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L’Antre de la Fangirl - Impressions sur les séries du printemps 2016 (2ème Partie)

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Anime du printemps 2016 (2ème Partie)

Voici la suite de mes quelques impressions tardives sur les nouveaux anime de ce printemps, avec une seconde partie qui devrait être l’avant-dernière. Au passage, je suis finalement assez surprise (en bien) par certaines séries, qui de loin ne me faisaient pas plus envie que ça. Et comme d’habitude, les avis qui suivent sont purement subjectifs~

 


Flying Witch

DISPONIBLE SUR :Crunchyroll (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

Flying Witch

Épisodes vus : 04/12
L’histoire en une phrase : le quotidien de Makoto Kowata, une jeune sorcière qui a quitté la ville de Yokohama pour vivre avec ses cousins dans la préfecture d’Aomori, et ce afin de parfaire sa formation.

Impressions :

Cet anime est adapté du manga du même nom, qui compte actuellement quatre volumes. Si l’histoire tourne autour d’une héroïne qui peut utiliser la magie, la particularité est que cette magie est ici intégrée de manière discrète et naturelle : elle n’est pas le point central exclusif de cet anime, qui se remarque surtout pour son atmosphère reposante ainsi que ses personnages. En fait, je trouve ce Flying Witch assez comparable à un autre anime mêlant « tranche de vie » et magie : Mahoutsukai ni Taisetsu na Koto (Someday’s Dreamers). Le tout avec un soupçon de Kiki la Petite Sorcière, notamment parce que dans les deux cas nous avons une héroïne qui doit quitter son foyer à partir d’un certain âge pour compléter son apprentissage de sorcière… tout en étant accompagnée d’un chat noir.

J’imagine que ceux qui s’attendaient à un véritable scénario doivent être déçus car ce n’est pas du tout ce que propose cette série, du moins ce n’est pas le cas avec ces quatre premiers épisodes (mais je doute que cela change). De mon côté je pensais m’endormir devant étant donné que j’ai du mal avec les anime de ce genre qui versent dans le iyashi-kei, mais finalement j’ai beaucoup aimé, et par certains côtés cela m’aura rappelé Natsume Yuujinchou. Je suis quand même surprise par l’âge de l’héroïne, elle est censée avoir 15 ans mais elle en fait au moins cinq de plus, et je trouve les personnages qui gravitent autour d’elle plus ou moins intéressants : Chinatsu est vraiment attachante, mais on ne peut pas en dire autant de certains autres personnages (surtout son frère, transparent au possible).

Flying Witch est au final un anime très calme qui devrait plaire aux amateurs de ce genre de série, et que de mon côté je vais suivre en entier. Ceux qui s’attendent en revanche à un titre avec une véritable intrigue ou à une pure comédie peuvent passer leur chemin.

Verdict : Smiley_like2


Bungō Stray Dogs

DISPONIBLE SUR :Crunchyroll (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

Bungou Stray Dogs

Épisodes vus : 03/12
L’histoire en une phrase : les aventures des membres d’une agence de détectives très spéciale où chacun possède un pouvoir surnaturel.

Impressions :

En voilà une série vraiment agréable à l’œil et bien réalisée (merci le studio Bones), mais je crois bien que c’est la seule chose que j’en retiendrai. :D Cette adaptation d’un manga en neuf volumes toujours en cours de publication au Japon a la particularité de mettre en scène des personnages aux noms faisant référence à des écrivains célèbres (l’auteur ayant lui-même comme pseudo Kefka Asagiri…) et dont les pouvoirs sont liés à leurs œuvres, avec par exemple Osamu Dazai et sa capacité « la déchéance d’un homme », qui peut annuler tout autre pouvoir.

Concernant la série en elle-même, elle introduit très rapidement Atsushi Nakajima, un orphelin qui rejoindra une agence de détectives assez spéciale et à travers des yeux duquel on découvrira petit à petit l’univers de la série ainsi que ses personnages. Et ça aurait pu être sympa à suivre, mais… je n’ai pas du tout accroché. Là où j’ai eu le plus de mal, c’est au niveau de l’ambiance : au vu des premiers visuels je m’attendais en fait à un titre vraiment sérieux, alors qu’en fait pas du tout, il y a beaucoup d’humour. Et cet humour me gêne assez car les blagues sont non seulement lourdingues, mais en plus elles sont beaucoup trop présentes (et répétitives, comme Dazai et son obsession pour le suicide). Alors quand certains passages censés être beaucoup plus dramatiques et violents sont arrivés, je n’ai pas pu m’empêcher de rigoler. Et ça, ce n’est pas très bon signe.

Ces trois premiers épisodes ne m’ont donc pas énormément intéressée, que ce soit au niveau des personnages ou encore de l’intrigue : c’est dans le fond très très très classique et déjà vu et revu. Seule la superbe réalisation sauve cette série, mais pas vraiment le reste à mon avis (et encore moins l’humour). En bref, ça se laisse regarder, mais de mon côté je n’ai pas du tout accroché.

Verdict :  Smiley_meh


Macross Δ

DISPONIBLE SUR :Docomo Anime Store (VO)

Macros Delta

Épisodes vus : 05/??
L’histoire en une phrase : huit ans après les événements de Macross Frontier, la galaxie est menacée par un mal mystérieux appelé « Var Syndrome », qui peut être seulement guéri par le pouvoir du chant.

Impressions :

Ce Macross Delta se déroule donc chronologiquement huit ans après Macross Frontier. Et l’anime Macross Frontier a été diffusé au Japon en 2008, soit également huit années auparavant : c’est un petit détail assez inutile, mais cela m’a fait sourire. Concernant l’anime en lui-même, je m’attendais à largement pire au vu des retours sur les réseaux sociaux, mais finalement la série est plutôt divertissante et reste dans la continuité de ce que proposait Macross Frontier, tout en suivant une évolution finalement logique déjà amorcée via Macross 7 (ainsi que les nombreux spin-offs de la franchise). Donc pas de grosse surprise à ce niveau-là, si ce n’est que l’aspect très « magical girl » des idols m’a au départ assez rebutée et fait un peu peur (« I think Kawamori is gone full George Lucas, instead that his Jar Jar Binks are friggin magical girls », comme l’a écrit un internaute sur les forums de MyAnimeList).

La série se concentre notamment sur Freyja Wion, une jeune fille qui souhaite rejoindre le groupe d’idols des Walküre, dont le chant peut neutraliser les effets du Var Syndrome. Ces dernières sont épaulées par l’escadron Delta, qui regroupe des pilotes de Valkyries, et que notre héros, Hayate, rejoindra. Je reste par ailleurs un peu intriguée par Hayate, qui me donne surtout l’impression pour le moment d’être juste « là » tellement je le trouve inintéressant comme protagoniste. Et je suis également déçue au niveau des chansons pour le moment, aucune ne m’ayant vraiment marquée lors de ces cinq premiers épisodes.

Quant au reste, et bien comme dit plus haut je trouve la série vraiment divertissante et c’est tout ce qui compte, surtout quand on ne la prend pas au premier degré : entre les passages bizarres comme l’idol Mikumo qui admire les étoiles à poil en se posant des questions hautement existentielles, Hayate qui fait du breakdance avec son mecha ou encore les antagonistes très clichés, je m’amuse assez devant chaque épisode. Certains points m’intriguent également (la brève longévité des habitants de la planète Windemere, l’identité de la mystérieuse personne qui a fait découvrir la musique à Freyja, les mystères qui entourent Mikumo…), et au final je me demande vers quoi tout cela va évoluer.

Pour le moment je continue donc de suivre la série, que je ne trouve pas déplaisante, même si objectivement ce n’est pas terrible non plus. Et puis les références aux anciennes séries sont sympas, même si ironiquement cela m’a fait penser à Kabaneri of the Iron Fortress à cause du style de Haruhiko Mikimoto. :’) A noter pour finir que Harmony Gold bloque toujours les droits d’exploitation de la série en Occident : cette dernière n’est donc pas licenciée en dehors du Japon (ce qui expliquerait peut-être pourquoi les futurs Blu-ray et DVD japonais vont sortir avec des sous-titres en anglais…).

