Stela est un jeu pas si mal que ça de par son fonctionnement.

Son problème est qu’il n’est pas fait pour durer. Le jeu n’ayant pas d’évolutions dignes de soit dans le temps, une fois que tu as vaincu tous les monstres et pu faire baisser sa honte à 0 pour pouvoir porter tous les costumes, tu tombes dans un loop en attendant la fin des 60 jours de durée de jeu.

Autant le dire, je ne l’ai pas fini. Une fois tout terminer dans le jeu, il restait plus qu’à amasser de l’argent pour la libérer mais l’intérêt n’y est plus devant le temps restant bien trop long.

La chose étant qu'il faut répéter la même mission en boucle pour amasser l'argent

Le monde est en paix, le maou a été vaincu et les aventuriers entrent en ville pour travailler. L’héroïne, faisant des mi-temps ici et là s’inquiète lorsqu’elle casse un vase en travaillant.

Une succube en sort, elle était enfermé dedans et lui lance un sort pour la remercier. Avec ses phéromones, elle excite les hommes. Le vieux pour qui elle travaillait commence alors à la toucher contre la perte du vase alors qu’il ne s’en soucier pas en réalité. Stela va devoir chercher à enlever cette malédiction. Le problème est que le prix est cher et elle n’a que 30 jours pour s’en débarrasser sous peine que ça ne devienne définitif.

Elle va alors travailler d’autant plus, multipliant les occasions de se faire harceler sexuellement ici et là.

Bien sûr, elle est aussi stupide qu'un manche à balais

Le jeu se base sur le système des phéromones. La télé te donnant ta chance du lendemain en voyance, ça correspond au remplissement de ta jauge phéromone.

Elle donne ensuite diverses réactions. Les différents mi-temps disponibles dépendent particulièrement de cette jauge, les traitements des patrons voir clients aussi. Dans la rue, les personnages sont affectés. Plus elle est forte, plus ils sont nombreux à être atteint et la toucher, allant plus loin si trop puissante.

La journée se passe ensuite en jour + nuit avec les jours de la semaine se déroulant. C’est là encore une condition pour faire tel job ou pas tandis que les costumes portaient peuvent aussi être un requis pour pouvoir travailler.

Ces derniers se reflètent sur les attaques (H)

L’important est en haut. Les events modifiant les stats de l’héroïne (endurance/désire/honte), tu peux tout contrôler pour éviter de perdre la virginité de l’héroïne et obtenir tout de même les vêtements les plus osés. Le désire étant la stat à baisser (monter ?) en auto-satisfaction sur le lit, cette dernière provoquant le H si on omet certain travail du genre prostitution.

Le but du jeu concerne cependant à trouver l’argent. Pour ça est la chasse au monstres. Tu es téléporté dans une map et doit avancer en affrontant des monstres pour trouver celui ayant la tête à prix. Une fois gagné, tu obtiens le butin et la mission de niveau suivant est débloquée. 5 sont présentes. Stela n’ayant pas de niveau, tout repose sur l’équipement achetable en magasin puisque les monstres ne donnent rien. La tenue offre des magies différentes par ailleurs. Passive comme active.

Ca consiste alors à se faire en boucle la dernière quête pour amasser l’argent le plus efficacement possible…

H en cas de défaite

La ville a aussi des établissements à part. Tel qu’un salon de massage. La fille est intelligente, elle obtiendra par conséquent du H à chaque visite. 3 fins en cas de virginité ou non et obtention de la somme.

Ca s’arrête là. Le but du jeu est plutôt dans la collecte du H lors de ses aventures que l’aventure en elle-même. Ca devient vite lassant si tu tentes une fin vierge par exemple. La chasse au monstre en boucle étant assez aléatoire en combat, elle devient d’autant plus emmerdante.

La loufoque Mankanshoku Mako déboule avec une pelletée d’expressions burlesques au format Super Deformed.

« Hallelujah!… » la lumière se lève sur la Nendoroid de Mankanshoku Mako, la jeune fille à la personnalité extravagante issue d’un animé qui l’est tout autant! Accompagnée de son fidèle Guts et des célèbres croquettes frites « au n’importe quoi » de sa maman, Mako nous arrive surtout avec quatre visages différents!

