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Juju Gribouille - Du dessin, des mangas, des comics, des BD et des critiques. - Darwin's Game tome 1

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Darwin's Game tome 1 chez Ki-Oon
Titre: Darwin's Game tome 1
Auteurs: FLIPFLOPs
Année: 2014
Éditeur: Ki-Oon
Type: Shonen
Nombre de pages: 192
Nombre de volumes: 4 (série en cours au Japon avec 6 volumes)

Kaname Sudo est étudiant. Un jour alors qu'il discute tranquillement avec un ami pendant la pause déjeuner, il reçoit une invitation à un jeu en ligne sur son téléphone, de la part d'un autre camarade de classe.

D'habitude il n'aime pas ce genre d'invitation, mais comme il s'ennuie un peu, il décide d'accepter pour voir ce que vaut ce nouveau jeu.

Aussitôt l'invitation validée, un serpent virtuel surgit de son écran et le mord au cou.

Kaname ne comprend pas de suite ce qui vient de se passer. Mais très vite il va découvrir que le jeu n'est pas seulement virtuel.
Il se retrouvera rapidement pris en chasse par un homme déguisé en panda qui fera tout pour le tuer.
Le lycéen comprendra également qu'il est impossible de faire machine arrière et de se cacher des autres participants, tous connectés par ce réseau social.

S'il veut survivre dans ce jeu où la loi du plus fort prédomine, le Darwin's Game, il devra vaincre ses adversaires, à commencer par l'homme panda!

Kaname Sudo reçoit une invitation pour participer au Darwin's Game

La critique de Juju:

L'édition:

La jaquette plastifiée de ce tome 1 du manga Darwin's Game représente Kaname Sudo, le personnage principal, à côté d'un crâne tatoué d'une sorte de code barre. La jaquette sur fond noir et ce crâne laissent présager une série plutôt sombre, comme l'éditeur aime bien nous en proposer.
Ensuite Ki-oon, comme à son habitude, nous propose une belle édition de 192 pages en noir et blanc. Le papier est blanc et un peu épais, ce que j'aime bien en général.
Dommage qu'il n'y ait pas quelques pages en couleur.

Darwin's Game: Kaname vient de rentrer dans le jeu de la sélection naturelle

Le scénario:

Darwin's Game est ce qu'on peut appeler un "Survival Game", un manga mettant en scène un jeu où pour survivre, il faut éliminer les autres joueurs.
On retouve ce thème dans d'autres séries de l'éditeur comme King's Game ou Judge par exemple. C'est aussi le principe de Battle Royal.

Comme le titre l'indique, le scénario est également basé sur la théorie de l'évolution de Darwin: la sélection naturelle. Seuls les plus forts survivent et les faibles disparaissent.

Jusque là, on peut dire que le thème n'est pas très original.
Mais les deux auteurs formant "FLIPFLOPs" (Ginko et Yuki Takahata) ont introduit quelques éléments intéressants.

L'histoire démarre assez rapidement. Kaname reçoit l'invitation et se fait mordre dans les 15 premières pages. Puis son premier ennemi arrive rapidement, ainsi qu'une inconnue qui viendra en aide à notre jeune héros.

L'originalité vient du fait que les personnages peuvent avoir des pouvoirs particuliers, ou acquérir des objets, comme dans les vrais jeux vidéos. Et surtout remporter un duel leur permet de gagner de grosses sommes d'argent, valable dans la vraie vie... de quoi faire tourner la tête de certains joueurs.

A côté du jeu, les auteurs ont également mis en place un enquête policière, ce qui permet de faire retomber le rythme de temps en temps, mais participe aussi à confirmer que la réalité du jeu n'est pas que virtuelle.

Darwin's Game: Premier duel pour Kaname: Panda Boy

Le dessin:

Le dessin est plutôt réussi et le design des personnages est interessant.

D'ailleurs, le dessin des personnage classerait ce manga dans la catégorie des shonen. Mais le scénario tendrait plus à le classer dans les seinens. Quoique, certaines scènes sont mises en scène avec violence et sont quelque peu ensanglantées, ce qui tendrait à faire basculer Darwin's Game vers le Seinen.

Dans l'ensemble, le graphisme de ce premier tome est donc réussi et sert bien le scénario.
Le dynamisme de l'histoire est entretenu par le découpage. La plupart des plans sont rapproché et les auteurs utilisent peu de plans larges, ce qui donne un côté encore plus oppressant lors des courses poursuites.

