Quantcast
Channel: Nanami.fr - flux général
Viewing all 14946 articles
Browse latest View live

Meido-Rando - MaOTD #671

$
0
0

Amateurs d’idols (ou simplement de Love Live), de reverse traps et de meido, voici pour vous ce pack 2 en 1, pour seulement 3 000 Maid Points. Et en plus elles chantent et dansent !

maotd_lovelive

Source : Inconnu


AsiaFilm.FR - (Critique) Tel père, tel fils de Hirokazu Kore-eda

$
0
0
Un couple apprend que leur enfant a été échangé avec un autre à la...

Lekraken - Dungeon Keeper gratuit sur GOG

$
0
0
48h pour profiter de Dungeon Keeper gratuitement

Kanpai - Les gâteaux japonais kawaii et malins

$
0
0
gateau-japonais-tres-tres-tres-bon
Toutes celles et ceux qui ont eu l’opportunité d’effectuer un voyage au Japon ou d’y vivre en conviennent de la même manière : le sens du service nippon est absolument irréprochable. Rares sont les exemples où le client n’est pas servi rapidement, avec efficacité et politesse. Parfois même, cette qualité de service va encore plus loin et […]
Lire la suite sur Kanpai.fr

Fant'asie - Kamisama Dolls – tomes 1 et 2 par Hajime Yamamura

$
0
0

Kamisama Dolls tomes 1 et 2 par Hajime Yamamura

Nouveauté seinen

Kamisama Dollsétait la nouveauté des éditions Kana pour la fin du printemps. 2013
Le titre a fait l’objet d’une adaptation en anime, ce qui lui vaut sans doute sa publication par chez nous.

Le résumé de ce titre m’avait intrigué, car il donnait des informations sans pour autant tout divulguer. On imaginait que quelque chose pouvait émerger de la lecture, mais difficile de dire quoi.
Du coup, ces premiers volumes, lus à la suite, ont été une bonne découverte.

Les 2 premiers tomes de Kamisama Dolls sont disponibles depuis le mois de mai dans la collection Dark Kana.

Résumés des tomes

« La force du kakashi est surnaturelle. Quoi qu’on fasse, elle appelle le malheur.» Kyôhei est parti de son paisible village natal pour aller étudier en ville. Cours, soirées, amis, il mène en tous points la vie d’un étudiant ordinaire. La malchance lui fait découvrir le corps d’un homme sauvagement assassiné dans un ascenseur. Un meurtre sanguinaire, incompréhensible. Mais est-ce bien le hasard qui l’a mis sur la route de Kyôhei ? Le jeune homme n’a-t-il vraiment pas d’autre souci que de déclarer sa flamme à la jolie Shiba ? Et ce mystérieux garçon en noir qui le poursuit telle une ombre, est-il un ami ou un ennemi ? A moins que tout ceci n’ait un lien avec le secret que Kyôhei a laissé derrière lui dans son village, un secret qui a un nom : Kakashi

Kôshirô Hyûga a débarqué en ville, et ses intentions ne sont pas des plus charmantes ! En effet, les Hyûga sont prêts à bien des malices pour rallier Akià leur clan. Pendant ce temps, ignorant l’enquête menée par Kukô, Shiba et Utao poursuivent la formation de cette dernière. La petite fille sera-t-elle de taille face à des adversaires qui ne reculeront devant rien pour parvenir à leurs fins ?

Résumés de l’éditeur

Une histoire de kakashi

J’ai été attiré par ce titre par son résumé plutôt accrocheur. En quelques phrases, il donnait une idée de l’orientation du titre, tout en suggérant quelque chose d’anormal.

Pour le moment, après la lecture des 2 premiers tomes, je pense que l’intrigue en est encore qu’à ses débuts. Je pense en être encore au niveau de l’introduction, alors que de nombreuses pistes sont proposées.

D’un côté, il y a les différents personnages qui apparaissent au fur et à mesure du développement de l’intrigue. Notre héros Kyôhei a un passé commun avec ce qui semble être le grand méchant de l’histoire, avec un événement qu’il souhaite oublier et un départ pour la ville qui a été mal vu par sa famille et son village.
Cela fait tout de même penser que le village du héros est une sorte de secte, avec des décisions qui ne peuvent être contestés une fois qu’elles ont été prises par les grands chefs.

Du coup, ces 2 premiers volumes lèvent beaucoup de mystères, sans vraiment répondre à toutes les interrogations des lecteurs.
Pourquoi les habitants du village semblent vivre sur un mode de fonctionnement de secte ? D’où viennent vraiment les kakashis ? Pourquoi seules certaines personnes peuvent les contrôler ?
Beaucoup de questions, qui je l’espère trouveront des réponses par la suite, de même que l’intrigue qui va devoir se développer un petit peu plus pour tenir en haleine sur la durée.

Bien évidemment, il y a également un peu de romance, avec le héros qui en pince pour une amie à lui, dont le père vient évidemment du même village que lui (et qui va aussi l’héberger). Cela permet bien sûr de rajouter un peu d’interaction entre les personnages, qui vont sans doute évoluer en trio (avec la soeur du héros) dans les tomes à venir.

Il y a bien quelques surprises dans le second tome, qui relance un peu le mystère entourant les possesseurs de Kakashi (avec surtout le jumeau de la soeur du héros), mais cela manque cruellement d’objectif. On ne sait pas vraiment dans quelle direction se dirige l’auteur, si ce n’est pour le moment enchainer les affrontements entre kakashis.

Il est d’ailleurs étonnant qu’après la lecture des 2 premiers tomes, beaucoup de choses se soient déroulées, mais j’ai également l’impression de ne pas en avoir appris plus. Les personnages sont introduits, les différents ennemis sont confrontés, mais il manque ce petit quelque chose qui servirait de fil rouge.

Sur la partie graphique, je trouve l’ensemble assez classique. Je n’ai pas été surpris ou choqué par les dessins, mais ils ne m’ont pas laissés une très grande impression.
Les premières pages m’ont d’ailleurs semblé un peu brouillonnes, mais cela s’améliore par la suite.

Les personnages sont facilement identifiables, mais je trouve que la petite soeur du héros manque un peu de charisme. A l’opposé, Shiba est trop caricaturale : fille unique à forte poitrine avec un fort instinct maternelle. C’est trop classique.

La parution des 2 premiers volumes simultanément est une bonne chose pour captiver le lecteur pour la suite, mais je dois avouer que les quelques interrogations de cette introduction ne m’a pas suffisamment convaincu pour poursuivre la lecture du titre.
Le déroulement de l’histoire manque un peu de rythme, sans parvenir à maintenir l’intérêt pour les quelques bonnes idées mises en place.

J’ai été très peu marqué par la lecture de ce début de série, à tel point que j’ai eu des difficultés à retrouver ce qui s’y était passé pour la rédaction de cette critique. Et malgré les bonnes idées rencontrées, c’est mauvais signe pour moi.

Y a-t-il des lecteurs qui ont tentés la série ? Est-ce qu’elle s’améliore par la suite ?

Le Chapelier Fou - Pourquoi arrêter un manga ?

$
0
0

Récemment, je revenais sur les animes que j’ai abandonné en cours de route, et sur les raisons derrière ce choix. Maintenant, j’ai envie d’en faire de même avec les manga.

¤ 100% Doubt (2/6) : Série commencée grâce au service presse, et je doute fort que je serais arrivé au second tome sans cela. Le Japon est un pays paradoxal, ou les habitants semblent pour le moins coincés niveau sexe, mais où nombre de lycéennes pratiquent l’enjo kôsai comme si cela ne portait aucune conséquence, que c’était normal. 100% Doubt est dans cet esprit : alors que la plupart des shôjo mettent en scène de belles histoires d’amour, celui-ci nous narre les aventures d’une lycéenne qui s’astreint à une discipline de fer pour se faire dépuceler. D’aucuns appellent cela un « shôjo pouf ». En l’occurrence, cela pourrait passer si les personnages étaient attachants, le dessin agréable à l’œil, ou même s’il y avait de l’humour. Ce que Gals! arrive à faire avec des sujets parfois crus. Sauf que non. Ce manga se contente de nous parler d’une ancienne moche qui veut se faire tirer avant de terminer le lycée.

¤ Afterschool Charisma (5/?) : Pendant longtemps, j’ai eu beaucoup de mal avec Ki-oon. J’admire leur travail, la qualité de leurs éditions, et leur façon de s’imposer sur le marché français en partant de rien, mais si leur catalogue reflète les goûts de leurs fondateurs, alors force est de constater que nous n’avons pas les mêmes… Dans l’ensemble, je trouve leurs titres superficiels, même si cela tend à changer dernièrement avec des licences comme Bride Stories. Bref, tout cela pour dire que vous allez trouver plusieurs séries de cet éditeur ci-dessous.
Pourtant, le problème avec Afterschool Charisma se trouve ailleurs. Malgré sa maison d’édition, le synopsis m’a attiré, avec cette histoire de clones de figures célèbres destinées à suivre les traces de leurs modèles. D’entrée, j’ai trouvé qu’il y avait du potentiel. Seulement, alors que le nombre de tomes augmentait, je n’ai pas eu l’impression que l’histoire entrait dans le vif du sujet, ni qu’elle exploitait ce potentiel. Au bout du 5ème volume, j’en ai eu marre et suis allé voir ailleurs.

¤ Arakure Princesse Yakuza (6/10) : J’ai bien aimé ce manga. Alors pourquoi l’arrêter ? A vrai dire, ce fût tout sauf un choix. Rappel des faits : il y a quelques années, l’éditeur 12bis (aujourd’hui racheté par Glénat) se lance dans le manga. Comme l’expérience ne s’avère pas suffisamment concluante, ils annoncent l’abandon de leur collection, non sans aller au bout de deux séries : Detroit Metal City et Arakure Princesse Yakuza. Le reste, vous le devinez : ils iront bien au bout de la première, mais pas de la seconde, nous laissant en plan après 6 tomes sur les 10 prévus. Et après, les éditeurs se plaignent d’un manque de confiance de la part de leurs lecteurs…
Et c’est dommage, donc, car ce shôjo sur fond de clan yakuza, s’il n’avait rien de révolutionnaire, offrait une lecture des plus agréables, et même quelques passages hilarants.

¤ Bleach (48/?) : Syndrome « Jump » : quand un manga fonctionne suffisamment, son auteur doit le poursuivre encore et encore jusqu’à ce que le lecteur en ait marre. Et en l’occurrence, l’arc des Arrancars aura fini par me lasser, au point que je décide d’arrêter la série à la fin de celui-ci ; heureusement, cette fin offre un semblant de conclusion à l’histoire, qui ne rend donc pas nécessaire l’achat de la suite (et c’est pour cela que Bleach est un des rares titres de cet article que je n’ai pas revendu). En même temps, cette série partait avec un handicap certain : son premier arc était d’une qualité telle, qu’il devenait difficile de passer après. Celui des Arrancars n’est pas mauvais en soi, mais clairement, il traine beaucoup trop en longueur.
Aujourd’hui, je en regrette pas de m’être arrêté là, et ne ressent absolument pas le besoin de lire le reste.

¤ Bokurano (2/11) : Là encore, comme pour Arakure Princesse Yakuza, la faute en revient entièrement et exclusivement à l’éditeur français, alors que j’aurais volontiers lu la suite. Alors, si vous connaissez la série, vous savez probablement que Bokurano a été publié chez nous dans son intégralité. Certes. Mais le problème est ailleurs, et beaucoup plus pervers. En effet, il s’agit d’un manga particulièrement malsain, glauque, et violent. Plutôt que d’assumer la publication d’un tel ouvrage, et de le proposer à la vente sous plastique protecteur – ce qui, selon l’éditeur, lui aurait fait perdre des ventes – celui-ci a tout simplement préféré censurer tout ce qui n’allait pas. Un petit rayon lumineux par-ci, une case tronquée par-là, et le tour est joué. Et Asuka de se défendre en prétendant que tout a été fait en accord avec le mangaka (même si je doute fort qu’il ait eu le choix). La censure étant inexcusable, l’abandon était inévitable.

¤ Broken Blade (10/?) : « C’est la faute des Japonais » est en passe de devenir l’excuse préférée des éditeurs français dès qu’ils reçoivent des réclamations de leurs lecteurs. Cela fonctionne dans (presque) tous les cas de figure, et possède l’avantage d’être invérifiable (puisqu’il faudrait pour s’en assurer parler Japonais et contacter les éditeurs nippons). « Nous ne sortirons pas la suite de la série car les Japonais ne veulent pas », « Nous n’avons pas eu telle licence car les Japonais n’ont pas voulu (mais on vous jure qu’on a demandé) », « Nous avons choisi un titre en Anglais car les Japonais nous ont obligé », « Nous changeons les noms des personnages au beau milieu de la série car les Japonais nous l’ont imposé », etc… Néanmoins, quand plusieurs éditeurs français nous indiquent qu’un de leurs partenaires nippons a été racheté par une société bien éloignée du monde de l’édition, et que celle-ci ne souhaite pas s’embêter à gérer des droits d’exploitation à l’international, c’est crédible. Surtout quand cela touche un des titres les plus populaires de Doki Doki – j’ai nommé Broken Blade– et que celui-ci n’avait aucun intérêt à l’arrêter avant la fin. Donc là encore, j’aurais bien lu la suite, mais cela m’a été refusé.

