Chris†Diary - セブンスドラゴン2020 [7th Dragon 2020]

Je viens de l’apprendre en cherchant sur le jeu et il semble qu’il ait en fait plus d’histoire que je le pensais.

Ayant commencé sur DS avec 7th Dragon, son système était d’abord plus traditionnel avant de devenir celui atteint dans 7th Dragon 2020 sur PSP. Il a ensuite obtenu une suite, gardant le nom de 2020 bien quelle se déroule en 2021. Donnant une œuvre en 3 séries bien qu’il n’y ait pas de lien direct entre le 1 et 2.

C’était en soit un RPG peu particulier. Possédant tout de même des points valant le détour, le scénario est pas mal gênant tout du long à cause de laissé-allés.

En 2020, alors que le héros passe un examen pour être recruter par Murakumo, une organisation réunissant les talents de rang S, des dragons attaquent le monde rendant tout en ruine.

Tous les humains sont rapidement en faiblesse contre ces derniers. Murakumo ayant réussi à survivre avec quelques hommes sans pouvoir sortir de leur shelter (genre abri nucléaire, oublié le nom). Ils ont compris que des empereurs dragons règnent sur chacune des zones de Tokyo ayant transformé leur territoire en donjon et s’y étant installer sans pour autant faire des attaques en plus. Ils prennent juste place en changeant le décors de manière illogique et faisant apparaître des monstres. Il est décidé de lancer une attaque sur eux pour récupérer chacune des parties de Tokyo une à une.

La troupe se fera pourtant avoir et ceux portant le coup de grâce au dragon est l’équipe 13 censé juste être venu ravitailler les troupes d’auto-défense. A partir de là, c’est elle qui sera chargée de s’occuper des dragons et il se trouve que c’est l’équipe comportant les 3 membres (+ 1 navigateur) que l’on crée et contrôle.

7th Dragon 2020 n’a pas de héros à proprement parler. On donne vie à notre personnage en choisissant dans un ensemble d’illustration étant son apparence. Vient ensuite son job, son nom et le seiyuu utilisé durant ses cris de guerre en combat. Ces derniers changent selon ta classe et le choix est varié.

Cela dit, autant le dire, leur apparence détermine déjà leur profession et même si les seiyuu sont célèbres, ils sont nombreux à ne pas coller avec l’image du personnage. Tu ne peux pas l’utiliser sérieusement bien que la plupart le font. Il semble que ce soit plus une question de goût que de sens.

Par contre les classes valent le coup d’œil avec du classique (Samurai, Trickster, Psychic) ou du plus original (Destroyer, Hacker).

Au début, il y a très peu de variété. Cela s’accompagne avec l’avancement du jeu donnant accès à plus de techniques obtenables en dépensant des SP obtenus en combats, objets ou event. Chacun ayant leur particularité, le Hacker (usant de hack pour donner des altérations d’état) et le Destroyer (possédant des techniques sous force de poses à 4 échelles, celles-ci étant réglable avec d’autres techniques en combat) étaient les plus originaux de par un style unique de combat tandis que les autres étaient classiques.

Le Trickster, correspondant en gros au voleur, est aussi plus intéressant que la moyenne grâce à une sorte de deuxième choix qui est de lui faire tenir une arme à feu ou une dague. Il souffrait en contre partie de beau de choix de techniques, étant possible de prendre celles des dagues et armes à feu en même temps alors que les autres classes n’ayant qu’une arme possédaient encore plein de skill non acquéri.

Certains skills se ressemblaient beaucoup trop. La différence dynamique entre chaque classe était cependant un grand plus. Le Samourai ayant le mode avec l’épée fourré et dégainé par exemple. Si on regarde de façon la plus précise, la seule classe ayant vraiment aucune différence avec les autres jeux plus classique est Psychic au final.

Il était qui plus est possible de changer de classe en perdant la moitié de ses niveaux. Un bonus de stats étant offert selon le niveau de base et tous les SP sont de retour. Honnêtement, je ne l’ai pas utilisé mais ça permet de monter les points de base de tes persos, ça vaut le coup contre du temps.

D’un autre côté, le problème principal étant que durant les combats, tu as beau avoir un bel éventail de skill, ça consiste toujours à faire la même chose. Ressemblant beaucoup à une course pour vaincre le boss avant qu’il ne t’écrase puisque même préparé; il peut t’avoir si tu n’es pas chanceux ou arrive au tour d’activation de x technique (ces dernières suivant une pattern selon la vie restante ou le nombre de tour).  Il est peut-être possible de faire durer tes hp selon la classe (destroyer il me semble) mais ça consiste à changer toute l’organisation de l’équipe et dire adieu à des levels si tu ne l’avais pas dans l’équipe.

Monter est rapide grâce à un système donnant un pourcentage à l’expérience de base de chaque monstre selon ton niveau. Un personnage faible pouvant ainsi gagner 30 000 d’xp contre un monstre alors que le fort n’ont gagne que 3 000.

Le jeu prenait le bâtiment d’état comme base par la suite. T’obligeant à renouveler les étages contre des matériaux provenant des dragons. Ca augmentait le nombre d’objets vendable ou les missions et donnait une récompense.

Par contre, tout est très contrôlé. Ne te laissons pas la moindre liberté puisque les dragons sont limités dans l’histoire, t’obligeant quasiment à acheter le meilleur équipement pour continuer. Tu es à eu près au obliger de chasser tous les dragons pour avoir une chance de survie. Cet aspect se ressent particulièrement dans l’histoire où tu as des choix ne servant à rien. Le héros étant juste une passoire exécutant les ordres et n’ayant pas la moindre pensée. Beaucoup de développements se sentaient ainsi forcé tel que les morts présentes, où l’on pouvait agir mais étant donné qu’il n’était qu’une marionnette, il ne faisait rien. Même si les personnages autour faisaient n’importe quoi, il ne faisait qu’acquiescer les aidant dans leur auto-destruction.

Le système de niveau des ennemis basé sur le tien est encore plus tiré dans ce jeu. Déjà que c’est une partie que je n’apprécie pas d’habitude, c’était trop extrême dans 7th Dragon. Qui plus est, tu ne pouvais rien faire pour être vraiment fort puisque les accessoires dans le jeu ne servent quasiment à rien (donnant 15 points de bonus max alors qu’on est à plus de 300 à la fin), tu te retrouves à chaque fois dans les limites contre les ennemis. De façon plus que forcée.

Ces éléments étaient très chiants à vivre.

Bref, honnêtement le système de combat est sympa et dynamique bien que mal utilisé pour ma part. C’est là le seul point positif, le reste étant juste un peu n’importe quoi. Tu sens que ça  ne tient pas trop la route où qu’ils essaient de trop en faire avec comment ça devrait être. Donnant par exemple un deuxième combat complètement inutile lors du boss final.

Le jeu est quelque peu mauvais si l’on prend tout en compte. Je suis moi-même un peu surpris de ce que j’en pense, il est difficile de se rendre compte de l’image dans sa totalité en jouant.