Kaname découvre son profil dans le Darwin's Game

Le mot de la fin...

J'ai remporté ce manga lors d'un concours réalisé par OuRs256 du site Krinein.com et je l'en remercie.
Cela faisait un moment que j'avais repéré ce titre et que je voulais le lire, tout d'abord à cause de son titre (l'utilisation de Darwin dans le titre m'intriguait) et puis parce que j'aime bien ce genre d'histoire.

Même si on n'en n'apprend pas beaucoup sur les personnages dans ce tome, tellement l'histoire démarre vite, le suspens arrive à nous tenir en halène tout le long.
Les dernières pages nous promettent également un deuxième volume plein d'action et probablement d'en savoir plus sur la jeune fille qui est venue en aide à Kaname.

Et surtout il me tarde de découvrir le pouvoir du lycéen que nous avons à peine entre-aperçu dans ce premier tome!

Extrait en ligne du tome 1 de Darwin's Game

Extrait en ligne du tome 1 du manga Darwin's Game

Trailer du manga Darwin's Game:




Découvrez le trailer de Darwin's Game !par Ki-oon





Juju Gribouille - Du dessin, des mangas, des comics, des BD et des critiques. - Trailer Manga: Kill la Kill

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Kill la Kill est un des animés à succès de 2014, que vous avez pu suivre, par exemple, sur Wakanim.
A partir du 20 mars, vous pourrez découvrir les aventures de la jeune Ryûko en manga, grâce aux éditions Kana.
Comme vous le verrez avec le trailer et la musique qui l'accompagne, Kill la Kill est une série qui promet de beaux combats, très rythmés, des personnages parfois loufoques, aux designs assez particuliers et surtout des tenues de combats plutôt déshabillées...


Synopsis Kill la Kill:

Afin d’étudier le mystère qui entoure la mort de son père, Ryûko Matoi se rend à l’académie Honnôji. La présidente du conseil des élèves, Satsuki Kiryûin, semble connaître le secret du scissor blade, élément clé de la mort du père de Ryûko.
Cependant l’académie est régie par un système d’uniformes à étoiles qui confère des capacités hors du commun à ceux qui les portent… et Ryûko n’a aucune étoile à son actif !

Pour connaître la vérité, Ryûko va devoir affronter Satsuki et les élèves de l’académie…



Osananajimi - Dans les méandres de Bonjour♪ Koiaji Pâtisserie

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Dans les méandres de Bonjour ♪ Koiaji Pâtisserie   Vous ne le savez peut-être pas, voir sûrement pas : mais je suis une fana de tout ce qui entoure la nourriture / gastronomie, surtout dans l’animation ! Lorsque que j’ai vu le planning des animations de l’automne 2015 et que j’y ai lu « Bonjour♪ Koiaji […]

Cet article Dans les méandres de Bonjour♪ Koiaji Pâtisserie a été publier sur Osananajimi.

Citron-Fraise - Petites considérations pécuniaires

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A chaque fois que je mets à jour le blog, je suis dérouté par l’interface de wordpress qui change sans arrêt ces derniers temps. Cela signifie aussi que la motivation n’est pas au beau fixe. Pourtant je continue de jouer, de regarder des animes, de lire un paquet de mangas. Avec passion et sans modération. Et quand je me dis qu’il faudrait que j’écrive un petit quelque chose sur le blog, je suis secoué par une fatale procrastination. Même si ce que j’ai à dire n’est pas forcément intéressant et que ça tient en trois lignes, tentons d’adopter une nouvelle résolution…

Sans titre 1

Et mine de rien ce n’est pas sans rapport avec un des mangas que je viens d’acquérir. Mais ça ne sera pas pour aujourd’hui. J’aimerais juste parler de ma consommation de mangas. Alors je suis quelqu’un de très raisonnable. Pas forcément pingre, ni dans la dèche, mais parcimonieux. J’aime bien savoir ce que j’achète, si l’éditeur viendra à bout de son projet, si l’auteur ne nous mène pas en bateau, etc. Et je dois ajouter que jusqu’à ce jour il y a un autre aspect qui me touchait personnellement en tant que Suisse : le prix.