Outre le visage standard qui n’a que peu d’intérêt pour notre cancre, nous aurons le droit à son expression de joie intense, son expression culte de mécontentement qu’elle balance pendant ses shows d’interruption, et enfin son expression endormie, la bave aux lèvres, qui peut être agrémentée d’une bulle de morve qui est un accessoire venant s’accrocher au niveau de la frange de Mako. Un autre accessoire vient aussi se placer au niveau d’un visage pour en quelque sorte constituer une cinquième expression pour Mako; un visage tuméfié par les coups, bien pire que celui de Coluche dans Banzaï. Néanmoins cet accessoire est malheureusement réservé aux achats sur le Good Smile shop.

Enfin, Mako disposera bien évidemment de différentes paires de bras pour accompagner sa variété de mimiques faciales. Mais il est à noter que sa paire de bras la plus grotesque sera fabriquée dans un matériau « flexible » afin d’avoir un meilleur contrôle de leur positionnement, pour des attitudes encore plus saugrenues! Je suis vraiment curieux de voir ce que cela peut donner.

Sortie: Août 2014
Prix: 3889¥ (28€)

© Trigger / Kazuki Nakajima /Kill la Kill Production Committee

http://www.goodsmile.info/en/product/4299/Nendoroid+Mako+Mankanshoku.html

En ce 5 mars, la vie ne sera plus jamais tout à fait la même pour ceux qui aiment le manga. Peut-être qu’ils l’ignorent, peut-être qu’ils ne le sauront jamais, mais beaucoup lui doivent quelque chose sans forcément le savoir. Ce 5 mars, un grand nom s’est éteint. Ce 5 mars, c’est la date choisi par les éditions Sakka pour la conclusion en France d’un manga ayant duré 20 ans et qui a marqué une génération entière de dessinateurs au Japon : L’Habitant de L’Infini.

Démarré en 1993 par Hiroaki Samura, qui choisit d’interrompre ses études des Beaux-Art pour se consacrer à sa publication dans le magazine Afternoon, L’Habitant va rapidement marquer par ses dessins somptueux et son mélange unique de beauté et de barbarie sanglante. Tout à fait à l’image de l’œuvre globale de son auteur, d’ailleurs. Celui-ci, d’abord déterminé à en faire une œuvre courte, va peu à peu se faire happer par sa série. Un tome après l’autre, l’histoire se noue, s’enrichit, des rencontres se font, des destins se dessinent. Et l’œuvre va rapidement gagner une vie propre, remplie de personnages complexes et riches qui passeront 30 tomes à se croiser, s’aimer, se haïr, et se battre à mort. Sous les yeux du lecteur, c’est tout un monde qui prend vie au début du déclin des Samouraïs.

20 ans plus tard, Samura est enfin libre et referme la dernière page d’une saga ayant marqué le manga a jamais. Et ses lecteurs de même.
Si la fin peut peut-être décevoir, ce que j’aurais pourtant du mal à comprendre, elle est pourtant à l’image de l’œuvre et en est finalement la conclusion logique. L’arc final s’achève après 8 tomes de course éperdue au travers des neige de l’hiver teinté de sang par les lames des protagonistes. Chaque personnage a la fin qu’il mérite, pour laquelle il a vécu. Le guerrier meurt, tandis que celui qui possède ou a trouvé une autre raison de vivre que le tranchant de son sabre va lui consacrer le reste de son existence. Pour Lin, l’héroïne, c’est aussi l’heure du choix. Un choix nourri par de nombreuses expériences, de nombreuses rencontres. Doit-elle aller jusqu’au bout? Sa vengeance a-t-elle toujours la même importance à ses yeux? Une fois encore, Samura surprend.