Verdict : Smiley_lulz


CoCO & NiCO

DISPONIBLE SUR :site officiel (VOSTA)

CocoNico

Épisodes vus : 05/39
L’histoire en une phrase : le quotidien de deux chatons, CoCO et NiCO, qui font de leur mieux pour devenir de véritables princesses.

Impressions :

Un anime mignon avec des chats, rien de plus, rien de moins. Les épisodes ne durent qu’une minute et mettent à chaque fois en scène les bêtises et maladresses causées par CoCO et NiCO. Et à l’instar d’un Tom et Jerry, les humains sont présents mais on ne voit que leurs jambes.

Si j’ai voulu regarder cette série, c’est en fait pour une raison toute simple : le character designer original des deux chatons n’est autre que Akemi Takada ! Ce dont j’étais déjà à peu près sûre car le design de CoCO et NiCO me rappelait énormément celui de Posi et Nega, les deux chatons extraterrestres de Creamy Mami. Au final, cet anime est certes mignon comme tout mais il est largement dispensable, et quitte à suivre une série sur le thème des chats je trouve Chi’s Sweet Home nettement plus intéressant. Comme les épisodes sont toutefois très courts, peut-être que je regarderai tout.

Verdict :  Smiley_cute


Big Order

DISPONIBLE SUR :Crunchyroll (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

Big Order

Épisodes vus : 03/10
L’histoire en une phrase : un cataclysme a ravagé la planète dix années auparavant, suite à la réalisation du vœu de notre héros qui avait souhaité la fin du monde ; depuis ces événements, des êtres dotés d’un pouvoir spécial, les Orders, ont fait leur apparition.

Impressions :

Ah, Big Order. On doit ce magnifique chef-d’œuvre à l’auteur de Mirai Nikki, et le manga est actuellement publié en France chez Casterman. Oui, un « chef-d’œuvre » car cet anime a dépassé toutes mes espérances au niveau de sa nanardise. Mayoiga peut aller se rhabiller, le véritable anime de cette saison qui se prend très au sérieux mais qui fait plus rigoler qu’autre chose, c’est en fait celui-ci !

Dans le monde de Big Order, les vœux peuvent se transformer en pouvoir. Les Orders sont donc des êtres dotés de ce pouvoir, et un groupe d’Orders souhaite que Eiji soit leur leader parce que ce dernier est le responsable de la catastrophe qui a ravagé la planète il y a dix ans. Evidemment, Eiji possède également un super-pouvoir spécial, qui est celui de pouvoir contrôler quiconque se trouve sur son « territoire ». Il doit de plus se coltiner Rin, la yandere de service qui a pour but de le tuer, mais qui est désormais sous son emprise grâce à ce fameux pouvoir. Les trois premiers épisodes m’ont fait me demander ce que j’étais en train de regarder parce que c’est tellement du n’importe quoi que ça en devient très drôle : il y a quand même un passage avec une fille qui tombe enceinte instantanément quand le héros touche son ruban, et qui tout à coup est sur le point d’accoucher. WTF. Le coup du missile nucléaire lancé sur le Japon par les Nations Unies juste pour arrêter un adolescent est pas mal aussi dans son genre, surtout vu tout ce que cela implique. Enfin bref, c’est tellement du n’importe quoi bourré d’incohérences que je suis sûre que la petite sœur malade du héros sera en fait le grand méchant de la série. :’)

J’étais au départ tentée de suivre la série rien que pour le lulz, mais je me suis dit que finalement ça ne vaut pas la peine que je perde mon temps à la regarder, même si seulement dix épisodes sont prévus. Parce que là, on touche quand même le fond (et je ne sais pas ce que fume l’auteur du manga, mais ça doit être de la bonne).

Verdict :  Smiley_lulz


Seisen Cerberus : Ryuukoku no Fatalité

DISPONIBLE SUR :Crunchyroll (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

Seisen Cerberus

Épisodes vus : 01/??
L’histoire en une phrase : un terrible dragon sème la destruction sur son passage et notre héros souhaite le vaincre pour de bon afin de venger la mort de ses parents.

Impressions :

Un autre projet cross média, mais un peu à retardement : il y a donc eu le jeu sur mobile en 2011, le manga en 2013 et enfin l’anime cette année. Qui d’ailleurs était plutôt mauvais, malgré la présence originale d’un héros assez imbu de lui-même. Le tout se déroule dans un monde de type fantasy très générique sous fond d’histoire bourrée de clichés, et avec en bonus des personnages peu intéressants. L’anime étant visiblement réalisé avec (très) peu de moyens, ce qui ne joue pas non plus en sa faveur.

En bref : je n’ai absolument pas eu envie de voir la suite, et j’ai même eu du mal à terminer le premier épisode. A oublier et à ranger aux côtés de l’autre ratage de la saison, Endride.

Verdict :  Smiley_hate


Joker Game

DISPONIBLE SUR :Crunchyroll (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

Joker Game

Épisodes vus : 05/12
L’histoire en une phrase : les mésaventures de plusieurs espions japonais aux quatre coins du monde, dans un passé fictif se situant quelques années avant la Seconde Guerre mondiale.

Impressions :

Cette série, c’est un peu le Senkou no Night Raid de 2016, ne serait-ce que pour son thème similaire (une agence secrète qui emploie des individus peu ordinaires, le tout se déroulant une dizaine d’années avant la Seconde Guerre mondiale). Mais les similitudes s’arrêtent là, Senkou no Night Raid versant plus dans le fantastique, tandis que Joker Game se veut plus réaliste.

Joker Game possède également une certaine particularité qui ne plaira pas à tout le monde : il n’y a pas de scénario à proprement parler. La série est en fait découpée en épisodes qui mettent à chaque fois en avant un espion dans un pays différent (Japon, France, Angleterre, Chine…), ce qui forcément aura déçu ceux qui s’attendaient à une véritable intrigue. Les épisodes en eux-mêmes sont assez inégaux, et l’anime se veut sérieux : il n’y a donc pas une once d’humour. De mon côté, mon avis est un peu mitigé après ces cinq premiers épisodes… Il s’agit d’une série certes visuellement très soignée et dotée en prime d’une bande-son signée Kenji Kawai, mais cela n’en reste pas moins plutôt classique et sans prise de risque. C’est surtout au niveau des histoires individuelles que j’ai été un peu gênée, parce que ces dernières ne sont pas forcément de qualité et possèdent parfois un côté un peu trop « forcé » (une amnésie temporaire, c’est tellement pratique !) ; il est même également dommage que la plupart des épisodes semblent tourner autour d’une même idée, c’est-à-dire l’existence d’un traître dans l’entourage de chaque espion. D’ailleurs, en parlant d’espions, j’ai vraiment du mal à les différencier tellement ils se ressemblent tous, mais ça me rassure de voir que je ne suis pas la seule.

Au final il s’agit d’une série que normalement j’aurais dû adorer car c’est tout à fait mon genre, mais je suis pour le moment un peu déçue. Peut-être parce que j’en attendais trop ? Ce n’est pas non plus mauvais pour autant et c’est largement plus intéressant qu’une bonne partie des séries de ce printemps, donc pour le moment je compte la suivre en entier. En espérant que les épisodes de la seconde moitié de la série soient mieux ficelés.

Verdict :  Smiley_disappointed


12-sai. ~ Chicchana Mune no Tokimeki

DISPONIBLE SUR :Amazon Video (VO)

12sai

Épisodes vus : 01/??
L’histoire en une phrase : une série sur la puberté et le passage de l’enfance à l’adolescence.

Impressions :

C’est de l’arnaque : cet anime est en fait un remontage des OAV déjà sorties en 2014 et 2015 avec simplement des scènes inédites en plus ! :p Petit coup de gueule à part, 12-sai est une série mignonne comme tout adaptée du manga du même nom et dont le tout premier tome est sorti en France chez Glénat le mois dernier. Je n’ai pas lu ce dernier mais j’ai eu l’occasion de jouer au tout premier jeu sur Nintendo 3DS, une dating sim pure et dure très sympa qui adapte également l’histoire des principaux personnages féminins en y apportant quelques changements.