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Plus haut, le prix d’Orange, volume 3 en francs suisses comme on peut le voir sur le site suisse de Payot. En dessous, le prix du même ouvrage chez Amazon. Si on ne prend que les chiffres, on peut s’étonner de lire un tel écart. Mais on ne parle pas de la même devise. Il convient donc d’observer le cours du franc suisse :

Sans titre 3

En fait, on flirte quelque peu avec la parité. Il y a deux jours, on pouvait encore lire que le franc était plus lourd que l’euro. bref, tout ceci ne change pas grand chose au constat : on paie bien plus cher nos mangas en suisse. Et c’est surtout valable avec les éditeurs Ki-oon et Akata, dans une moindre mesure Sakka.

Depuis que la BNS a décidé d’abandonner le taux plancher de 1 euro pour 1,20 FRCH, j’ai décidé qu’il n’était plus nécessaire de m’embêter avec nos libraires et que le patriotisme avait ses limites. J’ai donc été grossir les rangs des clients d’Amazon, la boîte qui emploie des petits nègres pour mettre des livres dans des cartons. Avec frais de port gratuits dès 25 euros d’achat (on y est vite arrivé quand on achète des mangas.)

On va me parler de solidarité avec les libraires. Désolé pour eux, mais ils ne me servent guère que de caissiers les rares occasions où je passe les visiter. Aucune librairie n’est spécialisée manga dans le coin où j’habite et la rare fois où j’en ai rencontré un, il ouvrait selon l’humeur et il étalait un peu n’importe quoi sur ses rayons. Bref, il a fermé.

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Voilà le résultat. Bon là on va dire que je fais la pub pour Ki-oon. Bien malgré moi. Quand on paie ses bouquins la moitié du tarif auquel on était habitué, on se laisse un peu plus aller, on commence des « nouveaux » titres. Et les soucis de place sur la bibliothèque reviennent. Des titres qu’on attendait pas vraiment, qu’on n’aurait pas acquis à n’importe quel prix, mais qui nous surprennent en bien. 4 bons titres… pour 4 futurs billets? Allez, je relève le défi. Ou pas…


Classé dans:Manga

Osananajimi - Lectures en vrac

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Aujourd’hui, quelques reviews de mes dernières lectures et Dieu sait qu’il y en a, comme je n’ai que le temps pour ça ses dernières semaines, au sommaire : Black Rock Shooter Innocent Soul, Daisy Lycéennes à Fukushima, Cristal Sky of Yesterday , Body & Soul, Annaux d’alliance , le Passage  et Déviances. Rhapsody of Fire  « Triumph For My Magic […]

Cet article Lectures en vrac a été publier sur Osananajimi.

Ik` Ilote 4 - Nozo×Kimi OVA3

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ノゾ×キミ OVA
Nozomi×Kimio
Rōmaji : Nozo×Kimi
Genres : comédie romantique, pantsu.
Site Anime : Officiel. Ik`Ilote : OVA.
Manga : Nozo×Kimi ― Japon : 6 tomes (en cours)
Première diffusion : 18/02/2014 (DVD avec l'édition limitée du tome 6 - 23 minutes)

Studio d'animation : ZEXCS.

Encore un épisode pour la série. Cette fois, le thème est la popularité, avec une fille qui ne supporte pas d'être en seconde place. Bizarrement, c'est un peu moins dans le style que j'attendais de Wakō, surtout sur la place de Nozomi. Ça reste un peu trop gentillet, et ça manque de suspense, tout paraît cousu de fils blancs. Ce n'est franchement pas le meilleur de la série. [...]
  

Mangacast - Mangacast N°25 – Dossier d’Actu : Crunchyroll, rencontre avec un acteur majeur de la diffusion d’animés

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Mangacast N°25 – Dossier d'Actu : Crunchyroll, rencontre avec un acteur majeur de la diffusion d'animés

Fin 2013, Crunchyroll, leader américain du simulcast, lance son offre de SVoD dans l’hexagone. Il rejoint, ainsi,  d’autres acteurs, déjà installés en France, dans la course à la diffusion d’animés en simultané avec le Japon. Depuis, le géant américain, filiale des groupes Chernin et TV Tokyo, à étoffé son catalogue français, en proposant un large choix

Ruru Berryz - Les animés du Printemps 2015

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Hello ! Nous revoici pour le traditionnel article des animes de la saison à venir ! Les animés du Printemps 2015 semblent déjà bien sympathiques, entre la reprise de Fate/stay night et Sidonia no Kishi, le très attendu Arslan Senki, le tout dernier Kyōto Animation, Hibiku! Euphonium et ceux qui m’intrigue le plus, Show by Rock [...]

