, Kezako ?

 

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C’est vrai quoi ! Qu’est-ce que c’est que ce terme barbare « Tsundere » ? Et bien il s’agit en fait d’un personnage féminin au caractère fort et doux à la fois. C’est celle qui beugle comme une conasse des "Uruseïiïïï", ou encore qui frappe le héros, le rabaisse,qu’a pas froid aux yeux ni sa langue dans la poche, qui  l’aime… Ça ne vous parle toujours pas ? Et bien nous allons faire un petit zoom sur des personnages célèbres qui ont popularisé ce genre des années 80 à aujourd’hui ! Beaucoup s’accordent à dire que c’est Lum du manga « Lamu » qui est la première Tsundere, mais je vais ici parler des héroïnes qui m’ont marqué personnellement !

Les années 80, Madoka Ayukawa, le fantasme Japonais

 

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Inspirée de Phoebe Cates et Akina Nakamori, c’est Izumi Matsumoto qui crée pour son manga culte des années 80′s Ayukawa Madoka, héroïne de Kimagure Orange Road ! Les petits japonais ont évidemment frétillé de joie en découvrant cette adolescente pleine de piment comme le dirait « The Mask » : brune, yeux vert, à 15 ans elle a déjà le corps d’une femme. Elle apparaît à la fois forte et indépendante, délicate et fragile…

 

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Un fantasme vivant pour l’époque. C’est cependant un personnage tout en subtilité, ses crises de jalousie et de colère étant souvent  justifiées contrairement à d’autres personnages de ce type. J’étais amoureux d’elle jusqu’à mes 16 ans…C’est grave docteur ? Akemi Takada a effectuée un superbe chara-design sur cette série ce qui lui vaut d’être diffusée chaque année encore au Japon. Le manga sera réedité prochainement par Tonkam !

Les années 90 : des mechas et des tsundere

 

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Hautaine, fière, arrogante, elle maltraite cette sombre fiotte de Shinji, Asuka est assez emblématique dans son rôle de Tsundere. Son passé ne la rendra que plus attachante aux yeux de ses adorateurs. Malgré ses attaques incessantes envers Shinfiotte, il est montré à plusieurs reprises que celui-ci est dépendant de celle-ci, il l’appellera plusieurs fois entre autres dans le film « The end of Evangelion », preuve de l’ascendant qu’Asuka a sur lui.

Sa psychologie étant particulièrement poussée, elle a marquée à jamais, à mon humble avis, l’image de la Tsundere.

Pour finir sur cette héroïne qui aura su laisser son empreinte dans nos  esprits, un passage culte de la série, lors de l’épisode 15 qui représente l’essence même de son côté Tsundere :

 

 

Les années 2000 et la violente Naru Narusegawa

 

Ma blague est nulle , mais passons. Love Hina c’est l’archétype du manga Harem, où l’on a la fille ingénue  (Shinobu), l’étrangère (Sû), la combattante (Motoko), la malicieuse (Kitsune), la soeur qui n’en est pas une (Kanako), la rivale  aux gros nichons (Mutsumi) et enfin (on y arrive) la Tsundere (Naru). Soyons clair, c’est le personnage le moins abouti des 3 précédement cités.

Love Hina est une histoire légère, une drôlerie avec du fan service  partout. Keitaro est le punching-ball favori  de la plupart des pensionnaires, il subit de manière toujours injuste la colère de toutes les habitantes. Naru se rendra compte au fur et à mesure que Keitaro l’est gentil et mignon en fait, puis elle va se radoucir (mais le tabassera toujours soyez rassurés). Fin. Oui il n’y a rien de plus à ajouter, le succès du personnage tient juste au fait que la série était drôle  et que ses protagonistes étaient sympathiques, mais c’est tout…

Au final 

 

La Tsundere est là pour chambouler l’univers du héros : elle est violente et le bouscule dans sa vie personnelle, ce qui influe sur ses décisions futurs, le rendant plus… beau, cool et intelligent (ou presque). Elle apporte une touche sexy à l’histoire et devient au final  la prétendante idéal  dans la majorité des cas. Il en existe de partout : animes, mangas, éroges, c’est un personnage  phare lié au moé qui n’est pas prêt de disparaître ! !

Il suffit de voir des animes comme Haruhi Suzumiya pour s’en rendre compte, un titre qui a l’intelligence de  rendre le personnage fascinant en l’exposant selon le point du vue du héros… Comme dans Kimagure Orange Road. Un retour aux sources qui fait du bien et donne un second souflle au genre !