Pour en revenir à l’anime, on suit ici les mésaventures de Hanabi et ses amies, leurs soucis et leurs premiers émois amoureux : outre le thème original, il vaut mieux également faire partie du public visé, cela passe mieux. De mon côté je ne continuerai pas la série étant donné qu’il s’agit donc de la même chose que les OAV.

Verdict : Smiley_cute


Tanaka-kun wa itsumo kedaruge

DISPONIBLE SUR :Crunchyroll (VOSTA), Gyao (VO)

Tanaka-kun wa itsumo kedaruge

Épisodes vus : 05/12
L’histoire en une phrase : le quotidien d’un lycéen qui a deux de tension.

Impressions :

En voilà une très bonne surprise. Je n’avais pourtant pas du tout aimé le premier épisode, que j’avais trouvé extrêmement chiant (n’ayons pas peur des mots) : je m’étais dit qu’un anime « tranche de vie » avec un personnage aussi léthargique qui passe son temps à dormir, le tout s’étalant sur des épisodes d’une vingtaine de minutes, n’allait pas être très passionnant… et le premier épisode m’avait confortée dans cette idée-là. J’ai tout de même voulu persévérer, et la série est heureusement devenue nettement plus intéressante dès le second épisode. Puis le troisième est arrivé, et là j’ai été conquise : cinq épisodes plus tard, cet anime est même devenu l’un de mes préférés de cette saison.

La raison pour laquelle j’aime beaucoup cette série je ne la dois donc pas à son personnage principal, qui me laisse assez indifférente (quoique, ça fait plaisir de voir enfin un héros qui a la flemme de manger du poisson parce qu’il faut enlever les arêtes), mais plutôt à ses personnages secondaires, qui sont à mon avis mille fois plus intéressants (la petite Miyano est adorable <3). C’est d’autant plus grâce à ces personnages que l’humour de la série ne tourne pas uniquement autour du manque d’énergie de Tanaka-kun, ce que fait malheureusement le tout premier épisode, même si cet aspect-là est toujours présent pour créer des situations cocasses. Bizarrement, l’humour de la série me rappelle également celui de Working!!, mais c’est peut-être parce que Miyano me rappelle un peu Popura.

Pour résumer, cet anime que j’ai failli abandonner à cause de son premier épisode est finalement devenu l’un de mes titres favoris de cette saison, et j’en suis la première surprise : je le suivrai en entier avec plaisir.

Verdict :  Smiley_like3


Sousei no Onmyouji – Twin Star Exorcists

DISPONIBLE SUR :Crunchyroll (VOSTF/VOSTA), Nico Nico Douga (VO)

Twin Star Exorcist

Épisodes vus : 02/12
L’histoire en une phrase : Rokuro, un collégien qui ne souhaitait pas vraiment devenir exorciste, se retrouve contraint de se battre aux côtés d’une autre exorciste, Benio, afin de lutter contre des esprits semant la terreur.

Impressions :

Et je termine ces impressions avec une autre série qui m’aura assez surprise (en bien), même si personnellement je n’ai pas tellement accroché. En fait, au vu des images promotionnelles, je ne sais pas pourquoi mais j’étais persuadée que ce Twin Star Exorcists allait être un énième anime harem bourré de fan service ecchi, donc quelle ne fut pas ma surprise de voir qu’il s’agissait en fait d’un pur shōnen (adapté du manga du même nom publié actuellement chez Kazé, et dont j’ignorais totalement l’existence).

Les deux premiers épisodes servent en fait essentiellement d’introduction, mais ils ne m’ont pas donné envie de regarder plus loin : cela s’annonce très très très classique et les personnages ne m’ont pas vraiment intéressée. Ce n’est pourtant absolument pas mauvais, et la représentation de Magano, l’univers parallèle d’où s’échappent les monstres, est plutôt jolie et très stylée, d’autant plus que la série est dans l’ensemble pas trop mal réalisée.

Il s’agit d’un anime qui devrait donc plaire aux fans du genre qui n’ont pas peur de se retrouver en territoire connu, mais malheureusement je pense que ce pur shōnen risque de passer un peu inaperçu étant donné qu’il y a tout de même Boku no Hero Academia en face. De mon côté, je ne le suivrai donc pas, n’ayant pas été très convaincue par ces premiers épisodes.

Verdict :  Smiley_meh

La prochaine fournée d’impressions devrait arriver probablement dans le courant de la semaine prochaine~

Macross Delta - fanart

Freyja Wion par 佐喜ハジメ (Pixiv

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Bien que je vous ai déjà servi un article sur le manga Pandora Hearts la semaine dernière, j’avais envie de vous en reparler un toute dernière fois au travers de la rubrique de La Fille du Mois. Et dans une série où la majorité du casting est masculin, je trouvais d’autant plus important de mettre en avant une figure féminine. Si à la base je pensais vous présenter Echo, ma relecture de l’intégrale a changé la donne et c’est finalement Lacie BASKERVILLE qui représentera le mois de Mai 2016.

Le personnage a une place importante au sein de l’intrigue du manga et trop en dire risque de vous gâcher complètement le plaisir de la découverte. Pour autant, je pense qu’il est tout à fait possible de mettre en avant les forces de la demoiselle sans entrer dans la terrible zone spoiler.

Lacie est pour moi un excellent personnage du fait de son écriture global. Pour commencer, elle a un état d’esprit assez particulier. Plutôt misanthrope, pragmatique et loin d’être un modèle d’altruisme, elle surprend par son manque évident de manichéisme tout en demeurant un personnage central. En cela, elle gagne forcément en intérêt car dans le monde du tout blanc ou tout noir, Lacie se situe clairement à la frontière.
Au fil des pages, il est difficile de vraiment cerner le personnage et de savoir s’il a de bonnes ou de mauvaises intentions. Mais finalement, on se rend compte que Lacie est juste profondément humaine. Elle propose un panel d’émotions et de sentiments parfois contradictoires, mais qui sonnent tous justes et sincères. Et malgré des agissements qui frôlent par moment la putasserie ou la manipulation, on sent une personnalité tiraillée intérieurement et qui aura finalement peu d’occasions de s’exprimer.

En cela, elle demeura toujours chère à mon cœur au sein du casting de Pandora Hearts. J’apprécie ce type de personnage qui n’a pas pour objectif de faire passer un message positif ou négatif. Elle est là et elle existe, avec ses défauts et ses qualités. Tout simplement. Et en matière d’écriture, arriver à rendre ce type de protagoniste attachant et profond, cela témoigne d’un certain talent. Et Dieu sait que l’auteure de Pandora Hearts en a.

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Allez trêve de blablas, c’est parti pour les chroniques… Bonnes lectures à toutes et tous !

Fantasyyyy and hiiistoryyyyyyyyy

Allez cher lecteur, dis-moi que tu as cliqué sur la note de musique et que tu chantes avec moi sur cette playlist ! Bon, sinon, tant pis pour toi, et passons aux trois premiers titres qui mélangent de la fantasy plus ou moins dark et une dose d’Histoire assez passionnante.


Gate tome 1Gate, Au-delà de la porte #1 & 2
de Satoru SAO et Takumi YANAI chez Ototo :on commence par une bonne surprise. En effet ce seinen fourre-tout mélangeant guerre et fantasy ne paie pas de mine, car le graphisme de Satoru SAO est des plus classiques avec son chara-design tout droit sorti des années 80-90, entre Dragon Questet Slayerspour les habitués du genre. Ça donne un petit coté old school et un peu de charme à l’univers pour les nostalgiques, car ce style de dessin se mélange bien aux codes de la fantasy avec ses chevaliers, ses magiciens, ses démons, elfes, etc.. Néanmoins, lors des premiers chapitres, ça donne des personnages très lambdas, qui sont loin d’enchanter le lecteur.

