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Néant Vert - Super Danganronpa 2 – Tonnerre sous les Tropiques

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Je crois que si je calcule bien, j’ai acheté trois consoles cette année. La bonne nouvelle c’est que j’aurais pas à en racheter avant un bail. La mauvaise c’est que… eh y’en a pas vraiment. Du coup yep j’ai chopé une Vita à Noël avec deux idées bien en tête: la première c’est de me faire plein de JRPG exclusifs Sony dans les transports parisiens, la seconde c’était Super Danganronpa 2. Je vous avais parlé du premier Danganronpa en juillet 2013 et j’en avais dis beaucoup de bien. J’ai parlé plus récemment sur Crunchyroll de l’adaptation animée de 2013 mais c’est un autre sujet. Dans tous les cas je vous conseille la lecture de mon article de juillet si vous connaissez pas l’univers et avant de lire celui-ci.

Mais si vous voulez pas, bon,  pour résumer ce que j’avais dit du jeu: malgré quelques petits défauts, le premier Danganronpa est assez passionnant, très intense, avec plein de bonnes idées. Un mélange parfait entre un survival game, un jeu d’enquêtes, un dating sim, un poing & click et un univers complètement barré visuellement. La sauce prenait bien et les seul regrets étaient dûs à un héros un peu trop inutile, un léger manque d’ambition et une fin en tire-bouchon qui appellait à une suite pour plus d’explications. Maintenant que la suite on l’a, on peut s’y attacher…

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Super Danganronpa 2 est donc sorti en juillet 2012 sur PSP mais on s’en fiche parce que ce qui nous intéresse c’est la version Vita en anglais sorti en septembre 2014. Toujours développé par la même équipe, le jeu se présente d’abord comme un spin-off au premier jeu – les mêmes règles, le même univers, des personnages et un lieu différent – mais se révèle très vite, sans trop de surprises, être une suite directe qui répond à beaucoup de questions du premier.

Le scénario du coup ? 16 « super-élèves » de la Hope’s Peak Academy se retrouvent, le jour de leur rentrée, seuls sur une île tropicale paradisiaque. Un mystérieux robot professeur en forme de lapin, Usami, leur explique que c’est un voyage scolaire et qu’ils seront chargés de récupérer des « fragments d’espoir » en devenant amis les uns avec les autres. Bref ça a l’air cool et fun sauf que Monokuma, le méchant robot panda sadique du premier, débarque l’air de rien, tabasse Usami et prend sa place. A partir de ce point, on revient aux règles habituelles de Danganronpa: quelqu’un veut partir de l’île ? Il lui suffit de tuer l’un des autres élèves… Et si il n’est pas attrapé et identifié par ses camarades suite au procès qui suit, il a le droit de s’échapper tandis que ses camardes sont exécutés. Mais si il se fait attraper, c’est lui qui a le droit à une punition. 

Inutile de le dire, pour le héros qu’on contrôle, Hajime Hinata, l’ambiance est pas à la fête. Et quelques jours plus tard, les meurtres commencent…

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Danganronpa 2 est une vraie suite. Soyons très clair: il nous arrive parfois d’être déçu vis à vis de suites qui n’apportent rien ou qui n’améliorent rien. Pour Danganronpa 2 pas de déception et on peut même dire sans trop se tromper que le second volet est clairement meilleur que le second. Limite y’a pas de débats. On sent que les mecs de Spike Chunsoft se sont posés, ont vus le succès du premier et ont pris le temps de produire un truc vachement plus fou et vachement plus ambitieux. C’est un peu la même claque qu’il y’a entre le premier Phoenix Wright et le troisième Phoenix Wright. Bon l’exemple est un peu moche parce que le second Phoenix Wright est moins bon que le premier mais vous voyez ce que je veux dire en comparant le premier et le troisième, non ?

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C’est à dire que tout est méga peaufiné. Le casting du jeu, par exemple, est encore plus fou. C’est à dire qu’on a des personnages toujours plus excentriques et hauts perchés mais tous connaissent des développements extrêmement intéressants et rares sont ceux sur lesquels on peut se fier uniquement aux apparences. Ils ont tous leurs secrets, leurs caractères, leurs rôles à jouer. Ils sont tous extrêmement attachants et autant le premier y’en avait cinq ou six dont je me foutais, autant là c’est difficile pour moi que y’a des personnages pour lesquels je n’ai rien ressenti à un moment ou à un autre. Même le duo coupable/victime de la première affaire m’a un peu touché alors que c’est un duo qu’on voit très peu tout le long du jeu.

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Au contraire, je les aime tous au moins un peu. Evidemment j’adore Nanami parce que c’est Kana Hanazawa qui double une gameuse qui oscille entre dodo et coolitude. Mais j’adore aussi Sonia la putain de princesse, Mikan l’infirmière qui a passé sa vie à prendre des coups et manger des punaises, Peko l’épéiste cool, Gundham le ninja-dresseur de hamsters vachement chuunibyou, Grotami le gronnard, Hiyako la loli-danseuse langue de pute, Fuyuhiko le yakuza râleur et choupi, Mahiru la photographe tsundere à la tête froide…

Non, même Nekomaru, qui était un personnage dont je pensais que j’allais me foutre complètement a réussi, à certains moments du récit, à me toucher et me plaire. Allez, j’avoue ne pas trop aimer le mécanicien et vouer une haine sans nom pour Nagito. Mais pour ce dernier c’est normal: le personnage a été écrit pour qu’on le haïsse donc j’avoue faiblement tomber dans le piège.

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Vraiment, Danganronpa 2 c’est le premier en bigger stronger. Les affaires sont extrêmement variées, en plus de continuer à être bien écrite. Chaque chapitre a son thème, ses idées, ses ajouts. Que ça soit un film, un jeu vidéo ou une référence grandiose à un autre jeu de la saga, Danganronpa 2 n’hésite pas à nous faire voir des choses folles et à se la jouer parfois extrêmement méta. Et je ne parle pas des chapitres finaux, très Metal Gear Solid dans l’esprit. Je précise pas trop pour pas spoiler plus, mais j’avoue sans peine m’être fait les trois derniers chapitres en, genre, 48h.

Et, comme d’habitude, chaque chapitre est terrible parce qu’on se demande quand le nouveau crime va avoir lieu et, surtout, qui va y passer. J’avais une petite idée de chaque mort (parce que je m’étais spoilé exprès tout Danganronpa 2 peu après avoir fini le premier jeu donc j’avais des souvenirs flous de certains morts / coupables. Pas de tous.) du coup y’a des fois ou j’ai pas été surpris mais quand tu découvres qu’un de tes persos préférés vient d’y passer, tu manges. Et c’est sans parler du coupable du chapitre cinq qui a été très difficile à vivre pour moi.

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Niveau gameplay le jeu en ajoute pas mal. Le gameplay du procès est pas mal amélioré avec un usage intelligent du tactile Vita. Tous les minis jeux fonctionnent pas mal en général SAUF le putain de Pendu. Je sais pas qui chez Spike Chunsoft s’est dit que ce truc était une bonne idée parce que niveau jeu de merde au gameplay médiocre juste là pour te faire baisser ta barre de vie en mode TGV Express, le truc se pose en leader. Mais dans tout ce qui est exploration / investigation, on a tout ce qu’il faut: quelques petits jeux, des events sympas, des Monokumas à retrouver dans l’île, un e-Pet Tamagotchi à gérer pour pouvoir gagner plein d’argent virtuel et des trucs à débloquer (musique, vidéo, CG) avec le dit argent virtuel.

Comme dans le premier, au début de chaque chapitre vous avez le droit à trois ou quatre jours de repos grâce auquel vous pouvez améliorer vos relations avec vos compagnons d’infortunes. Cela vous permet de découvrir leurs secrets et de débloquer des nouvelles compétences parfois très utiles en procès. Là aussi c’est très addictif et ça fonctionne du tonnerre.

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Bref, pas grand chose de plus à dire. Le scénario m’a convaincu dans son intégralité et j’ai vraiment beaucoup aimé la fin. Autant le premier m’avait déçu un peu car il creusait finalement assez peu ses propos et se contentait d’être « juste » un divertissement, autant ce second épisode a plus de choses à dire et c’est une bonne chose. Après ça reste des propos très légers mais la grosse thématique du jeu c’est le harcélement, le racket , l’isolation sociale et les conséquences que ça engendre et à ces heures ou l’ijime semble être devenu top tendance au Japon c’est toujours bon à prendre.

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Pour le reste, c’est un jeu fun, qui arrive à être barré et sérieux simultanément, très fun, bien rythmé, assez intense et avec un casting vraiment très très bon. Si vous avez une Vita, well, le duo des deux Danganronpa est réellement indispensable. Car oui, vous allez VRAIMENT vouloir faire le plutôt bon premier volet avant cet excellent second épisode. N’imaginez même pas faire sans. Et si vous n’avez pas de Vita ? Well, ça peut être une bonne raison. On est pas trop loin de la killer app… 


Chris†Diary - 王子様にはアレがない。 [Ouji-sama ni ha Are ga nai.]

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J’allais écrire R18 par habitude. Ca avait la place à du H sans en avoir pour autant.

Le jeu a été fait en 2 jours. Il a 6 maps. Il est super court et semble quasi-vide tout en ayant la fameuse touche sugar star. Tu t’amuses tout le long. Les discussions entre les héros, avec le peu de NPC, les conclusions de cette aventure (4 fins); c’était juste excellent.

Le seul hic est dans les combats chiants. Demandant un peu de level up.

Lorsque tu considères le setting, c'est logique m'enfin

Le prince du pays va subir sa cérémonie de passage à la majorité. Il doit pour ça se rendre dans le temple de la forêt juste devant leur village (le château doit être plus grand que le village devant). Il choisit pour l’accompagner le héros, nouvellement soldat.

En t’arrêtant à l’église, tu apprends que les deux sont amis d’enfance. Orphelins ayant étaient élevés à l’église, le héros a pu payer ses études grâce au prince ayant été adopté par le roi. C’est aussi pour être au côté de ce dernier qu’il a opté pour la voie du soldat.

Le roi a choisi son ami pour devenir prince à cause de son genre faisant qu’il n’est ni homme ni femme avec à l’origine un pénis disparaissant avec le temps et cette cérémonie sert à déterminer si il devient homme ou femme. La princesse, fille par le sang du roi, étant en quelque sorte sa fiancée, il doit prendre la voie masculine.

Tu peux complètement zapper ces circonstances en ignorant l'église

Le jeu a 4 fins réparties selon ce que tu fais. Les flags sont nombreux et nécessitent un ordre précis. Si ça n’est pas respecté, ça s’effondre et tu finis avec la fin 2. La 1 consiste juste à rentrer sans essayer de participer à la cérémonie tandis que les 2 dernières dépendent de ton choix une fois les flags obtenues.

Honnêtement, c’est facile à faire. C’est juste que tu te retrouves avec un tas de questions alors il faut faire attention à ne pas partir dans la mauvaise direction. Ne pas se tromper est chose simple, c’est juste que tu as envies de tout voir en général.

Surtout avec un héros pareil

Les ennemis sont forts si tu ne fais pas de level up. Ils disent que la forêt n’a pas de bêtes puissantes mais ça l’ait pas mal dans la deuxième partie. Tu as par contre assez d’argent pour acheter les potions nécessaires pour finir sans ennuis. Même un KO permet de gagner de l’xp et tu te retrouves avec 1 HP à la fin du combat. En cas de perte complète, départ au village avec tout préservé. Pas de problème.

Ouji-sama ni ha Are ga nai. repose sur les discours entre le héros et le prince avec les nombreuses fins. Si tu as bien tous les flags, tu remarques les sentiments que chacun ont grâce à des events non présents si tu ne fais pas la route correctement. Ton héros est un pur comique ne se gênant pas à poser des questions que tu ne poserais pas grâce à sa connaissance du prince depuis l’enfance. Il lui parle vraiment comme il parlerait à un ami en le trompant pour mieux venir au sujet, à la fois direct et rusé.

D'une certaine façon, c'était plus yaoi qu'autre chose

La façon de parler était drôle et la narration tout aussi bien avec certaines fins ou le héros donne son avis de façon complètement détachée de la situation. Envoyant tel quel ce qu’il pense en comprenant la situation et ayant une opinion de troisième personne alors qu’il est parfaitement au courant des sentiments des autres.

Ca faisait rire pour le peu de temps présent à jouer. Donnant envie de voir les fins malgré l’idée de départ simpliste.

Lorsque tu considères le setting, c'est logique m'enfin05Tu peux complètement zapper ces circonstances en ignorant l'église1826273037Surtout avec un héros pareil4456596683D'une certaine façon, c'était plus yaoi qu'autre chose111113121127128131138

AsiaFilm.FR - (B.A) Love & Peace de Sion Sono

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(B.A) Love & Peace de Sion Sono

2015, année chargée pour le cinéaste japonais Sion Sono, avec la sortie déjà annoncée de deux nouveaux films. D’un côté, il y aura Shinjuku Swan, le plus gros budget de la carrière du cinéaste jusqu’à présent — en attendant le prochain ? — c’est une adaptation live du manga éponyme décrivant le monde du business adulte à Tokyo. Et de l’autre côté, il y a ce projet plus personnel, un brin différent aussi.

Suite au bouclage de son Why Don’t You Play in Hell?, le réalisateur parlait de son envie de tourner un kaiju eiga (un film de monstre). Ce film, c’est Love & Peace. Entre temps, le projet s’est un peu transformé, puisqu’aujourd’hui, Sion Sono avoue qu’il s’agira plus d’un film fantastique, allant même jusqu’à dire qu”il “pourrait bien décevoir ses fans” puisqu’il tente ici de proposer un film “familial”. Nous voilà prévenus. Reste qu’à la découverte de ces premières images, le terme familial semble avoir dans la bouche du réal’ une connotation assez originale…

Et l’histoire du film alors ? Un homme, qui souhaitait devenir punk, travaille comme salarié d’une petite boîte spécialisée dans les instruments de musique. Il est secrètement amoureux d’une de ses collègues. Voilà qu’un jour, sur le toit sur l’immeuble, il découvre une petite tortue qu’il baptise Pikadon !

Donc, le premier aperçu confirme l’aspect Sono-esque du projet, avec une tendance au chaos-bordel-excès. Qui comme d’habitude avec le cinéaste semble aller dans tout un tas de directions, inattendues — avec un court passage sur le pied d’un monstre géant, des tanks, des explosions dans des bâtiments officiels, et du drame humain. À noter la présence de Kiyotaka Taguchi aux effets spéciaux, habitués aux productions indépendantes (G, GEHARA, HENGE). Une certitude, le film s’annonce surprenant, et, original. Hâte !

Love & Peace sort dans les salles japonaises courant été 2015 !

Affiche du film Love & Peace de Sion Sono

Sources : Asianwiki, Site officiel
AKA Rabu&Pisu, ラブ&ピース
Merci Marc !

Shadonia - Fate Testarossa – Blaze Form -Full Drive- (Alter)

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Nouvelle figurine pour la licence Nanoha The Movie 2nd avec l’arrivée d’une magnifique Fate Testarossa chez Alter ! Dévoilée lors du MegaHobby Expo 2014 Spring, Fate Testarossa bénéficie d’une nouvelle adaptation par le fabricant Alter sous la dénomination « Blaze Form -Full Drive- » en référence à la tenue qu’elle porte à la fin du second film […]

Cet article Fate Testarossa – Blaze Form -Full Drive- (Alter) est apparu en premier sur Shadonia.

Le Blog de Matt - Récapitulatif de l'année 2014 : les animes

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J'avais prévu de faire mon compte rendu des animes de 2014 un peu plus tôt, mais l'actualité ne s'y prêtait pas (et je n'avais pas non plus le coeur à le faire). Cette fois-ci, je m'y lance.