L’histoire s’achève tandis que l’Histoire avec un grand H continue. La neige d’abord puis le temps qui passe vont peu à peu effacer les trace d’une odyssée : L’age des samouraï va passer et les rancunes de plusieurs vies ont trouvé leur fin par l’accord unanime de ceux qui leur étaient soumis. Il n’est plus temps de léguer sa haine et son karma à ses descendants, comme l’avait souhaité Hyakurin. Mais même si l’histoire passe, et que les temps changent, on ne peut changer le passé. Et c’est tout l’intelligence de la conclusion concoctée par Samura. Tout ce sang, tous ces personnages à la poursuite de quelque chose ou de quelqu’un n’était finalement que bien peu de chose face à l’histoire avec un grand H. Et c’est pourquoi le récit , lui, se finit comme il a commencé: sur un nouveau départ. Mais pas seulement. Car si le passé est justement passé, ses souvenirs et ses conséquences continuent d’influer sur le présent et le futur. Et même si l’artifice de la dernière rencontre peut faire sourire, celle-ci et la transmission d’un poignard et d’un vieux dessin abîmé confirme ce que bien des gens savent : l’Histoire n’est qu’un éternel recommencement.

Rendons à Samura ce qui est à Samura : L’Habitant de l’Infini se finit à l’image de de son existence : en chef d’œuvre qui marque à jamais celui qui a ouvert ses pages. Et si le talent de Samura lui permettra certainement d’explorer d’autres genres ou œuvres, son nom demeura pour de nombreux lecteurs associé pour toujours à ce qui est un devenu au fil de sa publication une pierre d’angle du seinen, et par là même du manga tout entier.

L’Habitant de l’Infini, tome 30, éditions Sakka (12,95 €).

Matoi Ryūko est prête à en découdre avec n’importe quelle figma qui pourrait lui faire obstacle!

« Synchronisation des fibres vivantes, Kamui Senketsu!! » Que votre sang bouillonne devant cette superbe action figure de Matoi Ryūko à la réalisation impeccable. Nous parvenant avec deux formes de sa scissor blade, classique et Buttagiru Mōdo (mode décapitation), Ryūko dispose surtout de deux visages débordant de nekketsu terriblement géniaux qui permettront, grâce à la grande flexibilité de mouvement que Max Factoryà accordé à cette figma, des mises en scène vraiment percutantes!! À vrai dire je n’ai qu’une hâte, c’est que Max Factory nous dévoile la figma de Kiryūin Satsuki pour faire s’affronter ces deux monstres de badassitude! 

Nom: Matoi Ryūko Kamui Senketsu
Origine: KILL la KILL
Éditeur: Max Factory
Sculpteur: Masaki Asai (APSY)
Dimension: 14,5cm
Sortie: Août 2014
Prix: 4444¥ (32€)

N.B: La pancarte de Mankanshoku Mako constitue le bonus réservé aux précommandes sur le Good Smile shop.

© Trigger / Kazuki Nakajima /Kill la Kill Production Committee

http://www.goodsmile.info/en/product/4300/figma+Ryuko+Matoi.html

Tony Taka voit à nouveau une de ses illustrations adaptée chez Kotobukiya et c’est l’élégante Kilmaria Aideen qui s’y colle !

Après Sakuya: Mode Seraphim, voici que Kotobukiya accueille un nouveau personnage de la licence Shining Ark : j’ai nommé Kilmaria Aideen. Apparu dernièrement lors du Wonder Festival 2014 Winter, le personnage était jusqu’à aujourd’hui absent du monde de la figurine. Mais l’éditeur rectifie le tir.

On retrouve donc Aideen dans une tenue très élégante et une pose légèrement dynamique, tenant sur une jambe, prête à faire usage de ses armes. La tenue de la demoiselle lui sied à merveille : un noir omniprésent sur une tenue de nonne apportant un côté classe et laissant visible une belle paire de jambes, un visage sérieux mais néanmoins joli, un bel effet de vent sur les pans de la tenue et regardez comme sa tenue lui colle bien à la peau avec les plis et ses formes mises en avant. Le socle est plutôt sympathique mais sans plus pour ma part. Le seul point que je trouve dommage est la paire de chaussures qui est moins détaillée que les autres parties de la figurine. En bonus de précommande, le revolver « Serpent HB » sera livré avec la figurine, de quoi permettre Aideen d’avoir une meilleure puissance de feu.