Ce n’est pas pour rien qu’Ototo a publié les deux premiers volumes ensemble, car il faut attendre un bon demi-tome avant que la mayonnaise ne prenne. Comme je le disais plus haut c’est l’univers, ou plutôt l’affrontement de deux univers très différents, qui va donner du sel à cette histoire. Tiens, d’ailleurs, je m’aperçois que je nous vous ai pas encore donné le pitch. Le voici : 20xx, un été dans le quartier de Ginza en plein cœur de Tokyo. Une mystérieuse porte donnant sur un monde parallèle apparaît brusquement. De celle-ci surgissent des monstres et des soldats d’un autre temps. Les Forces japonaises d’autodéfense, les FJA, interviennent et s’installent ensuite dans cet autre monde pour y entreprendre une mission d’exploration…

Vous pouvez lire un extrait sur le site de Ototoégalement.

Gate tome 2Deux mondes se confrontent donc, celui des forces militaires japonaises avec tout l’équipement moderne et les connaissances tactiques nécessaires, et une armée impériale à l’ancienne faite de soldats en armures, d’archers, d’elfes et de quelques créatures fantastiques comme des orcs et des dragons. Une fois passée la surprise – et le massacre de centaines de badauds qui se baladaient tranquillement à Ginza – les forces japonaises ripostent… et vont mettre quelques sévères raclées aux armées impériales du camp d’en face. Ils ont beau venir par dizaines ou centaines de milliers avec les meilleures lames et les meilleurs destriers, comment voulez-vous que ces soldats qu’un autre temps l’emportent face à une batterie de missile, des mitrailleuses, des grenades, des chars et des hélicos… On se demande donc qui, au sein de ce nouveau Monde, a choisi de faire apparaître cette porte menant sur notre Terre du 21e siècle, tant les premiers échecs sont cuisants.

Vu qu’il suffit d’un bazooka pour faire match nul avec un dragon cracheur de feu, les escadrons nippons envoyés en repérage au delà de la porte vont rapidement devenir des légendes et les nouveaux dieux de la guerre. Cela dit, on comprend quand même assez vite que, dans cette contrée moyen-âgeuse, tous ne sont pas des idiots et qu’il y a encore des puissances démoniaques mystérieuses qui ne sont pas sorties de l’ombre pour prendre part au combat. Idem du coté de notre Monde : l’accès à ce nouvel univers attise les convoitises et les autres pays comme la Chine et les Etats Unis sont impatients de ramasser le pactole de cette potentielle conquête. Tout est donc loin d’être joué et on finit par être assez curieux des prochains rounds.

Enfin, au delà de ce choc des civilisations inter-dimensionnel qui mélange action, tactiques de guerres et politique internationale, on profite aussi de situations assez comiques. En effet, le titre a le bon gout de ne pas trop se prendre au sérieux et joue des nombreux quiproquos possibles sur la rencontre de ces populations, et met pour cela, à la tête des forces humaines, un otaku fort sympathique. Si cette adaptation en manga de light novel n’a donc pas grand chose à voir avec Spice & Wolfou Fate / Zero, elle n’en n’est pas pour autant dénuée de nombreux atouts… Au bout de deux tomes, me voilà tombé sous le charme !


Drakengard tome 1Drakengard, Destinées écarlates #1  
de Jun EISHIMA, ZET et Taro YOKO chez Kurokawa : de la dark fantasy sans retenue avec sa dose de sang et de sexe (et pour les moins de 16 ans, donc), ce n’est pas si souvent dans les mangas et c’est assez récréatif, surtout avec un chouette coup de crayon. Cette adaptation de la licence vidéo-ludique Drakengard, surtout de l’épisode RPG sur PS3 , nous conte les aventures d’un beau et sombre guerrier, One, capable d’invoquer un dragon. Il est accompagné par Nero, elfe frivole qui aime autant jouer de l’arbalète que… de l’arbalète. Leur but : tuer tous ceux atteints de la maladie de l’œil rouge et détruire l’église des anges.

Dans le domaine de la Dark Fantasy, les challengers sont peu nombreux donc on accueille celui-ci avec plaisir. Il permettra aux fans du genre de patienter entre deux tomes de The Arms Peddlerou d’Übel Blatt. C’est plutôt de ce second que Drakengard se rapproche d’ailleurs avec elfes, dragon, magie et monstres. Néanmoins, avec une histoire qui va se terminer en seulement trois volumes, le scénario ne prendra sans doute pas une ampleur folle. Du côté des personnages, les mangakas ont eu le bon goût de se limiter principalement aux deux héros, dont la personnalité est rapidement limpide, autant par leurs actes que grâce à leur chara-design bien pensé. Si le récit ne s’éparpille pas trop on peut donc espérer un manga qui tient bien la route, en plus du plaisir des yeux sus-cités et d’une bonne dose d’action qui laisse peu de temps mort au titre. De la dark fantasy correctement ficelée, pour ceux qui aiment quoi !

divci-valka-1-komikku
Divci Valka  
de Kouichi OHNISHI chez Komikku : et un nouveau titre historique, un ! Après les combats normands au XIVe siècle dans Hawkwood chez Doki-Doki, on reste quasiment à la même époque mais on s’envole à Prague pour, devinez quoi, une guerre de religion !

Tout commence en 1415, en plein cœur du Saint-Empire Romain Germanique, quand un théologien du nom de Jan Hus finit sur le bûcher pour avoir proclamé haut et fort la corruption de l’église et les malversations du pape de Pise, Jean XXIII. Il faut dire qu’avant de finir rôti sur la place public pour hérésie, Jan Hus avait de plus en plus de partisans, et le futur Roi du Saint-Empire, Sigismond, devait gérer une crise de l’église qui dure depuis pas loin de 40 ans et qui met un sacré bazar en Europe, avec plusieurs papes et plusieurs courants religieux qui se déchirent et qui affaiblissent le pouvoir global des religieux (ça s’appelle le Grand Schisme d’Occident pour les plus curieux). Bref, ce n’était pas vraiment le moment qu’un théologien viennent rajouter une couche de défiance par là dessus. Donc, hop, au bûcher !

Le soucis c’est qu’en brûlant un homme aimé, on en fait un martyr et on pousse des peuples à se révolter. Les partisans de Hus, les hussites, finissent donc par s’opposer aux catholiques bien plus frontalement que dans un simple débat d’idées : en 1419, 4 ans après la soirée barbecue avec l’ami Jan, on atteint le point de rupture. Un autre Jan, Jan Zelivsky, grand prêtre hussite, mène une attaque en plein Prague avec quelques fidèles et ils tuent des conseillers catholiques en les balançant par les fenêtres. Simple et efficace, ça. Une défenestration à un méchoui partout. Mais le nouveau Pape censé unifier la chrétienté, Martin V, et ce cher Roi Sigismond le prennent assez mal (susceptibles hein ?) et ils partent donc en guerre contre les hussites. Voilà le contexte de cette histoire qui nous fait vivre l’embrasement de cette région que l’on connait sous le nom de Bohême, et qui correspond à l’actuelle république Tchèque.

Le manga débute en 1420 quand l’armée du Roi débute son éradication des hussites. Une jeune fille du nom de Sarka s’avère la seule survivante du massacre de son village et elle va croiser la route de Jan Zizka, chef de guerre hussite et personnage historique qui sera le fer de lance de l’armée hussite dans la guerre qui s’annonce. Il fera de cette survivante un symbole pour motiver les troupes et enclencher la revanche.

divci valka

© Kouichi Ohnishi 2013 / Futabasha Publishers Ltd.

On suit donc une révolte du peuple – l’armée de Zizka étant constitué de paysans – et le mangaka choisir de donner une place prépondérante aux femmes dans son récit… d’où le titre Divci Valka que l’on peut traduire par « la guerre des filles » en VF (d’où le sous-titre la guerre des pucelles, aussi). Ce titre s’inspire d’ailleurs d’une veille légende Tchèque du VIIIe siècle qui mélange une armée féminine d’amazones et la fondation de Prague (et du peuple Tchèque au passage). Le mangaka superpose cette légende au conflit des hussites et confie aux femmes une arme encore nouvelle à cette époque, mais qui va peu à peu faire ses preuves : le pist’ala ou flûte en slave, qui deviendra le bien connu pistolet. Comme vous pouvez le constater on apprend plein de choses dès ce premier tome, aussi bien dans le récit, qui n’est pas avare pour autant en scène d’action, que dans les captivants bonus en fin d’ouvrage qui s’intéressent autant aux faits historiques qu’au folklore et aux populations de l’époque.

