Chris†Diary - Gingitsune

Toujours embêté par ce genre d’anime où tout ce qui compte est l’atmosphère.

Dire quelque chose dessus est chose simple tout en étant dénuée de détails particuliers. Ca revient toujours au même principe de voir pour comprendre quel est l’air joué et savoir si ça correspond à ce qui t’intéresse ou pas.

Cela dit Gingitsune contenait tout de même quelques part de scénario et des éléments peu connus des occidentaux se trouvaient aussi ici et là.

Toute la série se déroule autour du temple dirigé par la famille de l’héroïne. Elle est fille unique vivant avec son père et dans ce monde; les divinités protectrices vénérées dans les temples existent vraiment tout en ne pouvant être aperçu que par la tête de la famille. Plus exactement, un seul peut en hériter et cette personne est le propriétaire de par le sang du dit temple. C’est la preuve qu’il est celui s’en chargeant.

Cela dit, un enfant ne peut le faire et ce même si il les voit. Il ne peut pas être laissé à charge au niveau de la société et ce dernier a droit de choisir quoi faire dans l’ère actuel. C’est pour ça que celui à la tête du temple est le père même si il ne possède pas le pouvoir de voir le dieu des lieux. Seul l’héroïne le peut et c’est ce qui va apporter de la saveur à sa vie quotidienne en voyant Gin le kitsune (d’où le titre, k devient g).

Gingitsune est un slice of life mêlant une touche de mysticisme.

En tant que slice of life, il n’y a pas grand-chose de divin. Tout au plus, elle trouve un dieu et va l’aider une fois ou deux. Là n’est pas l’important, ça sert en réalité seulement d’aperçu de leur monde avec son devenu par le passage du temps. Les dieux n’existent que si on les vénère est le principe.

Cela dit, de temps en temps tu avais une partie histoire. Montrant qu’il y a au-delà de la vie quotidienne avec le deuxième dieu du temple parti il y a 100 ans sans que l’on sache pourquoi et un deuxième garçon montrant la réalité de la société actuelle de façon plus dur que l’héroïne n’ayant eu aucun souci et ayant grandit avec amour.

Concernant le dieu, tu peux le considérer comme un élargissement du champ de vision pour le fixer au niveau de ces derniers passant des siècles sur la même terre tandis que leurs partenaires humains viennent et disparaissent avec le temps. C’est un sujet abordé par ailleurs, disant juste que celui disparu a choisi une autre réponse à cette question que ceux restant dans leur temple.

Quant au garçon, c’est à peu près la même chose du côté humain où l’on ne peut faire ce que l’on désire. On peut dire que Gingitsune appuie ainsi sur la mélancolie du passé des personnages tout en te ressortant une réponse chaleureuse.

Difficile de considérer ces parties originales en soit. Elles apportent juste la partie négative et réaliste servant à rendre le total plus positif. Il n’y a pas grand-chose à en dire ni y trouver défauts.

Au contraire, lorsque tu compares avec le premier épisode par exemple, où l’héroïne se dispute avec Gin alors qu’elle était totalement en tort et que le problème était insignifiant, tu comprends qu’elle l’a eu facile tout le long. C’est pour ça que c’est étrange que la série parte ensuite dans une direction plus sévère. Gingitsune se montre chaleureux avant tout ayant sa touche de tristesse et pourtant, parfois il va dans le ridicule du caprice que font les gamins sans raison de temps à autre. Le début est ainsi et la venu du garçon dans le temple est du même calibre. Toutes ses réactions enfantines viennent de l’héroïne et se dévoile aussi dans leur vie quotidienne de façon moins intense.

On peut y voir là une tentative de rendre la situation plus légère en montrant que ce n’est encore qu’une enfant ne connaissant pas vraiment les difficultés qu’on connu d’autres personnages.

Se trouve aussi bien sûr la légendaire relation entre Gin et l’héroïne. C’est toujours le cas dans le genre.

Gin se fait souvent crier dessus de par son manque d’implication dans les affaires humaines. Honnêtement, difficile de dire qu’il a tort, après avoir vécu si longtemps il sait que ce n’est certainement pas grand-chose qu’il se passe derrière contrairement à la fille qui s’emporte pour rien. C’est ce qui créé sa vie quotidienne allons bon. Pourtant, tu sens aussi l’envie de créer une relation souriante entre les deux. La réconfortant parfois, boudant d’autre fois et ça se ressent particulièrement avec les passages où il se retrouve à rougir à cause de cette dernière.

Autant le dire, Ces derniers moments sont forcés et difficilement appréciables. Peu importe comment tu vois la situation, un renard de plus centaines d’années ayant vécu au côté de plusieurs hommes et femmes s’occupant de son temple et voyant les hommes de façon reculée ne devrait pas se faire avoir par une gamine. Non, il ne peut pas se faire avoir serait plus juste.

Gingitsune n’a donc rien de bien spécial. Tu as bien droit à quelques évènements du shinto se déroulant dans leur temple bien que ça ne prenne pas d’importance.

Le tout donne une atmosphère agréable permettant d’apprécier ce que l’on recherche de ce genre de série et c’est suffisant.