La figurine est fidèle à l’illustration d’origine du célèbre illustrateur Tony Taka et l’éditeur a fait du bon boulot. Cependant, la grande présence de noir, les chaussures, voir la bouche et le prix pourraient constituer des freins à l’achat de cette réalisation. Me connaissant, il se pourrait fort bien que je craque pour la figurine car tous les éléments sont réunis pour un craquage en bonne et due forme : belle fille, présence d’armes, le côté classe/sexy de la figurine et le regard sérieux. Et vous, qu’en pensez-vous ?

Nom : Kilmaria Aideen
Origine : Shining Ark
Éditeur : Kotobukiya
Sculpteur : Migizou
Illustrateur : Tony Taka
Dimension : 1/8 (20 cm)
Sortie : Août 2014
Prix : 9800 ¥ (69,70 €)

© SEGA

http://main.kotobukiya.co.jp/figure/pvc/sa/kmid.html

Présentation de Naoe Kanetsugu adaptée chez Griffon Enterprises.

Après Alter et New Line, Naoe Kanetsugu n’échappe pas à une nième adpatation en petite tenue et c’est chez Griffon Enterprises que ça passe cette fois-ci. La demoiselle adopte une pose classique mais qui pourrait être efficace si le reste de la figurine ne comportait pas de défauts. En effet, le visage de Naoe Kanetsugu n’est pas vraiment fidèle et la poitrine de la demoiselle est normalement moins opulente que celle affichée par la figurine. Les seuls points positifs sont les clochettes avec un dégradé plutôt pas mal et ses cheveux qui permettent de remonter un peu le niveau. Et elle est cast-off, pour les intéressés. Mais est-ce suffisant ? Pas pour ma part en tout cas car je ne la trouve pas très bien réalisée et pas jolie.

Nom : Naoe Kanetsugu
Origine : Hyakka Ryoran: Samurai Bride
Éditeur : Griffon Enterprises
Sculpteur : Ikeda Ryouichi
Dimension : 1/7 (9,5 cm)
Sortie : Mai 2014
Prix : 8950 ¥ (63,60 €)

© Akira Suzuki, Nishi, Hobby Japan/Hyakka Ryoran SB Partners

Dernièrement, je passais pas mal de ces jeux à la Disgaea… Avec Disgaea lui-même dans le temps maintenant que j’y pense et… C’est un peu chiant, non ?

Je déteste pas le style mais c’est le même système balancé d’affilé dans des jeux différent donc merde, ça devient bien gonflant à la longue. Surtout ceux de construction de personnage sur ton île ou autre avec l’incarnation des perso dans des plantes/rochers et autres conneries. T’as l’impression qu’ils te rajoutent des possibilités alors que de toute évidence ça change que dalle à bas niveau.

Ca sert juste à emmerder encore plus… Et au moment où je perdais espoir est arrivé Zettai Hero Kaizou Keikaku.

Il est sorti il y a un moment

Le combat déterminant le destin de la Terre est sur le point de commencer. Tanaka Death Dark VS Zettai Shouri (Victoire Absolue) Makerannoger.

Tandis que tous ont les yeux fixés devant leur télé, le héros part acheter ce qu’on lui a demandé au combini du coin lorsqu’il voit un mec en tenue bizarre courir et se faire renverser par une voiture. Cette homme lui remet une ceinture et lui confie le destin de la planète : Pas de problème, si il met la ceinture, il devient Makenrannoger… Qu’on lui a dit. Il s’est fait éclater en un coup.

Sauver par une fille prétendant le former à être héros, il va commencer son entraînement dans la Terre inverse à l’opposée de la notre. Le destin des deux Terres étant lié, il va sauver les personnages ayant perdu quelque chose suite à la défaite du héros.

Outre le visage, tout est dans le vêtement

Convaincre les personnages qu’il doit sauver est amusant. Ils sont plus ou moins forts dans les arguments. Surtout grâce au comique des personnages avec le fantôme de Makenrannoger (jeu de mot avec perdre et la transcription de ranger en japonais) toujours là et apprenant ce qu’est un Héros dans la réalité avec plein de moments où il ne ressemble pas du tout à un héros.