Un titre qui rappelle donc Wolfsmund, pour son monde cruel et sans pitié et ses inspirations historiques et folkloriques, mais qui s’en écarte par un graphisme un ton en-dessous et un chara-design plus (trop ?) juvénile. Malgré cet aspect visuel comme petit point faible, on obtient un bon premier volume dans lequel on se plonge rapidement. La série compte actuellement six tomes au Japon et elle est toujours en cours, de quoi développer aussi bien les personnages que le récit, ce qui nous promet le meilleur… On en reparlera très certainement dans ces colonnes. Rendez-vous à Japan Expo pour le tome 2 !

Feuillettes moiiii, découvre moiii-ahaaa

On passe à deux titres qui ne paient pas de mine mais qui méritent qu’on aille au-delà de leur couvertures…

12 ans Glénat12 ans de Nao MAITA chez Glénat : Le shôjo kodomo, ou du moins pour les jeunes adolescentes, ce n’est pas mon truc d’habitude. C’est souvent un tas de fantasmes de princesse, de love story surjouées et de situations abracadabrantesques qui me saoulent rapidement. Pourtant découvrir l’amour à 12 ans est en soi une aventure incroyable, surtout si on y ajoute tous les changements morphologiques de l’adolescence et les histoires d’amitiés qui deviennent parfois compliquées. Mais voilà, pas besoin d’en faire des caisses ni de nous sortir des vampires ou des milliardaires pré-pubères pour raconter une histoire captivante. Et ça, justement, c’est un peu ça le pari du manga de Nao MITA.

12 ans, c’est l’âge de Hanabi, qui n’a toujours pas embrassé de garçon et qui se demande aussi bien comment que pourquoi. Elle se demande aussi quand est-ce que, comme sa meilleure amie Yui, ses premières règles vont arriver. Pendant ce temps Yui se demande, elle, pourquoi elle est tombée amoureuse du garçon qui n’arrête pas de l’embêter…

Des situations banales comme vous le voyez, mais c’est aussi ça qui les rend touchantes et crédibles. Elles sont traitées avec simplicité, de l’humour et pas mal de douceur. Le graphisme est globalement épuré et tout repose sur le chara-design (rond, mignon et réussi) et les émotions, qui sont mises en valeurs par quelques trames bien choisies, en fond. Scénario et visuel misent donc sur la justesse et ne cherchent jamais à nous en mettre plein les yeux avec des rebondissements ou des effets de lumières qui viendraient surjouer l’instant.

Enfin, si 12 ans est appréciable, c’est qu’il peut aussi bien faire écho aux interrogations pratiques comme romantiques des jeunes filles du même âge, qu’aux souvenirs lointains des adultes et parents qui se remémoreront leur propre passage par cette fin de l’enfance. Moi j’avoue que je n’ai pas des masses de souvenirs de cette époque (c’était il y a 25 ans, excusez du peu T_T) mais ça m’a donné envie de filer l’ouvrage à ma nièce qui vient d’avoir 10 ans et qui se posent sans doute, déjà, plein de questions sur ce qui l’attend ! Pour vous faire une idée, direction les premières planches sur le site de Glénat.

Seven_Short_StoriesSeven Short Stories 
de Nakaba SUZUKI chez Pika : Les side stories c’est pour les fans. C’est ce qu’on dit souvent et c’est régulièrement vrai, mais on s’amuse rarement autant que dans le format d’origine, surtout lorsque ces spin-off sont des expériences de jeunesses compilées sur un tome ou deux. Dans ce type de recueil on y voit souvent un graphisme balbutiant, des personnages ou une narration pas encore bien maîtrisés… des erreurs de jeunesse en somme. Dans Seven Short Stories, on est donc agréablement surpris de découvrir quelques courts récits qui regorgent déjà de nombreuses qualités… et on savoure d’autres facettes de SUZUKI qui sont plutôt amusantes.

On profite d’abord de l’une des autres versions de Seven Deadly Sins, où est rejoué le chapitre de la rencontre entre Méliodas et Elizabeth. La version est assez différente, dans le chara-design et la personnalité des protagonistes, mais c’est déjà bougrement bien dessiné. On y repère, aussi, le goût prononcé de SUZUKI pour les jolies filles : ces nouvelles sont d’ailleurs un vrai défilé de canons en tous genres qui ont autant à nous offrir de par leur physique craquant, alléchant voir divin, que par leur caractère, parfois bien trempé, parfois plus touchant ou tout simplement amusant.

Seven Short Stories est aussi riche de nombreuses thématiques : deux romances, un mix western – SF délirant, une histoire très courte de radis complètement loufoque, une comédie qui mélange patinage artistique et héros de baston et enfin les genèses de SDS mais aussi d’une autre série, inédite en France : Ultra Red… que j’aimerai bien essayer du coup, car  cette première version est plutôt sympathique. Bref, ce one-shot n’est donc pas le titre du siècle mais s’avère un excellent divertissement qui permet de découvrir un auteur qui n’a pas que Seven Deadly Sinsà nous offrir. Quelques pages en extrait, pour finir de vous convaincre :

Deux titres ooooriiiginaux, des récits qui te collent à la peauuu 

Le premier est passionnant par son propos et sa thématique « du papier au numérique » et le second est carrément une expérience de lecture (et de traduction, aussi). On finit donc avec les titres les plus surprenants du lot !


bienvenue-protect-01Bienvenue chez Protect de Miso SUZUKI chez Akata : Passionnant celui là, il me rappelle des discussions sur le marché du manga que j’ai parfois dans les interviews éditeurs. L’histoire commence avec le stage en entreprise de la jeune Nanami. Elle arrive au sein de la société Protect, une boite de consulting en médias numériques dirigée par un homme aussi extravagant que génial : Jungorô Yamada ! Première mission pour notre jeune fille : remettre sur pied la carrière d’un mangaka anciennement célèbre mais aujourd’hui dans l’impasse, pendant que Jungorô lui-même devra proposer un nouveau business model à un éditeur venu lui demander de l’aide pour y voir plus clair dans un marché culturel en pleine révolution.

Internet et la nouvelle économie de la culture, voilà un thème des plus passionnants et qui touchent tous nos loisirs : manga, littérature et jeu vidéo sont au programme de ce premier tome et ils ne seront sans doute pas les seuls. Le bilan du système éditorial classique n’est pas reluisant et notre expert comme sa stagiaire partent donc en quête de toutes les solutions possibles : changement du rapport entre auteur et éditeur, indépendance et nouvelle relation au lecteur, auto-production et droit d’auteur… Tous les aspects de cette nouvelle donne sont passés à la loupe pour savoir si elles sont de vraies bonnes idées, viables sur le long terme, où si ce ne sont que des fantasmes qui s’empilent dans l’Eldorado casse-gueule de la nouvelle économie.

Si on ajoute l’excentricité du génie de service ainsi que des personnalités intéressantes chez tous les personnages secondaires, le tout saupoudré d’un peu d’humour, on obtient donc un cocktail parfait entre un Que Sais-Je et un Bakuman version seinen. Si vous appréciez les interviews éditeurs de ce blog, c’est un titre en 3 tomes qui est fait pour vous. Vivement le second tome, qui sort ce mois-ci, et qui nous parlera de l’impact des smartphones sur le jeu vidéo !

Pour vous faire une idée, jetez un œil à la preview, sur le site d’Akata.