¤ Btooom! (2/?) : En temps normal, jamais au grand jamais je n’aurais donné sa chance à un manga comme Btooom!, entre un synopsis largement plagié sur Battle Royale, et une tendance affichée à jouer la carte de la culotte et les faux réactionnaires. C’est typiquement le genre de séries fast-food, sans âme et sans intérêt, que nous trouvons chez Ki-oon. Sauf que là, c’était chez Glénat, et Glénat n’a pas la réputation de faire du Ki-oon. Je me suis donc dit, naïvement, que si cet éditeur avait choisi de publier cette série, c’est qu’il ne fallait pas s’arrêter à des à priori, et qu’il y avait forcément quelque chose à en retenir. Du Battle Royale bien fait ? Ce serait tentant. Sauf que Glénat, jadis éditeur exigeant, m’a prouvé avec ce titre qu’il n’y avait plus grand chose à attendre de sa part : car Btooom! est effectivement un clone décérébré, sans âme mais avec des culottes, dans un style qui aurait plus eu sa place chez Ki-oon. Une honte.

¤ Cowboy Bebop (1/3) et Vision d’Escaflowne (1/8) : Imaginez. Vous êtes un jeune lecteur de manga. Internet n’est pas encore entré dans vos habitudes, vous ignorez l’existence d’une presse spécialisée, et vous n’avez personne dans votre entourage s’intéressant à la BD japonaise. Comment choisissez-vous les séries que vous allez lire ? Une méthode consiste à se référer aux noms que vous connaissez déjà, tels que Saint Seiya ou Ranma 1/2. Sauf que vous allez vite vous rendre compte qu’il existe une différence de qualité fondamentale entre le manga adapté ensuite en anime, et le dessin-animé adapté en manga et publié par Pika. En effet, ce-dernier fait peu de cas de l’intérêt d’un titre, du moment que celui-ci arbore un nom connu. Vous ferez donc la dure expérience de l’adaptation ratée d’anime en manga, en commençant par deux des échecs les plus cuisants du genre : Cowboy Bebop et Vision d’Escaflowne.
Honteux et confus, vous jurez, mais un peu tard, qu’on ne vous y prendra plus.

¤ Cyborg 009 (5/23) : Ici, c’est avant tout une accumulation d’éléments qui m’a poussé à abandonner ; séparément, probablement aucun n’aurait joué un rôle déterminant dans cette décision, mais ensemble, cela change tout.
Cyborg 009 est un classique de Shôtaro Ishinomori, avec un très faible potentiel de vente en France – la série est longue, ses adaptations animées inconnues, et son trait daté – mais apparemment proposé par les Japonais sous des conditions avantageuses, à la façon des manga de Osamu Tezuka. Seulement, j’ai trouvé une série qui mettait beaucoup de temps à démarrer, et qui si elle développait quelques bonnes idées, se montrait sympathique mais sans tellement plus. Rapidement, d’autres problèmes apparaissent : les ventes sont aussi catastrophiques que prévues, et Glénat décide d’augmenter le prix – passant à 15€ le tome – tout en annonçant qu’ils ne sont plus du tout sûrs d’arriver au bout. Actuellement, il faut attendre près de 8 mois entre deux tomes. Payer aussi cher une série moyenne sans jamais savoir si nous aurons la fin un jour, j’ai beau m’attacher aux classiques, il ne faut quand même pas abuser. Mais dans le doute, j’ai malgré tout conservé mes volumes.

¤ Death Note (7/12) : Le syndrome « Jump » évoqué précédemment, mais appliqué à une série beaucoup plus courte. Sept tomes, c’est la durée qu’aurait dû avoir Death Note, puisque les auteurs n’avaient rien d’autre à raconter après une histoire passionnante. C’était sans compter sur leur succès. Mais comme les 5 derniers volumes ne servent à rien, pourquoi s’embêter à les lire ? Plus exactement, c’est ma sœur qui a acheté la série, et a décidé de ne pas aller au-delà du tome 7. La suite et fin, je l’ai découverte via l’adaptation animée, et je ne regrette pas de ne pas l’avoir lu en manga, tant elle ne présente pas un grand intérêt.

¤ Détective Conan (35/?) : Une autre série que j’ai interrompu, mais pour des raisons bien différentes des précédentes, et de nouveau indépendantes de ma volonté. Je n’ai jamais acheté un tome de Detective Conan, pour la simple et bonne raison que lorsque j’ai commencé à lire des manga, ce titre en particulier ne figurait pas parmi mes priorités. Puis, au hasard de mes études, j’ai croisé un passionné de manga policiers – un genre réduit – qui évidemment suivait la publication avec intérêt, et me proposa de me prêter ses volumes. Je ne me suis pas fait prier. Mais le temps d’arriver au tome 35 – alors que la moitié de la population japonaise se trouvait déjà derrière les barreaux, grâce à notre détective de choc – nos chemins s’éloignèrent. Depuis, je n’ai pas ressenti le besoin de recommencer la série de mon côté, ni même de lire la suite. Les hommes en noir sont revenus depuis ?

¤ Detroit Metal City (3/10) : J’ai beaucoup aimé cette série. Alors pourquoi m’arrêter, sachant que comme indiqué tantôt, celle-ci a bien été publiée en intégralité en France ? Parce que Detroit Metal City survit difficilement à l’effet de surprise qu’il procure au début, et surtout, il se répète rapidement. Au bout de 3 tomes, j’ai eu l’impression d’avoir fait le tour de tout ce qu’elle avait à me proposer, les situations se suivent et se ressemblent pour notre pauvre héros schizophrène. Tant et si bien que je n’ai pas jugé nécessaire de lire la suite, la série elle-même finissant par m’énerver malgré un début tonitruant. Quand un manga devient trop long après seulement 3 volumes, c’est qu’il y a manifestement un problème quelque part.

¤ Les Enquêtes de Kindaichi (11/27) : Exactement comme Détective Conan, dans les grandes lignes, puisque la personne qui me l’avait prêté m’a aussi fourni Les Enquêtes de Kindaichi. Ce n’est pas un manga vers lequel je serais allé spontanément, tout simplement car j’ai gouté suffisamment de romans policiers dans ma vie, et qu’il y a trop de titres disponibles en France pour que celui-ci m’attire plus qu’un autre. J’ai lu ce qui m’a été prêté sans déplaisir, mais ensuite, je n’ai pas ressenti ce besoin de découvrir le reste.
Et tant mieux ! Car même si je l’avais voulu, jamais je n’aurais pu lire la suite et fin de cette série, Tonkam en ayant interrompu la publication à quelques tomes de la fin… Des mauvaises langues prétendent que cela a définitivement grillé l’éditeur auprès de Kodansha, ce qui pose un léger problème en raison de l’importance de son catalogue.

¤ Fight Girl (10/?) : Celui-ci est parfaitement symptomatique du syndrome « Jump » évoqué précédemment, mais appliqué aux comédies romantiques. En effet, la plupart fonctionnent sur le modèle en 3 actes que nous retrouvons au cinéma, le couple principal est identifié dès le départ, et nous savons que la série prendra fin au moment où ils auront surmonté toutes les épreuves pour former un duo solide. Le point faible de ce modèle vu et revu, c’est qu’il arrive un moment où l’auteur ne peut plus faire avancer la relation entre ses personnages, à moins de vouloir mettre un terme à la série ; sauf que, et c’est là que cela devient paradoxal, il ne lui est pas toujours possible de s’arrêter, en particulier si la série en question rencontre le succès. Il lui faut donc trouver autre chose à raconter, en marge du couple principal, pour remplir ses pages et donner du grain à moudre à ses lecteurs. La solution, ce sont les personnages secondaires : en se concentrant sur eux, voire en en introduisant de nouveaux, il devient possible de poursuivre la série. Ensuite, tout dépend de la capacité de l’auteur à proposer, justement, de bons personnages secondaires.
Malheureusement, l’intérêt – déjà limité – de Fight Girl tenait en grande partie à son héroïne ; et la remplacer par des protagonistes en carton lui porte donc un coup fatal. J’ai tenu un, deux tomes, avant de laisser tomber.

¤ Front Mission: Dog Life & Dog Style (3/10) : Autre manga Ki-oon, mais comme pour Afterschool Charisma, les raisons de ce divorce ne correspondent pas nécessairement aux reproches que je peux faire aux séries de l’éditeur en règle générale.
Je l’ai commencé sur la base des excellentes critiques du premier tome, et effectivement, j’ai découvert une excellente entame. Celle-ci sert avant tout à poser son contexte guerrier et à nous introduire ses personnages. Sauf que passé ce tome, la série change du tout au tout : les personnages que nous avons appris à apprécier ne servent plus que de spectateurs passifs, et les différents arcs se transforment en succession d’anecdotes, d’un intérêt variable, avec une composante sexuelle plus racoleuse qu’autre chose. Ce qui ne serait pas grave si les auteurs maintenaient le même niveau d’exigence, mais ce n’est hélas! pas le cas. Clairement, il y a eu tromperie sur la marchandise.

¤ Gamaran (1/?) et Hell’s Kitchen (1/?) : De temps à autre, les éditeurs font leur publicité en proposant un tome gratuit pour X achetés. La technique m’aura permis de découvrir et commencer des séries comme Nura, Le Seigneur des Yokai, Freezing,… Sauf que parfois, il y a des ratés, et cela concerne justement la dernière fournée de Kana, composée de Gamaran et Hell’s Kitchen ; le premier m’intéressait tout particulièrement, donc j’étais curieux de le tester. Finalement, j’ai trouvé Gamaran plaisant, mais plutôt quelconque, d’autant plus que je n’ai pas réussi à accrocher aux protagonistes. Hell’s Kitchen, quant à lui, m’a donné l’impression de surfer sur le succès de Black Butler de par son esthétique et son démon ; le côté cuisine aurait pu être intéressant, si les auteurs s’étaient réellement appesanti sur la préparation des plats, mais en l’état, il s’agit d’un manga des plus dispensables.

¤ Gosick (1/8) : J’ai déjà évoqué le cas Gosick dans un précédent article, pour une raison toute simple : le travail honteux réalisé par Soleil Manga sur le premier tome. Franchement, je n’avais jamais lu ça : fautes d’orthographe à gogo, contresens en veux-tu en voilà, phrases attribuées aux mauvais personnages (et traduites en fonction), je ne comprends même pas comment cet éditeur peut se considérer comme professionnel après ça. Faire payer un tel gâchis, c’est un scandale. Gosick aurait été le meilleur manga de tous les temps, j’aurais mis mon poing dans la poche. Heureusement, ce n’est pas le cas. Adaptation d’un roman, les personnages ont des visages grossiers et des physiques d’enfants dans des vêtements d’adulte. L’autre adaptation – celle de Bones – était largement plus réussie.
Si encore le manga était sorti en intégralité en langue anglaise, j’aurais peut-être lu la suite. Mais comme l’éditeur américain a mis la clé sous la porte, cela règle la question.

¤ I »s (3/15) : Je n’aime pas Masakazu Katsura. Enfin si, mais seulement quand il écrit Wingman ; là, je l’adore. Ensuite, quand il commence à faire dans la comédie romantique pour public masculin, ou dans l’histoire de super-héros malsaine et glauque, je ne peux plus le supporter.
Et dire que, partant du principe qu’il s’agissait de l’auteur de Wingman, j’ai failli prendre l’intégralité de cette série lors de ma première commande chez Tonkam… Je l’ai échappé belle (j’ai pris X) ! Mais j’ai trouvé un fan de la série pour me la prêter, et me montrer à quel point je suis passé à deux doigts de commettre un impair.
I »s est un manga extrêmement bien dessiné, voilà au moins une qualité que je lui reconnais. Pour le reste… Personnages insipides – à commencer par un héros mou et indécis comme pas deux – histoire sans enjeux ; aujourd’hui encore, je ne comprends pas d’où vient le succès d’un tel manga, que j’ai pourtant lu à l’époque où je faisais encore parti de son public cible. Quant à savoir comment j’ai pu arriver jusqu’au tome 3, c’est parce que les deux premiers se fermaient sur un cliffhanger, et parce que j’avais de toute façon les volumes sous la main.

¤ Inu Yasha (1/56) et Samurai Deeper Kyo (1/38) : Plus haut, j’abordais déjà deux de mes premiers manga, datant de l’époque où je tâtonnais pour choisir mes séries. A la même époque, j’ai aussi testé mes premiers manga que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam, pour le meilleur – Chobits, Mint na Bokura, Naruto,… – mais aussi le pire.
Il serait malhonnête pour moi de prétendre avoir détesté Inu Yasha et Samurai Deeper Kyo. Seulement, ils font parti des nombreux titres dont j’ai acheté le tome 1 par hasard – enfin, pas totalement par hasard pour Inu Yasha, puisque je lisais déjà un manga du même auteur – mais qui ne m’ont pas suffisamment convaincu pour que j’ai envie d’acquérir la suite. Ou en tout cas pas immédiatement. Seulement, le temps passant, le nombre de séries que je suivais régulièrement n’a fait qu’augmenter, et je n’ai finalement jamais redonné leur chance à ces deux-là, que j’ai fini par revendre.

¤ Kimagure Orange Road (2/18) : Avec le recul, je me dis que j’aurais dû me méfier. Je ne supporte pas la plupart des comédies romantiques destinées au lectorat masculin, alors comment ai-je pu croire que j’apprécierais le mètre-étalon du genre ?
Max & Compagnieétait un anime que je suivais sporadiquement à l’époque du Club Dorothée, et lorsque j’ai commencé les manga, ce n’est pas le titre qui m’a attiré en premier. Comme beaucoup d’autres à l’époque, je me suis dit que je le prendrai « plus tard » ; mais le temps que je débloque un budget, l’éditeur avait cessé de publier des manga, et celui-ci était devenu introuvable. Je me suis rabattu, à leur sortie, sur les light novels sortis chez Tonkam. Après des années d’attente, ce même Tonkam annonce la licence. Joie ! Allégresse ! Déception… Le héros est probablement le pire qu’il m’ait été donné de voir dans un manga, pire que celui de Maison Ikkoku : il est mou, sans personnalité, et incapable de prendre une décision, d’une façon à la limite du pathologique. J’ai rapidement laissé tomber.

