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Anime-kun - Noragami – Black Is the New Orange

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Parmi les titres qui débarquaient cet hiver, et encore plus particulièrement parmi les productions Bones, Noragami n’était pas le titre le plus attendu. Pour autant, c’est clairement la bonne pioche de la saison.

Noragami (2)

Le manga du duo Adachitoka (Alive The Last Evolution) part d’un pitch assez classique : un dieu mineur plus ou moins inconnu aide discrètement l’humanité contre des fantômes malveillants. La première incongruité dans ce scénario de départ très classique est que le dieu en question, Yato, ne fait pas ça seulement par bonté d’âme mais pour gagner des fidèles et avoir un gros temple qui claque. Mais si plus personne ne croit en lui, il risque à l’inverse de disparaître. Ce point qui lorgne allégrement sur les Petits Dieux de Terry Pratchett (Lanfeust aussi plus récemment) m’a tout de suite plu et si je n’imagine pas forcément ce que la série japonaise saura apporter après le maître de la fantasy britannique je reste curieux du traitement dans cette culture bien plus polythéiste que la notre.

Noragami (7)Noragami (1)

Cette pointe d’originalité est loin d’être le seul atout de cette adaptation car ce qui nous marque en premier lieu sur cette série est bien la qualité du traitement des personnages. Ce sont certes des archétypes, du dieu superficiellement désinvolte à la jeune fille qui ne sait jamais trop dans quoi elle s’embarque en passant par l’arme « humaine » au passé sombre, mais ils sont immédiatement attachants, chacun à leur façon. L’humour de leurs relations et des différents qui pro quo dans lesquels ils s’embarquent sans le vouloir n’y sont pas étranger. Les premiers épisodes contiennent leur lot de dérision et d’humour absurde – très anglais en fait – qui assurent un divertissement simple et immédiat. J’ignore qui des mangaka ou de la scénariste Deko AKAO (Narakawa Under The Bridge) il faut féliciter pour ce rythme toujours à propos mais la recette marche.

Noragami (5)Noragami (4)

En ce début de série, chaque épisode est construit sur le même schéma classique mais efficace : on introduit un nouvel « allié » et un nouveau sauvetage. On se permet au passage de détailler un peu plus un aspect de cet univers ; les motivations des fantômes, celles des dieux, les moyens de combattre les monstres, etc. On imagine d’ailleurs assez vite que la série pourrait facilement basculer de ce ton léger et comique vers une tournure bien plus tragique. Les fantômes ennemis sont pour le moment assez impersonnels mais les armes humaines qu’utilisent les dieux étaient eux aussi des fantômes avant leur transformation. Et on peut imaginer que ce sont des fantômes au sens premier du terme : des « âmes » (utilisons ce terme faute de mieux) des morts qui n’ont pas atteint la paix au moment de leur trépas. Ainsi les combats pourraient à peu de frais prendre une dramaturgie bien plus marquante. Il est facile d’éliminer une cible de carton, un peu moins une personne qui a vécu et avec laquelle on peut se prendre d’empathie.

Noragami (3)Noragami (6)

On pourrait presque regretter que la série ne soit prévue que pour une douzaine d’épisodes mais cela a un côté presque rassurant. Dans un format aussi ramassé, on n’aura pas le temps de voir la série se tourner en une simple suite de combats qui pètent mais répétitifs. À l’inverse, on peut se demander si l’équipe saura réussir le pari de la concision. Le staff réuni autour du réalisateur Kotaro TAMURA, dont c’est la grande première au poste de chef d’orchestre après des épisodes réalisés sur Heroman, apporte quelques gages de confiance. En effet, pour une première, le réalisateur ne part pas à poil et a la chance de travailler avec des sherpas de luxe. On doit le chara-design à l’expérimenté Toshihiro KAWAMOTO (Cowboy Bebop) qui est également en charge de la direction de l’animation aux côtés de Hideki YAMAZAKI. C’est à eux qu’on doit cette touche Bonnes immédiatement identifiable, gage de qualité. De même, le directeur artistique Kazuo NAGAI (Eureka Seven) et le compositeur Taku IWASAKI (Gurren Lagann, Soul Eater) sont loin d’être des nouveaux dans le métier.

Noragami (8)

Noragami commence donc comme un divertissement sans véritable folie mais aux bases solides. De quoi se dérider les zygomatiques en cette saison déprimante mais qui pourrait bien nous tirer une larme d’ici la fin.


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