J’étais en train de fouiller le tas de galge obtenu il y a bien longtemps et ait finalement commencé Aiyoku no Eustia.
Honnêtement, je ne pensais pas qu’il serait bon. Il ne l’était pas non plus tant que ça une fois le jeu terminé avec de grands écarts d’un arc à l’autre faisant que tu peux très bien adorer un passage puis détester un autre. La fin même change pas mal la pattern imposée tout le long en rendant le héros exactement comme un héros normal alors qu’il laissait sentir une vie et personnalité auparavant.
Ca rend Aiyoku no Eustia très mitigé bien que ça ne fait pas de doute sur le fait qu’il soit grand.
Les jeux qui restent le plus à l'esprit sont ceux entraînant des sentiments divergés
Le héros, Kaim, est un ancien assassin dans la prison. Quartier de l’île flottante où vivent les humains élus par Dieu après que la surface fût envahi par la pollution des autres humains ayant été abandonné. La prison est nait lors d’une catastrophe, le Gran Forte, il y environ 20 ans ayant fait disparaître une part de l’île s’étant effondrée vers la surface en abaissant le niveau d’une partie des bas quartiers restant créant un espace isolé que les habitant appellent la prison suite à le difficulté d’en sortir et ce même après que l’état ait instauré un point de passage.
Kaim est à présent simple faiseur de gage pour son ami à la tête de l’organisation à la tête de la prison ayant sauvée les habitants lors du Gran Forte tandis que l’état de faisait rien. Il vit au jour le jour avec ses connaissances lorsqu’il doit aller s’assurer de l’état d’un charriot emmenant des femmes du haut quartier pour devenir prostituées. Ce dernier est détruit, ne laissant qu’une fille brillant un instant comme survivante.
Il lui pousse des ailes, maladie répandue sur l’île et supposée fatale depuis le Gran Forte, et ce qui intéresse le plus Kaim est le coupable du massacre arrivé au charriot ainsi que pourquoi cette lumière sortie d’une simple fille est la même que celle survenue juste avant que le Gran Forte n’arrive.
C'est rare de voir un background aussi recherché
Aiyoku no Eustia n’est pas bien compliqué à comprendre. Il faut dire que pour commencer, le héros et quasiment tous les habitants ne savent rien de comment marche leur île. Ils ont juste peur de chuter.
Ca permet de suivre facilement les développements au fur et à mesure. Il n’y a pas d’histoires compliqués ou tordues te perdant dans les explications que t’as l’impression que le mec ayant écrit le scénario n’a lui même pas comprises comme dans beaucoup de jeux. C’est simple et concis possédant une base intéressante donnant envie d’en savoir plus sur leur monde. Le héros avance petit à petit explorant différentes parts de l’ïle au fur et à mesure qu’il monte l’échelle sociale.
Quasiment tout est visité ne laissant de pas de marques d’interrogations sur x éléments. Le seul regret serait le bas quartier zappé et l’histoire de la surface complètement floue bien que cette dernière est difficilement visitable, autant l’avouer.
Les backgrounds étaient immenses avec un sens de vie puissant
Le jeu joue avec plusieurs points de vue pour conter son histoire. Faisant comprendre chaque pièce tout en donnant tout de même l’impression d’avoir certains passages pas si dignes d’intérêt, ça donnait plus de goût à l’aventure.
Le héros est évidemment celui restant là le plus longtemps. Il possédait une véritable vision de vie venue de sa survie dans la prison depuis qu’il est tombé avec la Gran Forte. Parlant de manière ironique ou évitent justement de continuer la conversation juste parce que ça ne l’intéresse pas, il donnait un véritable sens d’existence. Ses problèmes dont il n’a d’abord pas conscience puis ne comprend pas même si il sent que sentimentalement ça l’atteint lui donnait d’autant plus d’humanité.
Il n’est pas le seul ainsi avec pas mal de passages d’autres personnages vivant aussi leurs problèmes sans forcément s’y attarder ou saisir ce qu’ils signifient avant que quelque chose ne leur arrive.
Il faut admettre qu'ils mettaient un temps fou avant de comprendre ce qu'il se passait à l'intérieur d'eux-mêmes
Chaque arc avait sa fille. Honnêtement, la plupart sont réussis. Avec le personnage souvent haïssable d’une façon ou d’une autre se retrouvant à grandir tout le long et devenant de plus en plus profond. Non pas de par son passé qui se découvre mais surtout par son point de vue changeant de par la rencontre avec le héros. Les deux s’entre-choquant pour donner un nouveau personnage saisissant bien mieux ce qu’il désire et le monde qui l’entoure. Le roi est particulièrement prenant avec une gamine ignorante apprenant combien elle était aveugle.
Cette pattern reste rigide tout le long rendant l’histoire final et celle avec la docteur complètement emmerdante. Ces dernières ne donnant pas de nouveaux personnages en soit, elles imposent à ceux déjà présent d’évoluer et c’est lent. Inutilement lent. Tu pourrais penser que leurs conclusions respectives valent le coup mais non. Rien du tout, c’est juste la même histoire se déroulant dans un situation plus périlleuse faisant que ça pose une fin ou conclusion subitement à la tête du dit perso.
Du côté joueur, ça fait salement mal. Tu t’emmerdes à lire 5 heures pour revenir au point de départ.
Surtout avec le final où tu as l'impression que le héros non seulement régresse mais n'a en plus rien appris des précédents arcs
Le pire étant que si tu voulais faire en sorte que la fille s’en sorte, il fallait que tu évites sa route de toute tes forces. La route signifiant en gros de lui donner un nid où se cacher avec ses faiblesses tandis que continuer l’histoire principale la repousser pour l’obliger à voler de ses propres ailes. Dans le genre t’as pas envie de foncer dans une route, c’était féroce.
Niveau sentiment, il aurait très bien pu avoir un harem dans la route normale mais le jeu a choisi qu’il aime la fille principale sans grande raison. Honnêtement, il ne fait pas sentir une once de romance tout du long du côté héros. Ressemblant plus à un coup de tête qu’autre chose lorsqu’il commence à partir en H ou confession subitement.
Les conclusions deviennent prenantes une fois le jeu passant à la moitié
Ils ont pas mal recherchés les graphismes avec le systèmes, galerie, cadre parfaitement réussie donnant une une ambiance sobre et sale tel qu’est la prison dans le jeu (ils la décrivent plus vers l’infecte en réalité mais ce n’est pas retranscrit en image). Les background sont prenants avec une BGM moins réussie. Plus exactement, elle n’est pas mal tout en ne possédant pas de grandes pièces venant lors du jeu en lui-même et surtout, de nombreuses pistes sont présentes tout en ne donnant pas du tout cette sensation. Ne restant pas à l’esprit.
Avec les fins et certains choix, tu peux débloquer de courtes histoires accessibles dans le menu. Honnêtement, le seul intérêt est le H permettant d’avoir des personnages que tu ne peux justement pas H avec leur scène. C’est dommage que ça serve si peu bien que donnant bien sa scène à chacun et rajoutant plus à la vie Aiyoku no Eustia.
Ca permet d'éviter de diverger de l'histoire pour rien bien que certaines scènes des personnages principaux sont difficilement plaçables
Le total rend Aiyoku no Eustia mitigé. Il a des parties vraiment réussies et prenantes tout en réussissant à te faire grimacer à pas mal d’autres moments. Le jeu est finalement juste meilleur que la moyenne tout en valant largement le coup de par son taux de finition.