¤ Kuro Gane (2/5) : Même si les cas d’interruptions de séries par les éditeurs français restent souvent dans les mémoires – 7Seeds, Karakuri Circus, Silent Möbius,… – cela ne représente finalement qu’une goutte d’eau parmi l’océan de titres qui débarquent chaque année.
Kuro Ganeétait sorti en 1997/1998 chez Glénat, dans un format A4 pour le moins atypique, mais je suppose que la série ne réussit pas à trouver son public, d’où un arrêt prématuré après seulement deux tomes.
J’ai eu la chance de trouver les deux tomes en question à la médiathèque il y a quelques années, et j’avais bien aimé cette histoire de samouraïs par Kei Toume. Malheureusement, je l’ai lu en connaissance de cause, c’est-à-dire en sachant que je ne connaitrai jamais la suite. Comme les histoires sont relativement indépendantes, cela ne frustre pas le lecteur, mais j’en aurais volontiers découvert plus.

¤ Love So Life (1/?) : Un cas d’école, d’une catégorie que je n’avais pas encore présentée jusque-là.
Les shôjo, ce n’est pas ce qui manque en France. Seulement, il y a shôjo et shôjo, et les comédies romantiques ne représentent qu’un genre parmi d’autres. Sauf que ce genre en particulier fonctionne, ce qui pousse les éditeurs à multiplier les publications, quitte à choisir des manga relativement basiques, ou en tout cas qui ne proposent rien qui risquerait de surprendre leur lectorat. Love So Life s’inscrit parfaitement dans cette logique. Ce manga ne propose strictement rien de transcendant, sans pour autant être insupportable : il s’agit juste d’une comédie romantique supplémentaire, ni plus ni moins. Cela peut faire du bien, de temps en temps, de lire un de ces manga passe-partout, agréable sans être mémorable, mais j’en ai suffisamment parcouru pour avoir aujourd’hui envie de quelque chose de plus consistant.

¤ Montage (3/?) : Mon dernier abandon en date, et celui qui m’a poussé à écrire cet article. Montage n’est pas nécessairement mauvais, mais il accumule les petits défauts qui, au final, m’ont poussé à le laisser tomber, afin – peut-être – de donner sa chance à un titre plus accrocheur.
Pourtant, j’avais bien aimé le premier tome ; mais c’est par la suite qu’il montre ses limites, à commencer par un synopsis de départ absolument pas en adéquation avec sa longueur : 14 volumes au Japon, série en cours. Cela m’a paru disproportionné. Ensuite, il commence à effectuer des allers-retours dans le passé, mais il devient rapidement difficile de s’y retrouver entre les différents personnages, d’une époque à l’autre. Ajoutez à cela un récit sympathique sans être fabuleux, et vous obtenez un titre qui n’est pas vraiment mauvais, mais qui devrait proposer plus pour espérer survivre sur un marché français de plus en plus concurrentiel.

¤ Obaka-chan (2/7) : Avec Obaka-chan, je dirais que nous nous trouvons à mi-chemin entre Fight Girl et Love so Life.
Il s’agit d’une comédie romantique, sauf qu’elle appartient à celles qui ont quelque chose de singulier à offrir, un élément qui la distingue du tout-venant ; en l’occurrence, une héroïne bagarreuse, amusante, qui intègre une école où elle espère que personne ne connaitra son passé. Cela fonctionne assez bien, au moins le temps du premier tome. Même si ce n’est pas non plus le manga du siècle.
C’est ensuite que cela se gâte. En effet, à partir du second tome, notre héroïne passe en retrait pour se transformer en une sorte de cruche, qui n’a strictement plus son mot à dire face aux deux personnages masculins qui tournent autour d’elle. En d’autres termes, l’auteur flingue complètement son propre manga en supprimant le seul élément qui le rendait plus attirant que la moyenne. La sanction ne s’est pas faite attendre.

¤ Petit Eva (1/3) : A l’instar de 100% Doubt, j’ai obtenu le premier tome en service presse, par le biais de Mangavoraces. Sans cela, je doute fort que j’y aurais jeté un oeil, même si le concept – une comédie basée sur les personnages de Neon Genesis Evangelion– m’intriguait énormément.
Il faut dire que les ayant-droits de Neon Genesis Evangelion ne sont pas avares en adaptations plus ou moins foireuses et en exploitation de leur licence ; et vous savez ce que je pense des manga tirés de séries d’animation – à l’exception de Mobile Suit Gundam – The Origin, qui est le bien.
Effectivement, Petit Eva a tout du projet foireux. Déjà parce qu’il ne s’adresse qu’aux fans, alors que ceux-ci seront forcément critiques quant à l’utilisation de leurs personnages fétiches. Surtout parce que passée la surprise, ce manga n’est que rarement drôle, ce qui pose évidemment un très léger problème pour une comédie. Il n’y a strictement rien à sauver de cet exercice.

¤ Run Day Burst (1/8) : Voilà enfin le manga Ki-oon standard, et les raisons pour lesquelles je l’ai essayé malgré mes à priori sont elles-aussi typiques. En effet, il bénéficie de critiques élogieuses, comme nombre de manga de cet éditeur ; donc je me suis dit que, pour une fois, je pourrais à mon tour tenter l’expérience. Mal m’en a pris.
Run Day Burst est un manga lambda, se contentant de reprendre des recettes éculées, auxquelles il ajoute des personnages stéréotypés et des petites culottes. Le tout sur fond de course automobile autour du monde. Le concept de cette course folle, avec des concurrents au premier abord haut-en-couleurs, était séduisant, et cela explique en grande partie ce qui a pu me décider. Mais le résultat fût décevant : j’ai trouvé un titre fast-food de plus, sans grande originalité, et totalement superficiel. Quant à savoir comment il a pu bénéficier de retours aussi positifs, je m’interroge.

¤ Samidare (2/10) : Un des titres de lancement du label Ototo de Taifu Comics, celui qui devait leur permettre de revenir vers le lectorat grand public, maintenant qu’ils sont quand même très marqués yaoi/yuri.
Samidare bénéficie d’excellentes critiques, mais je n’ai jamais accroché. L’univers est particulier, puisque derrière un style à priori enfantin, se cache une série beaucoup plus sombre, voire cruelle. Là-dessus, je n’ai pas grand chose à redire, même si je ne suis pas forcément client de ce genre de paradoxe. Non, ce qui ne passe pas, c’est avant tout le dessin, que j’ai trouvé à la limite de l’amateurisme. Autrement, j’aurais pu apprécier ce manga. Enfin ça, je ne le saurais jamais.

¤ Secret Girl (2/5) : Il fût un temps où ma sœur lisait et achetait des manga (même si je fus souvent obligé de finir les séries qu’elle commençait lorsqu’elles me plaisaient). Dans le lot, j’ai dû à peu près tout lire à un moment où un autre, ou du moins j’ai essayé. Dans le cas de Secret Girl, elle possède bien tous les volumes, mais je ne suis jamais arrivé au bout.
Pour moi, il est assez clair qu’elle a commencé ce manga en raison de sa ressemblance avec un de nos titres favoris : Parmi Eux. Ici, une fille intègre une école de garçons car elle doit se faire passer pour son frère. Seulement, j’estime que la comparaison fait très mal à Secret Girl, qui ne devient jamais aussi drôle et attendrissant que son modèle. Et puis, l’héroïne fait pâle figure. Surtout, je n’apprécie guère Ako Shimaki ; j’ai l’intégrale de Sous un Rayon de Lune sur mes étagères, mais je ne suis pas encore arrivé au bout. Bref, entre cette série et moi, le courant pouvait difficilement passer.

¤ Video Girl Ai (5/15) : J’ai déjà fait mon laïus sur Masakazu Katsura, et sur ses œuvres écrites après Wingman. Aujourd’hui encore, je me demande comment j’ai fait pour lire les 5 tomes de DNA². Pourtant, Video Girl Aï pourrait éventuellement trouver grâce à mes yeux, dans le sens où cette série m’a paru beaucoup moins mauvaise que I »s et l’autre titre cité ci-dessus. En théorie, j’aurais pu arriver au bout, mais les volumes appartenaient à la sœur d’un ami, je n’ai pas eu l’opportunité de récupérer la suite à l’époque, et aujourd’hui ils ne vivent plus sous le même toit. Sachant que si j’ai effectivement trouvé ce manga meilleur que les autres, cela ne signifie pas pour autant que je compte investir dedans.
De toutes les séries de ce billet, c’est sans doute celle que j’ai le plus de chance de reprendre un jour. Mais cela dépendra si j’en ai ou non l’occasion.

¤ Zetman (5/?) : Décidément, cet auteur me harcèle. Entendons-nous bien : je n’ai jamais acheté que Wingman comme manga de Masakazu Katsura, et tous les autres que j’ai lu m’ont été prêté par un de mes deux amis adorant son travail (mais détestant Wingman comme de bien entendu). Si j’en ai lu autant, c’est pour essayer de comprendre pourquoi ce mangaka se vend aussi bien.
Zetman est différent, puisqu’il vise un lectorat plus âgé, et ne fonctionne plus dans le registre de la comédie romantique. Mais bordel, c’est hyper glauque. Graphiquement, c’est toujours aussi beau, mais c’est peut-être « trop » beau : cela rend l’ambiance encore plus macabre, malsaine, et déstabilisante. Ce manga m’a vraiment laissé de mauvais souvenirs.

Que retenir de tout cela ? Que Ki-oon et moi, ce n’est pas une grande histoire d’amour. Que Masakazu Katsura aurait dû s’en tenir à des comédies, avec ou sans culottes, plutôt que de lire Kimagure Orange Road. Que la plupart des adaptations d’anime sont caca, mais que quand un manga a un nom connu, les éditeurs français – coucou Pika – n’ont plus le moindre sens critique. Que j’abandonne finalement de moins en moins de manga, ce qui tend à prouver que je connais mes goûts et arrive de mieux en mieux à identifier les titres qui pourraient me convenir. Et ça, c’est réjouissant.

Hello World - [DLC] Left Behind

$
0
0

thelastofusleftbehindlargeC’est bien la première fois que je fais un article sur un DLC de jeu, mais un peu de rab sur un titre aussi génial que The Last of Us en vaut forcément la peine. Alors annonçons la couleur dès le début : le DLC est de la même qualité narrative et immersive que le jeu, donc ça déchire ! Comme d’habitude, je ne vais pas spoiler l’histoire du DLC, cependant, il me serait impossible d’en parler sans révéler une ou deux choses importantes du jeu d’origine, donc si vous n’avez pas encore fait l’aventure principale… mais bon sang, bougez-vous le cul et faites ce petit chef d’œuvre !…

Ellie n'a pas le choix, elle doit se battre seule contre tous.

Ellie n’a pas le choix, elle doit se battre seule contre tous.

L’histoire prend place au moment où Joel a été blessé, dans le collège universitaire. L’élipse émouvante laissée durant le jeu offre désormais des réponses claires sur ce qui s’est passé ensuite. Ce moment où Ellie ne peut plus se reposer sur les épaules de son compagnon et va devoir prendre les choses en main. Et alors qu’elle tente de trouver une trousse de secours en évitant bandits et claqueurs, elle se remémore son passé. Ces flashbacks vont nous permettre de corriger la frustration laissée à la fin de l’aventure principale où Ellie avait évoquée sa morsure avec son amie Riley, et dont le peu de détails faisait forcément trépigner. La curiosité attisée à souhait, Naughty Dog met ce passage de la vie d’Ellie en scène avec brio.

Finalement, le DLC ne fait pas doublon avec le comics et démarre quelques temps plus tard, dans l'orphelinat militaire.

Finalement, le DLC ne fait pas doublon avec le comics American Dreams et démarre quelques temps plus tard, dans l’orphelinat militaire.

Car le passé d’Ellie signifie aussi un monde certes détruit par le Cordyceps, mais tout de même une vie bien plus posée et légère qu’avant sa rencontre avec Joel. Une insouciance teintée de sourires divers, et une amitié qui fait chaud au cœur racontée par une ballade plutôt contemplative. Une promenade, et surtout des situations et des dialogues toujours aussi brillants. Impossible de ne pas être touché par la relation entre ces deux jeunes filles, et les restes d’innocence qu’elles essaient de vivre.

Les deux jeunes filles font l'école buissonnière à travers la zone de quarantaine

Les deux jeunes filles font l’école buissonnière à travers la zone de quarantaine

Ainsi, de très nombreux moments resteront gravé dans ma mémoire, des moments dont je ne peux parler au risque de vous gâcher le plaisir de la découverte, et le personnage d’Ellie est encore intensifié dans mon esprit grâce à la pétillante Riley. Une qualité qui fait tout de même ressortir un défaut : la durée de vie un peu courte. Un peu moins de 3h suffisent pour finir le DLC, ce qui est objectivement un peu juste pour un prix de 15€. Cependant, au vu de la multitude de DLC complètement abusés qu’on peut trouver pour certains jeux, une telle qualité amenuise grandement ce ressenti. Surtout quand on se dit que Naughty Dog va se servir de cet apport financier pour enrichir et améliorer encore son prochain titre (contrairement à un certain FPS de guerre pas foutu de renouveler un moteur graphique en 10 ans, si vous voyez ce que je veux dire…), je ne tiens donc pas rigueur de ce petit défaut et n’en garderai que les qualités.

Le couteau d'Ellie est toujours aussi efficace par surprise !

Le couteau d’Ellie est toujours aussi efficace par surprise !

Oh, et un petit détail. Si vous êtes comme moi du genre à être saoulé par la mode des éditeurs qui vous proposent (ou imposent) de créer et lier des comptes internet, vous risquez de tiquer en voyant le message d’accueil du DLC qui vous demande de lier votre compte facebook avec des arguments étrangement faciles faisant penser à de la pub très grossière. Ne réagissez pas trop rapidement et faites confiance à Naughty Dog. S’ils font les mystérieux, c’est qu’ils ont une vraie bonne raison de le faire et vous ne serez pas déçu de les suivre dans le délire.