Cet article Les animés du Printemps 2015 est apparu en premier sur Ruru-Berryz.com.


Fant'asie - Jabberwocky – tome 1 de Masato Hisa

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Jabberwocky - tome 1

Jabberwocky – tome 1 de Masato Hisa

Les dinosaures existent toujours

Comme le laisse supposer la couverture, Jabberwocky, le nouveau Seinende Glénat, est une oeuvre atypique.

Cette singularité se matérialisera aussi bien dans le scénario que dans les dessins. Enfin, c’est surtout ces derniers qui attireront l’attention. D’autant plus que Masato Hisa a plein d’influences, dont une à aller chercher du côté du comic et de Frank Miller.

Jabberwocky – tome 1 de Masato Hisa est édité par Glénat et est disponible à la vente depuis le 07 janvier 2015.

Résumé de Jabberwock 1 chez Glénat

Résumé de l’éditeur :

Dans un univers calqué sur l’Anglettre Victorienne, les dinosaures existent toujours et ont évolué jusqu’à devenir intelligents. Cachés de l’humanité pour survivre, par la peur de leur quasi-extinction, certains ont quand même choisit de rejoindre l’humanité et ont embrassé diverses causes scientifiques, comme l’astronomie, la chimie et la biologie… D’autres, sont obsédés par leur “droit d’aînesse” sur la Terre et tirent les ficelles de la politique dans l’ombre, quand ils ne tentent pas tout simplement de reprendre la domination du monde aux humains. Les deux protagonistes de l’histoire sont Lily et Sabata Van Cleef. La première est une espionne, alcoolique, reniée par sa famille. Le second, pistolero d’exception, est un dinosaure, plus précisément un oviraptor. Après avoir recruté Lily lors d’une mission en Russie, ils travaillent pour Chateau d’If, une organisation secrète spécialisée dans les faits étranges et les exactions de clans sauriens, exactions impliquant en général la révélation de l’existence des dinosaures ou des bouleversements de la religion et de la science.

Un manga étrange

Dès la couverture on se doute que ce Jabberwocky ne sera pas un manga comme les autres. Et puis on le feuillette et on en acquiert la certitude. Le graphisme divisera le lectorat, c’est inéluctable. Mais nous en reparlerons un peu plus tard dans cette chronique.

L’histoire est celle d’une agent des services secrets britanniques : Lily Apricot dépêchée en Russie afin de tuer un révolutionnaire et voler un objet. Tout ne va pas se passer comme prévu, et suite à divers incidents, elle va se retrouver à faire équipe avec Sabata Van Cleef, lui aussi chargé de récupérer l’objet en question.
Cet objet est une orbe, symbole d’un pacte entre la famille royale russe et un clan de dinosaures !
Oui car dans ce monde, les dinosaures existent, ont évolué et peuvent vivre aux côtés des humains. Ils sont devenus plus humanoïdes, mais conservent leur écailles, crocs et griffes.

Le pitch confirme encore plus le côté particulier du titre. Surtout que ce dernier est bourré de références, à commencer par son titre provenant d’un poème de Lewis Carrol. Mais on verra également d’autres références au Comte de Monte-cristo, aux Westerns (le nom du personnage SabataVan Cleef, ne vous rappelle rien ?) et plein d’autres que je vous laisse le soin de découvrir.

L’histoire se déroule a un rythme effréné enchaînant les rebondissements et révélations permettant de mieux appréhender l’univers. L’action est également bien présente multipliant les gunfights et autres affrontements permettant de mettre en avant les capacités guerrières de Lily et Sabata. A noter d’ailleurs que la jeune femme, a un style de combat particulier à base de bouteilles d’alcool. Au cours de la lecture on comprend mieux le pourquoi de l’existence des dinosaures, leur affiliation à l’empire russe et leur fonctionnement.

Mais Jabberwocky s’appuie beaucoup sur les deux personnages principaux : Lily Apricot et Sabata Van Cleef. La première, sous sa plastique irréprochable cache de profondes blessures liées à son enfance expliquant, en partie, son problème avec l’alcool et ses tendances un peu suicidaires. Son premier aperçu de tueuse n’est qu’un échantillon d’une personnalité plus complexe que ce qu’il y parait. Son passé, présenté par bribes, est un peu glauque et dur. Néanmoins, elle apporte quelque chose à ce manga.

