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Fant'asie - Assassin’s Creed Awakening – tome 2 de Takashi Yano et Kenji Ôiwa

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Assassin's Creed Awakening - tome 2

Assassin’s Creed Awakening – tome 2 de Takashi Yano et Kenji Ôiwa

Une histoire en 2 tomes

Ce deuxième volet marque la fin de ce Assassin’s Creed Awakening. Ce manga joue beaucoup sur son titre et sa filiation avec le jeu vidéo qui cartonne à chaque opus. Pourtant, les sources d’inquiétude sont nombreuses. Les bonnes adaptations manga de jeux vidéo sont rares, le fait de ne faire que 2 tomes inspire peu la confiance, mais surtout le tome 1 était peu encourageant.

Qu’en est-il au final ?

Assassin’s Creed Awakening – tome 2 de Takashi Yano et Kenji Ôiwa est édité par Ki-oon et est disponible à la vente depuis le 23 octobre 2014.

Résumé de Assassin’s Creed Awakening 2 chez Kioon

Résumé de l’éditeur :

Choisi comme testeur par l’entreprise Abstergo, Masato découvre l’Animus, une prétendue console nouvelle génération censée propulser le joueur dans un univers virtuel d’un rare réalisme. Mais les choses se corsent lorsque, à la fin d’une des séances, il constate que les blessures reçues pendant la simulation se répercutent sur son propre corps… En réalité, le fameux appareil s’avère être un dispositif qui permet à l’utilisateur de revivre certains épisodes de la vie de ses ancêtres !
Afin de sauver sa mère, l’adolescent va devoir replonger dans les souvenirs du capitaine Edward Kenway et livrer aux Templiers l’emplacement du mystérieux Observatoire…

Une trop courte série

La premier tome d’Assassin’s Creed Awakening avait été une petite déception. Le potentiel de la licence n’était pas suffisamment exploité, l’histoire avançait trop vite mais surtout on était en droit de s’interroger sur la conclusion de ce titre en seulement 2 tomes.

Dans cet opus on retrouve d’un côté Masato toujours obligé d’utiliser l’Animus pour sauver sa mère et trouver l’Observatoire et de l’autre Kenway le pirate. Ce dernier va tenter de devenir un assassin mais tout en agissant comme bon lui semble, et notamment en sauvant la piraterie. Mais il va aussi essayer d’en apprendre plus sur l’Observatoire.

Ce deuxième volet confirme un peu les contraintes que l’on pouvait avoir. Clairement, deux tomes sont insuffisants pour donner le traitement nécessaire à l’intrigue. Et je ne parle même pas de développer, voir juste présenter l’univers. On a la désagréable sensation d’être face à une succession de scènes sans liant entre elles. J’ai presque l’impression d’avoir un storyboard mal dégrossi, présentant simplement les éléments à intégrer à l’intrigue. Comme s’il manquait une étape de création. Cela se matérialise notamment par des ellipses mal maîtrisées qui alourdissent la lecture. Entre deux scènes, on ne sait pas combien de temps il se passe, ni même ce qu’il s’est passé entre. Du coup, le héros évolue et se retrouve à faire telles et telles actions, sans que ça n’intéresse le lecteur outre-mesure.

Il y a plein de pans de l’histoire qui sont survolés, empêchant toute immersion dans l’histoire. Ainsi Kenway devient assassin rapidement, et semble en maîtriser les techniques en peu de pages. Rien sur sa confrérie, son entrainement ou ses relations avec les autres membres (à 1-2 exceptions près). L’aspect piraterie se réduit à son plus strict nécessaire même quand les événements poussent à s’y intéressé fortement. Ainsi, lorsque la bataille de Nassau est sur le point d’avoir lieu, opposant les pirates menés par un certains Barbe Noire et la flotte anglaise, les mangakas ne s’attardent pas dessus, alors qu’au contraire ça aurait pu être une superbe scène tirant bien partie de la thématique pirates sensée être propre à ce volet d’Assassin’s Creed.

Alors que tous les éléments sont prêts et à disposition pour rattraper un peu le premier tome, la narration brouillonne gâche tout ça et n’utilise pas le potentiel de ce manga.

Ce Assassin’s Creed Awakening – tome 2 propose bien une fin à ce titre. mais à l’image de ce seinen, elle arrive trop vite et de façon bancale. Le tout se finit sur le personnage de Masato qui n’a pas grand chose de passionnant, avec une pirouette douteuse et une conclusion qui me laisse très sceptique. La fin ne m’a pas enthousiasmé et ne m’a embarqué avec elle. Surtout que c’est un peu une non-fin, un peu trop ouverte.

Graphiquement, le trait de Kenji Ôiwa ne me convainc pas non plus totalement. Son style manque de précision et fait parfois brouillon, et mal assuré. De plus, je trouve que plus encore que le premier, certains cases font vides. Là aussi, on a l’étrange impression qu’il a été droit au but en respectant les passages obligés mais guère plus si ce n’était pas obligatoire.

Pour conclure, Assassin’s Creed Awakening – tome 2 de Takashi Yano et Kenji Ôiwa déçoit encore plus que la premier tome. Loin de corriger les différents défauts, il les accentue donnant l’impression de narrer une histoire en mode « pilote automatique ». Comme si, les mangakas avaient respectés scrupuleusement un séquencier, sans chercher à aller plus loin, arrondir les angles, et travailler les transitions. Le tout est donc très décousu, saccadés, avec des ellipses énormes qui empêchent de plonger dans ce titre et d’être emballé. Un manga qui va trop vite et qui se conclut un peu comme il a pu.
Le potentiel de la licence Assassin’s Creed et de la piraterie n’a pas du tout été exploité. On sent que tout est basé sur le nom de la licence, sans fournir le travail créatif nécessaire derrière.

Une déception !

Et vous avez-vous trouvé ce titre très décevant voir complètement dispensable ?


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