Chris†Diary - Hentai Ouji to Warawanai Neko.

Ta comédie romantique habituel, il faut toujours en avoir plusieurs au point de faire penser qu’on a plus de lovecome que de comédie tout court.

Mais ça va en fait plus loin puisque c’est juste le genre le plus répandue du système. L’amour est vraiment fabuleux… Tout du moins fabuleusement chiant puisque pour que tu puisses le manger, t’es obligé d’avoir de la comédie à côté.

D’un autre côté, dans les comédies purs, l’amour est souvent recherché du moment qu’il y a plus d’un sexe présent.

Hentai Ouji to Warawanai Neko.. Contant l’histoire d’un garçon complètement pour le H (hentai ouji) se disant un, jour lors des activités de son club de sport tandis qu’il se faisait sermonner par son capitaine, qu’il aimerait se débarrassait des façades de la société et dire honnêtement ce qu’il pense plutôt que de baisser la tête et ne pas être en accord avec ses sentiments.

Il va alors se retrouver à offrir une offrande, objet important pour lui, à la statue de Warawanai Neko. Elle serait capable d’exaucer les souhaits et de te prendre une chose dont tu as pas besoin pour la donner à quelqu’un en ayant le besoin.

La façade du héros est cette chose qu’il souhaite donner.

Il rencontrera une fille à l’occasion de sa demande à la statue.

Elle désirera que ses expressions ne ressortent plus autant, voulant que son visage reste absent de toute émotion.

Les deux effectuent leur demande. Les ennuis commencent.

Honnêtement, je pensais que ça allait être nul. Une lovecome habituelle. Ou plus exactement, depuis quand une lovecome est-elle originale ? Même avec un élément ou deux de nouveau, ça reste à les mêmes développements à la con. On dirait qu’ils suivent tous le manuel de structure de la lovecome en tant que bible absolu.

C’est là que Hentai Ouji to Warawanai Neko. est différent. Le héros étant un pervers devenant honnête avec ses sentiments à l’extérieur. N’étant pas non plus un pervers absolu, il ne se montre pas lourd et grossier. Gardant d’habitude ses réactions à l’intérieur, il apparaît tout à coup bien moins domptable, n’hésitant plus à parler à voix haute lorsqu’on lui fait un reproche ou une remarque.

Le résultat était des situations biens plus fraîches et c’était vraiment drôle. Il outre-passait aisément n’importe quelle lovecome en ayant même un niveau de comédie digne des meilleurs purs comédies tout en possédant toujours son élément de romance.

La série se déroulant en plusieurs arcs représentant chacun un personnage, on avait droit à beaucoup de mouvement. En total, il y avait  5 parties pour un total de 11 épisodes. Le 12e n’entrant dans le compte puisqu’il sert de cloturation comme la coutume le veut.

Le fait que le héros ait sa place dans les arcs était appréciable mais le nombre était vraiment trop élevé et il se provoquait de grand-changement entre chaque partie pour peu de temps à s’accoutumer. Je ne sais pas si c’est l’adaptation qui a pressé la chose ou pas, quoiqu’il en soit, je me suis bien retrouvé perdu une fois dans tout ce tas.

Lorsqu’on ne suit pas à la semaine, il est difficile de tenir sur la route de Hentai Ouji to Warawanai Neko. à cause de ce rythme.

Les personnages étaient tous tordues et donnaient lieu à des situations intéressantes.

Là où ils étaient tous basés sur des clichés, une fois qu’ils apparaissent de façon plus intimes avec l’histoire, ils se montraient plus étranges ou changés de façon remarquable. Sans pour autant apporter une véritable dose d’originalité, ils étaient plus amusant que tes beta lambda et ça permettait de rendre la série plus appréciable.

Leurs apparences sont aussi au plus haut niveau du genre avec une animation qui a vraiment envoyée. Venant de Kantoku au chara-design dans le light novel original, c’est étonnant qu’il ait réussi à faire aussi varier puisque tous ses personnages se ressemblent normalement.

Peut-être devrait on remercier le fait que ceux ne sont pas des purs originaux du côté illustrateur mais des personnages pris selon l’auteur du light novel. Tu sais, il dit en gros l’image qu’il a du personnage et après l’illustrateur fait plusieurs design y correspondant à peu près, un se retrouve ensuite choisi et les autres à la poubelle ou réutilisés si appréciaient.

Bon, il faut bien remarquer tout de même remarquer que l’héroïne principale est le modèle type Kantoku.

En parlant de l’héroïne, c’était le personnage le plus cliché du tas. Ne pouvant s’exprimer en émotion en théorie, le rougissement et autres petits effets tel que les yeux en points ou les oreilles de chats ne semblent pas entre dans le compte.

Elle était donc contrairement très expressive. Créant un personnage parlant d’un ton monotone avec une expression fixe la plupart du temps, puis te faisant des actes de jalousies et d’un animal protégeant son mâle le reste du temps… Sans avoir d’autres attributs.

C’était vraiment le personnage qui n’avait aucun intérêt.

Le plus grand problème qu’avait Hentai Ouji to Warawanai Neko était sans contexte le fait qu’il était bien trop beta dans ses développements et n’avait pas de grand amusement, ni d’originalité de ce côté.

C’est le défaut habituel. La chose étant que le début de l’anime semblait pointer vers une autre direction puisque comme je l’ai mentionné au début : c’était frais et amusant.

Le héros retrouvant ses façades, il a beau avoir un sourire superbe et des réactions ou pensés amusantes, ce n’est pas suffisant pour le sortir de la lovecome de tous les jours puisqu’il fini par fair ce que n’importe qui ferait.

Le chat (statue) qui est l’élément déclencheur et originale de la série se retrouve aussi rapidement bien trop usé avec les souhaits exaucés par millier et toute sa saveur s’envole.

Voilà qui clôt Hentai Ouji to Warawanai Neko.. J’ai été surpris lorsque la série s’est montrée plus intéressante que prévu mais ce n’était qu’un court temps.

A l’image de Hataraku Maou-sama et autres, le début t’entraîne, le reste t’endort… Bon, Hataraku Maou-sama était bien meilleur.