Les noms des techniques étaient aussi excellent (pouvoir de l’amour, détermination 50%…) et pourtant, l’histoire en elle-même tient la route lorsqu’ils sont plus sérieux. Pour comparer à Disgaea, tu te fais rapidement chier avec le développement de leur chapitre n’ayant raison d’être mais là, rien de tel. Ca avance bien et sûrement sans donner la moindre impression de traîner inutilement.

Combat final

Le nouveau dans Zettai Hero Kaizou Keikaku est que tu peux entrer dans le donjon nu. Tout est sur place. Les armes sont là bas, les potions aussi, les lv même sont dans le donjon puisque t’es lv1 dès que tu sors avec ton véritable lv en lv total. Ce dernier augmentant tes stats de bases et une fois dans le donjon, les stats actuelles grimpent en flèche selon celles de base et les niveaux pris en plus.

Le tour par tour devient mouvement par mouvement. Bougeant directement sur la carte comme si c’était en temps réel. Ca fait apprécier d’autant plus de liberté. Déjà que ne pas s’embêter avec l’équipement est un grand plus, jouer comme ça sans avoir à finir sans tour ni quoique ce soit est vraiment frais et rapide dans l’action.

Combat final après obtention de sponsors

Tu peux en fait tout customize : quels options tu veux dans ta base (livraison d’objet, garantie pour éviter de perdre ton argent et objet en perdant, bento par ta femme prinny…), le theme song du jeu, les armes obtenant des bonus différents selon comment tu les améliores… Seulement, la plupart sont inutiles pour finir le jeu et ne représentent qu’une perte de temps. Elles servent à l’après jeu habituel prenant tout le temps avec les véritables challenges des jeux Nippon Ichi. Ils ont même mis des donjons bonus avec des personnages de grandes œuvres contrôlable comme l’est héros. Tu as du grand Shakugan no Shana, To aru et même du Kino no Tabi, Baccano! en disponible.

Cela dit, le héros devient classe à la fin. Alors bon.

Même si tu meurs, tu gardes les lv acquis. L'important est de se relever

Zettai Hero Kaizou Keikaku est un bon jeu. Il se place facilement avec le meilleur système présent dans le genre. Apportant un goût nouveau.

Chaque fin de mois, les chroniqueurs de Mangacast vous proposent leur top 3 des meilleurs manga sortis dans le courant du mois (entre la fin du mois précédent et la parution de notre coup de cœur). Le titre pour lequel nos chroniqueurs votent le plus est désigné Coup de Cœur du Mois Mangacast. En ce mois de Mars 2014,

Cet article Coup de Cœur du Mois de Mars 2014 : Seven Deadly Sins – Tome 01 est apparu en premier sur Mangacast.

Kingdom Hearts est une saga vidéoludique qui  au fil des années, a su nous fournir un univers et un scénario toujours plus complexe. Le problème, c’est que ceci s’est fait au prix d’un portage sur diverses consoles qui a rebuté plus d’un fan. Je vais donc me lancer dans la critique chronologique de tous les Kingdom Hearts, en commençant par Birth By Sleep. Le jeu est édité par Square Enix et sort pour la première fois sur la PSP en 2010, il sera prochainement disponible dans sa version final mix sur PS3 cet été.

Toute saga a un commencement

Victime de son succès, la poule aux œufs d’or de Square Enix devait nécessairement passer par l’inévitable étape du préquelle. Déjà aperçus durant la scène secrète de Kingdom Hearts 2, nous retrouvons ici non pas un ou deux, mais trois apprentis maîtres de la Keyblade. L’histoire prend place 10 ans avant les évènements qui vont survenir dans Kingdom Hearts et met en place les fondements de sa mythologie.

Terra et Aqua sont les deux élèves d’Eraqus, un éminent maître de la Keyblade. Ventus est son tout dernier disciple, mais sa formation étant inachevée, il ne peut pas encore passer l’examen de maîtrise. Ce dernier consiste à déterminer si l’on est digne ou non de devenir un véritable maître de la Keyblade. Le vieil ami d’Eraqus, Xehanort, vient l’assister pour atteindre son véritable but de façon biaisé.