Cette année, j'ai vu 41 séries, films ou spéciaux (+ 2 séries abandonnées en cours). Cela fait 597 épisodes, 6 spéciaux et 3 films pour une durée totale de 233h. Comme je n'ai pas fait ce calcul l'an dernier, je ne me rends pas compte si ça fait beaucoup ou non...

Séries :

Akame ga Kill! : il y a un décalage entre le fond et la forme de ce shonen. Les personnages ont des traits arrondis, les couleurs sont criardes, on pourrait croire à une comédie, et pourtant, les combats - et les morts - s'enchaînent sans s'arrêter. Pas parfait, mais la série se laisse suivre avec plaisir.
Akuma no Riddle : la moyenne, sans plus, l'histoire de deux filles dont une est tueuse qui protège l'autre d'autres tueuses. Les épisodes n'ont pas de réel défaut, mais il n'y a rien non plus qui fasse sortie la série du lot.
Aoki Hagane no Arpeggio: Ars Nova : un concept très bizarre, pour ne pas dire très japonais, des vaisseaux navals dotés d'intelligence arrivent pour conquérir la Terre, l'une de leur particularité, ils possèdent des avatars sous forme de jeunes filles qui leur permettent notamment d'entrer en contact avec les humains. Voilà, c'est n'importe quoi, mais j'ai bien aimé quand même. Il y a pas mal de batailles navales tout au long de la série. Ca n'est pas ultime, mais ça n'a pas vraiment de mauvais côté.
Barakamon : très jolie série, poétique par moment, rigolote souvent, l'histoire d'un calligraphe qui part dans une petite île du Japon pour se ressourcer et qui découvre le monde hors de la capitale.
Black Bullet : de la SF, assez classique avec des gentils héros qui luttent contre des méchants monstres transformés par un virus, mais les deux personnages principaux sont réussis
Chuunibyou demo Koi ga Shitai! Ren : la seconde saison de la série. J'avais bien aimé la première, j'ai bien aimé également celle-ci. Rikka dans son rôle de jeune fille amoureuse qui n'a aucune idée de comment le gérer est attachante, ça reste très mignon dans l'ensemble.
Danna ga Nani wo Itteiru ka Wakaranai Ken : courte série de 12 épisodes de 3 minutes qui surfe sur la vague des séries pour otaku puisque c'est l'histoire d'une femme qui en a épousé un. Ca ne demande pas non plus un bac+25 en anime pour comprendre.
Free!: Eternal Summer : comme d'habitude avec KyoAni, pas grand chose à reprocher. C'est joli, sans défaut, faut juste accrocher aux beaux gosses qui font de la natation.
Go! Go! 575 : mmm, courte série de d'épisodes de 3 minutes sur des filles qui font des poèmes, ça ne m'a pas vraiment marqué.
Kakumeiki Valvrave 2nd Season : suite et fin de la série par le scénariste de Code Geass, ça a ses bons moments, mais ça n'est quand même pas aussi bien...
Kantoku Fuyuki Todoki : même topo que Danna ga Nani, sauf que cette fois, il faut un bac+25 pour comprendre la plupart des blagues...
Kenzen Robo Daimidaler : mélange bizarre entre du super robot moche et du ecchi à la limite du hentai. la série est à prendre au 12000ème degré, avec le cerveau éteint, et à la limite, ça s'apprécie.
Kill la Kill : Hiroyuki Imaishi mon amour ! J'ai adoré les perso, j'ai adoré l'animation, j'ai adoré la mise en scène, j'ai adoré la musique, Kill la Kill, c'est tellement bon que c'en est trop court -_-
Kyousou Giga (TV) : bah... c'est joli, c'est poétique, mais j'ai eu l'impression tout au long de la série d'avoir manqué le début... Il se passe plein de trucs, il y a plein de perso, mais on ne sait pas pourquoi, où, quand, ni comment... Dommage...
Little Busters!: Refrain : la suite de la série la plus lente du monde. Avec l'espèce de fil rouge qui donne 2-3 info tout au long de la série, on finit par se demander où ils veulent en venir... et j'avoue que je n'avais vraiment pas vu le final arriver.
Log Horizon : l'anime surfe sur la vague lancée par Sword Art Online. C'est moins joli, mais ça se laisse regarder sans déplaisir.
Magi: The Kingdom of Magic : La suite de la première saison diffusée l'année dernière. Pas de défaut particulier, mais pas de qualité qui le fasse sortir de la masse.
Mahou Shoujo Taisen : du Gainax publicitaire. 26 épisodes de 3 minutes où tous les 3 épisodes, on change d'héroïne, des mahou shoujo qui opèrent chacune dans un coin différent du Japon. C'est joli, les designs sont agréables, mais c'est trop court pour avoir un réel intérêt, autre que voir (très) brièvement à quoi ressemble chaque région.
Nagi no Asukara : encore une pitch très japonais, dans un petit coin près de la mer cohabite deux types d'humains, ceux qui vivent à la surface, et ceux qui vivent sous les eaux. Comme la population du village sous l'eau diminue, les enfants vont devoir aller à l'école dans le village de la surface. J'ai beaucoup aimé cette série, jolie fable sur l'acceptation de ceux qui sont différents, et c'est une jolie histoire d'adolescents qui découvrent l'amuuuur.
Nisekoi : j'ai eu du mal avec Nisekoi. Pourtant, j'ai accroché à l'histoire, aux perso, au design et à l'humour, mais c'est la mise en scène qui m'a rebuté. Elle est faite de plans fixes qui changent toutes les 2-3 secondes, et c'est vraiment un procédé que je n'aime pas, dommage...
No Game No Life : c'est un peu le slogan de ma vie, ça. Pour le reste, il y a du bon et du moins bon, le frère et la soeur qui font office de héros sont souvent très drôles puisque d'un côté ce sont des têtes à claques qui ne se prennent pas pour rien, et de l'autre de gros associaux qui ont de sacrés problèmes d'intégration dans la société. C'est rigolo, joli (même si les couleurs pastels avec les contours en rose, je ne suis pas fan) et on attend la suite.
Persona 4 The Golden Animation : intérêt mitigé. La série est plus un bonus pour ceux qui ont fait P4G puisqu'elle présente des épisodes qui n'ont pas de réel enchaînement entre eux, ça permet plus d'approfondir que de découvrir l'univers du jeu.
Ping Pong The Animation : d'habitude, j'aime bien Masaaki Yuasa, mais là, j'ai eu du mal. A part 2-3 moments où l'animation se laisse aller, je me suis ennuyé la majorité du temps et j'ai trouvé ça moche...
Saint Seiya Omega : enfin fini... Ca a été long, et ça n'en valait pas vraiment la peine, surtout le final assez péteux par certains aspects puisque la série tue des perso importants... pour les faire réapparaître dans le dernier épisode. La seconde saison relève le niveau, mais c'est pas jojo dans l'ensemble.
Samurai Flamenco : LA série WTF de l'année, ça part dans tous les sens, en parodiant les henshin hero puis les sentai, c'est du grand n'importe quoi, ça se laisse suivre, mais quitte à regarder du tokusatsu en anime, autant regarder Tiger & Bunny.
Selector Infected WIXOSS et Selector Spread WIXOSS : je fais un résumé pour les deux puisque ce sont les deux saisons de la même série. Très bonne surprise, WIXOSS, c'est un mixe entre Yu-Gi-Oh et Madoka. Yu-Gi-Oh, car cela parle de filles qui jouent aux cartes, et Madoka puisqu'on sent très vite qu'il y a une embrouille derrière tout ça. C'est très sombre, il y a peu d'action, relativement peu de personnages, mais ils sont bien écrits. On a envie par moment de coller notre pied aux fesses de l'héroïne pour qu'elle se bouge un peu, mais dans l'ensemble, c'est très bien.
Sidonia no Kishi : j'ai bien aimé Sidonia ni Kishi, surtout que, par rapport au manga, l'histoire gagne en clarté. Si Blame du même auteur était une histoire minimaliste avec peu de personnages, Sidonia, c'est l'inverse, c'est une grande histoire avec beaucoup de monde, et j'ai trouvé l'anime beaucoup plus facile à suivre que le manga.
Space☆Dandy et Space☆Dandy 2nd Season : comme WIXOSS, deux saisons mais une même série. SD, c'était formidable. Le retour de Watanabe, qui fait travailler un nombre incroyable de guest pour un résultat assez déstructuré (surtout la saison 2) mais avec un réel plaisir à suivre. J'ai beaucoup aimé le découpage à la Galaxy Express 999 : un épisode, une planète, un problème.
Super Sonico The Animation : j'ai bien aimé cette série pour un point, c'est qu'elle est parfaite pour s'endormir, sinon, pour le reste, pas grand chose d'intéressant...
Sword Art Online II : deux ans après la saison 1, voici la suite de Sword Art Online. Comme son prédécesseur, la série est divisé en deux arcs, le premier renouvelle la série puisqu'elle introduit un nouveau personnage, l'excellente Shinon et un nouveau MMO, cette fois-ci dans un univers militaire où les joueurs se battent à coup d'armes à feu. Le second... est un peu fourre-tout. Il se passe dans le même univers que le second arc de la saison 1, introduit pas mal de nouveaux perso, mais à la différence des premiers arcs, il n'y a pas la même pression, les héros ne luttent pas pour leur survie, du coup, on s'y attache moins (même si les derniers épisodes sont très touchants)
Witch Craft Works : j'ai bien accroché, les personnages et l'univers sont sympa, le "couple" formé par les deux personnages principaux est inattendu, dommage que la série ne dure que 12 épisodes.
Wooser no Sono Higurashi : encore une série en épisode de 3 min, le design est accrocheur, dans un style kawai, pour le reste, ça ne m'a pas particulièrement marqué...

Spéciaux :

Fate/stay night: Unlimited Blade Works (TV) - Prologue : 40 min le prologue, 40 minutes l'épisode 1, 40 min l'épisode 12, c'est qu'ils ont des choses à dire pour cette nouvelle série de FSN ! En plus, techniquement, c'est au top, mais j'en dirai plus l'an prochain pour un résumé de la série complète.
Kill la Kill Special : bouhouhouh, le 25ème épisode qui conclut la série, j'en voulais plus...
Robot Girls Z : je ne me souviens plus de l'histoire, ça ne devait pas être terrible...
Sword Art Online: Extra Edition : ça reprend en partie des images de la première saison en rajoutant quelques scènes de dialogues (avec les filles à la piscine, uhuh), c'est juste du bonus.

Films :

Colorful : film de 2010 réalisé par Keiichi Hara qui a fait beaucoup de Crayon Shin-chan, ça raconte l'histoire d'une personne qui meurt, à qui on donne une seconde chance dans le corps de quelqu'un d'autre. Le film dure 2h mais ça se laisse voir sans souci.
La Colline aux coquelicots : toujours à la bourre avec les Ghibli, j'ai enfin vu la Colline aux coquelicots, l'histoire est jolie, les personnes sont agréables, même si le message dans les films du fils Miyazaki n'est pas aussi fort que dans ceux de son père, ça n'en reste pas moins de belles histoires.
Une été avec Coo : autre film de plus de 2h, et autre film de Keiichi Hara (pas fait exprès), cette fois-ci inspiré par la mythologie japonaise puisque c'est l'histoire d'un garçon qui se lit d'amitié avec un kappa qui est resté enfermé dans une pierre pendant 200 ans.

Abandonnés :

Captain Earth : j'ai tenu 5-6 épisodes, c'est joli, les musiques sont signées Monaca, mais c'est plus de la SF pour les enfants avec des héros très jeunes et très gentils qui luttent contre des méchants très méchants... Ca ne m'a vraiment pas inspiré.
Nobunagun : je n'ai même pas vu un épisode en entier (la faute à la Vita qui a planté en pleine lecture), mais ça n'était tellement pas passionnant que je n'ai pas eu envie de continuer...

Allez, comme d'hab, un petit top et flop, on commence par les mauvais :

Flop 3 :

3- Super Sonico
2- Persona 4 Golden The Animation
1- Saint Seiya Omega


Super Sonic n'a pas grand chose pour elle (à part sa plastique), c'est mou, c'est long, ça ne sert pas à grand chose. P4, l'intérêt, c'est l'OST tirée du jeu avec les musiques de Meguro, sinon, c'est moche... Et Saint Seiya, ça aurait mieux fait de ne jamais exister...

Top 3 :

3- Selector Infected/Spread WIXOSS
2- Space☆Dandy
1- Kill la Kill


Autant pour les 2 premières places, c'était facile, autant la 3ème, j'ai eu plus de mal car beaucoup de bonnes séries au même niveau cette année. Du coup, WIXOSS en trois parce que chaque semaine, c'est la série que je regardais en premier, c'est dire. Ensuite, Space Dandy, j'en ai déjà dit tout le bien que j'en pensais, et pour Kill la Kill, vivement la prochaine série de Imaishi !

Juju Gribouille - Du dessin, des mangas, des comics, des BD et des critiques. - Tales of Symphonia Tome 2

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Tales of Symphonia Tome 2 chez Ki-Oon
Titre: Tales of Symphonia Tome 2
Auteur: Hitoshi Ichimura
Année: 2009
Éditeur: Ki-Oon
Type: Shonen
Nombre de pages: 178
Nombre de volumes: 6 (série terminée)

Alors que Colette, l'Élue, a réussi à briser un premier sceau et à rencontrer l'Oracle, son voyage initiatique continue en direction d'Asgard, à l'est du continent.

Très vite la troupe d'aventuriers va croiser la route d'une invocatrice qui veut éliminer l'Élue. Heureusement tous les amis et protecteurs de Colette sont là et parviennent à écarter temporairement le danger afin d'avancer en direction du prochain sceau.

A peine le deuxième sceau brisé, un nouvel ennemi se dresse face au groupe. Des Désians, menés par Magnus un des cinq grands cardinaux va alors affronter Lloyd, Kratos et les autres.

Une fois de plus Colette et ses amis vont s'en tirer, mais les problèmes sont loin d'être terminés pour eux.
La suite de leur aventure leur réservera encore un lot de combats, de retournements de situations et de révélations inattendues.

Tales of Symphonia Tome 2 - page couleur

La jaquette de ce deuxième tome est plutôt sobre, comme pour le premier tome d'ailleurs. Elle représente Colette, l'Élue. Sous la jaquette, quelques cases vous attendent sur la couverture cartonnée.

Les deux premières pages sont sur papier plastifié, un peu épais et en couleur. Le reste du manga est en noir et blanc et comporte cinq chapitres intitulés "Load" dans ce manga, pour rappeler le jeu dont il est tiré.
La blancheur du papier et l'impression de cette édition sont de très bonne qualité.

Le scénario suit son court dans ce deuxième tome. Les aventuriers avancent. A chaque étape il rencontrent de nouveaux ennemis. Par la même occasion ils en découvrent un peu plus sur leur monde et sur leurs ennemis.
Même si les Désians recherchent l'Élue, il semble qu'ils soient aussi très intéressés par Lloyd et par son exsphère. Cette pierre aussi prend de plus en plus d'importance au fur et à mesure que nous avançons dans l'histoire.
Dans ce deuxième tome les retournements de situations sont très intéressants et surprenants. Et comme sur le premier volume, l'auteur termine par une ouverture avec l'arrivée d'un nouveau personnage.