Halcyon Lunch tome 1Halcyon Lunch de Hiroaki SAMURA chez Casterman : Ce n’est pas l’envie qui me manque de me lancer dans l’Habitant de l’infini, mais faute d’argent et de place sur les étagères c’est avec plaisir que je découvre finalement Hiroaki SAMURA par ces autres œuvres. Après l’intriguant one-shot SNEGUROCHKA qui nous mélangeait politique, Russie et thriller, voici une histoire en deux tomes d’un tout autre genre… Et sans doute le truc le plus barré que j’ai lu depuis un an ou deux, bourré de référence culturelle de tous poils – y en a pas mal sur Jojo d’ailleurs, mais pas que – et dont le synopsis annonce, de toute façon, la couleur : La vie de Gen, chef d’entreprise quadragénaire, est retombée comme un soufflé raté. Gen a la dalle, mais il est réduit à pêcher sa pitance dans les eaux bourbeuses d’une rivière. Sa rencontre avec Hyos va changer le menu. La jeune fille est dotée d’un curieux coup de fourchette (ou de baguette): elle est capable d’avaler tout et n’importe quoi et de le régurgiter pêle-mêle, donnant vie à des créatures aussi monstrueuses que grotesques…
Là où n’importe qui ferait la fine bouche, Gen voit dans l’apparition d’Hyos une chance d’ajouter une étoile au guide de son existence. Mais il découvre très vite qu’en cuisine, une terrible menace plane sur la Terre…
Bon appétit, Gen.

« Un Festin comique de science-fiction en deux services. » comme l’annonce Casterman, et que je résumerais moi-même comme : « un gros bordel où les idées les plus folles s’entre-mêlent pour, au choix, vous faire exploser de rire ou vous sucer le cerveau ». Oui oui, tu lis ça et, pouf, plus de cerveau, parce c’est sans queue ni-tête et que ça part dans tous les sens. En même temps avec Hyos dont l’estomac est relié à une galaxie lointaine et qui régurgite des chimères dignes d’un nouvel épisode sous acide de Godzilla VS Megacheloutra… Forcément ça ne pousse pas à la rationalité. Il faut donc persister cher lecteur. Si tu as l’habitude de lire des trucs étranges – et bouddha sait qu’il en existe des trucs nippons étranges – ça ne devrait pas trop te poser de problèmes. Sinon, fait comme moi et accroches-toi, ça vaut le coup.

Halcyon_Lunch_tome_2En plus de croiser des moments de pur génie what-the-fuckesque qui te vaudras de bons fou-rires, comme le bon de commande parodique de Casterman pleine page pour empêcher une nudité frontale de jeune fille encore mineure, tu finiras par t’attacher à la petite troupe de personnages, Gen et Hyos en tête mais aussi à Ryuta, Metako, Shinji, le chien ASCII (infortunée créature…) et la seconde extra-terrestre du nom de Triazole. Ils sont tous à coté de leurs pompes et certainement pas des modèles de réussite… Mais ils sont aussi très éloignés des clichés qu’on nous sert habituellement, même si le mangaka adore les faire jouer avec.

À travers leur différente aventures, avec un dictateur, avec des amis clochards ou pour sauver notre planète, c’est finalement leur humanité et leur conception du bien et du mal qui finira par vous convaincre. Et c’est pareil pour tout le reste de l’ouvrage, à savoir sa narration comme sa mise en scène folle et inattendue : une fois qu’on a pris l’habitude on ne s’en passe plus. Pour te dire la vérité mon bon lecteur, j’ai failli lâcher prise trois fois lors de la lecture du premier tome, pour le revendre ou le filer à un rédacteur qui l’apprécierait, mais maintenant les deux tomes sont placés bien au chaud dans mes étagères entre l’édition collector de Thermae Romae et les ouvrages de la Collection Latitudes, le rayon des titres dont je ne me séparerai probablement jamais.

Halcyon Lunch, en fait, c’est une aventure à essayer… et qui pourrait bien vous marquer.

PS1 : Bravo au traducteur, pour le travail accompli sur les blagues et la cohorte de références plus ou moins obscures !

PS2 : et donc faut vraiment que je me lance dans l’Habitant de l’infini moi, vivement l’édition collector en juin !

Et voilà pour ces lectures… De tous ces titres et d’autres, il en est question, en images et commentaires, sur les réseaux sociaux comme Instagram, Facebook ou Twitter pour des impressions post-lecture à chaud. Rendez-vous au prochain épisode, on parlera très probablement de shôjo !

Manga Mag - Ma Mangathèque Idéale : Raphaël PENNES (VIZ Media Europe)

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Ma Mangathèque Idéale : Raphaël PENNES (Viz Media Europe)

Ma Mangathèque Idéale est une rubrique dans laquelle une personnalité du monde du manga ou de la japanime partage, avec nous, sa bibliothèque manga idéale et nous explique brièvement pourquoi elle a choisit ces titres ! Entre coups de cœur et œuvres incontournables, découvrez leurs titres cultes ! Aujourd’hui, c’est Raphaël PENNES, ancien de l’équipe Tonkam, …

Manga Mag - Je suis Shingo, de Kazuo UMEZU, annoncé au Lézard Noir

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L’éditeur Le Lézard Noir vient d’annoncer l’arrivée du manga Je suis Shingo (Watashi wa Shingo), de Kazuo UMEZU (L’École Emportée, La Maison aux Insectes, Baptism), à son catalogue. Pré-publié dans les années 80 dans le magazine Big Comic Spirits de Shogakukan, Je suis Shingo, souvent considéré comme l’un des chef d’œuvres du mangaka, a connu plusieurs éditions différentes, tant …

Fant'asie - Hinomaru Sumo – tome 1 de Kawada

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Hinomaru Sumo – tome 1 de Kawada

Hinomaru Sumo – tome 1 est un manga de type shônenédité par Glénat Manga et est disponible chez nous depuis le 06 avril 2016. Il s’agit de l’un des mangas que j’attendais le plus cette année.

Donc qu’en est-il ? Le manga en vaut-il vraiment la peine ?

Résumé d’Hinomaru tome 1 chez Glénat

Résumé de l’éditeur :

« Ni la taille ni le gabarit ne font du jeune Hinomaru un futur sumo. Pourtant, ce nouveau venu pourrait bien se révéler beaucoup plus fort que prévu, même en intégrant l’un des lycées les plus faibles de la ville. La quête d’Hinomaru pour le frade suprême de yokozuna ne fait que commencer… »

Un shônen sportif peu commun

Glénat nous offre ici un tout nouveau manga shônen de sport, et qui plus est un sport très peu commun chez nous occidentaux, mais un sport respecté au pays du soleil levant : le sumo.

L’histoire commence avec la fameuse « foire aux inscriptions de club sportif » et nous y retrouvons Shiniya Oseki, un membre du club de sumo prêt à recruter quelques personnes pour son club dont il est le seul membre. Cependant, il semblerait que le sumo soit un sport très critiqué dans le lycée Odachi où tous ne cessent de se moquer d’Oseki. C’est alors qu’un petit nouveau va se présenter devant Oseki : Hinomaru Ushio qui souhaite intégrer le club de sumo. Après son adhésion au club, Hinomaruva apprendre que le club de sumo ne possède plus de dôjô. Il leur a été volé par Yuma Gôsho considéré comme comme « l’homme le plus fort du lycée ».

Mais c’est alors que Hinomaruva défier Yumadans un duel pour récupérer le dôjô qui leur est dû, surtout que ce dernier a détruit l’installation qu’Oseki avait faite pour s’entraîner au sumo. Après une victoire écrasante de la part de Hinomarusur son adversaire, ce dernier va pouvoir pratiquer le sport qu’il aime avec son partenaire Oseki pour redorer le blason du club du lycée, en devenant les meilleurs du Japon !

Alors que penser de ce manga ? Bien qu’on est ici affaire à un shônen de sport basique, le thème abordé est un sport peu commun surtout pour nous français : le sumo. Je sais que beaucoup de personnes vont découvrir ce sport à travers ce manga ce qui n’est pas mon cas. En effet, par le passé, je suis tombé sur un titre qui a attiré mon attention : Abarenbou Rikishii!! Matsutarou. C’est un manga pas très jeune car il date de 1973 mais il a été remis au goût du jour avec un anime en 2014 (c’est d’ailleurs comme çà que je l’ai découvert ^^). Il traite du même sujet que Hinomaru Sumo mais est très peu connu et profite d’une assez mauvaise réputation contrairement à notre manga. À travers ce dernier, nous pourrons faire des comparatifs avec Hinomaru pour voir si, dans le fond, on a une œuvre semblable à Abarenbou Rikishii.