Otakritik V2 - [Culture] Le manga et le sexe

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Voilà le meilleur titre jamais créé pour un article sur mon blog ! Aujourd’hui on va parler sexe les enfants et revenir sur ce sujet de plus en plus récurrent dans mangas.

Le manga véhiculait une image négative dans les années 90, où l’on imaginait que les seuls genres existants dans la BD nipponne avaient pour ligne de conduite la violence et le sexe… Ben finalement cette image peu valorisante n’était pas anecdotique….

Violence + sexe 

 

 

 

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Allez savoir pourquoi, mais le manga a eu du mal à s’installer en France dans les années 80, quelques oeuvres ont été publiées mais sont restées dans l’anonymat à côté de Tintin et Milou (ah ben c’est peut-être pour ça en fait).

Le film "Akira" de Katsuhiro Otomo arrive chez nous et SHBAM ! Succès immédiat, Glénat publie la version papier. La vague des BD jap arrive et les éditeurs commencent à sortir les versions mangas des animes à succès qui passent en boucle sur les chaînes hertziennes à l’époque. Les critiques fusent, m’enfin ça fonctionne. Penchons-nous sur quelques oeuvres…

City Hunter, le héros….dur

 

 

Excellent manga de Tsukasa Hôjo qui met en scène Ryô Saeba, nettoyeur professionnel et Kaori sa jeune colocatrice/partenaire. S’il est vrai que l’aspect sexuel de l’histoire est avant tout là pour servir l’humour, il est bien présent malgré tout. Ainsi nos cheres têtes blondes du club Do pouvaient découvrir dans le manga :

-Ryô en train de bander constamment face à de belles plantures…

-Ryô qui cherche à finir dans le lit de sa cliente presque à chaque fois…

-Ryô devenant incontrôlable en présence de sous-vêtements…

Cela demeure très drôle bien sûr, mais le fait est que l’oeuvre en elle-même comporte son lot de scènes d’action, avec évidemment des gouttes de sang par-ci par là, mais il n’en faut pas plus pour reconnaître qu’effectivement, s’il n’ y a pas de relation sexuelle à proprement parler, la sexualité est bien évoquée en plus de la présence de la violence

Ranma ½, où le héros transsexuel

 

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Si l’anime était censuré, il n’en était rien pour le manga. Ranma se balade et se bat parfois les seins à l’air, il est victime des nombreux assauts de son maître qui adore se frotter à lui dans sa version féminine et qui a pour passe-temps de voler la lingerie de ces dames… De plus, Ranma, bien qu’étant humoristique, comporte son lot de combats… +2.

Dragon Ball et les boules magiques

 

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San gokû qui enlève la culotte de BulmaTortue Génial et son PAF PAF, Krilin qui se sert des seins de Bulma (encore) comme d’un atout lors d’un combat (tome 9)… Je le répète encore, mais il y a… De la baston.+3. Chacun de ces titres utilisent le sexe avec humour bien sûr, mais il n’en fallait pas plus pour que le manga renvoie une image peu glorieuse… Et ça allait empirer.

1995 : Tonkam se dévergonde

 

Malgré l’humour sexy des auteurs précédents, aucune censure n’est faite : après tout, un bout de sein dans une case, ça n’est pas comme si l’on montrait concrètement un rapport sexuel avec des tentacules de pieuvre. Mais Tonkam arrive et publie « Angel », un manga érotique deU-Jin. Et c’est l’apocalypse, ou presque, le titre est interdit de vente en France même si la maison parviendra a publier ses 7 tomes.

 

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« Angel » comporte des scènes plus concrètes que dans les shônens précités, confirmant les craintes du beauf, confortant les critiques acides de la presse 80′s. "Angel" est pourtant une excellente parodie de Max et Compagnie. Malgré sa démarche ratée, Tonkam va devenir l’un des précurseurs du marché du manga "sexy" chez nous.

L’après Angel : le marché  explose

 

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Le manga commence à foisonner en France et ça y est, on a droit aux mangas harem qui arrivent au fur et à mesure. Le Ecchi marche à fond (Love Hina, Ichigo 100%, To Love Ru) et le hentaï fait son chemin doucement (Sakura Diary, Peach, Bible Black) de même que le Yaoïqui s’ouvre dans le commerce grâce au « Le jeu du chat et de la souris ».