Seul Aqua parviendra à obtenir le symbole, mais nos amis n’ont pas le temps de s’en réjouir que leur maître leur confit une tâche : chasser les Nescients, des êtres issus des ténèbres et envahissant depuis peu les mondes. Après l’examen du symbole de maîtrise, BBS se scinde en 4 arcs narratifs distincts : le scénario de Terra, le scénario de Ventus, Le scénario d’Aqua et l’épisode final.

Ces arcs permettent de découvrir l’ensemble des mondes  de trois points de vues différents et il est recommandé de suivre l’ordre suivant : Terra, Ventus, puis Aqua. Cet épisode est sans aucun doute le plus sombre de la série, ce qui lui confère une maturité et une profondeur scénaristique encore jamais vues. Nomura nous fait aussi le plaisir de découvrir enfin des mondes inédits  liés à l’univers Disney : celui des princesses de cœur (à l’exception d’Alice).

Nous découvrons pour la première fois l’authentique méchant de Kingdom hearts qui n’est autre que le vieux Xehanort. Au crépuscule de sa vie, sa soif de pouvoir n’en devient que plus forte alors que les limites de la vie humaine frappent à sa porte. Cet opus est aussi l’occasion de lever le voile sur les mystères qui entourent Sora, Riku et Kairi.

Comment se fait-il que Sora n’était au départ pas l’authentique détenteur de la Keyblade ? Pourquoi Riku était censé en être l’héritier naturel ? Comment Kairi est-elle arrivée sur les îles du destin et d’où vient-elle réellement ? Qu’est-ce que la guerre des Keyblade, qu’est-ce que « Kingdom hearts », ect… Autant de questions auxquelles des éclaircissements plus ou moins complet seront apporté.

Un gameplay renouvelé

Si le portage de l’œuvre sous différents supports handicape le bon suivi de la série, il s’accompagne généralement par un gameplay  renouvelé. BBS ne fait pas exception à la règle et peut se targuer d’avoir l’un des systèmes de combat les plus aboutis : le système de commande. Le premier changement majeur est la disparition des invocations au profit des « Liens-D ». Les personnages que vous rencontrez vous prêteront durant un court laps de temps leurs capacités et leurs commandes. De Cendrillon à Maléfique, le panel est large et varie en fonction du scénario que vous jouez.

Les commandes sont à préparer avant le combat et il en existe 5 types : les commandes d’attaques, de magies et  d’objets qui apparaissent sous forme de roulettes lors des combats. Lorsque vous les utilisez, il faudra attendre quelques secondes qu’elles soient à nouveau disponibles : vous n’avez plus l’embarras des coûts en MP, mais celui d’un temps de chargement.

Le nombre d’emplacements est bien entendu limité, il faudra donc faire preuve d’une gestion minutieuse sous peine de perdre tous vos moyens face à l’ennemi. Vient ensuite les commandes d’actions, qui vous permettent de foncer, voler, sauter plus haut, ce sont les équivalentes des compétences. La dernière est le « tir visé » : une fois votre jauge de charge remplie, vous pouvez effectuer un tir groupé sur vos adversaires. Il en existe de différentes sortes, à vous de les gagner ou de les trouver.

En plus de cela, il vous est possible de remplir une autre jauge qui vous permet d’employer temporairement un nouveau style de commande. 4 sont communs aux trois héros : Diamond Dust, Eclair, Tempète de feu et Frozen Fortun. Les autres sont propres à un seul ou seulement deux des apprentis maîtres de la keyblade. Pour les atteindre, il faut remplir la condition d’utiliser certains types de commande : Glace, éclair… et pour les styles propres, des attaques de types gravité pour Terra lui octroie le style Dark Impulse, ect…

Enfin, vous pouvez aussi effectuer un coup de grâce si vous vous contentez des commandes d’attaques. Il en existe de toutes sortes et se débloquent encore une fois en respectant certaines règles : gagner des munnies, de l’expérience, ect…  Vous l’aurez compris, BBS est une pure merveille en terme de gameplay et ne finit pas de nous étonner.