Pour Van Cleef, ce dinosaure, cet oviraptor pour être plus précis, malgré son côté classe et poseur est plus torturé et profond qu’il n’y parait. Le fait d’être Oviraptor le fait être un paria même au sein des dinosaures. Ce qui lui a valu persécution, racisme, rejet et coups. Son passé est lui aussi sombre. Mais son implication dans le projet du château de If, sa condition de paria, sa maîtrise du tir en font un personnage intéressant qui ne demande qu’à être utilisé. Même si pour le moment je ne le trouve pas encore « charismatique ».

Jabberwocky a donc du potentiel avec ses personnages, son histoire plein de ramification et son univers intéressant. Et ce d’autant plus que l’action et l’aventure sont au coeur du récit. Il manque encore un petit quelque chose pour intéresser complètement, mais le potentiel est là.

Pourtant malgré des qualités évidentes, des développements possibles intriguant, je n’ai pas réussi à accrocher au titre. Et cet état de fait trouverait presque son explication dans un élément : le graphisme.

Graphiquement, le trait de Masato Hisa est vraiment très, très particulier, louchant du côté des comics et plus particulièrement d’artistes comme Frank Miller. Il se base beaucoup sur de grands aplats noirs et blanc, en jouant beaucoup sur l’ombrage. L’encrage est très présent et la gestion des ombre fait que les pages sont assez lourdes.
Son trait si particulier affecte la fluidité de lecture. Il faut être attentif pour suivre son style et comprendre ce qu’il se passe et ce que ça représente. De fait, il y a peu de finesse dans le trait, tout donne la sensation de lourdeur avec ces aplats. On ne peut pas retirer à Masato Hisa sa démarche artistique et la volonté de proposer quelque chose d’original. Mais dans mon cas, je n’ai pas réussi à accrocher. Le mangaka m’a perdu car j’ai trouvé certaines scènes confuses, à la limite de l’incompréhension. Cela doit aussi à un découpage original mais parfois hasardeux.

Pour conclure,  Jabberwocky – tome 1 de Masato Hisa est un manga qui divisera et qui nécessite surtout d’arriver à rentrer dans l’univers graphique de l’auteur. Je ne peux pas lui retirer son talent, sa créativité, mais personnellement, je n’ai pas réussi à accrocher le wagon, à me projeter dans le récit, essentiellement à cause du graphisme. Sa difficulté d’appréhension, ses aplats cumulés à une utilisation massive des ombrages rendent la lecture ardue et saccadée. Ce qui joue beaucouo sur la fluidité de lecture et donc l’immersion dans le récit.
Ce parti pris artistique fait la singularité de ce Jabberwock et constitue à la fois sa force mais également sa faiblesse.

Je vous invite néanmoins à découvrir cette oeuvre et vous faire votre propre opinion. Car je reste persuadé que si on adhère graphiquement, ce titre a un bon potentiel.

 

Et vous qu’avez-vous pensé de ce seinen ? Accrochez-vous aux graphismes ?

Manga.Tv The Blog - Manga.Tv sur J-One toute la semaine

Avis Critique - La babe cosplay de la semaine #229

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Yoko Littner de Gurren LagannLa babe cosplay de la semaine à découvrir. Devinez le personnage en cosplay !

Anime-kun - A Silent Voice – La parole est d’Argent mais le silence est d’Or

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Yoshitoki OIMA (ou OHIMA, cela dépend) est une jeune mangaka qui débute. Koe no Katachi (A Silent Voice) représente donc ses premiers pas dans le monde du manga. Publiée dans le Shônen Magazine de l’éditeur Kodansha, qui a comporté quelques mangas célèbres comme GTO, Negima ou Fairy Tail, on peut se demander si elle a les atouts pour réussir. Parfaite inconnue au bataillon, il lui faut alors être originale. Pari réussi ? Pour sûr ! Déjà, ici, pas de superpouvoirs ou de scènes ecchi. On part sur une base simple : une histoire de lycéens avec un sujet au centre de toutes les attentions au Japon : le bizutage scolaire.