Finalement ce qui était très mal vu par la presse, c’est ce qui se vend presque le mieux aujourd’hui… On se procure sans honte des Yaoitrash et des hentaï  alors qu’il n’y a même pas quelques années en arrière, les éditeurs se faisaient presque fusiller en publiant ce genre… Il y en a pour tous les goûts désormais, le choix est juste effrayant et s’est multiplié en 20 ans.

Ce qui était impensable hier s’avère aujourd’hui banal finalement. La presse  n’avait pas tout à fait tort, bien qu’elle ait exagérée un tant soit peu les choses. Le côté sexy des mangas a toujours eu une part importante: on retrouve toujours une héroïne bien proportionnée (Lamu/Naru) et/ou un maître pervers (Happosaï/Jiraya) et c’est tant mieux pour nos yeux et nos zygomatiques !


Otakritik V2 - Ma collection (septembre 2013)

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Sur la blogosphère otakunienne, rare sont les blogueurs qui n’ont pas fait au moins un billet dédié à leur collection… C’est pourtant mon cas ! Bah oui, que voulez-vous, je ne vis plus chez moi et c’est ma sœur qui a dû se coltiner les photos… Alors évidemment, vous ne verrez pas TOUTES les pièces de ma collection, celle-ci s’étalant sur deux rangées (en gros, il y a des mangas devant et derrière…) et certaines photos n’ont pas été prises à la même époque, raison pour laquelle certaines séries ne seront pas complètes alors qu’aujourd’hui, elles le sont. C’est aussi pour moi une fierté de vous montrer ça, je me la raconte en quelque sorte… Je vous préviens, ça va être dans le désordre le plus total !

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J’ai pensé que ça serait bien de commencer par ces étagères… A gauche, on commence tout en haut avec deux Boules à neige de chezDisneyland, respectivement Peter Pan et Jack Skelligton(splendides)… Ainsi qu’une tirelire Winny L’ourson. Ma fiancé me compare souvent à ce nounours et c’est elle qui m’a acheté les trois… En dessous, les 26 tomes de Touch, série qui m’a fait découvrirAdachi, merci à mon pote Alex au passage, sans qui ma culture manga aurait été bien pauvre… A côté, les 8 tomes de Midori Days dont je possède aussi l’anime et qui ne sont plus éditées en France… Derrière cette rangée, je crois que se cachent mes 17 tomes de D.Gray-Man, un shônen manga bien d4rk, quoi qu’un peu fouillis par moment même si j’adore l’ambiance pessimiste de l’oeuvre… On ne les voit pas non plus, mais toujours derrière, il y a les 13 tomes de Ashita No Joe, un putain de manga sur la boxe si viril qu’un troisième testicule m’en a poussé… Et 13 tomes de Berserk, l’introduction de l’œuvre de Dark Fantasy deMiura, un chef d’oeuvre.

En dessous, 3 figurines de la licence du hérisson bleue le plus connu du monde : Sonic lui-même, Knuckle et Tales… Une nenderoïd deRaito et Seiya version DX qui tentent de s’accoupler… Ne me demandez pas pourquoi le socle lumineux de Seiya est en bas, ni pourquoi Raito ne tient pas, il faudra que je pense à les remettre debout…  D’ici, on voit une partie de mes 38 tomes de Yu-Gi-Oh ! + mes 5 tomes de Yu-Gi-Oh R et oui, J’ADORE ! Mais je désapprouve complètement les suites (GX, ect…).  A côté, 8 tomes de Togari qui gagnerait à être plus connu et un goodies de FMA ; la montre de Edward  Elric… Oui, ça ne colle pas, mais que voulez-vous… DNA 2, un condensé du meilleur de Katsura en 5 tomes… Y a même des chances pour qu’il y ait mes 10 tomes de Maison Ikkoku là derrière… Sacré pagaille me direz-vous… C’est le manga et l’anime préféré de ma femme.