Pour en revenir au premier tome de cette série, le rythme est plutôt intense. On avance très rapidement dans l’histoire avec seulement un volume. On a même déjà un avant goût de ce sport avec des scènes de combats vives et qui savent tenir en haleine (même si on en voit que très peu je suis réjoui des scènes de combats). Mais notre héros est tout simplement trop fort dès le début du manga à l’image d’un Saitamadans One Punch Man (mais pas aussi fort que Saitama, hein ^^). Et c’est très similaire au manga Abarenbou Rikishii qui est lui un personnage extrêmement fort au début.

Mais dans le cas de Hinomaruje ne pense pas qu’il restera le plus fort tout au long de l’histoire. Il y aura probablement un adversaire capable de le défaire dans un match. Contrairement à Abarenbou Rikishii où le héros est plus fort que tout le monde, et a pour pour seul motivation l’argent et conquérir le cœur de sa bien-aimée. Encore une différence avec notre manga. Hinomarune fait pas ça pas pour l’argent ou pour quelqu’un, il le fait pour lui et, surtout, par passion. Son but est de devenir yokozuna qui est le grade suprême pour un sumo, et ainsi prouver que malgré son gabarit il peut accomplir de grandes choses est être le meilleur. Mais à mon avis, ça passera évidemment par des défaites qui le rendront que plus fort pour la suite. Si l’auteur décide que Hinomaruest le plus puissant du début à la fin, le titre perdrait en crédibilité et pourrait être assimilé comme un « vulgaire plagiat » de Abarenbou Rikishii remit au goût du jour.

Pour ce qui est de l’aspect technique, le manga utilise bel et bien les noms japonais des « techniques » à ma plus grande joie. Cela nous permet dans apprendre toujours plus sur ce sport méconnu en France mais considéré comme un sport noble au Japon. Donc je trouve ça vraiment génial sur ce point là.

Graphiquement, ce manga est le premier de Kawadaqui signe ici une œuvre vraiment divertissante et plaisante à lire. L’univers est extra, les personnages sont très attachants. Non franchement c’est incroyable pour une toute première œuvre. Les personnages ont chacun leur petit charme qui fait que l’on s’attache assez vite à eux. L’auteur introduit le Sumo de manière progressive dans son histoire en employant habilement, comme dit plus haut, des termes techniques au cours de conversations, afin de nous familiariser en douceur avec l’univers du Sumo.

Donc certes Hinomarureste un manga plutôt original dû à un contenu très peu connu chez nous, mais il reste et restera cependant un manga shônen sportif. Bien que le sport abordé soit quelque peu exotique, c’est un manga classique dans la forme : c’est plus avec la passion qui anime l’auteur à nous faire découvrir ce sport qui nous donne envie de le lire, que l’histoire en elle-même (même s’il est vrai, je dois l’avouer, que l’histoire est cool). Pour en finir avec Abarenbou Rikishii, nous avons pu constater que les œuvres sont très différentes même sil elles partagent un thème commun.
Je suis un très grand fan des mangas de sport que ce soit Captain Tsubasa (Olive et Tom chez nous ^^), Slam Dunk, ou plus récemment Eyshield 21, Prince of Tennis, Ace of Diamonds et tous les autres. Ce que j’aime c’est de pouvoir être emporté dans l’histoire, nous donner l’envie de nous plonger dans cette lecture. Et j’ai eu ce ressenti avec Hinomaru Sumo. Donc je le conseille très vivement à tout les amateurs de manga de sport, où même pour les curieux qui voudraient découvrir l’univers du sumo.

Et vous qui l’avez lu, qu’en avez-vous pensé ?

Manga Mag - ReLIFE – Tome 1

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ReLIFE - Tome 1

Hasard du calendrier ou non, Ki-oon renoue ce mois-ci, à deux jours près, avec le manga en couleur (hors collection Latitudes, car je t’ai vu, toi le petit malin qui allait me parler de Pandemonium !) puisque le 10 mai 2007, l’éditeur publiait Stigma de Kazuya MINEKURA (si vous ne le connaissez pas, je vous le conseille fortement). …

Manga Mag - Un trailer pour l’OAD du tome 55 de Fairy Tail

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Fairy Tail 55

Le tome 55 japonais du manga Fairy Tail de Hiro MASHIMA est vendu, dans une édition limitée, avec un OAD dont le trailer est dévoilé dans une vidéo. Cet épisode spécial adapte le chapitre “Yôsei-tachi no Batsu Game”, pré-publié en août 2013 dans un numéro du Magazine Special de Kôdansha. Le volume 55 en édition avec DVD est en vente depuis …

Anime-kun - Joker Game — Espion es-tu là ?

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La saison de printemps 2016 est maintenant bien entamée. Mais parmi toutes les séries qui ont démarrées voilà un mois et demi, seules quelques-unes sont parvenues à retenir notre attention suffisamment longtemps pour avoir droit à une couverture digne de leur intérêt.

Joker Game figure ainsi parmi les animes qui ont passé le test de qualité, bien qu’à vrai dire il partait avec de grandes prédispositions. Adapté d’un roman d’espionnage primé au Japon, cette série du célèbre studio Production IG aligne une brochette de stars aussi bien au niveau du staff que du cast. Il s’agit de suivre une agence secrète d’espions travaillant pour le Japon impérial dans les quelques années précédant la Guerre du Pacifique. Leurs méthodes très différentes du Code d’honneur de l’armée, et le contexte politique bouillant de l’époque permet au scénario d’aborder de multiples points de vue, variant les lieux et les époques.

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En effet, un des éléments structurels de Joker Game est sa construction épisodique, où chaque segment raconte la mission d’un espion en particulier à un endroit du globe. Ces épisodes ne suivent pas de trame scénaristique continue et ne respectent même pas la chronologie des évènements historiques ; si bien que passés les deux premiers épisodes, la série peut être vue dans le désordre.

Cette manière de raconter l’histoire n’a rien de spécial, mais elle est devenue si rare en japanime qu’elle a suffi à désarçonner bon nombre de spectateurs. Depuis que l’industrie s’est standardisée autour du format saisonnier de 12 épisodes, la tendance est aux intrigues feuilletonnantes à l’américaine, qui captent le spectateur à coups de cliffhangers et autres astuces scénaristiques. Les séries épisodiques sont les vestiges d’un temps révolu, où les animes pouvaient durer plusieurs dizaines d’épisodes et qu’il fallait meubler chaque semaine avec une nouvelle histoire. En se réappropriant cette méthode, Joker Game semble tout à la fois original et anachronique, ce qui convient assez bien à ses intentions.

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En effet, il faut comprendre que le choix de poser le récit à cette période précise de l’Histoire est quelque chose d’assez insolite pour un anime japonais. L’année 1937 est celle où le Japon déclencha la guerre contre la Chine, qui fut le théâtre de massacres qui sont encore aujourd’hui l’objet de tensions en Asie – surtout avec l’idéologie révisionniste actuellement dominante au sein du gouvernement nippon. Même si Joker Game n’aborde pas frontalement la question, il n’hésite pas à reconnaitre des choses que l’opinion publique japonaise préfèrerait passer sous silence. A noter qu’il partage cette caractéristique avec un autre anime de la saison : Concrete Revolutio, ce qui montre que même au sein de l’industrie de l’animation japonaise certains créateurs se sentent prêts à attaquer des thèmes sensibles, en dépit de l’autocensure en vigueur dans le milieu depuis des décennies.