Mini-jeux, Graphismes et soundtrack

S’il faut compter en moyenne une quarantaine d’heures pour terminer le jeu, vous aurez besoin du double pour le finaliser votre carnet complètement. Pour cela, vous pouvez compter sur la présence de la chasse aux commandes. Il s’agit d’une sorte de jeu de Monopoly où le but est d’accumuler un certain nombre de médailles en un temps donné. Ce jeu de plateau est très bien réalisé en plus d’être prenant.

Disneyville regorge de mini-jeux en tous genre, de la course aux jeux d’adresse il  y a de quoi passer du temps sur votre PSP. Le mixage de vos commandes et l’acquisition de toutes les capacités font partie des gros challenges du jeu, il vous faudra faire preuve de jugeote pour obtenir toutes les combinaisons et caractéristiques possible.

Si vous voulez faire du level-up, l’arène des mirages est sans doute le défi à relever : avec ses 30 niveaux, ses courses folles et les chasses aux commandes à compléter, vous ne risquez pas de vous ennuyer. Pour terminer il me faut énumérer la présence de deux redoutables boss cachés : les vestiges de Vanitas et l’inconnu.

Kingdom Hearts ne serait pas si enchanteur sans les musiques de Yoko Shomomura, qui nous livre ici une multitude de pistes inédites. Les thèmes des batailles sont entraînants et le remaniement de Dearly beloved est à ce jour le plus beau que j’ai pu entendre. Côté graphisme, on se croirait devant un jeu PS2, la PSP est une très belle console niveau graphisme.

Je ne retiendrai donc en défaut que la linéarité inhérente aux A-RPG et l’absence d’une vraie difficulté puisqu’il suffit bien souvent de bourriner la touche « X » pour parvenir à terminer le jeu. Birth By Sleep est donc une préquelle qui en plus d’apporter un segment indispensable à la compréhension de son univers, fourni des éléments de gameplay novateur. Je lui donne 8 keyblade sur 10 !

Asmodeus, représentante du péché de la luxure, nous revient dans une recolorisation vraiment très classe!

Habitué des recolorisations, le fabricant Orchid Seed nous repropose Asmodeus, la première représentante de la série des Sept Péchés Capitaux. Nous retrouvons la belle ici parée de noir, de blanc, et de gris. Les blancs sont joliment nacrés, les gris sont fièrement métallisés, ce qui donne ses lettres de noblesse à cette Asmodeus Platinum Cloth Ver. Je dois avouer que cette version possède beaucoup de cachet, venant à la préférer à la colorisation originelle. Ainsi vêtue, Asmodeus n’est pas sans rappeler le personnage d’Ignis du visual novel Jingai Makyō dans sa version Endless Winter qui est aussi une réalisation d’Orchid Seed. Il faut dire que ces deux beautés sont issues des coups de crayon du célèbre character designer Nishii (NiΘ).

Nom: Asmodeus
Origine: The Seven Deadly Sins
Éditeur: Orchid Seed
Sculpteur: Ishiyama Satoshi
Dimension: 1/8ème (23cm – 31cm)
Sortie: Septembre 2014
Prix: 11000¥ (78€)

© Hobby Japan / Nishii

http://www.orchidseed.co.jp/contents/135asm/

L’éditeur X-Plus continue sur la licence Fairy Tail avec une adaptation de Juvia Loxar !

Après la sensuelle Erza Scarlet et la sexy Mirajane Strauss, voici que Juvia Loxar rejoint la fine équipe, et ce, toujours en maillot de bain. Et c’est également la première adaptation du personnage en PVC. Globalement, la sculpture reste correcte et l’ensemble est vraiment sexy. Outre ses formes mises en valeur, le côté sexy de la figurine se ressent par le bikini qui est visiblement trop petit pour elle et sa main jouant avec la ficelle de sa culotte. Sa pose féminine y contribue également. Bref, la réalisation est simple mais efficace. Si vous avez craqué sur les deux précédentes réalisations, celle-ci devrait vous plaire.

Nom : Juvia Loxar
Origine : Fairy Tail
Éditeur : X-Plus
Dimension : 1/8 (20 cm)
Sortie : Juin 2014
Prix : 6800 ¥ (48,10 €)

© Hiro Mashima, Kodansha, Fairy Tail Production Guild, TV Tokyo

http://www.xplus-toys.com/item_ft_juvia.html