Tout commence lorsqu’un jour Shoko Nishimiya, une jeune malentendante, arrive dans une nouvelle école. Elle se retrouve dans la classe de Shoya Ishida, un garçon comme tous les autres. La venue d’une fille si différente de par ses problèmes auditifs ne sera qu’une nouvelle source d’amusement aux yeux du garçon. Il faut dire que Shoya Ishida est un casse-cou : sauter d’un pont pour atterrir dans une rivière ne lui fait pas peur ! Toujours prêt à relever les défis les plus stupides, il va être le premier à faire des misères à Shoko. Pourtant, celle-ci se laissera faire, s’excusant continuellement de ne pas comprendre la situation à cause de sa surdité. Bien que cela fasse rire ses camarades et que le professeur semble le comprendre, Shoya Ishida dépasse les limites : à force de jeter l’appareil auditif de Shoko, le principal est mis au courant. Aussitôt, toutes les accusations se portent sur Shoya … et sa vie va changer du jour au lendemain.

A-Silent-Voice-1

Lui qui était toujours le mieux placé pour les farces, faisant rire ses camarades, voilà que ces derniers se retournent contre lui. Brimades, vol de chaussures, « abandon » du professeur qui ne montre en rien la pédagogie de son métier, il n’y a que Shoko qui continue, inlassablement, à mener sa petite existence, effaçant les traces des moqueries de ses camarades sur son pupitre. Shoya, avec l’insouciance de l’enfance, n’arrive pas à la comprendre et va jusqu’à se bagarrer avec la jeune fille, jusqu’au point où celle-ci se retrouve obligée de changer d’école un mois plus tard. Quant au pupitre qu’elle lavait tous les jours… c’était celui de Shoya. Cette étape dans la vie de Shoya l’accompagnera durant de nombreuses années. Continuellement mis de côté, il n’est plus que l’ombre de lui-même, se détestant de rendre malheureuse sa mère et n’ayant plus aucun ami. Puis un jour, dans son nouveau lycée, il retrouve la fille qu’il haïssait dans son enfance, celle à cause de qui tout a commencé : Shoko.

A Silent Voice est une œuvre faite pour durer et perdurer. Une histoire intemporelle, qui, dans quelques années, sera toujours d’actualité. Ici, il n’est pas question d’aventure héroïque. Ici, il s’agit simplement de la vie de tous les jours. Il suffit de faire quelques mètres, de se diriger vers l’école la plus proche, pour vous retrouver en plein dans le sujet principal d’A Silent Voice. Et c’est pour cela que ce tome marque les esprits. Le dessin peut paraître brouillon, difficile à apprécier mais la mangaka, grâce à quelques symboles comme les croix, arrive à imposer son genre et à graver cela dans nos esprits.

A-Silent-Voice-2

Ce premier tome fait office de prélude à cette histoire terminée en sept volumes. Ainsi, les éditions Ki-oon, en licenciant ce manga, était sûr de réussir leur coup. Impossible de rester neutre devant une telle histoire, difficile de lui trouver un défaut quand dans notre entourage, une personne a sûrement vécu de tels évènements.

De mon côté, le plaisir est bel et bien là. Moi qui suis habitué à des œuvres parfois très anciennes (comme Kinnikuman), ce n’est pas forcément pour son flot de détails que j’apprécie un manga. Ainsi, pour un début, Koe no Katachi se permet de graver tout de suite une place dans ma mémoire, comme le ferait un Onani Master Kurosawa. Quand on sait que la série ne fera que sept tomes, pourquoi se priver d’une histoire originale et courte ?

Criant de vérité, ne partant jamais dans le pathos exagéré, le premier volume d’A Silent Voice fait commencer d’une bien belle manière l’année 2015, partant déjà comme favori aux yeux de beaucoup.

Disponible depuis le 22 Janvier 2015 aux éditions Ki-oon. Prix : 6,60€

Manga.Tv The Blog - Manga.Tv sur J-One toute la semaine

Le Blog de Matt - Guacamelee!

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Petit avis rapide sur Guacamelee, jeu que je voulais faire depuis longtemps et j'ai profité de son passage sur le PS+ pour le récupérer. Le jeu est disponible sur PS3 et sur Vita, et c'est sur cette dernière que je l'ai fait. L'expérience aurait sans été un peu plus simple voire un peu meilleure sur grand écran avec une manette de taille normale, mais ça passe quand même (relativement) tout seul sur la portable.

