Retour sur ma rencontre avec Akane Eiseihei, travaillant au département « Développement » de Max Factory lors de Japan Expo.
Après Kahotan, c’était au tour d’Akane Eiseihei de prendre la parole pour répondre à mes questions. Toujours en compagnie de Kahotan et d’Ho Utsumiya, j’ai eu une nouvelle chance d’effectuer cette interview. Découvrez celle qui a travaillé sur la figma Snow Miku.
Bonjour Akane. Merci d’avoir accepté cette interview. Pour commencer, peux-tu te présenter ?
Je travaille actuellement chez Max Factory avec Nitohei (ndlr : de son vrai nom Masafumi Kaneko, qui était venu l’an passé à Japan Expo) dans le département dédié au développement.
Tu es arrivée en 2013 chez Max Factory. Comment s’est passée ton entrée dans la société ?
Je suis rentrée dans la société en juin 2013, donc il y a maintenant un an et un mois. Il faut savoir que les gens qui travaillent chez Max Factory ne sont pas dans un moule et sont très différents. C’est d’ailleurs un élément qui me booste vraiment et qui fait que je me sens vraiment bien là-bas.
Tu disais travailler dans le développement, peux-tu expliquer en quoi cela consiste ?
La section développement est celle qui s’occupe de réfléchir aux prochains produits qui vont sortir. Là, j’ai travaillé sur la Figma Snow Miku, la Figma Uzume Uno (ndlr : mise en précommande cette semaine) et actuellement, je travaille sur la Ghost in the Shell qui sera annoncée prochainement. Et normalement, à l’avenir, je devrais être également en charge de toutes les prochaines réalisations PVC et Figma basées sur le personnage de Miku Hatsune.
Lors du Wonder Festival Winter 2014, deux figmas ont été vendues en exclusivité dont la Miku Snow que tu as développé. Peux-tu nous en dire plus sur l’expérience que tu as vécue ?
Le développement de la Figma Miku avait déjà été amorcé par Nitohei. La machine étant donc lancée, j’ai juste repris en cours de route. Mais à ce moment-là, nous n’avions pas encore défini les détails, à savoir les accessoires. Je me suis donc basée sur la Nendoroid car c’était une première pour Max Factory de réaliser une version Snow de Miku Hatsune. Nous nous sommes donc beaucoup inspirés de la version de Good Smile Company surtout pour les moufles et l’écharpe. Comme c’était mon premier travail, je l’ai un peu réalisé au feeling, en tatonnant. Du coup, j’ai été vraiment surprise et très heureuse de voir la réaction des fans.
Tu es venue accompagnée de Kahotan. Comment se passe ta visite en France ?
J’étais vraiment très impatiente de venir en France. Au départ, ça devait être Nitohei qui devait revenir mais je me suis battue pour pouvoir venir à sa place (rires) ! Sinon, tout se passe merveilleusement bien. Je suis vraiment très heureuse de ce séjour avec Kahotan qui est une amie.
Une question plus personnelle cette fois-ci. Quelles sont tes figurines préférées, tout fabricant confondus ?
Chez Good Smile Company, j’aime beaucoup la Shinobu Oshino de Bakemonogatari. Chez Max Factory, la première figma que j’avais acheté était aussi de cette même licence puisqu’il s’agissait de Koyomi Araragi. Mais j’aime aussi beaucoup la Figma Aegis de Persona 3. Ah ! Et la Nendoroid Sebastian Michaelis de Black Butler (ndlr : de son nom japonais Kuroshitsuji).
J’ai une autre question, mais elle a peut-être été posée mercredi lors de la rencontre avec le public. Sur quelle licence aimerais-tu travailler à l’avenir ?
Il y en a plein ! Malheureusement, je ne peux pas en parler à cause du Wonder Festival car des projets qui me tiennent vraiment à cœur vont y être présentés. Mais les annonces vont bientôt commencer !
Merci de nous avoir accordé cette interview. As-tu un mot à adresser au public français ?
Souvent, il y a beaucoup de messages pour Kahotan demandant de faire telle ou telle Nendoroid. Mais chez Max Factory, nous ne recevons pas beaucoup de messages des fans d’autres pays concernant ce qu’ils voudraient comme produit. Donc n’hésitez pas à nous envoyer plein de messages sur le blog de Figma (ndlr : http://ameblo.jp/figma/) ou à Nitohei et moi !
Après l’interview d’Akane, j’ai eu le droit à une petite interview inversée. En effet, Kahotan et Akane m’ont posé quelques questions auquel j’ai tenté de répondre. Ce fut une expérience assez amusante, d’autant que ça prenait vraiment l’air d’une conversation.
Ah ! Une question pour moi cette fois-ci. À part Card Captor Sakura, sur quelle vieille licence aimerais-tu qu’on travaille ?
JayBi : En tant que fan, forcément la première licence à laquelle je pense c’est Magical Girl Lyrical Nanoha mais qui n’est pas très vieille au final (ndlr : notamment avec l’arrivée des films). Après, quand j’ai commencé à découvrir les animes, c’était bel et bien avec Card Captor Sakura, donc forcément je suis vraiment content que la série soit exploitée à l’avenir.
Est-ce que, selon toi, une Figma de Card Captor Sakura ferait plaisir ?
JayBi : Oui ! Ça serait bon, ça !
Et est-ce que tu penses que ça se vendrait ?
JayBi : Oui, je pense. En tout cas, on compte sur vous.
Pour en revenir à Nanoha, est-ce que ça a un succès particulier en France ?
JayBi : Du tout (rires) ! Ce n’est pas une série connue du grand public, même s’il y a vraiment des grands fans et notamment du côté des collectionneurs. L’anime n’étant pas licencié en France, cela restreint la popularité. Ça n’a pas le même impact qu’une série qui a été diffusée.
Ho Utsumiya : Oui, c’est le cas, par exemple, des séries comme Card Captor Sakura, Sailor Moon, Dragon Ball ou encore Yu-Gi-Oh! et Pokemon. D’ailleurs un Pokemon Center temporaire a ouvert à Paris.
Il est toujours ouvert ?
JayBi : Non il est maintenant fermé. Mais il a connu beaucoup de succès. La preuve, c’est qu’il y a eu des ruptures de stock dès la semaine d’ouverture.
Et est-ce que les dresseurs comme Sacha ont aussi la côte de les monstres ou c’est plutôt l’inverse ?
JayBi : Je n’ose pas trop m’avancer mais je pense que ce sont surtout les Pokemon qui sont vraiment appréciés.
Un grand merci à Akane Eiseihei, qui a accepté de répondre à nos questions ainsi qu’à Ho Utsumiya pour avoir rendu cette rencontre possible. Merci à l’équipe de Good Smile Company France pour avoir pu permettre à Akane Eiseihei de venir rencontrer le public français à Japan Expo.