Je ne vais pas plus m’étendre sur le sujet, car les nombreuses qualités et les bien rares défauts sont toujours les mêmes que dans l’aventure principale, avec une amélioration simple mais jouissive en terme de gameplay : quelques situations mettront en scène Ellie, des bandits et des rôdeurs en même temps. Un terrain propice pour s’amuser à attirer les uns vers les autres et à regarder le spectacle.

Pour le reste, de la bonne ambiance, un gameplay aux petits oignons, une immersion poignante, que dire de plus ? Encore merci, Naughty Dog !

The-Last-of-Us-Left-Behind-3"Waouh…" …. ouais… Waouh…. <3


Chris†Diary - [R18] Mahou Shoujo Ai

$
0
0

Mahou Shoujo Ai est un de ces anime à moins de 18.

Autant le dire, c’est un genre qui ne m’intéresse pas du tout. J’avais déjà vu vite fait un chapitre de la série dans un de ces livres du type Jump avec une tranche d’âge différente (Megacomic ou Pot Pourri par exemple) et ça s’arrêtait là. Ce qui m’a fait me pencher sur l’animation est cette piste avec les commentaires disant que ça appartenait à Mahou Shoujo Ai.

Ca n’y était pas. J’ai dû confondre entre l’appartenance de l’image et la piste.

Légère impression de trahison

Mahou Shoujo Ai prend part lors d’une période de trouble dans la ville où vit le héros. Des meurtres affreux ont lieux et par sécurité comme d’habitude, les étudiants n’ont plus le droit de rester à l’école après l’heure des cours que ce soit concernant les activités de clubs ou quoique ce soit d’autres.

C’est là qu’apparait une élève, Ai, dans sa classe. Tous agissent comme si c’était un membre de leur classe depuis le début sauf le héros. Ce dernier est sûr qu’elle n’était pas présente auparavant et il commencera à la suivre lorsqu’il la rencontrera dans un magasin de peluche où son amie d’enfance l’a trainé. Il la perdra, finira en retard et prendra un raccourci où il entendra les bruits produits par une femme. Après confirmation, cette dernière est une camarade de classe. Elle se faisait avoir par des tentacules pendues d’on ne sait où (sérieusement, elle sortait du ciel) tout en étant entourée par 3 hommes la regardant. Elle y prenait du plaisir et le héros commettra le cliché de faire un bruit indiquant sa présence.

Il se fera attaquer par la fille. Ai viendra le sauver en tuant tous les ennemis. Cela dit, le lendemain, la fille est toujours en classe et lui-même a beau se souvenir de ce qu’il s’est passé, il a eu un blanc court ne sachant pas comment il est arrivé chez lui ni ce qu’il a fait dans le reste de la nuit.

Le plus grand mystère de la série reste comment ces trous se rebouchent

Le mérite de Mahou Shoujo Ai est que Ai ne s’est pas faite avoir dans ce combat. Ensuite, les développements sont très ce à quoi tu t’attends. Elle se relâche pour une raison ou une autre et fini par se faire tentaculer avec déformations du ventre ou de la gorge à cause de la taille et mouvements des vers. Puis, elle s’en sort d’une façon ou d’une autre lorsqu’elle est satisfaite de l’acte.

Les monstres dedans sont des sortes d’insectes se nourrissant des émotions négatives des humains pour prendre en puissance histoire de ne pas surprendre. Mahou Shoujo Ai se montre tout de même cruel avec les personnages autre que le héros et Ai. Leur donnant un destin peu enviable et faisant preuve de passé affreux chez un personnage notamment.

M’enfin ça s’arrête là. Le héros a un timing parfait avec un don pour se faire avoir ou foutre son nez là où tu ne ferais rien normalement. Il fini même par se faire la camarade de classe du début alors qu’il la surprend en train de s’amuser avec le pervers de vice-principal. L’atout monstre (matte bien l’image juste au-dessus) + vieux pervers ne le répugnant même pas.

Ils hésitaient pas avec le gore au début

Le H est vraiment normal pour le type des tentacules. L’histoire elle-même n’est pas si intéressante tout en allant dans la moyenne d’un anime normal.

Mahou Shoujo Ai s’est vu une suite en Mahou Shoujo Ai San m’enfin… Honnêtement, étant donné qu’on commence San avec de toute évidence une saison manquante et que San/参 veut dire trois : il manque le deux au milieu. Je n’ai jamais entendu parler de ce dernier sur les forums us et ce n’est pas non plus sur MAL donc ils l’ont soit sauté, soit ce n’est pas arrivé sur le côté occidental.

Si je devrais parler de San en peu de mots, ce serait que le côté cliché est renforcé rendant la série plus mauvaise que l’original déjà pas brillante.

[EROBEAT]_Mahou_Shoujo_Ai_San_-_01_[x264][9BDBD62E].mp4_snapshot_00.58_[2014.01.12_16.03.24][EROBEAT]_Mahou_Shoujo_Ai_San_-_01_[x264][9BDBD62E].mp4_snapshot_02.00_[2014.01.12_16.04.39][EROBEAT]_Mahou_Shoujo_Ai_San_-_01_[x264][9BDBD62E].mp4_snapshot_05.45_[2014.01.12_16.08.30][EROBEAT]_Mahou_Shoujo_Ai_San_-_01_[x264][9BDBD62E].mp4_snapshot_07.31_[2014.01.12_16.10.28][EROBEAT]_Mahou_Shoujo_Ai_San_-_01_[x264][9BDBD62E].mp4_snapshot_08.25_[2014.01.12_16.11.26][EROBEAT]_Mahou_Shoujo_Ai_San_-_01_[x264][9BDBD62E].mp4_snapshot_08.54_[2014.01.12_16.12.22][EROBEAT]_Mahou_Shoujo_Ai_San_-_01_[x264][9BDBD62E].mp4_snapshot_10.52_[2014.01.12_16.17.05][EROBEAT]_Mahou_Shoujo_Ai_San_-_01_[x264][9BDBD62E].mp4_snapshot_13.11_[2014.01.12_16.19.32][EROBEAT]_Mahou_Shoujo_Ai_San_-_01_[x264][9BDBD62E].mp4_snapshot_20.35_[2014.01.12_16.30.13][EROBEAT]_Mahou_Shoujo_Ai_San_-_02_[x264][82AE3D54].mp4_snapshot_04.42_[2014.01.12_16.45.31][EROBEAT]_Mahou_Shoujo_Ai_San_-_02_[x264][82AE3D54].mp4_snapshot_06.09_[2014.01.12_16.47.24][EROBEAT]_Mahou_Shoujo_Ai_San_-_02_[x264][82AE3D54].mp4_snapshot_15.15_[2014.01.12_16.57.25][EROBEAT]_Mahou_Shoujo_Ai_San_-_02_[x264][82AE3D54].mp4_snapshot_21.33_[2014.01.12_17.04.11][EROBEAT]_Mahou_Shoujo_Ai_San_-_03_[x264][1489FDA3].mp4_snapshot_06.06_[2014.01.12_17.18.04][EROBEAT]_Mahou_Shoujo_Ai_San_-_03_[x264][1489FDA3].mp4_snapshot_14.15_[2014.01.12_18.37.24][HS]Mahou_Shoujo_Ai_-_1[2A3C3877].mkv_snapshot_01.07_[2014.01.11_18.27.09][HS]Mahou_Shoujo_Ai_-_1[2A3C3877].mkv_snapshot_02.27_[2014.01.11_18.28.53][HS]Mahou_Shoujo_Ai_-_1[2A3C3877].mkv_snapshot_04.25_[2014.01.11_18.31.24][HS]Mahou_Shoujo_Ai_-_1[2A3C3877].mkv_snapshot_08.11_[2014.01.11_18.36.17][HS]Mahou_Shoujo_Ai_-_1[2A3C3877].mkv_snapshot_10.10_[2014.01.11_18.38.28]Ils hésitaient pas avec le gore au début[HS]Mahou_Shoujo_Ai_-_1[2A3C3877].mkv_snapshot_20.56_[2014.01.11_19.19.53]Le plus grand mystère de la série reste comment ces trous se rebouchentLégère impression de trahison[HS]Mahou_Shoujo_Ai_-_2[DB87B309].mkv_snapshot_05.43_[2014.01.12_01.54.24][HS]Mahou_Shoujo_Ai_-_2[DB87B309].mkv_snapshot_09.47_[2014.01.12_06.19.47][HS]Mahou_Shoujo_Ai_-_2[DB87B309].mkv_snapshot_13.16_[2014.01.12_06.25.11][HS]Mahou_Shoujo_Ai_-_2[DB87B309].mkv_snapshot_14.46_[2014.01.12_06.26.52][HS]Mahou_Shoujo_Ai_-_3[F5CC1D16].mkv_snapshot_14.38_[2014.01.12_07.03.37][HS]Mahou_Shoujo_Ai_-_3[F5CC1D16].mkv_snapshot_15.51_[2014.01.12_07.05.00][HS]Mahou_Shoujo_Ai_-_3[F5CC1D16].mkv_snapshot_23.09_[2014.01.12_07.13.50][HS]Mahou_Shoujo_Ai_-_4[C7594F08].mkv_snapshot_06.01_[2014.01.12_14.16.18][HS]Mahou_Shoujo_Ai_-_4[C7594F08].mkv_snapshot_07.31_[2014.01.12_14.18.17][HS]Mahou_Shoujo_Ai_-_4[C7594F08].mkv_snapshot_12.06_[2014.01.12_14.23.45][PFSub]Sexy Magical Girl - 05[cen][D464E48F].mkv_snapshot_08.37_[2014.01.12_14.53.58][PFSub]Sexy Magical Girl - 05[cen][D464E48F].mkv_snapshot_17.52_[2014.01.12_15.03.43][PFSub]Sexy Magical Girl - 05[cen][D464E48F].mkv_snapshot_18.26_[2014.01.12_15.04.21][PFSub]Sexy Magical Girl - 05[cen][D464E48F].mkv_snapshot_24.58_[2014.01.12_15.13.03]

Paoru.fr - [Itw éditeur] Bilan Kana 2013 : la difficile équation de la visibilité

$
0
0

Kana 2013-2014

Après Kazé et Kurokawa, voici la 3e interview éditeur sur les bilans 2013 des éditeurs. Pour la seconde foisChristel Hoolans, directrice éditoriale chez Kana et Dargaud, a accepté de répondre à mes questions début janvier. Elle est présente depuis les débuts de l’aventure de Kana, en 1996 et travaille depuis avec Yves Schlirf, qui en est le directeur général.

Pour cette seconde entrevue nous nous sommes penchés sur les résultats 2013 de l’éditeur mais aussi sa vision du marché du manga, actuellement en difficulté. Avec une baisse de 9.4 % en volume de vente selon l’institut Gfk, beaucoup de questions se posent autour des causes, des conséquences et des stratégies à adopter. Nous sommes également revenus plus précisément sur certains titres de l’éditeur, qu’il s’agisse de lancement 2013 ou de séries plus anciennes. Une fois de plus nous avons discuté chiffres à l’appui de ces séries qui fonctionnent et celles qui ne marchent pas ou peu, des lancements d’une série et du marketing qui va avec, de l’édition numérique et enfin des projets pour 2014. Une conversation passionnante, donc, que je vous laisse savourer tout de suite. Bonne lecture ;)

Introduction : vision du marché…

Bonjour Christel Hoolans,

Cette année, le marché du manga baisse de 9.4% en volume de vente. A quoi attribuez-vous cette baisse assez sévère ?

Christel HoolansLe marché du manga vient de très très haut, il a eu une croissance exceptionnelle pendant 10 ans. Donc forcément quand la correction se fait, elle est un peu raide. Après, il y a beaucoup de raisons qui peuvent expliquer ce recul.

En ce qui concerne Kana, nous avions décidé il y a plus d’un an de réduire le nombre de titres que nous sortions donc, logiquement, notre chiffre d’affaires diminue, même si nous sommes un peu plus rentable. On perd forcément des parts de marché. De ce que j’ai lu dans le rapport de Gilles Ratier, cette diminution et cette politique se voient aussi chez nos concurrents donc, de fait, le marché se réduit en conséquence.

De plus, en 2011 et 2012, il y a eu une  très grosse exposition télévisée de certaines séries qui ont fait exploser les ventes de certains shônens, notamment chez nos concurrents, et qui a entrainé des augmentations dans les ventes de fond et de la nouveauté de façon assez appréciable. Cette exposition n’existe plus sur la fin 2013 et on le voit tout de suite sur les ventes. Certains fonds reculent de 20, voire 30%. Ici, je parle du marché en général et non de Kana. Aucun fonds chez nous ne fait un tel recul heureusement.

Or, dès que ces séries du top 5 ralentissent, on a tout de suite un recul net de tout le marché. Leur poids est tel que cela se ressent sur le volume des ventes globales. (NDLR : en 2012, 1 manga vendu sur 6 était un tome de One Piece, par exemple).

Dans une interview précédente avec Kurokawa, Grégoire Hellot évoquait un public vieillissant et aussi un jeune lectorat qui lit moins de manga qu’avant… Votre point de vue là-dessus ?

C’est sûr que le public vieillit. Les premiers lecteurs de manga ont maintenant atteint ou dépassé les 40 ans et lisent moins – ou ne lisent plus – de manga, effectivement. Le renouvellement n’est pas  simple car l’offre en kodomo (le manga pour enfant, NDLR) n’est pas si vaste mais lorsque l’on regarde ceux qui existent – et pour le coup pas tellement chez Kana– on constate qu’ils cartonnent. Il y a donc un lectorat potentiel pour le manga mais il faut le nourrir. Dans le kodomo ce qui marche le mieux c’est, à nouveau,  l’exposition télé. Donc lorsqu’un titre peut passer sur une chaîne hertzienne et que le manga est publié derrière, il y a un vrai succès commercial au bout. Je pense à Kilari, par exemple, chez Glénat qui a bien marché pour cette raison-là aussi.

