Chris†Diary - Sakurasou no Pet na Kanojo

Sakurasou no Pet na Kanojo est vraiment le genre de série que je n’apprécie pas. Je ne trouverai probablement jamais une véritable perle dans ce domaine.

Love comedy… Ca doit être un des pires mélanges existant. Tu sais bien que peu importe combien le héros se fera tourner en rond, il doit tomber pour la fille. Même si c’est un alien. Même si tu ne peux honnêtement pas vivre avec tellement sa personnalité est pliée en 8. Et pour aller plus loin, même si elle est vraiment bien, c’est à son tour de se faire avoir par les charmes du gars.

Tu sens le destin dit ainsi.

Le cadre de la pièce étant un dortoir collectif où sont envoyé ceux ne respectant pas les règles du dortoir individuel ou étant trop spéciaux pour être dans la normalité.

Tu t’en doutes, le héros est tout ce qu’il a de plus transparent. N’ayant qu’un seul point fort, il se retrouve à Sakurasou, le dit dortoir, à cause de son amour pour les chats. Ne pouvant laisser ses derniers dehors, il les emmenait dans sa chambre et c’est une interdiction qui l’a envoyé tout droit chez les étranges. Sa seule chance de revenir parmi les bonnes gens étant de se débarrasser de ses bêtes, il recherche des propriétaires.

Ou plutôt en a l’intention. Oui, il ne fait rien en pratique et est bon pour rester là-bas.

L’art de recevoir est très répandu chez les personnages principaux et celui-ci ne fait pas exception. Il va donc encore devoir attraper la balle en allant chercher une fille censé rejoindre sakurasou.

Un instant magique avec un sakura en fleur à l’arrière, une nouvelle maltraitance envers cet arbre ne servant qu’à rendre l’atmosphère plus surréaliste et qu’est-ce que ça manquait de sens de la réalité ! La fille se retrouvant à lui poser des questions étranges et ne sachant rien faire seule si on omet dessiner, tu te demandais d’où elle sortait. Les autres membres du dortoir n’ont pas non plus la moindre intention de s’embêter à s’occuper d’elle durant toute leur journée et le seul capable de supporter un tel fardeau est bien notre héros. Après s’être pris tant de coup, il sait supporter et cris pour éliminer son stress. Compétence digne d’un respect.

C’est alors que commence leur vie quotidienne et c’est en observant cette gamine cherchant à devenir mangaka pour on ne sait qu’elle raison, qu’il se rendra compte de certains faits de la vie et commencera à tenter de se lancer au lieu de simplement rebondir.

Sakurasou partait complètement sur le thème de la comédie lambda au début. Par lambda, j’entends qu’il n’y avait tout simplement aucun autre élément. De la pure comédie romantique avec les situations dans lesquelles se trouvait le héros grâce à la belle.

Autant dire que c’était simpliste. Sans avoir de véritable personnalité, la série a laissé s’écouler un peu de temps pour rapidement dévoiler ses faces. Sakurasou joue sur le sujet de l’effort. Usant de la fille voulant devenir mangaka. Essayant, échouant, retentant, reéchouant. Une boucle se répétant avec son désir de réussir se montrant au travers des yeux du héros qui la retrouve effondré devant son pc le matin après une nuit blanche à dessiner ou encore la remarque fixer l’écran en usant de sa tablette comme absorber. Un extrême dans le genre, ne faisant rien la journée et disparaissant la soirée pour redoubler d’effort.

Non seulement le héros sera touché, mais il se rendra aussi compte que ce n’est pas la seule à être ainsi. Les 3 autres résidents sont réputés pour être des génies, c’est ainsi qu’il voyait la chose sans réfléchir plus loin. La réalité étant que bien que le premier génie est présent, le deuxième n’a fait que lutté depuis son enfance pour rattraper le premier et sait qu’il n’atteint pas encore du tout le niveau. Le troisième se montrera aussi bien plus normal qu’il ne le pensait en répondant à ses questions et lui donnant un véritable sens de la réalité des choses : il n’a pas claqué des doigts pour avoir ce qu’il possède.

Sakurasou choisi de jouer avec la relation entre les normaux et considérés génies dans la société dans une comédie romantique. C’est là le point de vente de la série, te faisant sentir un véritable travail derrière la réussite.

Une fois cette étape terminé, le héros commencera à suivre sa propre voie et affrontera la réalité du monde en tant que personne normale.

S’ajoutera ensuite une autre marche avec la force des liens que chacun des habitants possèdent l’un envers l’autre. Montrant que c’est un groupe uni pouvant faire de grande chose malgré que chacun poursuive son propre rêve. Encore un thème commun qui est cette fois utilisé avec un sens réel te décrivant que ce n’est pas si facile et surtout prend du temps pour chacun des membres participant à la réalisation. Le retard de l’un pour se répercuter sur l’autre l’empêchant de continuer. En bref, le fonctionnement d’un groupe lors d’un projet comme il l’est vraiment est mis en avant.

Prend ces points et saupoudre de la comédie romantique ici et là avec quelques crises de conscience devant la différence de talent entre le héros et l’héroïne donnant naissance à du drama et tu obtiens Sakurasou no Pet na Kanojo.

En soit, c’était des sujets tellement communs que de les écrire donne l’impression de taper du vent. Cela étant dit, l’application étant celle de notre société actuelle ça avait bien plus d’impact et d’intérêt que l’habituel.

Cependant ça s’arrêtait là. La romance comique de notre héros, les crises, la fille commençant à s’intéresser à la normalité, l’autre fille rival d’amour voué à perdre… C’était lourd. Bien trop présent. Dès que ça commençait à bien marcher, l’auteur se sentait obliger de mettre du drama et ça a fait perdre toute sa saveur à la série.