Le dessin est de très bonne qualité. Il est propre et soigné. Chaque personnage a ses propriétés et est bien reconnaissable.
Les scènes de combats sont très dynamiques mais restent compréhensibles, sans surcharge.
Le découpage des cases joue aussi dans la fluidité de la lecture et dans le dynamisme ou la mise en avant de certaines scènes.
Certaines pages qui devaient probablement être en couleur dans la version originale et sont ici en noir et blanc, restent suffisamment claires et propres, probablement aussi grâce à la qualité du papier proposée par Ki-oon.

Colette, l'Élue, a réussi à briser un premier sceau

La critique de Juju:

Ce deuxième tome est plutôt sympa.
Le scénario est un peu répétitif et les affrontements s'enchainent. Mais à chaque fois cela permet de faire avancer l'ensemble grâce aux révélations qui sont faites. On retrouve vraiment l'univers RPG duquel le manga est tiré.

J'aime beaucoup le design des personnages de cette série. Par contre comme il y a beaucoup de nouveaux protagonistes, on s'y perd parfois un peu. On ne sait plus trop qui est gentil ou qui est méchant, d'autant plus que certains semblent être un peu entre les deux, ou basculer d'un camp à l'autre.

En tout cas l'histoire commence à se compliquer. Espérons que l'ensemble s'éclaircira par la suite.


Chris†Diary - ザ・ポケギャルネトッタ [The・Pokegal Netota]

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Spin-off d’un autre jeu de sugar star avec cette fois une collection de médailles des pokegal et les champions voir personnages du jeu dont j’ai pas encore parlé…

C’est court, il n’y a pas grand chose tout en ayant l’ambiance d’un sugar star. Le problème est que ça ne parle pas et n’a donc pas les habituelles pitreries des conversations des autres doujin. De même, la rareté est trop poussée rendant certains chara difficilement obtenable pour peu d’utilité.

Ca fait juste passer une bonne heure

Le jeu n’a pas d’histoire, ça consiste juste à capturer les médailles. Tu as trois phases dans la capture principale avec la recherche du lieu selon les zones proposées aléatoirement. Passe ensuite le combat avec chacun trois médailles comme attaquant pouvant attaquer une fois par médaille. Se trouve la capture pour clore le tout.

La deuxième option pour obtenir des médailles est l’échange mais c’est aléatoire et ce que l’on veut ne sort pas avec les médailles de haut niveaux ne venant pas et les rares n’étant pas apparus même après 30 essais, il vaut mieux abandonner.

Tu as un type, une attaque, des stats pour chaque médaille

Les combats et la capture se font à la roulette. Dans les 3 médailles apparues aléatoirement sont des médailles de différente rareté avec des classes normal/super/hyper/légende et les rares étant celle des champions d’arène et personnages principaux du jeu Pokegal. Ces dernières sont les plus rares sortant très peu dans la recherche.

Là sont les ennuis de The・Pokegal Netota avec la roulette permettant de faire l’attaque +5 à +35 comme point bonus. Peu de différence est constaté entre la valeur minimum et maximum. La capture avec sa roulette est là pour choisir la ball et là… Ca foire pas mal, la master buguant avec bien la scène de capture tout en ne capturant à tous les coups. Elle se met à bouger comme une ball normale parfois et rate.

Comme ça

Cela dit le plus gros problème est dans la rareté des rares. Elles sont trop rares. Tu te retrouves à avoir capturer tout le monde et avoir juste ces dernières se pointant pas. Dans le total de médaille, elles représentent facilement plus d’un tier. C’est trop.

Résultat, tu t’amuses bien au début mais ça devient vite chiant avant d’avoir finit. C’est sympa un moment.

Ca fait juste passer une bonne heure0104091112162025Comme ça3234Tu as un type, une attaque, des stats pour chaque médaille36

Shadonia - Omniscience Regalia Minerva (Kotobukiya)

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Découvrez Omniscience Regalia Minerva qui rejoint Kotobukiya pour une magnifique adaptation pour la licence Cardfight!! Vanguard ! Tirée du jeu de cartes Cardfight!! Vanguard, la figurine avait été dévoilé en fin d’année 2014 sous un prototype sans couleurs. Maintenant que les précommandes viennent d’être lancées pour la demoiselle, je dois dire qu’elle en jette bien. Omniscience Regalia Minerva pose avec grâce […]

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Lavande Myosotis - Phantom ~Requiem for the Phantom~ : Le spectre de la déception plane sur toi

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« Oh, le premier visual novel de Nitroplus a été adapté en anime, c’est vrai! », me disais-je lorsque je recherchais des openings pour le blind test. Intriguée par cet opening ma foi assez cool, j’ai signé pour 26 épisodes, et finalement, peut-être que j’aurais mieux fait de réfléchir un peu plus.

Pour bien comprendre mon avis sur cet anime, j’ai divisé l’article en trois parties correspondant aux arcs de l’histoire: Ouais., Euh… et QUOI?!

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Ouais.

Commençons par le début de tout, et donc de la plupart de mes remarques positives sur cet anime. L’opening mystérieux et emmené par la très jolie voix de KOKIA, et donne vraiment envie de regarder la suite. C’était à vrai dire ma première raison de regarder cet anime, autre que l’étiquette « adaptation Nitro+ ».

Avant d’aborder tout ce qui est scénario (en gros le problème), concentrons-nous sur les aspects techniques. Pour les dessins et l’animation, je vous dirai une chose: « Bee Train ». Pour ceux qui ne sont pas familiers du studio d’animation, vous pourrez remarquer quelques (grandes) similitudes graphiques avec Noir, au niveau du style. L’animation est potable, mais pas merveilleuse. A titre d’exemple, en 2009 sortaient Bakemonogatari et Eden of the East. Je ne dis pas que Bee Train a forcément le budget de Shaft mais c’est simplement pour une comparaison de ce qu’il y avait sur le marché à la même période. Phantom n’est pas moche, mais ne sera sûrement pas retenu pour son animation.

Il est à noter tout de même que pour cette adaptation de 2009, contrairement aux OVA de 2004, la presque totalité du casting principal bénéficie d’un lifting au niveau du design, qui les rend plus cool (je pense ça pour Ein, même si elle semble avoir un lien de parenté avec Kirika de Noir).

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Et, pour certains, cela les rend simplement regardables sans se crever les yeux.

beurk lizzie bis

Malheureusement, contrairement aux OVA de 2004, cet anime n’a pas un ending chanté par Kanako Ito. A la place on a ALI PROJECT *sigh*.

Les musiques n’ont pas particulièrement retenu mon attention mais certains thèmes (le thème de « révélation », le thème de Cal dans le 3eme arc)  ont tendance à revenir un peu trop souvent au cours de la série.

Bien! Maintenant que la partie technique est enterrée, abordons le scénario.

Signalons le passage d’une paire de seins bien détailléeà peine une minute après l’opening de l’épisode 1, sans doute placée là pour attirer le badaud en quête de fanservice. Profitez-en, vous n’en verrez plus jamais.

Bref, nous commençons au même point que le héros dans l’épisode 1: il se réveille dans un endroit qu’il ne connaît pas, sans savoir qui il est ni comment il est arrivé là. Dans son exploration du complexe dans lequel il semble être, il se fait pourchasser par une mystérieuse jeune fille. La vérité lui est enfin divulguée quelques instants plus tard: il est à présent Zwei, et sa mission sera d’assassiner des gens pour le compte d’une organisation mafieuse nommée Inferno. Ein, la fille, lui explique qu’il est inutile d’essayer de fuir ou de se souvenir du reste, car il en viendra finalement à ne plus rien ressentir.

Les premiers épisodes, et le premier arc en général, sont consacrés à la formation de Zwei et le développement de la relation avec Ein. Si, d’entrée, vous n’appréciez pas trop cette dernière, c’est mal parti. Pour mon cas, j’ai beaucoup aimé les rapports entre les deux personnages, mais je regrette que cette interaction soit trop rapidement réléguée au second plan pour traiter des problèmes d’Inferno.

Dans Inferno, les chaises tournent tout le temps. Il n’est pas rare qu’un personnage allié devienne ennemi et vice-versa. Il faut donc bien tout suivre des discussions pour comprendre ce qu’il va se passer ensuite.

On peut d’ailleurs sentir les tournants du visual novel lors des choix que le héros doit faire, ca manque un peu de souplesse sur cet aspect mais rien de dramatique.

Tout va donc bien, le héros retrouve plutôt rapidement la mémoire.
J’ai commencé à avoir quelques doutes quand les deux larrons étaient en fuite et allaient se cacher dans le complexe que tous les personnages connaissaient et pourtant personne ne les y attendait ou ne les a retrouvés.
Quoiqu’il en soit, je pensais me trouver un anime d’action-flingues pas mal jusqu’à ce moment fatidique: la fin du premier arc à l’épisode 10.

Pour des raisons que je ne détaillerai pas, Ein et Zwei (le gars s’est bien foulé pour les noms)  se prennent respectivement une et TROIS balles dans le COEUR et tombent à l’eau. On voit clairement que les deux sombrent dans la mer. Et qui retrouve-t-on, vivant, quelques minutes plus tard, échoué sur une plage? Sans surprise, Ein aussi restera vivante  (même si c’est censé être une surprise majeure vu la réaction du héros qui ne croit pas qu’elle a survécu…)

Ce cruel manque de réalisme m’a momentanément coupé toute l’envie de continuer cet anime. Ca ne m’aurait pas gênée qu’il s’arrête sur la mort des deux protagonistes à ce moment là, au moins ca aurait été plausible. Ce deus ex machina est vraiment trop gros et apparaît comme un moyen de prolonger artificiellement la durée de l’histoire. J’imagine que le visual novel souffre des mêmes maux malheureusement.

Enfin… Je me demande ce qu’ils ont trouvé à mettre dans les 16 épisodes restants, n’est-ce pas? Avec un arrière goût amer qui ne s’effacera pas jusqu’à la fin de l’anime, je commence le second arc.

 

 

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Euh…

Quoi de mieux pour commencer qu’un récapitulatif de tous les épisodes précédents? Je comprends qu’il s’est passé beaucoup de choses, mais seulement 10 épisodes se sont écoulés jusqu’à maintenant. Ce genre de filler est plus compréhensible sur des séries fleuves type Bleach où les épisodes se comptent en centaines. Mais sur une série de seulement 26 épisodes, un épisode consacré à un « recap » est un épisode de perdu pour le développement de l’histoire. Après, encore une fois, c’est peut-être justifié par le fait que lors de la diffusion, 10 semaines s’étaient écoulées entre le premier et cet épisode.

Soit.  Ellipse de six mois. Triste de la « perte » de Ein, Zwei s’occupe à monter dans les échelons d’Inferno en étant le lèche-bottes de Claudia, une haute responsable aux gros seins. Il devient un killer badass en quelque sorte. Et c’est dans cette situation qu’il va rencontrer l’héroïne de notre partie « Euh… »: Cal Devens.

Leur relation m’a laissée de marbre. En fait, l’arc tout entier m’a laissée de marbre, ou un sentiment louche. Le côté « mec qui noie sa tristesse dans une loli », qu’ils se disent qu’ils resteront ensemble à jamais  et tout ça alors qu’elle semble n’avoir que huit/neuf ans…  Par rapport à Ein, aucun rapport, c’est sur. Claudia aussi prend de l’importance, mais c’est encore pire que Cal. Ni chaud ni froid. J’aurais limite aimé plus de passages sur Lizzie, plus intéressante.

Cet arc se termine en fait comme un sursaut de film de flingues de série B: mon dieu l’appartement explose! Cal est morte! … Vous vous doutez bien qu’en fait non.  Mais comme c’est encore une fois censé être une énooorme surprise, jouons les surpris.  Par contre Claudia elle elle meurt pour de vrai. Bon débarras.

Et Ein réapparait et tout va bien dans le meilleur des mondes, la tentative ratée du précédent arc réussit.

Et deuxième épisode récapitulatif dans ta face.

Mais que vont-ils réussir à nous mettre cette fois?!

 

 

Sans titre 4

QUOI?!!

Pour les six derniers épisodes, l’anime se permet  de changer d’opening (et d’ending), inversant les deux chanteuses/groupes: KOKIA passe en ending et nous devons supporter ALI PROJECT en opening.

J’admets que je me suis sincèrement demandée si je ne m’étais pas trompée d’anime. Les héros qui vivent une vie joyeuse d’étudiants, qui mangent leur petit déjeuner et vont à l’école… Serait-ce un OVA comique?! Malheureusement, non.

Et cette mascarade continue toute la première partie de l’épisode 20: une amourette de lycée car l’héroïne de notre partie « QUOI?!! » est évidemment amoureuse du héros. Bonté divine.
Bref, heureusement, l’anime reprend son ton plus sombre par la suite. Et là, je me pose une sérieuse question.

Pour commencer la dernière partie, la série fait un bond de deux ans. Bien, d’accord. Mais ce bond amène d’autres sérieux problèmes: la cohérence en est le principal. C’est une conjugaison de potions de jouvence et d’hormones de croissance. Regardez notre héros au cours de la série.

Notre héros (Ouais. , Euh... et QUOI?!!)

Notre héros (Ouais. , Euh… et QUOI?!!)

Dans la partie « Euh… », il avait quand même l’air plus vieux, badass, une vingtaine d’années environ!  Et là, il retourne au lycée tranquillement et a même l’air plus jeune qu’il y a deux ans, un comble! Ein a l’air de traverser le temps sans changer. Voyons la même chose dans l’autre sens:

Cal (Euh... et QUOI?!!)

Cal (Euh… et QUOI?!!)

Et là, vous pouvez vraiment dire « QUOI?!! ». EN DEUX ANS, DEUX ANS, la loli s’est transformée en bad girl super sexy à gros seins plus grande que le héros?!!!  Ok, puberté, mais ne me dites pas que c’est vraiment possible. Elle a pris dix ans en DEUX ANS. C’est à ce moment là (enfin, depuis bien avant), que je me suis dite que l’anime devenait vraiment n’importe quoi.

Vous vous demandez ce qu’est l’héroïne de notre partie « QUOI?!! », n’est ce pas? Rapidement dit: un personnage secondaire fade et sans importance qui a juste eu le malheur de tomber amoureuse du héros. Et cela lui donne le privilège de se faire violer par Cal.

Cal est soudainement très en colère contre le héros, parce qu’il l’a abandonnée etc etc bref, elle veut le tuer le plus rapidement possible. Je n’ai pas trop compris ça, enfin, à ce moment là, je n’en étais plus à ça près. Le plus hilarant était de voir Cal se bourrer dans un bar, en se souvenant qu’il y a « deux ans », elle était une petite fille heureuse d’avoir une nouvelle robe.

Après avoir atteint les abysses, l’anime reprend heureusement son souffle dans les tous derniers épisodes avec des morts de personnages principaux en série et l’intrigue qui se dénoue pour nous offrir un final ma foi… Surprenant, car avec un dernier rebondissement dans les toutes dernières secondes de l’ultime épisode, qui nous mène à une fin qui pose des questions.

 

Je suis immensément triste de Phantom. Encore une fois, je pense que l’anime n’est pas le seul coupable: les mêmes « tares » doivent se retrouver dans le visual novel (en plus, à ce qu’il parait, d’une description très (trop?) détaillée des armes utilisées). Ca aurait pu être un show magnifique, mais le scénario utilise des ficelles tellement grosses que le réalisme en souffre immensément. On a l’impression que les scénaristes ont inventé grossièrement des raisons irréalistes  pour justifier la suite de l’intrigue. Pourtant, il y avait des bons points, la relation entre le héros et Ein en premier. Mais le tout est enterré sous une foultitude de choses mauvaises et/ou oubliables. Les combats peuvent se résumer par « si un personnage se prend une balle et ne meurt pas, ca sera un personnage principal ».