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Au-delà de cela, Joker Game est d’un intérêt certain pour les spectateurs friands d’histoire et de géopolitique, tant la série navigue à travers les théâtres d’affrontement ; Japon, France, Chine, Royaume-Uni… Nous autres occidentaux avons une vision forcément biaisée des évènements historiques, qui nous sont enseignés à travers un prisme européen. Joker Game offre la possibilité de retracer cette période selon un point de vue certes neutre, mais résolument japonais malgré tout. Les plus experts n’y apprendront pas nécessairement grand-chose et trouveront même à redire sur quelques inexactitudes, mais comme le dit le message adressé au début de chaque épisode, Joker Game et d’abord une œuvre de fiction qui utilise le contexte historique pour faire jouer ses personnages à des petits jeux d’espions. Dans les faits, chaque épisode verra un nouvel agent tenter de parvenir à ses fins en respectant la consigne donnée par leur superviseur, le Colonel Yuuki : « Ne pas tuer, ne pas se faire tuer, rester invisible ».

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Un autre point crucial concernant Joker Game est la réalisation de Production IG, qui fait honneur à la réputation de ce studio d’élite. On retrouve ici un style « réaliste » aussi bien dans le chara-design que dans l’animation, avec des corps correctement proportionnés et des mouvements fluides et précis – un style là encore assez rare dans la japanime moderne et dont IG est un des derniers dépositaires. La mise en scène est elle aussi très agréable, avec une bande-son atmosphérique composée par le grand Kenji Kawai qui nous offre une de ses meilleures contributions depuis des années.

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A l’image de Showa Genroku Rakugo Shinjuu la saison dernière, Joker Game est un anime qui ne s’adresse pas au plus petit dénominateur commun et qui demandera au spectateur une certaine ouverture d’esprit. Sa narration éclatée, son contexte foisonnant et l’absence d’attachement aux personnages sont autant d’éléments qui la font se démarquer de la production actuelle. Je pense que c’est avec une vraie volonté de bousculer les conventions que Production IG a choisi d’adapter Joker Game, et c’est pour cela que la série mérite toute l’attention qu’on voudra bien lui accorder.

La série est disponible en simulcast sur Crunchryoll.

Deluxe

L’Antre de la Fangirl - [3DS] CHASE – Mikaiketsu Jiken Sousaka ~Tooi Kioku~

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Chase - Unsolved Cases Investigation Division - Distant Memories

CHASE – Mikaiketsu Jiken Sousaka ~ Tooi Kioku, également connu sous le nom de Chase – Unsolved Cases Investigation Division ~ Distant Memories sur la plupart des sites anglophones, est un jeu d’enquêtes sorti la semaine dernière sur 3DS, en téléchargement sur le Nintendo eShop japonais uniquement. Sa particularité ? Avoir été crée par des anciens de CING, le studio derrière des titres comme Hotel Dusk : Room 215 ou encore Another Code, mais qui a dû déposer le bilan en mars 2010.

CING n’existe donc plus, mais une partie du staff semble avoir rejoint G-Collection, le studio qui a co-développé ce jeu aux côtés de Arc System Works. Taisuke Kanasaki et son style reconnaissable entre mille est également derrière la conception des personnages : le détective Nanase, personnage central de CHASE, ressemble comme deux gouttes d’eau à Kyle Hyde. Une ressemblance toutefois volontaire et qui a d’ailleurs été confirmée par Taisuke Kanasake lui-même lors d’une récente interview, où il explique que le but était tout simplement d’attirer les fans des jeux du défunt CING.

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Tout d’abord, il faut savoir que CHASE est court. Très très très court : de mon côté, je l’ai terminé en 1h30. Il ne s’agit donc pas d’un gros jeu à part entière, en fait il rappelle un peu tous ces petits titres publiés par Arc System Works et disponibles uniquement en téléchargement sur l’eShop de la 3DS. Et vu son prix (800 yens, soit un peu moins de 7 € au cours actuel), cela ne m’aura pas vraiment surprise.

Concernant le jeu en lui-même, il s’agit donc d’une enquête policière se déroulant à Tokyo, à notre époque. Le détective Nanase travaille dans une section spéciale dédiée aux affaires non résolues et est épaulé par son assistante Koto Amekura, une femme détective récemment affectée dans ladite section. Amekura est au départ assez surprise par le manque de motivation et le côté un peu je-m’en-foutiste de son supérieur, qui passe surtout son temps à fumer des cigarettes en regardant son jeu de cartes qu’il garde toujours avec lui, mais elle finit par s’y habituer assez rapidement. Notre duo devra s’occuper ici d’une affaire qui s’est déroulée cinq années auparavant : un jeune adolescent, Yuuto Suemura, les contacte soudainement pour leur avouer que l’affaire en question, un accident, est en fait un meurtre…

Ce sera donc au joueur de découvrir la vérité et de trouver les réponses aux nombreuses questions qu’il pourrait se poser, tout en incarnant à tour de rôle Nanase et Amakura suivant les besoins du scénario. Sauf qu’il y a un petit problème dans tout cela : en fait, CHASE se termine sur un cliffhanger. Le scénario, qui est des plus classiques, se laisse suivre facilement ; mais c’est au moment où les choses deviennent enfin intéressantes que les crédits de fin se mettent à défiler. Ce qui est un peu frustrant. Et c’est là que l’on se rend compte que ce jeu n’est visiblement que la première partie d’un projet visiblement plus vaste : c’est un peu comme n’avoir joué qu’à un seul procès d’un Ace Attorney, et du coup on reste sur sa faim. CHASE est un jeu qui sera donc visiblement découpé en plusieurs épisodes, même si la date d’une éventuelle suite n’a pour le moment pas été annoncée.

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Le jeu en lui-même suit un schéma des plus simples et est découpé en plusieurs phases, qui ne se déroulent pas forcément toujours dans le même ordre : un interrogatoire, une phase d’enquête où le joueur doit examiner des photos afin de trouver des indices, et enfin une phase de réflexion où le détective Nanase remet de l’ordre dans ses pensées et ses déductions, ce qui se fait sous forme de questions où il faut trouver la bonne réponse.

Lors des passages où il faut interroger certaines personnes liées à l’affaire en cours, il faut également choisir la bonne phrase pour pouvoir progresser ; le jeu est toutefois très facile et les questions posées sont logiques : il n’y a donc aucune raison de se tromper si on prête un minimum attention au scénario, les réponses tournant autour du nom des personnages, des lieux ou encore sur certains événements. Si le joueur se trompe assez souvent (entre trois et quatre fois), c’est le Game Over assuré, mais ce dernier n’est absolument pas pénalisant : le joueur est ramené quelques secondes avant la question qui aura posé problème. Du coup, je me demande pourquoi avoir imposé ce système de pénalité qui ne pénalise rien du tout… D’autant plus qu’il est possible de sauvegarder n’importe quand, y compris avant chaque question : le jeu ne pose donc absolument aucune difficulté.

Côté graphismes, la technique utilisée par Hotel Dusk et Last Window, à savoir la rotoscopie, n’est malheureusement pas présente ici et on se retrouve donc avec un résultat plus classique. Les animations des personnages sont cependant plutôt réussies, et quelques exemples sont disponibles sur le site officiel (dans l’onglet « Live2D »). Les musiques sont également plutôt agréables, sans être non plus vraiment transcendantes.

Au final, si ce jeu d’enquêtes pour adulte se veut être un retour aux sources en proposant quelque chose de plus terre à terre et réaliste, aux contraires de titres nettement plus fantaisistes comme les Ace Attorney ou encore la série DanganRonpa, il n’en reste pas moins très dirigiste, trop facile et surtout bien trop court, ce qui risque de lui causer bien du tort : j’ai l’impression d’avoir surtout joué à un gros tutoriel. Si au niveau du gameplay le joueur est finalement peu impliqué, l’ambiance, l’écriture et les personnages sont heureusement les points forts de ce titre et compensent donc un peu. J’espère vraiment que ce CHASE est le premier épisode d’une future série, et que le second épisode débarquera assez rapidement tout en améliorant certains problèmes de ce volet.

A noter que le site officiel propose également cinq histoires courtes illustrées par Taisuke Kanasaki, et servant principalement à introduire les deux personnages principaux. Elles ont été traduites en français par des fans ici.

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Liens en vrac et sources des images :

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