Pour préciser, Kurokawa évoquait surtout le public adolescent qui se retrouve avec une offre de loisir très riche, qui vient grignoter le manga…

Ca grignote un peu effectivement mais je ne pense pas qu’il se désintéresse pour autant du manga. Tout lui est ouvert et très accessible donc il se disperse, tout comme on se disperse dans l’offre lorsqu’on propose plus de 100 nouveautés dans le mois. Forcément on ne sait plus trop quoi acheter donc on se raccroche à ce qu’on connait déjà, d’où les succès de Naruto, One Piece et Fairy Tail parce qu’on est sûr de ce qu’on achète.

Enfin la gratuité en manga avec le téléchargement illégal est aussi une vraie plaie. Il est difficile de lutter contre des personnes qui offrent des lectures gratuites et en simultanée avec le Japon…

Ventes : réussites et déceptions de 2013

Tome_62 NarutoCommençons avec votre série phare : est-ce que la série Naruto recrute encore de nouveaux lecteurs ?

Oui, nous continuons de vendre 300 tomes 1 toutes les semaines. À la nouveauté le titre reste la meilleure vente du marché mais nous ne recrutons plus comme il y a 5 ans, bien sûr. La série a plus de 12 ans maintenant, il n’y a pas de secret. Cela dit nous vendons toujours le même nombre de Narutoà chaque nouveauté (165 000 exemplaires en 12 mois). C’est vraiment le fond qui freine et, vu ce que Naruto représente chez Kana, ça joue tout de suite sur notre volume de vente global.

Hors Naruto, comment se porte les titres Kana cette année ?

Nous avons fait des belles performances sur 3 titres que nous avons lancés l’année passée et cette année : Buster Keel, Hell’s Kitchen et Gamaran.

Sur Gamaran nous arrivons à 10 000 exemplaires du tome  1, ce qui est aujourd’hui une bonne vente  pour une nouveauté shônen et chaque nouveauté se vend mieux que le tome précédent, donc c’est sur la bonne voie. Pour Hell’s Kitchen, nous avions aussi une grosse animation à Japan Expo autour de cette nouveauté. Il est plus récent que Gamaran donc on ne peut pas trop comparer mais nous sommes déjà a plus de 6 000 exemplaires sur le tome 2. Je dis tome 2 car le tome 1 a fait partie d’une opération où nous l’avons offert en avant-première pour l’achat d’autres titres, donc ce n’est pas représentatif.

Nous avions déjà évoqué Buster Keel en 2012, quelques mois après le lancement de la série car il se vendait encore beaucoup de tome 1…

Oui il continue à très bien se comporter (plus de 12 000 exemplaires au tome). Cette série et les 2 autres sont vraiment des shônens qui ont marqué le coup chez nous.

integrale-capitaine-albator-pirate-l-espaceEt pour continuer sur les bonnes surprises et les réussites ?

On a aussi eu une bonne surprise en 2013, en fin d’année, c’est l’intégrale Albator : on ne s’attendait pas a ce que ça marche aussi bien. Tout a été vendu en quatre semaines alors que c’est une intégrale de 1088 pages à 25 euros. Ce n’est pas anodin.

Pareil pour Les Pieds bandés, de Li Kun Wu. One-shot sorti en mars 2013 et qui est déjà au-dessus de la barre des 12 000 exemplaires. C’est une création comme Une Vie chinoise du même auteur qui a dépassé les 20 000 exemplaires au tome et qui est vendu dans une dizaine de langues.

A combien était tiré Albator?

On l’avait tiré à la première édition à 5 000 exemplaires en se disant que, pour un grosse brique comme ça, c’était déjà beaucoup ! Il y a eu un beau buzz autour du film. L’édition agrandie est jolie et il y a eu un sacré bouche-à-oreille sur ce titre. Nous sommes à la troisième réimpression déjà.

Enfin, il y aussi Assassination Classroomqui est le meilleur lancement shônen du marché en 2013 alors qu’il est sorti en fin d’année : le tome 1 s’est vendu à plus de 7 000 exemplaires en 8 semaines. (Classement établi sur les ventes de tomes 1 sur les 12 semaines après la sortie, NDLR).

Un lancement réussi donc…

Oui, car nous avions vraiment mis beaucoup d’énergie dans le buzz. Nous avions vraiment misé dessus dès la Japan Expo alors que nous n’avions pas encore le tome, pour faire monter la sauce.

Justement la promotion était assez surprenante, non pas sur le fait qu’elle se fasse à Japan Expo mais qu’elle se fasse avec un tome 1 qui arrive 3 mois plus tard. Pourquoi ce choix ?

C’est la volonté d’essayer autre chose. La difficulté aujourd’hui c’est de faire émerger un tome 1, quel que soit l’auteur ou le buzz préexistant sur le net. Sur Assassination Classroom, qui est un titre auquel nous croyons beaucoup chez Kana, on s’est dit « prenons les choses autrement ». Quelques années auparavant nous avions déjà testé une promotion en amont avec Black Butler et ça avait bien marché, donc on s’est dit que nous allions réessayer avec Assassination Classroom.

Assassination Classroom à Japan Expo 2013Assassination Classroom à Japan Expo 2013

Ensuite Japan Expo est le plus gros salon du livre en France et c’est un endroit où nous sommes sûrs de parler directement à notre lectorat. Donc nous avons parié là dessus en faisant des goodies, des booklets, des jeux, une déco, etc. Après nous avons continué sur cet élan – ce n’était pas juste pour faire un coup – et nous avons lié ça à des animations tout l’été, sur Facebook notamment. Bien sûr on ne sait jamais quel est l’effet exact, c’est difficile de savoir si un succès vient de la qualité d’un titre ou de sa promotion ou même d’évaluer ce qu’une promotion rapporte en termes de ventes. Mais nous sommes très contents du résultat.

montage-tome-1Et si on passe aux déceptions de l’année maintenant…

Je pensais que les ventes de Montage montraient beaucoup plus vite. C’est encore beaucoup trop tôt pour dire que les jeux sont faits heureusement, mais je pensais que le lancement serait plus fort. Les chiffres du tome 1 sont bons mais je trouve que cette série est assez exceptionnelle.  Tous les gens qui l’ont lu que ce soit les libraires ou même en interne étaient assez enthousiasmés, donc je m’attendais à ce que ça cartonne tout de suite. J’espère que ça viendra après ! Car c’est un incontournable du genre polar.

À quel niveau se situent les ventes ?

Nous en avons vendu environ 2600 exemplaires en 3 mois. Je pensais qu’on se situerait plutôt vers les 5 000.

La presse web l’a très bien accueilli, et je lui trouvais des points communs avec l’excellent film Le fugitif, avec Harisson Ford…

Oui il y a des similitudes c’est vrai. Moi, même si c’est dans un genre différent, je trouvais qu’on tenait peut-être un successeur à Monster d’Urasawa. Après nous ne nous faisons pas d’idée sur un titre avant le tome 5 chez Kana. Cela ne sert à rien de faire le point et tirer des conclusions avant. L’expérience nous l’a montré. Parfois le public fonce directement dessus parce qu’il l’attend depuis longtemps à cause d’une adaptation animée par exemple, et là il cartonne tout de suite comme Assassination. Mais sur d’autres séries, qui ne buzze pas avant, on a l’impression que les lecteurs attendent d’avoir du bouche à oreille, des conseils, des articles avant de se décider à l’acheter. Et là ils achètent les 3 premiers tomes en une fois. C’est pour ça que nous attendons le tome 5 pour statuer et analyser les chiffres de ventes.

Les libraires constatent effectivement que les gens hésitent beaucoup avant de se lancer…

Oui et on constate aussi que la presse web et les portails manga ne parlent pas systématiquement d’un titre sur son premier volume, ce n’est pas rare de voir des chroniques ou critiques commencer au tome 2. Quand on connait la construction d’un manga et sa parution au Japon ça se comprend d’ailleurs, le tome 1 n’est pas forcément celui qui nous dit où l’on va et il n’est pas forcément représentatif de la série.

i-am-a-hero-manga-volume-9Sinon au chapitre des déceptions… Fin 2012 nous avions évoqué un démarrage assez moyen de I am a Hero, qu’en est-il ?

Nous avons eu une presse incroyable sur ce titre, comme on en a rarement en seinen, mais il ne cartonne pas pour autant. Nous n’avons pas dépassé la barre des 10 000 exemplaires pour le premier tome. C’est pourtant un titre exceptionnel dans le genre.

Et maintenant qu’on est calé sur le rythme japonais il y a peu de chances que ça s’emballe…

C’est la difficulté de répondre aux attentes du public français qui demande des sorties rapides quand on a de l’avance sur le Japon. Si on ne réussit pas la percée au départ, on se retrouve coincé après par ce ralentissement. L’équilibre est très dur à trouver.

Autre lancement 2012 : Bonne nuit Punpun. Se vend-il bien ?

C’est plutôt un succès critique qu’un succès commercial. C’est de la bd d’auteur. C’est donc forcément un public plus restreint. Le propos est plus adulte, plus glauque, donc pas forcément facile d’accès.  C’est pour un public qui veut lire autre chose que des aventures seinen classiques.

Pour rester sur les titres adultes, comment va la collection Sensei ?

Sur cette collection la presse est dithyrambique mais commercialement ce ne sont pas des best-sellers. L’intégrale Albator dans cette collection est une des exceptions.

Et Yokozuna ?

Je suis allée au Japon en octobre et je l’avais sous le bras. Je l’ai donc présenté aux gens que j’ai croisé là-bas, éditeur ou pas, et on peut dire que le sumo fait de l’effet, ils étaient hyper enthousiastes. Sur notre public, le titre a été très bien accueilli par un public entre manga et BD. Leurs auteurs étant Français ils ont aussi leurs réseaux en France… nous l’avons vendu comme un roman graphique plus que comme un manga, au sein de notre collection Made in.

En plus vous aviez les auteurs sous la main, c’est quand même plus facile…

C’est ça ! Nous avons pu faire une promo complètement différente de ce que nous faisions jusque là : des expositions, des dédicaces, des rencontres, de la presse… Ils en ont fait beaucoup, ce qui a bénéficié au livre forcément, car notre lectorat apprécie le contact avec les auteurs.

Nouvelles générations : comment trouver une place…

On attend depuis longtemps de nouveaux blockbusters au Japon. Pourtant certains éditeurs comme Medhi Benrabah chez Kazé pensent que ces derniers sont déjà dans nos catalogues et qu’ils doivent juste réussir à éclore… Certains shônens comme ceux de Kana évoqués plus haut démarrent bien, mais quid de leur potentiel ?

Tout dépend où on met la barre en fait. Si on cherche un nouveau Naruto je ne pense pas que ce soit possible. D’ailleurs je ne suis pas sûr qu’on puisse avoir un jour un nouveau Naruto ou alors il faudrait vraiment un contexte très très particulier.

Il n’a pas tort en disant qu’on a plein de bons titres dans nos catalogues et sur le marché. On a quand même réussi à offrir une palette de titres conséquente au public, on peut trouver de tout. Ce qui me frustre en tout cas, en ce moment, c’est d’avoir d’excellents titres et de voir le public passer à côté, malgré des vrais soutiens promotions à chaque fois. De toute façon il n’y aucun titre qui sort sans promotion car si on le fait on sait que c’est mort.

C’est l’envoyer à l’abattoir…

Oui clairement, même si vous l’avez mis sur votre site, vos différents réseaux, etc, ça ne suffit plus. Loin de là. Il faut arriver à accrocher le public. C’est aussi pour cela que nous diminuons le nombre de titres, afin de mieux travailler chaque titre et adapter la promotion pour être sûr de s’adresser au bon public. Mais c’est vrai que c’est, par moment, assez désespérant quand on regarde le top des ventes. On constate que le lectorat est hyper-conservateur, il continue à acheter ce qu’il connait déjà et le top 10 des ventes n’évolue pas. Et je ne parle même pas du coté seinen où la frustration est immense car lorsqu’on est fan de manga et qu’on a lu des séries comme Ushijima ou même Zipang on se dit : « raaaah mais comment on peut ne pas cartonner avec des titres comme ça !!! ».

ushijima-21-kanaZipang tome 39 Kana

Donc il y a un vrai problème de lisibilité sur les nouveautés. C’est à nous de trouver la parade, évidemment.

Mais si on revient sur les shônens, est-ce que vous pensez que les blockbusters actuels (Naruto, One Piece, Fairy Tail) pourront être remplacés de leur vivant ?

Je ne suis pas persuadée qu’il reste de la place à côté de ces 3 séries dont les ventes sont quand même hallucinantes… Je ne suis pas sûre qu’il y ait de la place pour une 4e série de ce niveau de toute manière (les trois séries représentaient à elles seules plus du quart des ventes mangas en 2012, NDLR).

Il faudra donc qu’une s’achève pour qu’une autre naisse…

Quand ça va arriver soit le marché se ramasse soit on fait le pari qui est le mien que le public manga est là, qu’il est solide et que nous avons des choses à faire avec lui. À ce moment là, il trouvera autre chose. Ce ne sera peut-être pas à ce niveau là en termes de ventes, et ce sera peut-être une place pour plusieurs autres !

Les Naruto et One Piece ont atteint ce niveau de vente car ils ont pu se faire une place dans un marché qui était beaucoup moins chargé que maintenant.

Effectivement : quand Naruto sortait en 2002, il n’y avait que 377 sorties mangas cette année là ! La différence avec aujourd’hui est énorme !