Réfléchissez -y à deux fois avant de le commencer, et, si j’ai continué uniquement  pour cette critique, je pense que vous y gagnerez peut-être à ne pas continuer au delà de l’épisode 10, ou à ne pas en attendre beaucoup.


Chris†Diary - [R18] 戦極姫5 ~戦渦断つ覇王の系譜~ [Sengoku Hime 5 ~Senka Tatsu Haou no Keifu~]

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5e opus des Sengoku Hime. Je l’ai fini. Premier jeu de gesen 18 que je finis.

Non, ils sont tous long pour rien. Plein de château. Un héros pourri. Des chara pourris. Des events à la con. Des limitations débiles. Il faut le faire le jeu. Le pire étant qu’à chaque putain de Sengoku Hime, ils te font un scénario pour les grandes familles. Déjà que c’est lent pour une famille (facile 40h), imagine le truc lorsqu’il y en a 10. Non seulement ça mais même cette famille a encore d’autres routes selon qui tu choisis à la fin des events.

Le new game+ est aussi tout pourri avec quasi rien que tu gardes au début. Ayant eu l’idée de génie de donner un système d’accumulation de points pour faire en sorte que ta partie devient de plus en plus aisée à chaque fois que tu finis le jeu.

Tape toi le jeu 15 fois avant d'avoir un new game+ que tu peux appeler new game+

Choisi ta famille et tu te retrouves avec le héros habituel des jeux Sengoku Hime 5. Là où ils ont fait fort cette fois est que ce héros devient le frère ou tout autre relation proche du groupe de personnage autour de la famille créant ainsi une histoire plus croyable autour de leur relation et la présence de ce dernier alors qu’avant c’était limite pourquoi tu fous le contrôle de ta maison à un paysan que tu viens de recruter dans le dojo du coin.

La structure devient bonne avec pas mal d’event du groupe en même temps que tu prends les châteaux. Le nombre est pas si terrible malgré tout lorsque tu penses à la longueur du jeu (tu n’as même pas pris la moitié de la map que c’est fini) mais le système de choix nombreux pour se rapprocher du personnage et partir en H aide pas mal à s’amuser. Le plus excellent étant dans l’animation du groupe, donnant plus de vie et personnalité.

Celle que j’ai faite avait par exemple le papa gâté en guise de tête. Faisant le gamin devant ses enfants puis se tenant bien droit devant ses subordonnés. Le ton donné à ses phrases ainsi que leur constitution étaient amusantes montrant vraiment qu’il en fait qu’à sa tête.

Les illustrations viennent des précédents jeux par contre, ça représente moins le chara actuel

Le système est celui d’un Sengoku Hime avec quelques nouveautés comparé aux précédents. C’est lent, chiant, pas compliqué malgré le fait que le tuto dure des plombes et T’AS DES COMMANDES QUI SERVENT A RIEN. Comme d’habitude.

Dit de façon plus honnête, tout sert. C’est juste que l’utilité de la touche en elle-même est douteuse au vu de sa fonction à peu près inexistante. Dans le même genre était les chara, tu sais, il y en des plombes mais étant donné que tu peux pas monter leur stats, t’as l’impression qu’ils servent légèrement à que dalle la plupart.

Les hommes ont quasiment pas d'events mais c'est tous des comiques

Tu sais pas non exactement lequel est fort puisque même si les stats sont fortes, une fois sur le champ il est plus nul que celui avec des stats plus basse alors tu comprends que dalle. La puissance des fusils est salement à revoir. Ils sont lent à rassembler étant donné que c’est limité au tour (100 au début, 400 à la fin) et au nombre de tes soldats mais une fois le nombre réuni, tu tapes une fois tous les deux tours sans problème de distance.

Tu ne peux les user selon la condition du temps mais certains skill lèvent ce point faible et permettent même de l’utiliser chaque tour. De même, en rechargeant ta save et changeant x ou y (il me semble qu’il faut charger à la phase précédente) le temps change alors no problem. C’était juste abusé. Que ce soit la force de l’arme aussi bien que la limite de récolte trop limitée.

C'est l'élément qu'ils auraient dû foutre lors du new game+

Les events et chara manquent de goût. C’est toujours la même chose avec ces derniers adorant le héros pour pas grand-chose avec aucune relation d’un personnage à l’autre alors qu’ils sont bien nombreux à vivre sur le terrain. T’as l’impression que le héros a plein de corps pour passer ses journées avec chaque fille lorsque tu lis ce qu’il fait et tous se ressemblent avec des events similaires, parfois des situations incompréhensibles n’ayant rien à voir avec ce qu’il se passe dans le jeu et des relations spatiales étranges (le Japon est légèrement grand en théorie, tu rencontres pas la même personne tous les jours lorsque tu fais la guerre de partout en même temps).

Par contre, lorsque la fille se fait attaquer avec la scène n’ayant que les vêtements qui s’abiment. C’est complètement ridicule et superbe. Les illustrations sont parfois excellentes donnant envie de les voir toutes surtout lorsque tu regardes l’encyclopédie du menue et te rends que même en finissant le jeu une fois, il reste presque la moitié des chara n’ayant pas été débloqués.

Il y a plein de styles de dessin grâce au passage du temps entre chaque opus

Une fois les trois tiers du Japon à tes pieds, tu peux déclarer la suprématie et stopper le jeu. Ca n’empêche la conquête d’être longue et bien que c’est prenant, Sengoku Hime 5 est aussi bien chiant.

A la limite, la première fois je dis rien mais tu aurais pu me foutre un peu plus de liberté lorsque tu gardes les données de ta précédente partie. Là tu peux quasiment rien faire ayant parfois un chara te bouffant tous tes points à lui seul. Le seul élément vraiment hérité est les levels qui restent une fois que tu reprends le chara dans ton camp.

Tape toi le jeu 15 fois avant d'avoir un new game+ que tu peux appeler new game+08Les illustrations viennent des précédents jeux par contre, ça représente moins le chara actuel1321222837394251586064697578798082868898114115120122128133Les hommes ont quasiment pas d'events mais c'est tous des comiques139141144152154162164165169171Il y a plein de styles de dessin grâce au passage du temps entre chaque opus210C'est l'élément qu'ils auraient dû foutre lors du new game+224

Fant'asie - Altaïr – tome 2 de Kotono Kâto

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Altaïr – tome 2 de Kotono Kâto

Mahmud parcourt le pays

Après un premier tome introductif assez efficace, plongeons de nouveau dans cette contrée imaginaire qu’est la Turkiye.
Nous continuerons à suivre Mahmud, qui ira parcourir le pays afin de grandir un peu. Un opus qui nous permettra d’encore mieux voir le potentiel du titre mais surtout son orientation.

Voyons ça plus précisément.

Altaïr – tome 2 de Kotono Kâto est édité par Glénat et est disponible à la vente depuis le 05 novembre 2014

Résumé d’Altaïr 2 chez Glénat

Résumé de l’éditeur :

Mahmud a libéré Hisar et a sauvé son ami Ibrahim, mais c’est une bien sévère sanction qui l’attend pour son exploit ! Il décide donc de parcourir le monde pour forger son expérience et amasser des connaissances. Un jour, il rencontre Süleyman, un membre de son clan presque éteint ! Celui-ci est rongé par les même remords et sa colère est bien semblable à celle du jeune garçon, ce qui renforce encore sa détermination… C’est une nouvelle épopée qui commence pour lui !!

Voyage au coeur de la Turkiye

Après les événements du premier tome et la libération d’Hisar, les principaux protagonistes sont convoqués au Divan, le conseil des Pachas. Si Ibrahim et Zaganos s’en sortent plutôt bien, la sanction infligée à Mahmud aura de quoi surprendre et le rendre un peu amer. Mais, cette décision va inciter le jeune homme à parcourir son pays, pour en apprendre plus sur ses habitants. Cela permet encore d’enrichir tout le background autour du titre et de plonger le lecteur dans cette pseudo-Turquie fantasmée. Tout particulièrement, on s’intéresse aux pratiques culturelles et notamment les troupes de théâtres itinérantes.

En parallèle de ça, on voit plus nettement se dessiner les contours des manipulations et manigances politiques. Notamment, on voit les ennemis de la Turkiye agir, et donner quelques motivations. Mais de ce point de vue là, le plus intéressant reste Zaganos. Il nous apparait, plus que jamais, très ambigue. On sent que c’est un maître des manoeuvres dans l’ombre, une sorte de super espion, avec un génie tactique qui ne fait pas de doutes. Mais on a toujours quelques doutes sur ses réelles motivations et sa place sur l’échiquier géopolitique. Est-il un fervent défenseur de la Turkiye, ou au contraire, complote-t-il à sa perte ? Des gros indices nous laissent penser qu’il penche plus d’un côté. Néanmoins, on peut se demander si ce n’est pas une fausse piste.

Un des grands intérêt de ce tome réside dans ses personnages. En effet, certains protagonistes importants sont bien développés. Je pense à Zaganos mais évidemment Mahmud. Ce dernier était un peu fade lors du premier opus. Même s’il manque de charisme et d’intérêt, il comble partiellement son retard. Il devient plus intéressant à suivre, moins tarte.

Ensuite, nous faisons la connaissance de Suleyman. Un fauconnier qui partage beaucoup de points communs avec Mahmud. Il va d’ailleurs servir un peu de mentor à notre jeune héros. Ce personnage est bien plus charismatique que notre héros, et son histoire est touchante. Sa rencontre et son amitié avec Mahmud va permettre d’y voir un peu plus clair sur le passé du héros et notamment celui de son clan. Ce nouveau personnage permet aussi de mieux voir les ramifications de l’influence de Zaganos.

Autre personnage qui est travaillé, c’est l’affriolante Shara. Elle se révèle plus complexe que prévu et pas forcément la potiche, prétexte à romance, que l’on pouvait imaginer. On devine bien qu’elle aura un rôle tout particulier pour la suite. Mais reste à savoir lequel exactement.

Pour ce qui est du scénario, Kotono Kâto semble surtout s’évertuer à créer un background à Altaïr. Que se soit au travers des personnages, des aspects culturels ou religieux ou encore des différentes factions, on sent qu’elle veut créer un monde détaillé, crédible, afin de renforcer l’immersion de son lecteur. Le rythme est donc parfois un peu lent, avec des pauses pour développer tous ces aspects. Néanmoins, il y a de l’action, mais elle c’est souvent un peu rapide, et pour le moment, cela ne semble pas être la priorité.

J’ai un peu de mal à positionner le titre. Je ne sais pas si la mangaka va proposer un shônen typé nekketsu, ou bien un shônen plus axé sur l’aspect culturel, un shônen jouant tout sur son monde créé ou encore un shônen flirtant avec le shôjô. J’ai plus tendance à penser que Kâto veut nous présenter un détail le monde qu’elle a imaginé dans ses différents aspects, politiques, culturels et artistiques.

 

Graphiquement, la mise en scène est soignée mais manque parfois de dynamisme, avec quelques longueurs. Son trait fin, ses personnages filiformes donnent un style classe au tout, mais s’éloigne un peu de l’esprit pur shônen (ce qui n’est pas un problème en soi). Les planches sont soignés, avec pas mal de détails, un vrai travail sur les ombrages et le tramages. Néanmoins, il arrive parfois, que ça manque légèrement de lisibilité.

 

Pour conclure, Altaïr – tome 2 de Kotono Kâto permet de mieux installer ce manga. On perçoit bien le monde, les personnages et l’esprit de ce titre. Cela permet l’immersion du lecteur qui ressort donc plus convaincu par cette fresque mélangeant fantasy et grosses inspirations de la Turquie réelle. Du coup, le tout est plus convaincant et il se dégage quelque chose de dépaysant. Il manque juste un peu de lisibilité et de clarté sur le style de ce manga, ainsi que quelques éléments pour mieux gérer le rythme.

Mais ce Altaïr se développe et gagne en intérêt, même si j’attend encore vraiment que ça se lance. Mais j’aime l’esprit et la personnalité de ce manga. Reste à voir comment il va évoluer, car c’est difficile à voir.

 

Et vous qu’en pensez-vous ?

Le Chapelier Fou - Une question de bon sens

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Même en lisant des manga depuis maintenant une quinzaine d’années, il m’arrive de me poser des questions existentielles.

Commençons par un nombre : 180. Cela correspond aux tomes de manga qu’il me reste à rattraper. Car oui, je ne parle là que de séries commencées, mais que je n’ai pas encore réussi à mener à leur terme, ou pour lesquelles je ne suis tout simplement pas à jour. Je vous épargnerai le coût nécessaire – en partant du principe que je peux tout trouver en neuf – mais sachez que même avec les 5% octroyés par la Loi Lang et un taux de change avantageux, cela nécessiterait plus des deux tiers de mon salaire mensuel. Salaire déjà bien entamé par les titres dont je suis la publication régulièrement, mais j’y reviendrai.

Pour ce qui est des séries concernées, sachez que nous y trouvons du lourd, ou du moins des titres pour lesquels je possède un fort attachement : Barakamon, Dorohedoro, ou encore Skip Beat, pour ne citer qu’eux. Et j’ai volontairement exclu celles commencées mais qui ne constituent pas une priorité (Freezing et One Piece), ainsi que celles dans lesquelles j’aimerais me lancer, et pour lesquelles je n’ai toujours pas franchi le pas (comme Lollipop ou Hana Yori Dango). Comme vous pouvez le constater, certaines sont encore en cours de publication, tandis que d’autres non. Et si le nombre de volumes varie fortement d’un titre à l’autre, le retard que j’ai à rattraper aussi ; il ne me manque qu’une dizaine de tomes de Slam Dunk, mais ce n’est pas non plus une absolue priorité.

Outre leur statut particulier, ces manga ont un autre point commun : je les ai tous testé alors que plusieurs volumes étaient déjà disponibles en langue française. Ils m’ont attiré sur la foi d’une bonne réputation ou d’une adaptation de qualité, mais pour autant, je ne les ai pas commencées lorsqu’il s’agissait encore de nouveautés.
Cela marche aussi dans l’autre sens : toutes les séries dont je suis la publication, à l’heure actuelle, furent démarrées dès sortie de leur premier tome. Y compris Naruto, qui détient évidemment le record de longévité. Seule exception : Claymore, mais cela m’aura pris du temps pour rattraper mon retard ; ce que je n’ai réussi que grâce à une mise en pause prolongée du côté des éditeurs, et à deux anniversaires utilisés au profit de cette seule série.

Pour être honnête, ce n’est qu’en préparant cette chronique que je m’aperçus suivre la quasi-totalité de mes titres en cours depuis leur premier volume. Il fût un temps où, forcément, ce n’était pas le cas : lorsque j’ai plongé dans le monde merveilleux des manga, la plupart des séries attirantes étaient déjà bien avancées voire carrément terminées, et je n’avais pas de réelles contraintes m’empêchant de me lancer dans l’une d’elles. Des contraintes ? Comme je l’ai déjà mentionné, aujourd’hui, rien que les publications régulières entament mon salaire de façon conséquente, ce qui laisse peu de place pour le reste. Et encore, heureusement que je ne paye pas mes impôts en France.
Si, en 2014, j’ai réussi à venir à bout de Sakura, la Chasseuse de Cartes, Simple comme l’Amour, et Touch, c’est tout simplement car, à la faveur du hasard, j’ai réussi à débloquer des budgets pour en prendre l’intégralité d’un seul coup. Impossible d’avoir du retard sur la parution dans ces circonstances. Tandis que j’ai préféré tester Arata avec ses premiers tomes, avant de décider de le continuer ou non ; de toute façon, le titre n’est même pas terminé au Japon.