Encore en dessous, un vestige de la gamecube : FF Chronicles. J’avais kiffé ce jeu… Normalement j’expose mes consoles Nintendo, je les ai toutes, mais ma sœur les enlève des étagères pour y jouer, d’où l’absence probable ici de la Wii et de la Gamecube… Je possède une myriade de Jeux Gamecube, ça va de Smash Bros à Zelda…  En face des Smallville dont j’ai l’intégrale, l’autre partie est chez moi sur Aix, il y a une belle figurine de Vegeta offerte par mon pote Kevin. Un article sur sa collection de figurine devrait même faire l’objet d’un article tant il en a celui-là tiens… Les 3 saisons de Heroes et ne rigolez pas, la saison 1 était cool… Les 5 premières saisons de Dr. House, j’aime bien ce personnage… Shaolin Soccer et le coffret geek absolu : Retour vers le futur. 

On passe encore plus bas : là c’est l’intégrale desI’S, avec l’intégrale des C’était nous, séquence émotion… Derrière, les 12 tomes de High School, de Death Note+ le tome 13 et les 8 tomes de Chobits avec ma petite Chii

Damned, on ne voit pas la dernière étagère ! J’y empile mes jeux PSP, mes intégrales Spider-Man (de 1962 à 1971 + Intégrale 78 et 79). Spider-Man est le seul comics que je lis et mon enfant à venir portera probablement ce nom : Peter Parker, Peter Jackson, Peter Petrelli, Peter Pan… C’est aussi le prénom « Pierre » qui renvoie à mon grand-père et à une personne que j’admire… Bref.

On passe à l’autre étagère… Se suivent un grand Mario, un grand Yoshi et un grand Luigi… Un lapin crétin et Bob L’éponge. Oui, BOB L’EPONGE. En dessous, dans le désordre et la poussière, l’intégrale des Tintins (ma première introduction à la BD), quelques tomes du petit Spirou (pour rire), de Astérix et Obélix (quand j’étais ado), deux tomes de Heroes (c’était bien je vous dis !), un shônen Jump (pour faire genre), mes deux artbook de FMA, mes 3 Artbook de Katsura que je vous montrerai en photo, un artbook de Samourai Deeper Kyo… Et 3 tomes d’Ultimate Spider-Man, bien vite abandonné au profit de l’ancienne série.

Une Nintendo 64 qui a connu Zelda Ocarina of Time et deux Chopper siègent fièrement sur mes 50 One Piece, l’intégrale de Video Girl Aï (encore du Katsura et ouiiii), l’intégrale de Densha Otoko(sympa) et un tome de nouvelles de Katsura, Zetman.

On descend encore et voilà feu NES avec encore un Chopper (j’adore ce bonhomme) qui piétinent l’ancienne édition de Dragon Ball (42 tomes et mon premier manga), mes 12 tomes de Kare Kano (je possède évidemment l’anime), l’intégrale de GCU (huhu) et 3 tomes deLamu jamais lus…

A l’étagère du dessous, j’ai eu de la chance car ma sœur a daigné prendre ce qu’il y avait derrière la rangée…  Bon avant cela, un réveilGarfield, une bootleg de Roxas, la figurine collector de My Santa issus du coffret, deux gashapons de Hugues et Riza et un machin venu d’un coffret du seigneur des anneaux dont j’ai aussi l’intégrale… On peut voir l’intégrale des Fruit Basket (j’ai aussi l’anime) dont le artbook doit traîner deux étagères plus haut… les 9 tomes de Genshiken AVEC les covers offertes dans les coffrets (que je possède aussi NYAHAHA)… A côté, les gros tomes de ce cherTaniguchi : le gourmet solitaire, le Journal de mon père, Quartier Lointain, Les années douces…

 

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La seconde rangée se compose de l’intégrale des FMA (j’ai aussi la série + le film),J’ai aussi 17 tomes de X de CLAMP et Hugues qui suce Ed…

 

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11 tomes de Yotsuba, un zoo en hiver, Furari, Terre de rêves, L’homme qui marche…

 

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Les 18 tomes de Orange Road, j’ai aussi les trois romans, la série complète, les films et les OAV.