Et voilà ! Il sera sans doute remplacé par plusieurs séries middle-sellers, comme dans le marché de la BD par exemple, où les best-sellers ont tendance à chuter et les middle-sellersà se multiplier. C’est moins bien pour l’éditeur mais l’offre est plus diversifiée.

Pour faire éclore de nouvelles séries vous voulez donc réduire votre nombre de nouveautés. Mais si on compare vos publications 2012 et 2013, on voit que vous passez de 170 à 163… La baisse est assez légère non ?

C’est sûr qu’on ne divise pas par deux ! (Rires)

Nous avions effectivement prévu de descendre d’une dizaine de titres en 2013 et nous serons dans la même lignée pour 2014. C’est dû au fait que nous n’arrêtons pas de séries avant la fin, nous allons jusqu’au bout.

Le planning des sorties est donc rapidement plein…

Voilà. Et il faut que nous continuions à faire notre travail d’éditeur en sortant des nouveautés, donc diminuer fortement ce n’est techniquement pas possible.

Et globalement, sur 2014, vous seriez aux alentours de combien de nouvelles séries par rapport à 2013 ?

On arrive à 9 séries et 2 one shots contre 10 séries et 5 one shots en 2013.

On avait évoqué en 2012 quelques séries aux ventes très modestes qui perduraient dans votre catalogue, comme Inu Yasha, Gintama ou Prince of Tennis par exemple…

Justement Inu Yasha et Prince of tennis vont se terminer donc ça ne nous fera pas de mal ! (Rires)

En parlant de série qui dure : est-ce que vous avez des informations sur la fin – un jour ! – de Conan ?

Ah non, la fin n’est pas du tout prévue. Ils viennent de sortir le 82e tome au Japon et chez nous en plus c’est une vente hyper stable !

conan-82-shogakukanDétective Conan 74 Kana

C’est assez surprenant car tout le monde attend des informations sur ces hommes en noir, on pourrait s’attendre à de la lassitude…

Oui mais les ventes sont toujours là, nous vendons 10 000 exemplaires de chaque nouveauté et au Japon cela reste un best-seller de la maison Shôgakukan. Je pense que les gens sont contents de retrouver Conan et les personnages de la série. Nous évoquions le public assez conservateur, il y a un peu de ça finalement. Cela dit dans Conan, on est sur le principe du feuilleton comme pour les séries TV et les gens le suivent de cette façon et seront sans doute malheureux quand cela s’arrêtera.

D’autant que, même si on ne change pas le contexte ni les personnages, le scénario reste de qualité.

Prospectives 2014 : faire face aux évolutions…

witchcraft-works-tome-1Comment faire face à la baisse du marché ?

Nous avons plein d’idées en Recherche et Développement. Si le marché recule c’est que nous sommes arrivés à un palier et qu’il faut faire le tri entre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas et essayer de trouver de nouvelles façons de présenter nos titres.

C’est ce que nous essayons de faire dès ce début d’année avec Witchcraft Works. Nous avons fourni à la chaîne J-One le simulcast de la série et nous avons sortis le premier tome de Witchcraft Works le même jour que la diffusion du premier épisode sur J-One. Et 15 jours après, la série arrive sur ADN, notre plate-forme VOD. Il y a donc une visibilité pour la série qui est différente dans le sens où vous aurez constamment rendez-vous avec Witchcraft Works, que ce soit en papier, à la télé, en VOD ou sur le web… Et cela tout le long de l’année.

Nous essayons de travailler en trans-media. Nous pensons qu’un lecteur de manga ne fait pas que lire des mangas, il regarde de la japanime, joue à des jeux vidéo, etc. Nous savons depuis longtemps que le public manga est intéressé par le Japon et sa culture en général, de la musique à la mode en passant par le manga et la japanimation.

Le trans-media papier-japanime a eu un impact notable en 2013 sur la série L’attaque des Titans

À la différence chez nous que nous gérons tout en interne, ce qui est un gros avantage pour nous.

Autre domaine : la plate-forme de vente Izneo. On y trouve déjà plus de 1 000 titres, mais quel retour sur les vôtres ?

C’était très important pour nous que, lors du lancement de nos mangas sur Izneo, la plate-forme soit bien fournie en titres en tous genres. C’est la masse qui rend visible sur le web, si on ne l’avait fait qu’avec nos best-sellers cela aurait eu moins d’impact.

Nous sommes déjà très contents d’avoir réussi à mettre tous ces titres, les négociations ont été très longues et très compliquées…

Oui, on a vu Naruto faire un aller-retour dans ce catalogue…

Il y a eu des couacs de ce genre-là, puis après il a fallu débugger l’aspect technique ce qui n’était pas si simple, et mettre sur une même norme tous nos titres issus de différents éditeurs et donc techniquement ayant différents formats… C’était quelque chose de colossal à mettre en place donc nous sommes déjà fiers et ravis d’y être arrivés.

Maintenant le lancement est tout récent donc je n’ai pas encore de retour chiffré. Ce que nous constatons en tout cas c’est qu’il y a de la curiosité : beaucoup de personnes viennent découvrir et télécharger des chapitres gratuits, entre autres pour tester l’ergonomie et comparer avec l’offre des sites pirates, par exemple. Après nous ne sommes pas en simultané avec le Japon donc quand ce sera le cas, nous pourrons nous faire un meilleur avis.

Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour rendre le tout plus attractif, il y a encore pas mal de choses à débugger,… Mais du coup je ne réponds pas à votre question ! (Rires)

Izneo Kana

Disons que, si on revient aux ventes, les autres éditeurs évoquent le numérique on parle au mieux de centaines de ventes…

Oui on doit tourner autour de ces chiffres-là, mais il faut avouer que, dans la mentalité du lecteur, accepter de payer pour du contenu digital n’est pas du tout naturel. Il nous faut donc trouver la bonne offre au bon prix qui donne envie au lecteur. C’est toute la difficulté.

C’est très important d’y être déjà. Il y a eu une demande forte du lectorat qui nous disait « vous nous demandez de ne pas aller sur les sites pirates mais vous n’offrez rien de légal ». Donc il fallait répondre à cette demande-là d’abord. Mais je comprends que cela peut sembler très lent pour quelqu’un qui n’est pas dans les coulisses.

Surtout que convaincre les Japonais est un travail de longue haleine !

Oui et d’ailleurs, même maintenant que c’est en place, cela reste très cadré, il reste encore un grand écart entre ce que nous avons envie de réaliser nous et ce qu’ils acceptent de nous laisser faire. Mais ce sont les décideurs car il reste les propriétaires…

De toute façon pour nous comme pour eux c’est un grand laboratoire. C’est un dossier Recherche et Développement qui s’avère très excitant car nous avons plein d’idées et plein d’envies. Après il faut convaincre les ayants-droits que ce sont les bonnes car eux-mêmes font des expériences ailleurs dans le monde avec des résultats qu’ils analysent de leur côté. Néanmoins chaque pays et chaque consommateur restent différents. Même si la tendance générale est à la globalisation le marché français reste à part, car c’est le plus gros marché du manga dans le monde après le Japon.

Pour l’instant on nous propose un paiement au tome ou au chapitre. Dans le monde de la musique, des plates-formes comme Deezer ou Spotify ont déployé des offres d’abonnement global illimité… C’est envisageable un jour ?

Un jour oui, nous espérons. Ce n’est pas pour demain mais c’est l’un de nos chevaux de bataille. Nous avons tout intérêt à ce que ça marche, car tout ceci représente un investissement colossal au niveau financier. On va donc aller vers les envies des lecteurs mais il y a du boulot derrière, aussi bien technique que dans le relationnel aux ayants-droits.

Maintenant ces derniers sont tout de même ouverts à la discussion car ces expériences les intéressent aussi et si ça marche je ne pense pas que nous aurons beaucoup d’obstacles. Donc on va y aller pas à pas… Mais on va y aller ! (Rires)

Pour finir cet entretien… Quels seront vos temps forts 2014 ?

Plusieurs séries vont être lancées… Witchcraft Works nous en avons déjà parlé, il y aussi une création qui s’appelle Save Me Pithy. Nous sommes très enthousiastes, qui est réalisé par une auteure française Elsa Brant. C’est de l’aventure complètement déjantée et très drôle qui commence à Delphes avec une héroïne du nom de Pithy, en référence aux prêtresses du temple d’Apollon. C’est l’aventure de deux personnages loufoques, on retrouve un Zeus en forme de poulet moitié muet, moitié crétin… C’est vraiment très drôle et ça sort en juin juste avant Japan Expo, nous le mettrons en avant à ce moment-là.

Ensuite, une grosse série issue du catalogue Square Enix dans la collection Dark Kana : Dusk Maiden of Amnesia en 10 tomes (couverture ci-contre, ndlr), qui est assez dark pour le coup : l’histoire d’une jeune femme qui est un fantôme hantant une aile désaffectée d’une école. Il y a un seul garçon qui arrive à la voir et on va comprendre pourquoi au fil des tomes en remontant dans son histoire à elle, assez trash, qui va expliquer pourquoi elle ère dans cette école. En même temps le duo doit faire face à des événements paranormaux dans l’école, donc il y a deux fils rouges avec le passé de l’héroïne et leurs aventures présentes, dans l’école. On retrouve la patte Square Enix donc c’est assez sombre y compris dans le dessin, qui est très moderne.

tasogare-otome-x-amnesia

Et il sort quand ?

Pour Japan Expo.

Enfin il y a Mon Histoire, un nouveau shôjo très attendu qui intègre le catalogue Kana ! Un shôjo atypique qui a fait le buzz sur les forums. Ce shôjo ne correspond  pas aux canons habituels du genre, pourtant il cumule les récompenses depuis sa sortie au Japon. Takeo, lycéen pataud bâti comme une armoire à glace, et Sunagawa, lycéen idolâtré par toutes les filles, sont amis d’enfance. Takeo est le chic type par excellence, gentil, serviable, dévoué pour son meilleur ami. Il n’a jamais eu de petite amie, et ce n’est pas une surprise : toutes les filles qu’il croise tombent amoureuse de son ami Sunagawa. Lorsque la jolie Yamato vient parler aux deux garçons, c’est la surprise totale : pour une fois, la première, c’est Takeo qui est l’objet du désir…Une lecture savoureuse à découvrir en avril !

Nous guetterons donc ces nouveautés ! Merci C. Hoolans, et bonne continuation à Kana !

Retrouvez Kana sur leur site ou leur blog, ou encore sur Facebook et Twitter. Vous pouvez aussi suivre Christel Hoolans sur son Twitter, ici.

Retrouvez toutes nos interviews éditeur :

Doki-Doki (mai 2012)

Glénat (mars 2009décembre 2012)

IMHO (avril 2012)

Isan Manga (mars 2013)

Pika (avril 2013)

Kana (novembre 2012 - janvier 2014)

Kazé Manga (avril 2011janvier 2012décembre 2013)

Ki-oon (avril 2010 - avril 2011janvier 2012janvier 2013)

Kurokawa (juin 2012décembre 2013)

nobi nobi ! (septembre 2013)

Ototo – Taifu (octobre 2012)

Soleil Manga (mai 2013)

Tonkam (avril 2011)

The post [Itw éditeur] Bilan Kana 2013 : la difficile équation de la visibilité appeared first on Paoru.fr.

Juju Gribouille - Du dessin, des mangas, des comics, des BD et des critiques. - Le vent se lève (Kaze Tachinu)

$
0
0
Affiche du film: Le Vent se lève des studios Ghiblis par Miyazaki
Jiro est un jeune garçon japonais qui rêve souvent d'avions. Malheureusement il est myope et ne pourra pas réaliser son rêve de devenir pilote.

Un jour, il lit un magazine qui parle de Giovanni Caproni, un concepteur d'avions italien très célèbre. A partir de ce moment les 2 personnages vont partager leurs rêves et Jiro va alors décider de devenir ingénieur en aéronautique.

Quelques années plus tard, nous le retrouvons jeune étudiant à la fac. A cette période il va faire la rencontre d'une jeune fille lors d'un séisme dans le Kanto en 1923. Ce n'est que des années après, alors qu'il est entré dans une entreprise d'ingénierie et qu'il se rapproche de son rêve, qu'il va retrouver la jeune fille, lors d'un voyage à l'étranger.
Nahoko, comme elle s'appelle, et Jiro vont alors tomber amoureux, mais la jeune fille est malade. Atteinte de la tuberculose, leur histoire d'amour n'en sera que plus touchante.

Le vent se lève, il faut tenter de vivre...


La phrase "Le vent se lève, il faut tenter de vivre" revient dans le film, comme une rengaine tout au long des 2h de l'animation.
Ce vers est tiré d'un poème de Paul Valéry: le cimetière marin.
Le film de Miyazaki s'inspire également d'un roman japonais du même nom: Le vent se lève (Kaze Tachinu) qui raconte l'histoire d'une jeune femme malade et se déroule dans un sanatorium de Nagano.

Dans ce film d'animation des studios Ghibli on retrouve donc en trame de fond l'histoire du roman, mais le sujet principal parle de la vie de Jiro Horikoshi, le concepteur japonais ayant créé l'avion de chasse utilisé par les kamikazes japonais lors de la seconde guerre mondiale, le "chasseur Zéro".

Contrairement aux autres films de Hayao Miyazaki, le Vent se lève est réaliste.
D'ailleurs je pense que ce n'est pas un film destiné aux enfants, mais plutôt aux adultes. Déjà, le thème abordé n'est pas très enfantin, mais en plus, tout au long du film, Jiro et son ami Honjo fument cigarette sur cigarette, et la mise en scène de la maladie de Nahoko est assez dure.