Je dirai que plusieurs mécanismes psychologiques interviennent ici. Déjà, lorsque sort un nouveau tome d’une série que je suis, cela signifie qu’il ne me manque jamais que celui-ci pour rester à jour ; un tome, ce n’est pas beaucoup, c’est facile de trouver les moyens. Et puis, il y a l’attrait de la nouveauté, voire une certaine habitude dans le fait d’acheter régulièrement un manga, un peu comme un magazine. Quand je fais mes courses, je ne prends qu’un volume de telle série, un volume de telle autre, et ainsi de suite ; alors que pour compléter, au moins en partie, un de mes manga lacunaires, il faudrait par exemple en prendre 10 volumes d’un coup, le ressenti n’est pas le même.
Vous me direz, je pourrais décider d’un planning d’achat, un tome à la fois. Seulement, je sais très bien ce qui arriverait : d’un mois sur l’autre, j’estimerais ne pas avoir un budget suffisant pour me permettre d’acquérir tel ou tel tome, que je les prendrais plus tard, et que je ne peux de toute façon pas être tellement plus en retard que je le suis déjà. Ce sont forcément eux qui en pâtiraient, justement pour éviter que mes séries régulières ne rejoignent la liste des incomplètes.

Un autre problème se pose. Avec une dépense déjà conséquente pour les manga, je ne peux plus me permettre de me lancer sans réfléchir dans n’importe quelle nouveauté un tant soit peu attirante (alors que j’ai tendance à me laisser tenter). Or, Free Fight et Slam Dunk mis-à-part, il s’agit systématiquement de séries en cours de publication, qui une fois rattrapées viendraient peser à leur tour sur mon budget mensuel. C’est encore pire pour un titre comme Kenichi, le Disciple Ultime, dont la longueur est déjà ahurissante, et que je risque de trainer pendant de très longues années par la suite.
J’aurais donc tendance à attendre qu’elles s’arrêtent, ce qui les rend au passage plus facile à compléter. J’essaye justement de progresser un peu sur Free Fight, puisque la série est terminée ; mais avec ses 39 tomes au compteur, il me faut un peu de temps. Le revers de la médaille, c’est que je risque évidemment ne plus trouver les anciens volumes au bout de quelques temps.

Maintenant, je tiens à expliquer le pourquoi d’un tel article. Pour se faire, il convient que j’évoque deux titres : Bienvenue au Club et Mimic Royal Princess. Je ne reviendrai pas ici sur leur synopsis, car ce n’est pas le propos. Si j’en parle, c’est car ils présentent des caractéristiques communes (outre la présence d’au moins un personnage travesti) : je les ai tous deux commencés dès la publication française de leur premier tome, et je les ai tous deux trouvés corrects, mais sans plus. Toutefois, ils ont tous deux titillés suffisamment ma curiosité pour que je décide de leur donner leur chance.
Ou, du moins, c’est une décision que j’avais prise pour Bienvenue au Club, au point d’en être arrivé au quatrième tome sans vraiment avoir l’impression d’être plus avancé. Mais Mimic Royal Princess, une nouveauté de Janvier, m’a poussé à me remettre en question, puisque cela faisait maintenant deux séries que je décidais de continuer avant tout par curiosité, mais sans être réellement convaincu.

En y réfléchissant, je me suis rendu compte de deux choses. La première, c’est qu’une des raisons pour lesquelles j’avais décidé de prolonger l’expérience avec ces deux séries, c’est car il s’agissait de nouveautés ; il n’y avait aucun tome à rattraper, et leur présence dans l’actualité les rendait aussi plus aisées pour moi à acquérir. Tandis que si je les avais testées alors qu’elles étaient déjà avancées, je ne serais sans doute pas allé plus loin.
La seconde, c’est qu’elles ne tiennent absolument pas la comparaison face à toutes celles que je souhaiterais compléter, tout simplement. A partir de là, une question toute bête : pourquoi continuer un titre qui ne m’intéresse que moyennement, alors que j’ai l’impression de ne pas avoir les moyens nécessaires pour en lire d’autres qui m’attirent bien plus, dont la lecture me procure plus de plaisir ? La réponse, je l’ai donnée plus haut : il est plus facile d’acheter un tome d’une série déjà régulière.
Néanmoins, j’ai envie désormais d’apporter une nouvelle réponse : il n’y effectivement aucune raison valable derrière ce comportement. Pour Bienvenue au Club et Mimic Royal Princess, la sanction est tombée, sans appel : les cinq volumes en ma possession partiront à la revente dès mon retour en France.
Cela ne signifie pas, hélas!, que j’arriverai à poursuivre ma découverte des manga de qualité cités dans cet article ; mais à un moment, il faut savoir faire des choix.

Anime-kun - Anime-Kun face à France Télévisions le temps d’une interview

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C’est dans les locaux que France Télévisions partage avec Microsoft à Issy-les-Moulineaux qu’Anime-Kun a obtenu un entretien avec Alexandre Hénin, conseiller de programmes en acquisition pour la marque. L’occasion de lui poser nos questions concernant le retour de l’animation japonaise sur une chaîne du service public : France 4.

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[Anime-Kun] : Avant toute chose pourriez-vous vous présenter, ce que vous faites dans la vie, votre rapport avec l’animation japonaise et comment vous avez été familiarisé avec ce média ?

[Alexandre Hénin] : Je suis conseiller de programmes en acquisition à France Télévisions depuis deux ans. J’effectue un travail de veille et d’acquisition des programmes jeunesse à l’international pour jeunes adultes depuis la création de la case Réanimation. Concernant l’animation japonaise, j’ai grandi – comme beaucoup – avec les dessins animés du Club Dorothée : les Chevaliers du Zodiaque, Dragon Ball et les autres classiques que tout le monde connaît aujourd’hui. J’ai continué à m’y intéresser, ayant une appétence et voulant travailler dans le domaine de l’animation : je me suis concentré sur les programmes jeunesse pour mon travail et sur l’animation japonaise, à titre personnel.

[AK] : Alors finalement, qu’est ce qui a motivé le retour de l’animation japonaise sur le service public et particulièrement chez France 4, étant donné que nous avions remarqué entre 2013 et 2014 l’apparition de certaines productions (Princesse Sarah ou encore Les Quatre Filles du docteur March) dans la case «Zouzous» sur France 3 ?

[AH] : Cela correspond à deux lignes éditoriales différentes. Sur Midi les Zouzous, l’idée était de créer une case « nostalgie ». C’est à dire redonner une nouvelle chance aux parents de nos âges (30 – 40 ans) qui ont grandi avec ces programmes d’animation japonaise, de les revoir. Je pense notamment à Princesse Sarah, qui est un bon exemple de la série qui a fait pleurer énormément dans les chaumières à l’époque, qui montrait vraiment, à la manière d’un conte d’Andersen, la tristesse d’une fille qui croyait avoir perdu son père mais qui était tout de même recueillie par cette école dirigée par la terrible Madame Mangin. J’arrive encore à me souvenir de son nom quinze ans plus tard [rires]. Il nous a paru évident d’inclure les programmes japonais emblématiques qui étaient diffusés à l’époque sur les antennes françaises. Nous voulions que les jeunes parents puissent montrer à leurs enfants les programmes qui les ont émus quand ils étaient plus jeunes.

Concernant l’animation ciblant les jeunes adultes, la problématique est différente : France Télévisions est le premier producteur européen d’animation. Nous produisons énormément de très belles séries jeunesse qui ont beaucoup de succès. On n’a pas besoin de citer le succès de Garfield,  des Lapins Crétins ou encore Wakfu par exemples. Seulement, on ne produisait pas de séries d’animation destinées aux adultes. C’était le vœu de Pierre Siracusa, directeur délégué à l’animation, de développer cette offre au sein du groupe France Télévisions. La refonte de France 4 en avril dernier a donné l’occasion de repenser l’ensemble de la grille de cette chaîne, et donc d’ouvrir une case dédiée à l’animation pour jeunes adultes en deuxième partie de soirée et une fois par semaine.

Il y a donc une double démarche: créer cette case aujourd’hui en l’alimentant avec des acquisitions et produire du contenu spécifique. Évidemment, produire une série d’animation prend du temps. On nous a donc demandé, au département acquisitions jeunesse, d’apporter du contenu de qualité qui convienne à la ligne éditoriale de Réanimation. Bien évidemment, il y a deux grandes familles qui viennent tout de suite à l’esprit quand on pense à l’animation adulte. D’un côté l’animation anglo-saxonne avec les Simpsons, American Dad, Futurama, etc. qui est une première famille. Et de l’autre, toutes les séries d’animation japonaise type Death Note, Monster, ou encore l’Attaque des Titans.

Réanimation a ainsi diffusé Monster série culte et exigeante, représentative du ton que nous voulions créer pour cette case. Nous avons ensuite proposé Archer, diffusée sur FX aux Etats-Unis, qui est un vrai succès outre atlantique ayant remporté le « best comedy series » aux critics’ choice TV awards en 2012. Il s’agit d’une comédie irrévérencieuse mettant en scène un espion,  anti-héros élégant mais jouisseur et égoïste, travaillant au sein d’une improbable agence d’espionnage dirigée par sa mère complètement castratrice et un peu folle… Enfin, nous avons diffusé pour la première fois en France l’animé déjà culte : l’Attaque des Titans, qui nous est apparu immédiatement comme une série au potentiel incroyable tant au niveau de l’histoire haletante, des intrigues politiques qu’au niveau de l’animation extrêmement bien travaillée, particulièrement lors des scènes de combat.

Pourquoi avoir commencé par Monster ? Nous nous sommes dit qu’il était compliqué de créer une case de toute pièce et de donner rendez-vous à un public qui n’a pas l’habitude de venir sur France 4 pour voir de l’animation adulte. C’est un public qui a l’habitude de consommer, soit par téléchargement illégal, soit via les plates-formes telles Wakanim ou ADN, donc comment se positionner ? Il nous a paru opportun de démarrer avec une série connue comme Monster. Nous voulions associer de l’animation japonaise de qualité à notre nouvelle case. Mais l’objectif n’était pas uniquement de proposer des animés cultes mais plutôt de faire découvrir de nouvelles propriétés inédites aussi bien en acquisitions qu’en productions. Depuis Avril 2014 nous avons lancé « Archer » inédit en France, l’Attaque des Titans inédit en France également et Psycho-Pass (nous passons après J-One mais cela reste inédit en clair). Nous sommes particulièrement fiers d’avoir été les premiers diffuseurs de l’Attaque des Titans en France. Nous avons eu un très bon retour de toute la communauté des fans d’animation japonaise. Nous avons eu des audiences très satisfaisantes puisque nous avons fait une moyenne de 2,8% de PDA sur les 15/24 ans soit environ  171 000 téléspectateurs. Nous sommes sur une niche quand on parle d’animation japonaise et l’Attaque des Titans est une magnifique fresque médiévale mais cela reste difficile d’accès quand on pense à l’histoire un peu sombre et au nombre de morts par épisode.

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[AK] : Justement, la création d’un tel rendez-vous suppose également une acceptation de certaines conditions (heures de diffusion, problème de censure par rapport au contenu… etc.). Pouvez-vous nous en dire plus sur le sujet ?

[AH] : Tout à fait. Cette problématique ne concerne pas uniquement l’animation japonaise mais tous les genres confondus : à partir du moment où il y a de la violence, la diffusion ne peut pas se faire en première partie de soirée. De fait, l’Attaque des Titans ne peut pas passer, ou difficilement, en première partie de soirée, c’est pour cette raison que la case de deuxième partie de soirée nous paraissait plus opportune. Cette logique s’appliquera également à Psycho-Pass.

[AK] : Également, avez-vous été confronté à des difficultés pour la création de la case « Réanimation» au niveau du choix des programmes et comment êtes-vous parvenu à convaincre les responsables de la chaîne de se lancer dans ce plan ?

[AH] : A partir du moment où la décision a été prise de créer une case animation adulte, nous n’avons pas rencontré de difficulté particulière. C’est une opportunité d’offrir une fenêtre, une visibilité, à l’animation pour adultes au sein de France Télévisions. La seule exigence est celle de la qualité. Prenons l’exemple de Psycho-Pass :un thriller futuriste, une dystopie. C’est une histoire vraiment prenante où l’on peut projeter les désillusions de la société actuelle. C’est « Black Mirror » meets « Gattaca ».

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[AK] : Alors nous en venons finalement au Club Dorothée où par le passé, on a fait des séries japonaises diffusées à la télévision un bouc émissaire facile pour tous les problèmes liés aux enfants (Ségolène Royal et son livre Le ras-le-bol des bébés zappeurs – L’hebdomadaire Télérama – associations diverses).
Quand on sait qu’aujourd’hui, les dessins animés japonais sont toujours difficilement représentés à la télévision française malgré leurs qualités; pensez-vous qu’une partie du grand public et certaines personnalités partagent encore ce préjugé parmi d’autres – On se souvient encore du Club Dorothée et sa fin abrupte alors que son audience était quand même considérable ?

[AH] : Le problème qu’il y a probablement eu à l’époque – je ne peux pas vraiment juger, je n’étais pas là – mais avec le recul, on a un peu l’impression qu’ils n’avaient pas réalisé que certains programmes n’étaient pas destinés à un public enfantin. Le doublage a permis d’édulcorer un certain nombre de choses, mais au détriment de l’œuvre. Car si l’on prend l’exemple de Nicky Larson, il a été adapté en ayant pour cible les enfants. Quand on lit le manga, on voit bien qu’il est obsédé sexuel mais l’adaptation française dit, je ne me souviens plus très bien mais grosso modo: « Vous ne voulez pas qu’on aille au restaurant ?» alors qu’en fait il dit plutôt dans le manga « Vous ne voulez pas aller au love hôtel ?», ce qui n’est pas tout à fait la même traduction ! C’était finalement plus un « seinen » qu’un « shônen », pour parler dans un langage que vous connaissez bien.

Pour en revenir à votre question, ma réponse serait « de moins en moins ». Nos aînés sont peut-être encore là-dessus, tentés de stigmatiser les animés japonais mais, j’ai grandi avec ces programmes et notre génération qui est désormais adulte  ne considère pas la japanimation comme l’ennemi juré mais au contraire comme des programmes qui les ont aidés à grandir. Il y a donc, aujourd’hui, une nouvelle génération qui travaille dans les chaînes de télévision et qui ne voit pas du tout d’un mauvais  œil les programmes japonais sur les grandes chaînes de télévision nationales. Des programmes comme l’Attaque des Titans et Psycho-Pass sont certes violents, donc cela pourrait correspondre au cliché de l’époque, mais ils sont fléchés sur des cases de deuxième partie de soirée réservées aux adultes. Ils sont donc programmés au bon endroit.

[AK] : N’étant pas éditeur, comment fonctionne votre travail dans le choix des licences que vous comptez diffuser, en considérant que le public nippon diffère du public français en ce qui concerne l’animation japonaise ?

[AH] : Nous visionnons de toute façon le maximum d’animations possible, ou nous lisons les mangas. Par exemple j’attends un programme – mais je ne vous dirai pas le titre aujourd’hui ! – qui est l’adaptation d’un manga que je lis et apprécie beaucoup et je suis curieux de voir si l’adaptation en animé sera au niveau du manga. Donc soit on lit, soit on visionne. Le critère primordial est le même qu’il s’agisse d’animation jeunesse ou adulte : la qualité de l’histoire, la force des personnages. Sont-ils attirants, nous transportent-ils dans leur univers, nous font-ils rire ou pleurer, et enfin la qualité de l’animation et de la musique. Finalement, ce sont toutes des caractéristiques classiques qui font que le programme nous séduira ou pas. A partir de tous ces éléments là, est-ce que l’ensemble est convaincant ? A-t-on envie de suivre l’histoire, de suivre l’intrigue ? Car les séries japonaises sont plutôt « feuilletonnantes » par rapport aux comédies américaines comme « Archer » où chaque épisode peut se regarder indépendamment des autres, en stand-alone. Tous ces critères vont donc déterminer notre intérêt pour une série d’animation.