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Dernier espace sur cette étagère et le plus impressionnant, 4 rangées de mangas empilés avec ma Wii… D’ici, on voit donc 24 tomes de Negima, 23/24 tomes de City Hunter (cheros l’édition), les 37 tomes de Dragon Quest (epic), 15 tomes de 20th Century Boys (un peu d’Urasawa quoi !)…

 

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Encore derrière tous les tomes de Nana sortis en France…

 

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Tous les Young GTO… Il y a aussi les 37 tomes d’ Eye Shiled 21, les 12 Hot Gimmick, les 10 tomes de Golden Boy…

 

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Voici mes deux dernières étagères… On retrouve donc une figurine deKaito Kid, Conan Edogawa, Goku enfant, Nadeshiko et l’autre truc du seigneur des anneaux… En dessous, Goofy et Stitch version Jedi… Quelques tomes empilés de GTO 14th day (excellent), la suite est chez moi sur Aix… J’ai 22 tomes de HxH, ici il n y en a que 19 car les autres sont chez moi… 15 tomes de Mär, le trait de l’auteur est très bon… 6 tomes de Agharta dont je me demande ce qu’ils foutent encore là tant je trouve que cette série pue la merde… Un tome deZelda, plutôt marrant pour se replonger dans l’histoire… Derrière,Kingdom Hearts version manga ( KH 1 et COM) en anglais, 38 tomes de Samourai Deeper Kyô… En dessous, 25 tomes de Shaman Kingsur les 28 que je possède… Les 12 tomes de Dreamland avec les rééditions inclus et les deux versions du tome 10. Ce mangaka montpelliérain, je l’aime plus que tout ! Derrière, 31 tomes de Slam Dunk, mon manga de sport favori… et un tome de Plastic Little en perdition.

Encore en dessous ma PSP, Dissidia un et deux, FF 1,2 et 4, Crisis Core… et les fleurs du mal. Dessous défilent honteusement mes 52 tomes de Naruto… Plaisir coupable. Tous les Love Hina, tous les Ai Non Stop (cachés)+ La nouvelle de My Santa, le 2nd volet des aventures de la Rose de Versailles, 4 tomes de Aria (non réédité) et 8 tomes de Vinland Saga que mon pote Alex m’avait fait découvrir, un vrai bro. Excellente cette histoire de Viking !

En dessous, 64 tomes de Meitentei Conan… 17 tomes de Dr. Slump et 4 tomes de Say Hello To Black Jack que je galère à trouver…

Dernier espace : les 7 tomes de Masuraoh un bon shônen des familles sur la baston, quelques tomes du Black Jack de Tezuka, les deux tomes de Don Dracula, tous les Sentaï School et deux coffrets avec des goodies de FF 7 et 10. Derrière, l’intégrale des GTO… Il ya aussi41 € pour une poignée de Psyhcotropes par Davy Mourier, figure emblématique du milieu geek dont je suis fan.

La dernière et plus petite des étagères où il n y a presque que des DVD ! Tout en haut : Sora version Halloween, Cloud et Sepiroth version KH. Ces figurines m’ont aussi été offertes par un pote, Adri, étant donné que je suis un fanboy de la saga KH dont j’ai tous les jeux.

En dessous : Abenobashi, courte série de chez Gainax mais ultra bien foutu à tous les niveaux… Le coffret d’entre et lui, à côté d’une autre œuvre énorme de Anno : Evangelion. Le film est à côté, suivi par Gankoutsouu, un anime au parti pris graphique original. Ensuite on a Genshiken, sympa sans plus en anime, Cowboy Bebop que j’ai récemment chroniqué, Steamboy qui ne vaut vraiment pas Akira,Tales of Phantasia qui se suit sans plus, mon DVD de My santa… Pour ceux que l’on ne voit pas à l’image :, , Slayers intégrale, un coffret de Matsumoto, Chrno Crusade, Gad Guard, Ranma intégrale, Maison ikkoku intégrale, les films de Death Note, Scrapped + Princess, Speed Grapher, X série et film, Love Hina+ spécial, Beck, les OAV DBZ et Ball, Brave Story et Origins, DN Angel, Fruits Baskets, Flame of Recca, He is my master, Lady Oscar, saiyuki, yu yu hakusho, 
Les Ailes d’Honneamise…

J’ai un coin littérature parce que j’ai un très très gros retard à ce niveau là, j’essaide me rattraper comme je le peux. J’ai fini hier les Misérables, je vais entamer les Fleurs du mal… On ne les voit pas, mais j’ai quelques DVD geek : les coffrets collector du seigneur des anneaux et quelques films dans ce genre.

Voilà, j’ai en partie fait le tour de ma collection, il faudra que je vous présente aussi tous mes goodies, mes jeux, mais ça risque de me prendre un temps tout aussi monstre… J’espère que vous aurez apprécié !

Je vous laisse quelques photos de mes autres goodies, il en reste ! Pour plus de tétails sur ma collection, allez donc voir sur Manga Sanctuary !

 

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