Chris†Diary - Kyousougiga

Kyousougiga s’est enfin vu en série. il vient de loin celui-là et prenant de plus en plus d’ampleur, il a atteint la taille de base.

Ca permet de comprendre ce qu’il se tramait dans toute cette histoire. Ce qui est certainement une bonne chose… C’est difficile à exprimer. Il est sûr que voir la fin est en soit quelque chose d’appréciable ou plutôt, que l’on ne peut juger négatif. Cela dit il y a par la même occasion le brisage des illusions et autres fanfares se faisant obligatoirement. Pas forcément dans un mauvais sens, c’est juste qu’un peu de mystère ajoute toujours une certaine touche.

Cela dit, autant le dire : ce n’était pas décevant. Ils ont vraiment passé le principe de base jusqu’au bout. Que l’histoire ait été rajouté ou non au fur et à mesure que l’œuvre a grandi, elle a continué sur la même voie même avec le temps passant.

Kyousougiga voit son monde s’agrandir.

L’histoire commence toujours avec Koto arrivant dans la ville miroir Koto (le nom de l’héroïne est en katakana (コト) tandis que la ville use des kanji 古都) où elle passe sa vie quotidienne en cherchant un lapin pour rentrer chez elle : le véritable monde. D’un autre côté, les 3 fils du créateur de la ville attendent toujours le retour de leur parent tandis qu’ils dominent ce monde. Chacun ayant sa propre zone de juridiction et vivant à sa façon le trou laissé par ces parents supposés revenir un jour tandis que plusieurs centaines d’années ceux sont écoulés.

On revoit alors leur passé. Chacun ayant leur tour dans un épisode. Chacun pensant et vivant d’une façon différente la vie avec leur parent puis leur disparition. Chacun attendant un destin différent dans l’apparition de Koto. Et enfin les retrouvailles ainsi que ce qu’il en né.

Kyousougiga garde son sujet principal de la famille.

C’est une famille étrange composée d’être assez particuliers. C’est pour ça qu’elle est est aussi chaleureuse. Le fait que le même phénomène de la naissance de cette famille soit vu et revu empruntant chaque fois un œil différent pour le décrire garde cette atmosphère spéciale tout en ajoutant une nouvelle touche ne rendant pas la chose ennuyante. Chacun de ses personnages ayant vraiment une personnalité et une profondeur certaine, l’on apprend à connaître les personnages tout en se rendant compte de combien c’était un jardin important pour eux quoi qu’ils en pensent à présent et quelque soit l’objectif pour lequel ils agissent.

On ressent vraiment leur blessure et la nostalgie née de ces souvenirs. Même les personnages n’ayant aucune intention d’en parler d’une manière laissant penser un quelconque regret de cette période se retrouve avec exactement le même type de problème que ceux avouant que c’était une existence immense en leur sein.

L’histoire montre beaucoup de parties déjà connues au début. Ces dernières s’enrichissent ensuite de nouveautés permettant de mieux saisir ce que l’on connaissait déjà ou encore de voir une partie complètement différente et inconnue.

Puis vint la vérité sur ce que les parents ont fait lors de leur disparition et qu’est-ce qu’est Koto. Il n’y a pas de véritables plaintes de ce côté, l’apparition de nouveaux membres au plan de l’histoire est appréciable. Cela dit, ça a ajouté de petits détails gênants. Rien de bien méchant et honnêtement, je pourrai même dire que c’est assez personnel. Cela dit, cette fin marquait tout d’abord la disparition d’une partie de l’ambiance apportée par Kyousougiga. Non pour tout le temps, juste certains moments s’en retrouvaient dénués.

Ensuite, le plus gros détail qui m’est resté en travers de la gorge est dans le développement pour arriver au final : il était trop cliché.

Disant qu’un certain moment avec l’héroïne laissait sentir le coup qui ne tenait pas la route; allant trop sur les bords pour faire sentir la crise. Tandis que la conclusion sur ce que désirait le père pour les enfants (et non sa motivation) finit un tant soit peu classique. Donnant un coup d’exagéré pour au final pas grand-chose. Je sentais les limites du monde des scénarios ne pouvant s’échapper de la nécessité de personnages au-dessus de tous les autres. Jetant quelconque sens d’égalité.

Kyousougiga possédait aussi un magnifique OST. J’ai beau l’écouté, il n’y a pas tant de pistes intéressantes seules. Il semble que le point fort de sa musique se trouve dans l’assemblage avec le moment, l’action et le monde. Il était indispensable à l’ambiance de l’œuvre tout en ne brillant pas tant seul.

Kyousougiga fini comme une bonne série. Si ça s’arrêtait à ses flashbacks, c’est excellant mais il faut bien une conclusion et ça a joué trop sur l’extrême. Tout en restant bon, ça a retiré une partie de son goût mais je ne m’en plains pas.Image may be NSFW.
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