[AK] :  Travaillez-vous en partenariat avec des acteurs (éditeurs, chaînes TV privées ou plates-formes VOD) du marché de la Japanimation en France ou au Japon pour vous épauler dans la sélection de vos programmes ?

[AH] : Nous discutons avec tous les acteurs, tous les distributeurs japonais en France. Après cela dépend évidemment de leur catalogue [rires]. Vous voyez bien, en fonction de nos dernières acquisitions, qui sont les plus dynamiques aujourd’hui. Mais il faut comprendre que le positionnement de France télévisions est assez audacieux. C’est un pari. Les acteurs « les plus classiques » ne se sont pas forcément positionnés sur des séries un peu transgressives comme l’Attaque des Titans car ils ne pensaient pas qu’il y aurait un débouché en France. Nous offrons une nouvelle visibilité pour ce contenu, ce qui est assez inédit. Cela leur offre de nouvelles possibilités qu’ils n’avaient pas envisagées et ils peuvent se réadapter à cette nouvelle donne, et plutôt avec plaisir. Ils sont plutôt contents de discuter japanimation avec France Télévisions !

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[AK] : Les nouvelles technologies d’information et de communication permettent aujourd’hui de regarder de manière quasi simultanée l’animation japonaise.
Quand on sait que certains considèrent que la télévision a du retard en comparaison au réseau Internet en matière de « broadcasting », quelle est votre position vis-à-vis de ce qui est en train de devenir un standard de diffusion pour ce type de productions à travers le modèle du simulcast ?

[AH] : C’est une question que l’on se pose [rires]. Nous n’avons pas de réponse définie à ce jour. Nous regardons avec attention les plates-formes comme Wakanim ou ADN qui font du simulcast, ou encore J-One (chaîne TV) qui s’est spécialisé sur ce créneau. Le problème est que ces plates-formes peuvent se permettre de diffuser à J + 1 car il s’agit de niches. L’audience de France 4 est plus importante et il parait plus compliqué de proposer un programme uniquement en VOST. Il faudrait que l’on trouve un moyen de pouvoir faire doubler extrêmement rapidement le contenu, pour pouvoir proposer la VF et la VOST (France 4 diffuse ses programmes en multilingue) à J + 1, mais aujourd’hui c’est impossible. Cela supposerait hypothétiquement que le Japon accepte de donner à un doubleur français l’épisode avant la diffusion au Japon [rires]. Est-ce qu’en disant cela je réponds à la question ? C’est extrêmement compliqué. Après, c’est quelque chose auquel on réfléchit. France 4 est une chaîne innovante qui s’adapte aux nouveaux usages. Elle pourrait proposer du simulcast sur son site internet et diffuser ensuite à la télévision. Nous n’avons pas encore tranché cette question mais nous sommes parfaitement au courant de cette situation.

[AK] : Réanimation ayant fait ces débuts depuis quelques mois avec certaines séries (L’attaque des Titans, Monster ou encore Blue Exorcist); nous aimerions savoir si vous êtes satisfaits, comme vous le disiez, des retombées en terme d’audience. Le public a-t-il été au rendez-vous ?

[AH] : Les débuts ont été timides mais c’était attendu. Nous démarrions de zéro, nous avons eu un travail de pédagogie, de notoriété à effectuer envers tous les fans de japanimation pour leur dire «Venez nous voir». Clairement, le fait de se positionner sur l’Attaque des Titans nous a aidé. Cela nous a tout de suite donné un label de qualité, que l’on recherchait auprès du public fan d’animation japonaise. Les résultats d’audience ont été satisfaisants comme je vous l’indiquais, ce qui nous a permis de tester un maximum de choses. Nous avons ainsi proposé en novembre dernier un marathon, une nuit l’Attaque des Titans, sur l’antenne de France 4, et en simultané l’intégralité de la saison 1 sur YouTube le même soir, gratuitement. Vous parliez dans votre question précédente de simulcast. Là ce n’est pas du simulcast à J + 1 de la diffusion japonaise mais de la disponibilité à la fois antenne et web le même jour. Cela a particulièrement bien fonctionné et cela a été très bien accueilli par les téléspectateurs de France 4. Nous espérons reproduire le même succès avec Psycho-Pass qui arrive donc le 30 janvier sur notre chaîne. Lorsque nous avons annoncé sur Twitter l’arrivée de Psycho-Pass, les retours ont été très positifs. AK : Trois épisodes à partir de ce 30 Janvier c’est bien cela ?AH : On voit que vous êtes bien renseignés ! [rires]

[AK] : Justement, c’est tombé il y a quelques jours, on a appris la diffusion de Princesse Mononoke le 25/01/2015 à 20h50, Le Voyage de Chihiro le 28/01/2015 à 20h50, Le Château Ambulant le 28/01/2015 à 22h30, The End (rediffusion) le 29/01/2015 à 00h45 et donc Psycho-Pass à partir du 30/01/2015 à 22h50. Comment envisagez-vous l’avenir de la case horaire pour l’année 2015, d’autres informations exclusives à nous annoncer ?

[AH] : [rires] Ce que je peux vous annoncer est que Réanimation va continuer. Comme je vous l’indiquais en préambule, nous investissons dans l’animation adulte, il ne s’agit pas d’un test, c’est une case pérenne qui a vocation à rester sur France Télévisions, avec un double objectif : Permettre à notre public de découvrir de nouvelles séries d’animation japonaise, mais aussi d’autres nationalités. Je vous encourage vivement à regarder Archer !. [rires] Nous nous sommes déjà  portés acquéreurs d’une autre série d’animation américaine inédite en France. Je ne peux pas encore vous dévoiler son titre, mais j’ai la conviction qu’elle saura séduire le public de France 4. Notre deuxième objectif est de mettre en avant nos productions. Notamment le format court Pffuit, pffuit, pffuit et Last Man, dont le style graphique est assez proche de l’animation japonaise.

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[AK] : Pour conclure, avez-vous un dernier mot à rajouter pour la fin ?

[AH] : Nous sommes ravis d’avoir l’opportunité de faire découvrir ou redécouvrir aux téléspectateurs le meilleur de l’animation japonaise. Psycho-Pass et l’Attaque des Titans figurent parmi les meilleures séries d’animation japonaises produites ces dernières années. Proposer au téléspectateur le meilleur de l’animation dans sa diversité constitue une mission de service public, et l’animation japonaise en fait partie. Il faut également souligner la force de conviction de la direction des programmes de France 4 qui a accepté de mettre à l’antenne un programme comme l’Attaque des Titans. Car effectivement les critiques auraient pu être dures. Elles ne l’ont pas été. La série a été très bien accueillie et nous avons eu particulièrement bonne presse, et pas seulement de la part de la presse spécialisée mais aussi – et surtout – de la presse généraliste, qui ne sont pas acquises à cette cause et qui ont bien repris le leitmotiv de « l’Attaque des Titans : le Game of Thrones nippon ». Nous sommes très satisfaits car l’audience a suivi, c’est une belle offre et nous avons de beaux projets pour 2015. Nous espérons que Psycho-Pass va fonctionner, nous espérons que les autres séries américaines fonctionneront et que nos productions françaises vont séduire nos téléspectateurs. Nous avons plein de projets pour 2015 … [rires]


Nous remercions Alexandre Hénin de nous avoir accordé cette entrevue et d’avoir été si prolixe dans ses réponses. Bien évidemment, nous encourageons vivement la chaîne dans leurs projets, qu’ils soient aussi fructueux que qualitatifs.

Propos recueillis par Sacrilège.

Paoru.fr - Vagabond : l’escrimeur, la rizière et la mort…

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Vagabond 37

« Après Slam Dunk qui était une histoire fun et joyeuse, j’ai voulu faire quelque chose de plus dur, avec le thème de la mort. Je l’ai choisi par hasard, parce que quelqu’un m’en avait parlé.« 

Takehiko Inoue, Salon du Livre de Paris, mars 2013.

Je ne sais pas qui est ce « quelqu’un » dont nous parle l’auteur de Vagabond mais force est de constater, au bout de 37 volumes, qu’on ne peut que le remercier. Sorti le 3 décembre 2014 chez Tonkam, ce dernier tome en date marque la fin d’un arc dans la vie de Miyamoto Musashi, le maître escrimeur le plus célèbre du Japon. Avec son adaptation du roman Musashi de Eiji Yoshikawa, ce monstre de talent qu’est Inoue nous emmène depuis plus de 10 ans  à travers un voyage fait de combats et de morts, mais aussi de questions, de peurs et de solitudes…

La vie de Miyamoto s’est construite dans une succession d’affrontements qui ont fait de lui une légende vivante, mais ce destin prend une nouvelle tournure. Après avoir combattu et vaincu les Yoshioka, il en ressort blessé dans sa chair autant qu’ébranlé dans ses certitudes. Qu’a-t-il gagné à vouloir être « sans rival » et, avec sa jambe profondément entaillée, l’est-il encore ? Plus que jamais notre héros est devenu un vagabond qui ne sait plus ce qui l’attend au bout de son chemin, au bout du cycle sans fin des duels : est-ce son combat avec Kojiro, cet escrimeur insaisissable qui l’intrigue et qui le surpasse, est-ce les bras et la chaleur d’Otsu, son amie d’enfance qui le connait comme personne ? Ou est-ce la mort, une conclusion qu’il mérite peut-être, après avoir pris tant de vie ? Pendant que tout le Japon le cherche, que les récits de ses exploits suscitent l’intérêt de nombreux daimyos ou la convoitise de nombreux escrimeurs, l’homme panse ses plaies et commence à comprendre la part de vacuité dans ce qu’il a accompli. En s’ouvrant à lui même, celui qui s’appelait autrefois Takezo commence à regarder ce monde qui l’entoure, après avoir cherché à le dominer depuis aussi loin que ses souvenirs le portent.

Une réflexion s’entame. Un nouveau chemin s’ouvre.

Vagabond © 1998-2014 I.T. PLANNING, INC

Au fin fond de la campagne japonaise, dans un hameau perdu, Musashi rencontre un enfant, Iori, et le stoppe alors qu’il allait découper le cadavre de son père. Intrigué l’un par l’autre les deux hommes passent un jour, puis deux, puis trois ensemble et, sans comprendre vraiment pourquoi, Musashi se lance un challenge bien étrange : celui de dompter la nature. En fait, avant de laisser Iori vivre sa vie, notre samurai s’improvise agriculteur et compte bien transformer la parcelle du garçon en rizière.

« Je dompterai l’eau. Oui. Je la vaincrai.»

Alors qu’une immense majorité des hommes du village a baissé les bras face au labeur de la terre, notre homme entreprend de construire une rizière à partir de rien. Le défi physique ne l’effraie pas, on s’en doute, mais la manière et les résultats sont source d’un enrichissement personnel, pour Musashi aussi bien que pour le lecteur. Des problématiques et des défis inattendus émergent : comment canaliser l’eau jusqu’au terrain, comment battre et préparer la terre, comment faire pour que la parcelle reste immergée… Dans un Japon qui ne jure que par ses combattants, dont l’éclat n’est fait que de quelques noms et de quelques sabres, on découvre une vie d’anonyme, faite de considérations technique et matérielle toutes aussi complexes que l’art du sabre. Plus compliqué même car, face à la nature, taper plus fort ne sert à rien.

Vagabond © 1998-2014 I.T. PLANNING, INC  Vagabond © 1998-2014 I.T. PLANNING, INC

Seul, notre sabreur ne peut que contempler ses échecs successifs. Si comprendre et vaincre un adversaire peut prendre un certain temps, une vie ne suffit pas ne serait-ce que pour comprendre la terre sous nos pieds… la dompter pour en exiger du riz ? N’en parlons même pas. Mais, comme avec le sabre, l’enjeu est la vie, car l’hiver s’approche doucement mais sûrement. Passé cette date limite plus de plantation possible et, en cas d’échec, c’est une année complète de disette qui s’annonce. Entêté et empli de frustration, notre homme sans rival persiste à voir cette nature comme un adversaire – il compare l’eau au style fluide de Kojiro par exemple – mais il va devoir apprendre la patience, l’observation, l’écoute… L’humilité.

«Tu ne pourras jamais y arriver tout seul, idiot de samurai !»

Tels sont les mots de Shusaku, fermier solitaire du hameau… Le seul qui possède encore une rizière en état. Un homme loin des autres, intriguant, un vieux bourru qui se consacre depuis toujours – et totalement – à sa terre, à sa culture, qui connait toutes les pratiques sur le bout des doigts… Un maître riziculteur qui n’a rien à envier aux maîtres du sabres. et qui, comme Miyamoto, vit loin des autres. Néanmoins, ces paroles, notre samurai ne les comprend pas. Il les refuse. Il a toujours été seul et ses uniques compagnons sont les fantômes des plus puissants samurais qu’il a pourfendu. Sans compter qu’il y a aussi ce démon intérieur, qui se languit d’adversaires et de fers qui s’entrechoquent, cet égo enflammé qui emprisonne depuis toujours Takezo dans sa soif de puissance et de reconnaissance.

Pourtant, dans ce coin de Japon qui dépérit doucement mais sûrement, il y a des gens autour du samurai. Des gens qui l’épient, et l’obstination de notre agriculteur novice a un effet étrange sur le voisinage. Qu’est-ce que ce samurai venu de nulle part peut bien faire avec cette terre qui ne donne rien, qui ne lui appartient pas, qu’il ne sait pas entretenir ? Alors, tandis que l’hiver se rapproche et que la famine s’annonce, le village réagit, homme par homme, et vient prendre la houe pour défricher, creuser, battre, désherber à coté de Miyamoto.

Après avoir subi échéc sur échec, le village connait enfin une première réussite.

Vagabond © 1998-2014 I.T. PLANNING, INC

L’espoir devient tangible. Mais l’hiver tout autant…

Décembre, la nature s’endort et les ressources se font rares…

Janvier, le froid et l’inquiétude devant cette rizière qui doit attendre le printemps pour donner du riz.

Février, les gens meurent, le village se désespère. L’espoir semble illusion.

Est-ce ici que tu vas mourir, Musashi ?

«Vous êtes gentil vous savez.»

De ces épreuves, de cette quête improbable, Miyamoto Musashi va apprendre. Tellement apprendre, des autres et surtout de lui-même. Ce qu’il est, derrière le sabre, ce qu’il voit, ou ne voit pas encore, ce qu’il peut devenir et ce qu’il veut comprendre…

Vagabond © 1998-2014 I.T. PLANNING, INC

Sorte d’épilogue de cette aventure, le tome 37 pose aussi les jalons d’un nouvel homme et de nouveaux défis, d’un monde à redécouvrir. Notre vagabond a enfin terminé son errance, même si son voyage continue. Après nous avoir raconté la voie du sabre et la quête de la force ultime, Takehiko Inoue a fait des merveilles avec ce personnage de Miyamoto Musasahi, en lui insufflant une sagesse à la hauteur de sa légende…

Et il lui a redonné le sourire.

Musashi et Takezo semblent enfin réunis et reprennent leur route vers Kokura pour une nouvelle (et dernière ?) aventure que l’on ne manquera pour rien au monde !