Guacamelee, c'est un jeu du studio canadien DrinkBox, fondé par des membres de l'ancien studio Pseudo Interactive qui a fait... pas grand chose... DrinkBox a également fait Tales from Space: Mutant Blobs Attack, auquel je n'ai pas encore joué mais qui m'attend également grâce au PS+ (message subliminal : le PS+, c'est bien). Bref, Guacamelee, c'est un Metroidvania, le deuxième meilleur style de jeux du monde - juste après les rpg - Le jeu n'est pas très long, puisqu'il m'a fallu un peu moins de 6h pour en voir la fin (la mauvaise fin, mais il faut se taper quelques donjons archi difficiles pour pouvoir voir la vraie fin donc tant pis), ce qui est un poil court, mais pour le prix payé, ça me va.

Guacamelee, c'est l'histoire d'un gentil héros muet qui voit la fille dont il est amoureux enlevée par un vilain méchant. Tout cela est très classique, sauf qu'il faut placer le décor : le jeu se déroule au Mexique ! Avec ses tacos, sa musique, son jour des morts, et Juan, le héros qui trouve un masque magique qui le change en luchador, un catcheur aux pouvoirs incroyables !

S'en suit donc une demi douzaine d'heures à traverser des mondes et arpenter de longs couloirs. Metroidvania oblige, un nouveau pouvoir obtenu à la fin d'un donjon permet d'en découvrir un nouveau qui débouche sur un nouveau pouvoir et donc sur un nouveau donjon, bref, vous connaissez le style.

Au niveau des points positifs, l'ambiance du jeu est excellente. A l'exception de la musique (mais j'y reviendrai plus tard), on se croirait vraiment au Mexique (je dis ça comme si j'y étais déjà allé...). Les niveaux sont bien construits, on peut arriver au boss de fin quasiment en évitant les aller-retour inutiles, et même s'il y en a quelques uns à faire, la carte accessible à tout moment montre le lieu où l'on doit se rendre, impossible de se perdre, donc. Le système de combat est sympathique, même si la Vita n'est pas l'idéal pour jouer. Les capacités augmentent au fur et à mesure, le héros peut taper les ennemis puis, une fois qu'ils sont sonnés, tel un bon catcheur, il peut les choper pour les envoyer se cogner aux autres. Le jeu complique la donne avec un pouvoir permettant de passer du monde des vivants au monde des morts, certains ennemis apparaissant dans les deux mondes, d'autres n'apparaissant que dans l'un ou l'autre, il faut parfois jongler dans une même zone de combat entre les deux mondes.
Autre bon point, le jeu est un melting pot de référence à l'univers vidéoludique, voire à la culture geek avec des panneaux dans les villes qui font bien référence à des jeux, mais dans une version revue à la sauce enchilada.

Au niveau des points négatifs, même si techniquement, l'ambiance musicale fait mexicaine, j'ai été déçu par les mélodies qui sont dans l'ensemble assez peu mémorables. Ca se laisse écouter pendant le jeu, mais c'est tout. Pourtant, je n'ai rien contre une bonne musique de mariachi (je voulais mettre un lien mais je ne trouve pas ce que je veux, tant pis...).
La seule autre hombre (ah ah) au tableau, c'est le pic de difficulté en fin de jeu. Si au tout début on nous apprend comment esquiver les attaques, on peut très bien faire le jeu sans les utiliser. Sauf que d'un coup, une fois arrivé à l'avant-dernier boss, elles deviennent absolument obligatoires et nécessitent donc de modifier sa façon de jouer.
Il y a également quelques passages de plateformes bien prises de tête, avec des sauts millimétrés, mais au moins, le jeu fait bien les choses puisqu'en cas de chute dans le vide, on reprend dans la seconde, et exactement là où on se trouvait avant de tomber, du coup, même s'il faut pas mal d'essais dans certains cas, ça n'est pas non plus prise de tête.

En conclusion, Guacamelee! est un Metroidvania très sympa, un jeu comme on en aimerait en voir plus souvent. La montée en difficulté à la fin est un peu mal dosée, mais en persévérant, on en vient à bout. La durée de vie est un poil courte, mais le jeu rajoute un challenge optionnel pour ceux qui en veulent encore plus. Bref, je voulais y jouer, et je ne regrette vraiment pas.