Le scénario contient quelques longueurs, mais ce qu'on ne peut pas enlever à ce film d'animation, c'est la beauté des paysages et le travail sur les décors et les machines. Miyazaki aime bien mettre en scène des locomotives ou des engins volants et à vapeur. Nous n'avions d'ailleurs pas vu d'avion comme dans le Vent se lève depuis Porco Rosso au début des années 90.

La rencontre de Jiro et Nahoko, le vent se lève

La critique de juju:

Ce dernier film de Miyazaki ne sera certainement pas celui que je retiendrai et qui me restera en mémoire le plus longtemps, et pourtant j'adore le travail du maître et des studios Ghiblis.
J'ai trouvé le film long!
Le spectateur est un peu perdu dans le temps. Jiro rentre dans l'entreprise d'ingénierie et la minute d'après il nous dit que ça fait 5 ans qu'il y est...
Certains évènements historiques doivent permettre aux japonais de s'y retrouver, puisqu'on trouve le tremblement de terre du Kanto, la crise financière et l'épidémie de tuberculose. Mais pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire du Japon par coeur, c'est compliqué.
On se perd aussi un peu dans le lieu. A certains moments on ne sait pas si le personnage se trouve au Japon ou à l'étranger.
Il est parfois aussi difficile de faire la différence entre les rêves de Jiro et la réalité qui ont tendance à se confondre, surtout lorsqu'il rêve éveillé.

Au final, je ne suis pas forcément d'accord avec la plupart des commentaires qui placent ce film comme un "chef d'oeuvre" et encensent "l'utlime film de Hayao Miyazaki". Même si on suit le rêve du personnage principal et qu'on le voit se réaliser, je trouve que ce film manque de la magie qu'on a l'habitude de trouver dans les films du maître.
Heureusement que la musique vient un peu relever l'ensemble, mais à mes yeux, ce n'est pas suffisant pour faire du Vent se lève, un bon Miyazaki!
Je terminerai sur une citation du film:
Le pic de créativité ne dure jamais plus de dix ans...

La bande annonce du film - Le vent se lève:


LE VENT SE LEVE - Bande-annonce VF

Pisse-Froid - Stanley Parable

$
0
0

Vous le savez, pour vous fournir du contenu, je suis à l'affût de tout ce qui pourrait être génial, mais aussi de tout ce qui est pourri. Une autre catégorie revient assez régulièrement sur ce blog : les titres surévalués par les sites spécialisés. Penchons-nous aujourd'hui sur Stanley Parable...

Lors de sa sortie, en octobre dernier, j'avais été super surpris des notes affichées et de l'unanimité des sites spécialisés : 8/10 sur Gamekult, 18/20 sur JV.com, 4/5 sur Gameblog, etc. Ce qui donne un MetaCritic (Moyenne des notes des sites spécialisés aux méthodes de calcul un peu floues mais qui donne quand même une idée) à 88/100, une putain de bonne note...

Le rêve : Plus de collègues

Bureaux bureaux encore des bureauxEn gros, on vous explique que vous êtes un employé que l'on connait que par son matricule 427 et qui exécute ce qu'on lui demande de faire. Toute la journée, on lui dit de taper sur une lettre de son clavier et il le fait. Un jour, en sortant de son bureau, tous ses collègues ont disparu et, il va, enfin, VOUS allez, errer dans les couloirs de l'entreprise, à la manière d'un FPS pour savoir ce qu'ils sont devenus. Une voix intérieure va vous donner quelques pistes pour vous diriger. A vous de voir si vous souhaitez suivre le chemin proposé ou bien n'en faire qu'à votre tête pour savoir où sont passés vos collègues! Selon vos choix, vous allez assister à un contenu complètement modifié. Voilà, comment je peux vous en parler, sans en dire trop.

cafet et les garçonsSi l'on doit garder quelque chose de ce titre, c'est son humour. Il est quand même rare de se marrer dans un jeu. Quand je dis marrer, c'est pas faire un petit sourire car il y a une référence à des oldies. Là, je me suis surpris à vraiment éclater de rire. Vous n'allez pas vous pisser dessus, (est-ce d'ailleurs déjà arrivé à quelqu'un? Laissez-moi un commentaire si oui, et expliquez-moi), mais vous allez vous marrer. Perso, ça ne m'était pas arrivé depuis Portal 2,  Borderlands 2 et Cafet' & Garçons 2 (le J-RPG issu du monde d'Hélène et les garçons, homemade par un gars tout seul nommé Karibou).

L'intérêt du jeu va être de voir comment varie la narration selon les choix qu'on opère. A l'inverse d'un Walking Dead, les choix ont un vrai impact. Néanmoins, je dois avouer que je suis resté sur ma faim. Je ne veux pas vous dégoûter plus de ce jeu en vous dévoilant ses secrets, mais vraiment le contenu est léger... Léger, c'est aussi ce qui qualifie les interactions avec le décor. Aucune phase de Point & Click. On déambule dans des couloirs et c'est tout. Pas de mini-carte, pas de PNJ pour nous guider, pas de barre de vie, juste cette voix! Au début, on est un peu paumé. Mais rapidement, on comprend la mécanique du jeu, et c'est sympa.

On reste sur sa fin

stanley parable two doorsSympa pas mais pas longtemps. Non pas parce qu'on s'ennuie, mais parce qu'arrivé au 9/10e du jeu, on ne sait plus quoi faire. Je suis allé voir sur le net ce qu'il me manquait et finalement pas grand chose, et surtout, pas une chose pour moi primordiale... Faire les 9/10e d'un titre, c'est bien. Mais quand on y arrive en 2h30, là, ça pêche... On a beau avoir bien rigolé, c'est quand même très très léger... Léger, en revanche, n'est pas le qualificatif que j'emploierais pour parler de son prix. Car 12€ pour 2h30 d'un jeu, qui est sympa, mais pas non plus révolutionnaire, allez voir votre pharmacien pour qu'il vous prescrive une bonne crème! Effectivement, c'est moins cher qu'un DVD de Chevallier et Laspalès, mais quand même... On peut critiquer les Call of pour le peu de contenu solo des titres, mais leur titres sont beaux, ici c'est "normal". Pas moche, mais pas à se décoller la rétine. Quand on voit certains sites râler pour des DLC à 5€ qui proposent plus de contenu que Stanley Parable en entier, je ne comprends qu'on lui donne de si bonnes notes. 

The-Stanley-Parable342h30, 12€! Heureusement, je ne suis pas un vrai pigeon, car je l'ai eu en soldes à 7€ . Mais rien que pour ce prix là, pendant les périodes de soldes, vous pouvez avoir 3 excellents jeux dans un registre complètement différent : Hotline Miami, Super Meat Boy, et the Binding of Isaac, tous souvent bradés autour de 2€. Voix de Pierre Bellemard : "Oui, pour le même prix, Mesdames et Messieurs!"

Verdict : si vous avez l'occasion de ne pas l'acheter, foncez ! Vous économiserez une dizaine d'euros, que vous pourrez dépenser sur ce blog lorsque j'aurais créé ma page de dons, ou dans de vrais bons jeux qui durent plus de 2h30... et qui coûtent moins chers. Si vous l'avez déjà, lancez-le. L'avantage c'est que vous le finirez vite et que ça fera un jeu de plus dans votre liste auquel vous aurez joué! C'est une expérience sympa. Pas plus.

unlikeLes moins :likeLes plus :flikeLes moins du Pisse-Froid :
- Trop cher pour si peu de contenu- Très drôle- Des sous-titres dignes de Fansub
- Ni beau, ni moche- Le narrateur est génial- Pas de VF
- Très court- Sympa malgré tout
- Complètement surcoté

Chris†Diary - Shinpi no Hou The Mystical Laws

$
0
0

The Mystical Laws est un film sorti il y a un moment.

Là, The Mystical Laws étant le titre, je pensais magie. Bon ben je ne sais pas ce qu’a mon flair de visionneur mais avec les films ça ne va pas du tout on dirait : c’était religion. Remarque, religion et magie c’est à peu près la même chose. La magie étant juste plus concrète puisque n’existant que dans le fictif, elle permet d’avoir une forme. La religion dans The Mystical Laws ressemblait aussi plus à de la magie qu’autre phénomène par ailleurs.

Puis autant l’avouer, dire que The Mystical Laws est de la religion est baissé le niveau du truc. Ca va beaucoup plus loin que ça.

Je t'aurai bien mis une phrase pas intelligente en allemand mais je ne connais pas cette langue

On prend en 202x. Le monde est grandement gouverné par l’empire Godom avec sa technologie incroyable. Il écrase tous ceux s’opposant à lui, ce qui met en ligne de mire la compagnie auquel appartient le héros. Petit en surface tout en étant complètement anti-Godom et influente en réalité.

Le président sera victime d’un assassinat que le héros arrivera à prévoir grâce à une vision. Devant le danger, ce dernier est nommé le nouveau président et l’actuel part pour rechercher un objet sacré supposé les aider. Ils se feront assiéger par l’armée de Godom lorsque un moine viendra sauver le héros. Ce dernier apprenant qu’on a prévu l’arrivé nouvelle d’un messie et Buddha sur Terre : c’est supposé être ton héros.

Il va alors commencer à méditer et en apprendre plus sur sa destinée et origines tandis que les attaques de Godom deviennent de plus en plus féroces obligeant des confrontations entre les deux.

Ca va loin

Autant le dire, The Mystical Laws est n’importe quoi.

Tu as tout un mélange de religion, histoire, théories qui se retrouvent compacté en 2 heures de film avec le héros étant le saint supposé sauver le monde. Ils ont beau de balancer toute une logique, il est impossible de réussir à les prendre au sérieux. Tu as la réincarnation de Bouddha et le messie en le héros auquel s’ajoute dans ses précédentes vies le roi Atlantide plus roi d’une autre planète de notre système solaire.  Des extraterrestres venus d’une planète finie demande asile sur Terre aux esprits gardiens étant des anges. Se trouve au milieu le shinto du Japon avec une princesse dont j’ai zappé le nom et du Yamato Orochi VS Dragon (le chinois).

Quant au final, tu as tous les esprits du Bouddhisme qui se batte contre des démons.

Avec de l'amour sorti de nul part et une résurrection

Tu le remarques rapidement, un grand foutoir devenant de plus en plus énorme et ne respectant rien. Les démons et anges venant du Chrsitianisme, Orochi du Shinto, Bouddha du Bouddhisme, les extraterrestres c’est soit le scienthéïsme ? (le truc des US, va savoir comment ça s’écrit) soit la croyance de leur existence tout simplement et Atlantique est dans les fantaisies perdues.

Le héros étant la réincarnations de pleins de rois est aussi une belle connerie. Le gars se pose et médite sur un arbre à la Bouddha et paf ! révélation. Merde, c’était aussi simple d’atteindre l’éveil. Ils devraient le rajouter pour la propagande Bouddhiste.

Quant à ton méchant empire Godom, c’est la Chine avec une touche de nazisme. Non pas contre les races mais tous ceux s’opposant à lui. Ils te foutent bien une petite histoire entre tous ces esprits mais rien de bien méchant. L’important est que le héros est un messie. Qu’il est sacré. Qu’il sauve le monde.

Je brille !

Honnêtement, j’ai pas envie de dire que c’était de la merde mais c’était de la merde. Ils ont bien tenté de trafiquer un scénario m’enfin, faire coexister toutes ces croyances ensemble est en soit impossible pour commencer. L’anime se retrouve rapidement en un grand bordel.[QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_01.55.40_[2014.01.13_12.39.32]Avec de l'amour sorti de nul part et une résurrection[QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_01.49.36_[2014.01.13_12.32.57]Je brille ![QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_01.42.19_[2014.01.13_12.24.07][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_01.39.13_[2014.01.13_12.20.23][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_01.37.08_[2014.01.13_12.17.25][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_01.33.52_[2014.01.13_12.11.06][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_01.32.57_[2014.01.13_12.09.50][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_01.28.30_[2014.01.13_12.03.38][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_01.24.26_[2014.01.13_11.58.19][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_01.20.09_[2014.01.13_11.42.06][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_01.12.58_[2014.01.13_11.34.14][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_01.06.52_[2014.01.13_11.26.40][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_01.04.57_[2014.01.13_07.16.41][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_01.02.08_[2014.01.13_07.13.30][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_00.59.46_[2014.01.13_07.11.05][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_00.58.11_[2014.01.13_07.09.11]Ca va loinComme si ils allaient gaspiller l'argent et le temps pour trouver un possible petit livre dans ta famille x[QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_00.51.49_[2014.01.13_07.02.02]Va savoir pourquoi il n'use pas de sa société pour avertir les gens du danger[QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_00.45.40_[2014.01.13_05.13.47][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_00.41.18_[2014.01.13_05.08.31][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_00.38.58_[2014.01.13_05.05.51][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_00.38.37_[2014.01.13_05.05.13][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_00.37.02_[2014.01.13_05.03.33][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_00.34.48_[2014.01.13_05.01.14][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_00.25.43_[2014.01.13_04.47.39][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_00.23.26_[2014.01.13_04.45.00][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_00.07.03_[2014.01.13_04.26.14][QTS] The Mystical Laws (BD H264 1280x544 24fps AAC 5.1ch).mp4_snapshot_00.04.55_[2014.01.13_04.23.23]Je t'aurai bien mis une phrase pas intelligente en allemand mais je ne connais pas cette langue

Ruru Berryz - [Anime - Film] Wake up, Girls ! Etre Idol.

$
0
0
Manager Ruru, au rapport ! S’il y a bien un animé que j’attendais depuis un moment, c’était celui ci, depuis l’annonce lors du Wonfest Summer dernier, je plaçais quelques espoirs...