Vagabond tome 37 TonkamFiche descriptive

Titre : Vagabond
Auteur : Takehiko Inoue
Date de parution du dernier tome : 03 décembre 2014
Éditeurs fr/jp : Tonkam / I.T. Planning, Inc / Kodansha
Nombre de pages : 224 n&b & couleur
Prix de vente : 9.35 €
Nombre de volumes : 37/37 (en cours)

Visuels : Vagabond © 1998-2014 I.T. PLANNING, INC

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Chris†Diary - 絶対絶望少女 ダンガンロンパ Another Episode [Zettai Zetsubou Shoujo Danganronpa Another Episode]

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Danganronpa sans être Danganronpa. Ca suit bien l’histoire donnant pas mal d’infos sur certains personnages du 1 et 2 tout en avançant pas vraiment dans la totalité comme l’a fait le 2 avant lui.

La chose étant que ce n’est pas compté comme un Danganronpa à cause du fait qu’il n’y a pas de discussion avec le personnage étant là pour briser les arguments d’autres. Another Episode n’est pas en image de spin-off, c’est juste que la logique faisant tenir la série diffère avec cet opus.

Il était pas mal. Sans avoir le sentiment mitigé que procurait l’original série avec ses bons et mauvais moments, Zettai Zetsubou Shoujo est plus normal sans réussir à se démarquer.

Ils se sentent obligé de foutre un personnage principal nul à chaque fois

L’héroïne est Naegi Komaru, la sœur du premier héros. Elle a été enfermé pendant près d’un ans et demi lorsque l’histoire commence. Racontant comment elle a passé sa vie après l’affaire ayant changé le monde en faisant l’aveugle lorsque finalement sa maison s’est faite attaquée et qu’elle s’est retrouvée coincée. On lui apporte bien à manger tout en ne lui ouvrant pas la bouche et ne se montrant même pas ce qui fait qu’elle ne sait rien du coupable.

Ce qui la libèrera est monokuma défonçant la porte. Plein de monokuma s’attaquent à la ville et Toogami vient la sauver avec les membres de l’organisation Mirai. Ils auraient eu l’info d’un anonyme qu’un individu nécessitant secours serait présent dans l’île artificiel Touwa. L’île de la compagnie se battant contre le désespoir et s’étant protéger de l’influence de l’affaire ayant tout commencée.

Ces individus nécessitant de l’aide sont les êtres vivants (humain ou pas) ayant relation avec les personnages du premier Danganronpa. L’attaque des monokuma vient d’un groupe de 5 enfants déclarant la naissance du paradis pour enfants en tuant tous les monstres/adultes.

C'est géant et ridicule. Encore plus que d'habitude

Ca commence de manière bien stupide tout en tenant la route une fois que tu comprends tout si tu omets cette fixation sur les génies et autres impossibilités avec une gamine de 5 se retrouvant à la tête d’un groupe de scientifique et révolutionne le monde.

L’histoire est néanmoins super lente à se développer. C’est court comme jeu avec moins de 20h tout en te balançant tout au dernier chapitre. Tu comprends la quasi-totalité de l’image lors de la fin 4e/début 5e mais après il faut que le méchant explique tout pour que tes personnages comprennent ce qui fait se reporter à plus loin la révélation.

C'est une fille normale, tu t'attends à quoi

Tu te retrouves juste à battre un des enfants par chapitre en apprenant une part du traitement que leur faisait leur parent. Le début est une course à la fuite pour sortir de la ville jusqu’à ce que la fille apprend que son bracelet que les enfants lui ont mis comme signe de cible de leur chasse explose si l’on sort du périmètre de la ville. Chose que tu comprends tout de suite et voit même lors du premier chapitre mais il faut qu’on lui explique une fois le 2e chapitre arrivé à moitié pour qu’elle saisisse le truc.

C’est dire combien elle est lente. Elle a beau avoir une camarade venant du premier jeu à ses côtés, elle dit rien ne faisant que la soutenir faisant que ça tourne bien en rond avant qu’elle décide de se battre vers le 4e chapitre. Ca pleure pas mal, il faut juste féliciter le fait que bien qu’elle pleure, ça ne dure pas des heures. Tu bouges plus pour la fuite plutôt que de lire des heures qu’elle s’abat sur son sort.

Ca la rend pas soulante alors que si tu regardes les events de manière plus objective, tu sais qu’elle avance pas.

Lorsque le type de scénario change, c'est difficile de garder le rythme présent jusqu'à maintenant

Le gameplay n’a rien d’exceptionnel. Tu envoie des mots sur les monokuma permettant de faire pas mal de styles d’attaques différentes. Parfois tu dois sauver des gens, d’autres utiliser ta tête pour tous les prendre en un coup. Tu as de nombreuses zones où en te demande de réfléchir pour trouver le moyen de vaincre tous les monokuma en usant des objets du décors ou trouver x gamin qui chante sans te faire découvrir par les ennemis.

Seulement, la durée de jeu vient jouer j’imagine mais certains mots spéciaux tel que bouger et voir ne servent quasiment à rien. Bouger met juste en marche les machines ce que tu peux très bien te passer et voir est là pour les graffitis des 5 enfants. Les deux mots ont une autre fonction lors de l’introduction de leur utilité et ça finit, non utilisée.

La fin est toujours bien neuneu avec les bisounours en arrière plan

Tu pouvais changer avec génocider en appuyant sur triangle durant un temps limité. Là, les combats étaient bien plus rapide avec invincibilité + attaques spéciales + plus combo. Lorsque tu compares à l’héroïne toute lente qui court aussi vite que tu marches, tu sens le malus que t’as à l’origine rien qu’en l’ayant comme chara principal.

Néanmoins, les monokuma aussi sont lents et les boss tous pourris. Les skills (comme avant, tu attribues des skills passifs au perso) sont puissants avec notamment celui de la vie et l’augmentation de la régénération de santé par cœur récupéré.

M’enfin, honnêtement, tu te prends pas tant de coup non plus.

Certains mini jeux rendaient le gameplay plus divertissant

Ce qui est vraiment dommage dans Zettai Zetsubou Shoujo est que contrairement dans Danganronpa, tu n’as pas de personnages nombreux et donc, il n’y a pas x personnalité attirante. Tu as bien le fou du 2 qui se retrouve là mais il est peu présent au total. Le reste manque d’individualité rendant le jeu lent et peu intéressant dans les développements.

Le scénario principal est pour autant pas mal et c’est prenant le temps que tu joues étant que donné que ce n’est pas un si long jeu. Il vaut le coup en tant que personne ayant aimé les deux premiers tout en étant loin de ces derniers.

Certains mini jeux rendaient le gameplay plus divertissantChapter.3_NO_SPOILERS_Let_s_Danganronpa_Another_Episode_Playthrough_AnotherEpisode.mp4_snapshot_27.10_[2015.01.20_15.09.48]Chapter.3_NO_SPOILERS_Let_s_Danganronpa_Another_Episode_Playthrough_AnotherEpisode.mp4_snapshot_32.13_[2015.01.20_15.09.53]絶対絶望少女 プロローグ.mp4_snapshot_00.01.35_[2015.01.20_15.10.28]絶対絶望少女 プロローグ.mp4_snapshot_00.09.55_[2015.01.20_15.10.43]絶対絶望少女 プロローグ.mp4_snapshot_00.11.47_[2015.01.20_15.10.50]絶対絶望少女 プロローグ.mp4_snapshot_00.15.12_[2015.01.20_15.10.55]絶対絶望少女 プロローグ.mp4_snapshot_00.38.20_[2015.01.20_15.11.10]C'est géant et ridicule. Encore plus que d'habitudeAGAIN_AnotherEpisode_LAST_BOSS.mp4_snapshot_00.20_[2015.01.20_15.07.08]La fin est toujours bien neuneu avec les bisounours en arrière planAGAIN_AnotherEpisode_LAST_BOSS.mp4_snapshot_03.17_[2015.01.20_15.08.00]Chapter.3_NO_SPOILERS_Let_s_Danganronpa_Another_Episode_Playthrough_AnotherEpisode.mp4_snapshot_00.04_[2015.01.20_15.08.10]Chapter.3_NO_SPOILERS_Let_s_Danganronpa_Another_Episode_Playthrough_AnotherEpisode.mp4_snapshot_02.28_[2015.01.20_15.08.30]Chapter.3_NO_SPOILERS_Let_s_Danganronpa_Another_Episode_Playthrough_AnotherEpisode.mp4_snapshot_07.18_[2015.01.20_15.08.48]Chapter.3_NO_SPOILERS_Let_s_Danganronpa_Another_Episode_Playthrough_AnotherEpisode.mp4_snapshot_07.29_[2015.01.20_15.08.54]Chapter.3_NO_SPOILERS_Let_s_Danganronpa_Another_Episode_Playthrough_AnotherEpisode.mp4_snapshot_15.40_[2015.01.20_15.09.10]Chapter.3_NO_SPOILERS_Let_s_Danganronpa_Another_Episode_Playthrough_AnotherEpisode.mp4_snapshot_16.46_[2015.01.20_15.09.16]Lorsque le type de scénario change, c'est difficile de garder le rythme présent jusqu'à maintenantChapter.3_NO_SPOILERS_Let_s_Danganronpa_Another_Episode_Playthrough_AnotherEpisode.mp4_snapshot_22.23_[2015.01.20_15.09.29]C'est une fille normale, tu t'attends à quoiIls se sentent obligé de foutre un personnage principal nul à chaque foisDangan2

Otakritik V2 - The Legend of Zelda, A Link To The Past

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S’étant imposé dès ses deux premiers épisodes comme un titre incontournable de la licence Nintendo, Zeldaétait chaudement attendu sur la SNES. C’est en 1991 que sortira ce qui restera pour certain le meilleur volet de toute la saga : A Link To The past, réalisé par Takashi Tezuka et toujours sous l’œil avisé de Shigeru Miyamoto, cette fois-ci producteur.

 

Une histoire de légende…

 

ALTTP se situe chronologiquement APRES Ocarina of time, dans la timeline où le héros du temps a été vaincu par Ganondorf… Ce dernier est alors à la recherche de la terre d’or, où serait enfermé un pouvoir immense. Heureusement, le roi d’Hyrule et les sept sages parviennent à enfermer Ganon et son armée dans ce monde.

Bien que scellé à jamais dans cet univers et condamné à ne pas en sortir, l’être démoniaque parvient à transformer ce royaume en terre de ténèbres insondables. Plusieurs siècles de paix s’écoulent dans le paisible royaume d’Hyrule, mais le calme est toujours de courte durée dans un Zelda.

 

Une épée, un bouclier et c’est parti pour l’aventure !

 

Aghanim, un sorcier maléfique, se rend à Hyrule et détruit le sceau censé enfermé Ganon dans le monde de la terre d’or. Au passage, il assassine le bon roi d’Hyrule et enferme les descendants des 7 sages dans le monde des ténèbres, afin d’empêcher que Ganon ne soit à nouveau emprisonné dans la terre d’or.

Alors que Link dort du sommeil du juste (comme ce sera le cas dans la plupart des ZELDA par la suite, vraie marque de fabrique de la série), lui et son père entendent l’appel de la jeune princesse Zelda. Enfermé dans les geôles de son château, elle risque à tout moment de se faire à son tour occire par le maléfique sorcier.

N’écoutant pas son père qui le somme de rester à la maison, Link part lui aussi au secours de la jeune princesse. Il tombe sur son père, blessé, qui n’a d’autre choix que de lui confier son épée et son bouclier. La passe de pouvoir est faite, il ne reste alors plus pour Link qu’a embrasser une quête épique et légendaire.

 

Gameplay casse-tête

 

A Link To The past signe le retour de la vue par-dessus, en ayant définitivement terminé avec la vue de profil  action/plate-forme à la Mario (pourtant très réussi) de « The Adventure of Link » sur NES (déjà chroniqué sur ce blog). De même les villes à foison sont oubliées et la carte façon RPG est troquée contre un monde similaire au premier Zelda du nom.

La carte du monde est immense mais en plus, il y en a deux… Car dans A Link To The Past, il faudra voguer entre le monde la lumière et celui de la lumière afin de progresser dans le jeu. Un casse tête d’envergure pour qui voudra récupérer tous les cœurs (ils apparaissent pour la première fois en fragment dans cet épisode), pousser à fond tous ses items et améliorer sa magie.

 

C’est presque aussi mignon que Pokemon…

 

Mais même les plus fonceurs auront fort à faire avec ces voyages entre deux mondes, car il est parfois nécessaire de faire preuve de jugeote ne serait-ce que pour pénétrer dans un donjon. En plus d’être dense, ALTTP propose des énigmes et des mini-jeux à foison qui prolongent grandement l’aventure principale, déjà très riche.

On ne peut que souligner la variété de l’exploration : montagnes de la mort, les bois perdus, la cascade Zora, Le lac Hylia, le desert, le village cocorico et bien d’autre encore… Le tout multiplié par deux avec le monde de la terre d’or. Diversité aussi dans les donjons qui peuvent avoir plusieurs étages et proposent de nouveaux objets tels que le grappin.

ALTTP sonne donc l’heure du renouveau pour une saga qui gardera beaucoup des éléments de cet épisode pour les suivants : l’intéraction entre deux univers, un Link somnolant au débt du jeu, les fragments de cœur, ect… Difficile dès lors de ne pas considérer ce volet comme l’un des meilleurs ZEDLA à ce jour.

 

Un jeu superbe

 

Le jeu accuse tout de même près de 24 ans d’âge et à l’heure où beaucoup attendent avec raison le futur Zelda de la Wii U, on est en droit de se demander si ce jeu SNES vaut encore le coup… Pour toutes les raisons déjà évoquées ci-dessus, cela peut paraître évident. Mais  insistons bien sur le point suivant : in fine, A Link To The Past est  un jeu graphiquement abouti.

Les textures et les décors sont superbes, on ne peut qu’être subjugué par le chara-design mignon de l’ensemble des personnages, ce qui tranche radicalement avec les boss aux allures monstrueuses. Les jeux d’ombre et de lumière sont réussis et c’est important dans un titre où l’on bascule justement entre lumière et ténèbres constamment.

 

Comme beaucoup de jeu, A Link To The past doit aussi beaucoup à sa bande-son dont certains thèmes proviennent des épisodes précédents et d’autres seront utilisés pour les suivants. Composé par Kôji Kondoà qui l’on doit les OST des meilleurs Zelda (ZELDA, Twilight princess, Ocarina Of Time, Wind Waker, ect…), dont le fameux thème d’Hyrule.

Avec autant d’atout dans sa cartouche, Zelda : A Link To The Past est assurément un Zedla et un jeu à découvrir de toute urgence. La complexité de ses donjons, la diversité de son univers et la richesse de son scénario en font un opus unique. Une perle de retrogaming à tester à tout prix. Je vous invite à vous procurer le jeu original ou bien la version GBA avec Four Sword adventure !

 

 

 

 

 

 

 


Ik` Ilote 4 - Présentation : ISUCA

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Dernière série de la saison qui me fait dire que, franchement, elle est bien pourrie. Les séries en cours que je trouve bien que j'ai envie de suivre frôlent à peine la dizaine... Je pense que ça ne m’était jamais arrivé. J'en ai déjà lâché trois que je trouvais trop affligeantes. Il n'est pas certain que celle ci-dessous n'en fasse pas aussi partie.

Dernière série de la saison, ISUCA qui plus décevant qu'attendu. Le manga était déjà un peu dans le service, l'anime semble faire pire et du coup est carrément censuré. Dans l'ensemble, ça reste une série de monstres avec pour l'instant rien de bien intéressant. [...]
  

Chris†Diary - 拡散性ミリオンアーサー [Kakusansei Million Arthur]

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Dernièrement je suis pas mal sur le jeu, c’est chiant tout en arrivant à te prendre et donner envie d’en faire plus.

