Un de ces jeux que je regrette d’avoir fait jusqu’au bout. C’était pas si mal que ça au niveau background de leur monde, le héros aussi se débrouillait de manière passable avec pas mal de moments où il était drôle au côté d’une autre fille mais le reste était tout simplement affreux.
Entre le méchant auquel tu sentais à fond qu’on essayait juste de lui coller le label de méchant histoire que tu comprennes bien que c’est un méchant tout méchant n’ayant pas la moindre once de bonne conscience ou toutes les fins super pralinées à la rose pour finir en happy end quitte à virer toute la logique qu’ils ont fait passer jusque là et jeter le scénario principal avec le but du héros.
C’était horrible.
On appelle sorcière les personnes ayant vu l’apparition d’un pouvoir dans le cours de leur vie. La raison derrière est un trauma. Le stress s’accumulant autour de conditions de vie difficile, ce pouvoir ce réveille lorsque la personne craque ou subit un choc.
La nature du trauma détermine le pouvoir et personne ne peut le contrôler dès le début. Pouvant générer des dégâts à l’occasion, les droits des sorcières sont quasi-nulles. Se faisant chasser par une division spéciale pour être enfermer dans une sorte d’école leur apprenant à contrôler leur pouvoir, elles peuvent devenir des membres de la société une fois leur niveau de contrôle à 3.
C’est-à-dire une maîtrise totale du pouvoir.
Le problème vient alors dans la destruction provoquée lors de l’éveil. Les sorcières sont vues d’un mauvaise œil par beaucoup et les personnes s’occupant de les capturer sont bien souvent des victimes de ces dernières. Le héros aussi est une de ces victimes devenu membre de cette division. Il est envoyé dans une école de sorcière pour voir si le frère d’une des sorcière va entrer en contact avec cette dernière.
Ce dernier étant le chef d’une organisation criminelle de sorcière, le but est de l’arrêter mais le héros n’a pas cet objectif en tête.
Gleam Garden no Shoujo était pas mal dans le traitement des sorcières. Bien que ce soit honnêtement étrange de les appeler sorcières lorsqu’il y a des mecs aussi dans le tas et qu’elles soient au final juste des humains ayant vécus dans un environnement difficile rendant stupide une quelconque haine chez les personnes n’ayant pas reçue de dégâts directement.
M’enfin, l’important est que justement tout le monde les traite vraiment mal. On ne le voit pas trop suite à la responsable de l’école étant gentille mais les autres traitent vraiment ces dernières comme des esclaves. Se servant de l’obligation des sorcières d’avoir un responsable s’occupant d’elle pour éviter qu’elle ne parte hors de contrôle en usant d’un piercing (va savoir pourquoi) leur procurant une douleur à la tête devenant de plus en plus forte au besoin de la personne en charge pour leur rappeler leur position. La division les attrapant en inventant des dégâts lors des rapports pour justifier la violence et autres actes qu’ils effectuent eux même lorsque ce n’est pas nécessaire.
C’est là que le héros sort du lot en ayant tout de même son sens de la justice. Cet élément le fait aller dans l’école. Les autres ne pouvant pas approcher une sorcière tel un humain.
Il semble que le héros soit supposé être cruel aussi suite à son passé mais on ne le voit pas. Il est gentil dès le début avec quelques moments plus drôle grâce à son manque de retenu dans les échanges avec les personnages.
On le traite de pervers au début sans qu’on comprenne pourquoi comme dans beaucoup de jeu. La différence et qu’il apparaît vraiment comme un pervers lorsqu’on avance. Non pas comme ton pervers de galge habituel mais plutôt comme un pervers normal comme tu le verrais dehors (si tu apprends à connaître la personne bien sûr). Le gars travaillant tout le temps, matant quelques fois les filles en face et s’occupant sur des porno lorsqu’il ne travaille pas.
Ca le rendait pas si mal que ça en tant que chara bien que ne brillant pas non plus des masses. Juste de la comédie s’ajoutant avec sa franchise dans ses paroles.
Le reste était par contre bien moins fait. Chacune des filles manquant d’intérêt tout en restant normale, les dialogues avec leur trauma étaient vraiment peu recherchés.
Le problème était dans la résolution allant parfois dans des extrêmes avec le gars se blessant. Pour rien. Il pourrait agir de façon plus smart pour le coup. Le fait qu’on lui donne x limite ( petite évidemment) est aussi une bonne blague lorsque tu sais que l’établissement n’a rien pu faire avec beaucoup plus de temps mais le gars ne dit rien du tout. S’ajoute ensuite les fins toutes pourris avec toujours une good end et de faux dangers.
Tout ça pour finir épique.
Ce qui est très emmerdant puisque ça ne tient justement pas la route. Entre la responsable visant le scientifique avec une arme prise dans le labo du dit mec comme si il se doutait pas que ça allait se passer comme ça. Le scientifique même n’ayant pas d’histoire, limite on s’en fout du moment qu’il joue le méchant. L’organisation criminelle de sorcières servant à que dalle (sérieux, tu sers juste à faire venir le héros à l’école).
Le héros ayant oublié son passé ! Une des trois héroïnes ayant son père agissant comme un enfoiré tout du long mais en fait non ! C’est un gentil. Parce que il faut bien te mettre une happy end. Le pote sympa du travail voulant se venger des sorcières mais ignorant complètement la sorcière ayant commencé sa pièce de vengeance en se servant de sa sœur. Le mercenaire dont on sait rien jusqu’au bout.
Et d’autres et d’autres. Bref, plein de merdes que tu ne peux pas accepter.
Le jeu a pas mal de choix permettant de H des chara n’ayant pas de route et de choisir entre les 5 routes présentes. Cela dit, tu dois d’abord faire une des 3 routes de tes élèves pour ensuite passer à la sorte d’assistante et pénétrer dans la true. La 4e route dévoilant des éléments de la 5e. Mais les 3 premières servant à que dalle (j’en ai fait qu’une pour éviter les happy end à la con) au niveau histoire principale.
Le choix permettant de comprendre la motivation du héros n’arrivant que lorsque tu choisis la route de la 4e fille et la conclusion ne vient que dans le 5e. Dans le reste, on ignore tout ! On s’en fout de sa sœur dans le coma. L’important c’est la fille, le reste on oublie.
Pas mal d’éléments de facilité pour le développement, plein de trous. Gleam Garden no Shoujo est assez chiant dès que ça passe en mouvement.
Un jeu plutôt mauvais autant l’avouer. La BGM passe ayant des pistes bien faites avec des CG pas mal, c’est juste que le point le plus stimulant des jeux est complètement foiré.













