Fant'asie - La Mélodie de Jenny par Tsukasa Hôjo

$
0
0

La Mélodie de Jenny par Tsukasa Hôjo

One-shot de qualité

Les premières éditions des mangas de Tsukasa Hôjo nous ont été proposées par l’éditeur Tonkam.
Depuis quelques années, Panini Manga nous rééditait les grands classiques dans un format Deluxe, tout en proposant également Angel Heart, la série en cours de l’auteur. Mais pas d’infos sur les oeuvres plus courtes de l’auteur.

C’est finalement Ki-Oon qui réédite les petites séries (en nombre de volume) de ce mangaka dans une collection qui lui est dédiée : Les Trésors de Tsukasa Hôjo.
Déjà paru dans cette collection, on peut également retrouver Sous un rayon de soleil (en 3 tomes), ainsi que le one-shot Le temps des cerisiers.

Après Panini qui m’a permis de découvrir l’auteur avec City Hunter et Family Compo, Ki-Oon me permet de découvrir des titres plus discrets comme La mélodie de Jenny, un one-shot qui regroupe 3 histoires indépendantes tournant autour de la seconde guerre mondiale.

Résumé de l’oeuvre

Âgé d’à peine seize ans, Junpei Shirakawa rejoint l’école militaire pour devenir un aussi bon pilote de chasse que son frère aîné. Mais nous sommes en 1943 au Japon et, au grand désespoir des siens, l’adolescent reçoit l’ordre d’intégrer une unité kamikaze…

Nagano, 1945. Quelques jours avant la fin des hostilités, quatre enfants s’échappent du centre où ils ont été placés, loin de Tokyo, pour les protéger des bombardements. Au beau milieu des champs de bataille, leur chemin croise celui d’un prisonnier américain en fuite…

1935. Un joueur de base-ball membre de l’équipe nationale japonaise en tournée aux États-Unis rêve d’une carrière professionnelle sur le continent américain. Malheureusement, le conflit approche à grands pas…

Trois moments où le destin se noue, trois histoires simples et touchantes de vies emportées dans le maelström de la Seconde Guerre mondiale.

Résumé de l’éditeur

La seconde guerre mondiale

Publié en juillet dernier lors du lancement de la collection, ce one-shot nous fait ainsi découvrir 3 récits indépendants de l’auteur.
Le titre du volume doit son nom à la seconde histoire, qui est bien évidemment la plus réussie à mes yeux.

La première histoire suit le destin de 2 frères, pilotes de l’aviation japonaise, dont le plus jeune rejoint une unité destinée à jouer les kamikazes.
Ce premier récit, malgré une construction réussie, n’a pas vraiment réussi à me convaincre. L’histoire reste très bien écrite, avec des personnages attachants malgré le peu de pages qui leurs sont consacrées, mais la mayonnaise ne prend pas chez moi.
N’étant pas très attiré par le thème de la guerre, cela peut expliquer ma difficulté à accrocher au récit. Néanmoins, l’histoire que raconte Tsukasa Hôjo est belle et bien réalisée.

Tout comme le second récit, qui s’attache cette fois-ci à une bande de gamins qui souhaitent retourner sur Tokyo pour rejoindre leurs parents. Durant leur escapade, ils feront la rencontre d’un américain marié à une japonaise qui souhaite retrouver sa femme pour l’anniversaire de sa petite fille.
Ce récit est ainsi l’occasion d’apprendre que lors de la seconde guerre mondiale, les enfants de Tokyo ont été en grande majorité déplacés en province, afin de leur éviter la guerre.
Le périple ne sera pas de tout repos et les 2 générations vont devoir se faire confiance pour avancer ensemble.

La dernière histoire est probablement celle à laquelle j’ai le moins accroché. Un joueur de baseball japonais, qui souhaite faire carrière aux États-Unis va faire face aux difficultés de la cohabitation durant la guerre.
C’est une association malheureuse, mais dès que je vois du base-ball dans un manga, je pense directement à Mitsuru Adachi. Ici le traitement est un peu différent, mais la sensation était à peu près identique à la lecture d’une histoire sur ce sport : j’en suis hermétique. Peut-être parce que ce sport est peu pratiqué par chez nous.
Quoi qu’il en soit, ce dernier récit est le moins marquant des 3, bien que la conclusion reste du même acabit que les précédentes.

Sans lien entre elles, toutes les histoires proposées par l’auteur se déroulent durant la seconde guerre mondiale et aboutissent toute à une conclusion similaire. Mais là où la première histoire s’attachait à montrer l’entrainement du jeune frère et le dernier récit s’attardait sur la rencontre de 2 joueurs de baseball, le récit de La mélodie de Jenny se déroule en plein conflit, jusqu’à être très explicite sur le sort des personnages.
C’est sans doute cela qui rend ce récit plus fort que les 2 autres, avec cette conclusion émouvante.

Du côté du dessin, il n’y a rien à redire.
Le style de Tsukasa Hôjo est défini depuis City Hunter et le résultat est toujours au top. Les personnages sont réalistes et les décors variés. Il y a du détail, sans pour autant surcharger les cases.
L’oeuvre est donc très agréable visuellement, tout en étant touchante dans son histoire.

Malgré mes avis mitigés sur les 2 récits complémentaires de La mélodie de Jenny, tous sont agréables à découvrir et nous présentent les conséquences de la guerre sous un autre regard.
Ces récits permettent de revenir sur les horreurs de la guerre, mais en n’abordant pas les conséquences comme c’est souvent le cas, mais en présentant la vie de certains personnages pendant ou avant cette guerre. Cela renforce ainsi d’autant plus la dureté des conflits, où plus rien ne compte à part remporter la victoire sur son ennemi.

Je vais maintenant attaquer le titre Sous un rayon de Soleil, disponible également en 3 tomes chez Ki-Oon, avant de me jeter sans hésiter sur les autres titres One-shot de Tsukasa Hôjo.

Avez-vous lu ce one-shot ? Qu’en avez-vous pensé ?

Kanpai - Comment donner la date en japonais

$
0
0
En japonais, donner la date n’est pas très compliqué. Je vous propose un petit résumé de l’expression globale et des manières d’indiquer et prononcer les jours, mois et années dans la langue nipponne. Comme référence avant de lire le contenu de cette page, je vous suggère de prendre d’abord connaissance de l’article comment compter en japonais. […]
Lire la suite sur Kanpai.fr

Lekraken - La babe cosplay de la semaine #173

$
0
0
La babe cosplay de la semaine à découvrir. Devinez le personnage en cosplay !

Meido-Rando - MaOTD #672

$
0
0

Qui n’a jamais rêvé d’avoir des meidos toutes prêtes à vous servir? Ce pack très alléchant vous est proposé pour 5 000 Maid Points seulement. De quoi vous faire plaisir à petit prix!

maotd_serving

Source : Gelbooru

Le Blog de Matt - Shougeki Gouraigan, le Super Sentai pour les grands

$
0
0
Keita Amemiya est un homme formidable. Il travaille dans l'industrie de Tokusatsu depuis des années, ayant réalisé de nombreux designs de monstres (Spielvan, Kamen Rider J, Kamen Rider ZO), il a dirigé plusieurs séries (Hakaider, Liveman...) et a même bossé dans l'animation (Tweeny Witches). Je le connais surtout pour son travail sur Garo (dont j'avais parlé ici - ouah, ça fait quasiment 8 ans ! -).

Garo s'adressait à un public qui avait grandi en regardant les Henshin Hero et désirait quelque chose qui lui corresponde. Histoire sombre, thèmes matures, design travaillés, Garo a eu son petit succès puisque la série originale a donné naissance à deux suites (une avec le même héros, une autre sans, et un nombre impressionnant de spéciaux voire des films cinéma).

En 2013, Keita Amemiya décide de passer à autre chose et présente Shougeki Gouraigan. Tout comme Garo, c'est toujours un public adulte qui est visé, qui a grandi avec les Tokusatsu dans sa jeunesse, mais cette fois, Amemiya s'attaque aux Super Sentai (Bioman et consors).

Les designs sont superbes, les combats sont très travaillés, mais cette fois-ci, on abandonne les thèmes sombres pour une histoire plus légère et surtout des personnages très drôles. Akibaranger avait déjà tenté le Sentai comique en 2012, mais Akibaranger (que je n'ai toujours pas vu...) était une parodie de Sentai, là, Shougeki est un Sentai qui propose un fond sérieux, mais une forme pleine d'humour.

Au niveau de l'histoire, on fait la connaissance d'Hitomi, la narratrice, une jeune fille comme les autres... enfin presque, elle a un pouvoir spécial qui lui permet de voir la véritable forme des Magii, des créatures venues d'un autre monde qui se divisent en deux catégories : les Kageribito, des créatures de l'ombre qui se cachent dans la population, et les Hikaribito, les cinq héros de l'histoire. Sauf que ce pouvoir l'ennuie particulièrement, qu'elle préférerait être une fille comme les autres et qu'elle n'est tranquille que pendant ses règles puisque pendant cette période elle perd son pouvoir (ma foi...).



Sur ce, on fait la connaissance des cinq Hikaribito, Gou, le chef qui arrive sur Terre pour empêcher la venue des 1000 soldats qui doivent arriver dans 100 jours pour détruire notre planète. Les premiers épisodes, il va réunir ses troupes : Rai, Geki, Shou et Gan (remettez dans l'ordre et vous avez le titre de la série) en les battant un à un pour qu'ils acceptent de rejoindre ses rangs.

Un Sentai normal, c'est 52 épisodes environ, là, la série en fait 13, du coup, les personnages sont hyper stéréotypées pour qu'on les cerne facilement, le héros qui surjoue à mort en brandissant le poing fermé à tout va, l'homme-bête qui drague tout ce qui bouge, le bishonen à lunettes calculateur, la fille de l'équipe qui est l'amante du héros et le tank du groupe qui parle toujours de justice. Histoire de compliquer le tout, on retrouve également un triangle amoureux entre le héros, le grand méchant et une fille de leur planète qui est morte mais en fait peut-être pas ?



Il y a juste un point que je n'aime pas trop dans la série, Garo l'effleurait par moment, là, on met les pieds dedans : comme c'est une série pour adultes, il y a au moins une fois par épisode une fille à poil. Le grand méchant de l'histoire étant censé être charismatique, son assistante passe son temps à se trémousser, perdant généralement sa culotte au passage... Bref, ça ne rajoute pas grand chose à la série, et j'ai été beaucoup plus sensible à l'humour. Attention, c'est très japonais, de l'humour non sensique avec des personnages qui ont des réactions toujours exagérés (ce sont des extraterrestres qui découvrent la vie sur Terre après tout) et l'héroïne a l'habitude de briser le quatrième mur.

Bref, au final, Shougeki Gouraigan, c'était très bien, les combats sont superbes (ça reste une série japonaise, ce qui veut dire effets spéciaux cheap et costumes en latex), la série m'a fait rire plus d'une fois, et j'espère qu'elle a eu suffisament de succès pour qu'une suite soit mise sur les rails, avec les mêmes héros ou pas, il y a de quoi faire une suite qui tient la route.



Et vous, est-ce que vous connaissez ? Vous avez déjà vu ?

AsiaFilm.FR - (Critique) R100 de Hitoshi Matsumoto

$
0
0
Un employé lassé fait appel aux services particuliers d’une...

Shadonia - Frau Koujiro (Good Smile Company)

$
0
0
Koujiro Frau (Good Smile Company)

Preview de l'un de mes coups de coeur qui a été présenté lors des deux derniers Wonder Festival : Frau Koujiro.

Voilà un bon moment que je n'avais pas eu envie de précommander une figurine, la dernière en date étant Sonico d'Alter(même si Shad' a craqué sur The Muse of Range Murata et Miku Magical Snow). Car je dois reconnaître que j'ai tendance à être plus difficile et à ne plus autant acheter qu'avant. Mais voilà, ce matin, une demoiselle que j'attendais à pointer le bout de son nez et je n'ai d'autre choix que de craquer ! 

Kona Furugoori, mieux connue sous le pseudonyme de Frau Koujiro est la créatrice du jeu Kill-Ballad dans l'anime Robotics;Notes. À la recherche de sa mère, elle rejoint plus tard le club de robotique comme programmatrice. Ci-dessous, l'opening de la série :

C'est lors de l'édition summer du Wonder Festival de 2013 que Good Smile Company a présenté pour la première fois son adaptation de Frau Koujiro. Alors sans couleurs, la demoiselle avait su faire sensation auprès des collectionneurs qui ont du attendre le WF Winter 2014 pour voir le prototype en couleurs. Une présentation qui laissait présager une mise en précommande imminente et c'est finalement depuis ce matin que la demoiselle peut être commandée.

Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (1)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (2)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (3)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (4)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (5)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (6)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (7)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (8)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (9)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (10)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (11)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (12)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (13)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (14)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (15)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (16)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (17)Preview - Koujiro Frau Good Smile Company (18)

Voici une demoiselle que j'attendais avec impatience et ce depuis le WF Summer. Bien que je ne connaisse pas la série, ni le personnage, j'avais beaucoup aimé le prototoype à cette époque et j'ai toujours eu hâte de la voir en couleurs. Quand ce fut le cas le 9 février dernier, j'ai su que je précommanderai cette adaptation de Frau Koujiro, craquant sur la pose, le socle et les différents élements ajoutés à cette réalisation (le robot, les boites..). C'est donc tout naturellement que je vous en parle ce matin. Alors et vous, vous en pensez quoi ?

Nom : Frau Koujiro
Origine : Robotics;Notes
Éditeur : Good Smile Company
Sculpteur : Ajiken
Dimension : 1/8ème (15 cm)
Sortie : Juillet 2014
Prix : 10000 ¥ (71€)

© 2012-2014 MAGES./ 5pb./ Nitroplus © チュウタネロボ部 © Tatsuya Shihira / SHUEISHA
Photos © Kahotan

 http://www.goodsmile.info/en/product/4227/Frau+Koujiro.html

Viewing all 14946 articles
Browse latest View live