Juju Gribouille - Du dessin, des mangas, des comics, des BD et des critiques. - Fanart Robin

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Salut à toi visiteur,

pour alterner un peu avec les chroniques, aujourd'hui je poste un dessin, qui commence à dater (il est d'août dernier).
Il s'agit du personnage de Robin, le fidèle compagnon de Batman.
Pour cette version, je suis parti sur une version féminine de Robin.

Au départ, pour moi, Robin, c'est un jeune garçon qui accompagne Batman dans ses aventures. C'est à la fois son apprenti et son bras droit. Je n'avais jamais vraiment pensé que le personnage puisse être une fille. Pourtant il en existe plusieurs versions féminines. J'en ai d'ailleurs découvert une dans le comics The Dark Knights Returns de Franck Miller.

Fanart Robin par Juju Gribouille


Pour la posture du personnage, je me suis inspiré d'une illustration d'un Robin garçon, par Marcio Takara, un artiste illustrateur dans le comics.
Si vous ne le connaissez pas, je vous invite à découvrir son travail :
http://marciotakara.deviantart.com/

Pour la couleur, c'est du promarker.
J'ai essayé  de jouer avec les reflets sur la combinaison, mais c'est pas encore ça. Le jaune de la cape et le blond des cheveux ne ressortent pas très bien non plus, c'est dommage. Sinon le personnage n'est pas trop mal.
Il faudrait que je m'entraîne et me force à faire des décors pour habiller un peu les arrières plans de mes dessins. Ça fait un peu vide derrière Robin là, non?

Bonne journée ;)


Jonetsu 28-29 mars 2015 - Animation Karaoké avec epitanime !

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Pour bien commencer la journée, quoi de mieux que de se mettre en condition avec un bon vieux karaoké ?
C’est ce que vous proposera l’association Epitanime samedi et dimanche matins à l’ouverture de la convention, dans la salle de conférences.

karaoke

Vous pourrez profiter de l’immense base de données de chansons mise à disposition par l’association pour revisiter vos classiques ou pour découvrir de nouvelles choses !


logo_epita

Epitanime est une association de fans de japanimation et de culture japonaise située dans les locaux du groupe d’écoles EPITA / EPITECH au Kremlin-Bicêtre.
Les activités de l’association sont centrées autour du manga et de l’animation japonaise (projection d’anime, karaoké), mais aussi des jeux vidéo, du jeu de go, shōgi, mah-jong et de la culture japonaise en général.
Elle est en outre organisatrice d’événements réguliers autour de ces thèmes, dont bien évidemment la Convention Epitanime, qui a lieu chaque année fin mai dans les locaux de l’école.

Shadonia - Nendoroid Sonoda Umi (Good Smile Company)

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Nouveau personnage de la licence Love Live! School Idol Project en Nendoroid : Sonoda Umi est dans la place ! À l’occasion de son anniversaire, le 15 mars dernier, Sonoda Umi rejoint enfin la troupe des Nendoroid dans sa tenue de scène pour la chanson « Bokura wa Ima no Naka de ». La Nendoroid sera fournie avec deux visages […]

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Shadonia - Yuuki Yuuna (FREEing)

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Découvrez la nouvelle adaptation signée FREEing pour la licence Yuuki Yuuna wa Yuusha de Aru avec son personnage principal Yuuki Yuuna ! Dévoilée lors du Wonder Festival 2015 Winter sans couleurs, Yuuki Yuuna est désormais disponible en précommande. Le fabricant FREEing a opté pour une version mignonne du personnage avec un petit sourire aux lèvres et un léger déhanché. […]

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Shadonia - Futaba Anzu (Kotobukiya)

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Futaba Anzu d’iDOLM@STER Cinderella Girls débarque chez Kotobukiya ! Le fabricant Kotobukiya commence à se mettre aussi sur iDOLM@STER Cinderella Girls et nous propose sa première adaptation de la licence avec Futaba Anzu. La figurine est bien marrante avec une belle Anzu qui semble bien en forme et qui écrase sa peluche en se mettant à genoux […]

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Shadonia - Sinon (Aquamarine)

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Sinon ne rigole pas quand elle est sérieuse et elle va vous le faire savoir en débarquant chez Aquamarine ! Le fabricant Aquamarine ne sort pas énormément de figurines mais cette fois-ci, le fabricant a mis le paquet en proposant une Sinon de toute beauté. Issue de la licence Sword Art Online II, la demoiselle […]

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