C’est à l’origine un jeu de cartes pour Android et Iphone, puis ça s’est pointé sur Vita et 3DS. C’est gratuit et demande de payer pour avoir des potions de régénérations et autres points pour cartes lors des events tout en offrant assez de liberté pour jouer sans payer. T’as juste un handi sur les collections lors des collabo et dans les rankings puisque tu peux pas revenir tout de suite sur le terrain la plupart du temps. La plupart seulement puisque de nombreux bonus sont attribués faisant que même sans payer, tu obtiens les objets payant en jouant normalement.

Par contre, je pense que j’ai aimé le jeu grâce à la zone bonus qui était là il y a 3 jours de ça. Elle permettait de monter de lv rapidement rien qu’en avançant contrairement aux autres zones.

Il faut viser le bon moment

L’histoire on s’en tamponne pas mal mais on va la dire quand même. Il y a un mode histoire après tout. Kakusansei Million Arthur consiste à te prendre la Bretagne et te la faire attaquer par des ennemis venant de l’extérieur. Ces derniers sont du continent et excelle dans la technologie tandis que la Bretagne est remplie de nature permettant l’existence des fées. Pour se battre, Merlin a donné des naissances à des soldats en usant des gênes de personnes vivantes. Il a aussi posé l’épreuve d’excalibur et donne le siège de roi à celui qui arrive à la retirer de la pierre.

Le héros ou héroîne (2 filles, 1 mec; tu as le choix au début et ils représentent chacun un des types de carte) retire excalibur et apprend qu’ils sont plus d’un million à avoir réussi à le faire. Les Arthur se font la compétition entre eux pour savoir qui est digne du siège en théorie. L’histoire consiste plus à unifier la Bretagne et vaincre les ennemis. Les Arthur sont rares et représente plus le setting pour les combat de rang en ligne.

C'est toujours à l'intérieur que se trouve les problèmes

En gros tu appuies sur X pour avancer dans la zone choisie jusqu’à en atteindre la fin. Tu as les points AP permettant d’avancer avec x coût de AP selon la zone et son niveau d’avancée. Tu obtiens de l’xp et des golds à chaque pas et peut tomber sur de la régénération, une carte spécifique à l’avancée de la zone (jusqu’à trois) ou une fée. La fée correspondant à un ennemi que tu dois battre avec ton deck. Chaque zone a ensuite sa fée à la tête comme boss te donnant sa carte.

Les fées se battent grâce aux points BP. Le max de BP et leur consommation dépend de ton deck. Chaque carte a un coût que tu  uses par combat. Lorsque ce n’est pas assez pour utiliser toute tes cartes, tu n’uses que des possibles dans l’ordre auquel tu les as posés.

Les fées gagnent aussi d’un level par fois qu’elles sont battues et donnent des cartes plus rares en contre-partie.

Lorsque tu vois la vitesse de montée, t'as peur d'imaginer ce qu'elle deviendra une fois les levels 40

Tu as des scénarios de l’histoire ainsi que des sous-scénarios entre les cartes que tu as trouvés. Tu peux te battre entre Arthur pour obtenir des fragments de cartes spéciales bien que je ne sais pas à quoi ça sert ne l’ayant pas fait et les sites ne disent pas que c’est important. J’ai juste lu qu’il fallait mieux rassembler la première carte. Ce serait la seule utile. Sache aussi que les fragments sont disponibles en cherchant dans les zones mais ça ne vient pas dans un ordre précis faisant que tu peux doubler tes fragments. Actes ne servant à rien.

De nombreux bonus sont aussi présent rien qu’en te connectant, tu as un bonus selon le nombre de jours connectés dans le mois. S’ajoute les levels montés ainsi que des quêtes à la journée/semaine pouvant être vérifiée à la base. Puis sont les points sous forme d’épée lors d’event que tu peux avoir dans les donjons en avançant ou te battant.

Tu peux faire monter de niveaux les cartes en les fusionnant. La limite de level est fixe et peut être dépassée en fusionnant la même carte que celle renforcée

M’enfin, ça c’est la théorie alors on passe à la pratique. D’abord, tu as 3 points à placé par level up dans AC/BP. Les AC servent jusqu’à la centaine voir moins puisque tu finis par te battre souvent contre les fées plaçant les BP avec plus d’importance. Cela dit, la régénération des AP/BP est respectivement de 3/1 minutes pour 1 points. Rendant les AP digne d’attention si tu veux user de cartes ayant un skill de régénération de points. Tu peux mater sur cette page (en jap, mais pour lire AC/BP ainsi que les chiffres de level et points respectifs, t’as pas besoin de comprendre).

S’ajoute les amis. Tu peux en rajouter 30, te donnant 3 points par ami. C’est utile rien que comme ça mais en en virant tu perds 3 points que tu peux réattribuer autre part en reprenant un ami. Ca permet de rebalancer les points à la vitesse de trois par jour puisque tu ne peux virer qu’un ami par jour.

Les joueurs peuvent être rencontrés en parcourant les zones. Tu peux aussi les rechercher dans le menu

Les amis servent aussi à battre les fées. A partir du moment où tu combats une fois, tu peux demander leur aide et si on te répond, tu gagnes une carte lorsque la fée est battue. Celui l’ayant vaincu en gagne 2 comme c’est le cas lorsque t’es en solo. Ca sert notamment lors de certains events où les ennemis sont abusés.

Le level up donne une régénération de AP/BP. Le scénario et mini-scénar donnent de l’xp à chaque fin avec plus d’xp lorsque tu fait un combat dans l’histoire. La clé est que les BP ne s’use pas dans l’histoire et tu peux ainsi gagner un level pour continuer ton exploration.

Une image d'un event Index. Il faut se battre plusieurs fois avant de réussir à vaincre

Là où Kakusansei Million Arthur est fort est dans ses events. Ils découvrent de nouvelles zones sans boss mais ayant un ennemi revenant en boucle et étant un personnage promo là que durant une certaine durée. Selon les points et ton rang dans la totalité des joueurs, les gatcha tickets et autres points payants: tu peux aussi obtenir des cartes exclusives.

Actuellement est DxD (c’est tous des harem à la con par contre) avec les personnages sous différentes cartes selon la pose, le vêtement. Ils ont même fait en sorte qu’il se trouve nue lorsque tu montes le level au maximum. Honnêtement, ça ne m’intéresse pas tant que ça mais les chara sont des cartes Super Rare (SR) ou SR+ faisant qu’elles valent le coup dans ton deck avec parfois de puissants skills et des croissances de haut niveau.

Obligé de me tamponner la fille d'une série que j'aime pas TT

Tu pourrais croire que seul les payant en profite mais non. Tu as bien un chara promo à chaque fois dans le Playstation Store avec de nombreux tickets et potions offerts lors du scénario ou rien qu’en jouant dans leur donjon. Permettant ainsi d’obtenir des SR+ rien que grâce à ça. C’est plus chaud si tu les veux toutes mais créer ton decks autour d’elle n’est pas difficile et tu obtiens des combos de cartes donnant des bonus en mettant la même collection DxD.

Il y a quelques jours de cela était aussi une zone spéciale pour newbie donnant plein d’xp m’ayant permis de monter au level 3x en une journée sans user de potions ou quoique ce soit. La période s’est terminée et elle a disparu. Il semble que ce soit la zone pour nouveau là lorsque tu t’inscris pour ne plus être au bout de 2/3 jours.

Le leader est le personnage servant d'illustration de ton profil. Grâce à ça, mon profil à un peu de classe

Niveau combat se trouve la technique du deck conseillé dans le menu. Tu vires ensuite toutes les cartes dépassant la première ligne et fonce te battre. Lors de l’exploration, il vaut mieux faire ainsi pour envoyer ta meilleur attaque avec un minimum de BP utilisé puisque l’attaque total dépend des 3 cartes de chacune des quatre lignes et non pas du total du deck. Tu peux ensuite arranger si les ennemis sont trop faibles (la zone newbie, ils sont tous nuls) histoire de les vaincre en usant encore moins de BP.

Par contre, niveau histoire et lors du boss de zones tu peux y aller à fond. Les BP n’étant pas utilisé à moins de perdre, c’est le moment de foncer et user ton meilleur deck.

Il faut avoir assez de BP pour mettre beaucoup de cartes par contre

Le fait de mettre tant de bonus avec ces nombreux events donne de l’intérêt à Kakusansei Million Arthur. Cela dit, ce qui me semble le plus important est ce sens de la régénération des points. Tu peux te battre rapidement avec les BP et étant au début avec un nombre infime, tu dois jouer de façon régulière. Les AC même à 100 prennent à peine 5h pour revenir et étant donné que tu dois te battre souvent, se retrouver à jouer 5 minutes toutes les 1 à 2 heures est très fréquent.

C’est un sale réglage bien subtile rendant le jeu plus addictif que si tu pouvais foncer tout simplement sans t’en soucier. C’est puissant.

Site de campagne avec les différents tirages

Pour l’instant, je m’amuse pas mal. Je ne sais pas ce que ça deviendra par la suite mais je le conseille vivement ne serait-ce que pour s’éclater quelques jours. Le jeu est gratuit après tout.

Il existe en anglais semble-t-il et attention, en t’inscrivant: met un parent. Ca permet d’avoir une carte promo.

Il faut viser le bon momentUne image d'un event Index. Il faut se battre plusieurs fois avant de réussir à vaincreLes joueurs peuvent être rencontrés en parcourant les zones. Tu peux aussi les rechercher dans le menuC'est toujours à l'intérieur que se trouve les problèmes2015-01-24-1312502015-01-24-131311Il faut avoir assez de BP pour mettre beaucoup de cartes par contreLorsque tu vois la vitesse de montée, t'as peur d'imaginer ce qu'elle deviendra une fois les levels 402015-01-24-171730Tu peux faire monter de niveaux les cartes en les fusionnant. La limite de level est fixe et peut être dépassée en fusionnant la même carte que celle renforcéeObligé de me tamponner la fille d'une série que j'aime pas TTLe leader est le personnage servant d'illustration de ton profil. Grâce à ça, mon profil à un peu de classe2015-01-24-222807Site de campagne avec les différents tirages

Hello World - [BD] Be-Twin

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Couv_227016icone Woooh !!Batsian est un jeune garçon qui n’a pas froid aux yeux et qui, pour retrouver la trace de son frère Amelly, va se jeter à corps perdu dans le monde de la mafia, quitte à y perdre des plumes.

Maïwenn est une auteure encore inconnue du monde des publications officielles, mais dont les productions amateures sur internet et dans les diverses conventions font parler d’elle depuis longtemps. Passionnée de nature, elle esquisse comme personne la faune et la flore, du réaliste à l’imaginaire, avec un talent incroyable. La seule faiblesse que semblait avoir cette jeune femme était l’anatomie humaine, dont elle semblait esquiver les difficultés en préférant les animaux. Mais c’était pour mieux nous foutre sur le cul, car depuis quelques années, elle a fait des bonds de géant dans la matière et maîtrise désormais parfaitement cet aspect là du dessin. C’est donc la BD d’une auteure aux défauts techniques quasi absents que l’on va parler.

Maïwenn, l'ours... ou l'elfe... l'elfe ursidé des bois, on va dire, est une grande auteure en devenir, en plus d'être une femme adorable.

Maïwenn, l’ours… ou l’elfe… l’elfe ursidé des bois, on va dire, est une grande auteure en devenir, en plus d’être une femme adorable.

Sauf que ça ne s’arrête pas là, car son imaginaire est également rempli d’univers passionnants encore trop peu exploités en termes de produits finis. C’est donc avec délectation que la trilogie Be-Twin est rangée sur mon étagère. Une histoire complète, rondement menée.

Dans ses personnages avant tout, qui sont extrêmement touchants et attachants. Rien que par leur regard de Bambi, on ne peut que craquer. Mais aussi par le souci du détail qui ancre en permanence les personnages dans leur réalité. Mais avec une touche bien à eux. Dans un monde de mafioso, on s’attend par exemple à des costumes sobres en pagaille, et pourtant, c’est un vrai défilé de mode auquel Maïwenn nous invite. Les gardes-robes des principaux protagonistes sont de vraies merveilles, et l’ensemble n’est pourtant jamais ridicule ou hors de propos. La mafia vue par Maiwenn est une mafia comme nulle part ailleurs.

Le tout contrebalancé par un grand souci du détail en termes d’armes qui rappelle que ce monde n’est pas imaginaire mais fonctionne avec les mêmes codes que notre réalité, et donc avec les mêmes enjeux et dangers.

Les illustrations fortes en charisme sont très nombreuses dans la bd ou entre chaque chapitres...

Les illustrations fortes en charisme sont très nombreuses dans la bd ou entre chaque chapitres…

Et surtout, ce que j’aime dans cette BD, c’est que bien que l’accent soit très clairement porté sur la relation entre les deux héros, leur évolution se fait par des actes et non pas seulement par des dialogues comme dans énormément de bd amateures du genre. Je ne dis pas que c’est forcément indispensable, certains arrivent à très bien s’en sortir sans cela, mais c’est dans ma vision personnelle de la bande-dessinée, une véritable marque d’accomplissement que d’arriver à réunir ces deux aspect, les personnages et les actions, de façon imbriquées, et développant plusieurs enjeux parallèles. Et sur cet exercice, Be-Twin s’en sort plutôt bien.

Allez, je vais quand même critiquer un ou deux défauts comme quelques cases superflues dans le découpage qui parfois cassent un chouilla le rythme de l’action, ou encore la fin de l’histoire qui, en restant très sympa, avait le potentiel d’être encore plus marquante avec un enjeu supplémentaire, un retournement, ou autre événements qui aurait rendu l’ensemble moins prévisible.

Mais ce n’est que détail tant on est emporté par le travail de Maïwenn, qui nous clame une fois encore haut et fort que son talent grandit un peu plus chaque année, malgré son humilité auto-réductrice. Et cela ne fait que renforcer ma hâte de trouver un jour dans les meilleures librairies des BD estampillées Maïwenn, car des univers géniaux à nous faire découvrir, elle en a encore plein !

____everyday_routine_____by_maiwenn-d4sdxboLa bd est disponible en lecture gratuite en vf, juste ici : http://entreuxdeux.smackjeeves.com/
Oui si vous la contactez rapidement, elle vous vendra peut-être un de ses derniers exemplaires pour le moment…


Juju Gribouille - Du dessin, des mangas, des comics, des BD et des critiques. - [7BD] La Montagne Magique

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En décembre, avec l'arrivée des vacances et de l'hiver, sur 7BD nous avons choisi de vous parler de Montagne. Et pour ma première chronique j'ai présenté une BD dans le style européen, du mangaka Jirô Taniguchi.

[7BD] La Montagne Magique chez Casterman
Titre: La Montagne Magique
Auteur: Jirô Taniguchi
Année: 2007
Éditeur: Casterman
Nombre de pages: 64
Nombre de volumes: 1 (one-shot)

1967. Ken’ichi, 11 ans, orphelin de père, passe l’été dans la ville provinciale de Tottori, en compagnie de sa petite soeur et de ses grands-parents.

Bien que ce soit les vacances, l’ambiance est pesante : la mère de Ken’ichi vient d’être hospitalisée pour une grave maladie.
C’est dans ce contexte de tensions et de menaces, alors que le garçon esseulé erre chaque jour sans but dans les ruines d'une bâtisse perchée sur la montagne de Tottori, réputée pour héberger des créatures fantastiques, que Ken’ichi vit une expérience extraordinaire.

Il est “contacté” télépathiquement par une grande salamandre, captive d’un vivarium au musée local.
L’animal lui propose un pacte : exaucer n’importe lequel de ses voeux si le garçon lui redonne la liberté et lui permet de regagner son royaume, sous la montagne du château, où jaillit une source merveilleuse…



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