Chris†Diary - Pocket Monsters: The Origin

Pocket Monsters: The Origin, ils précisent bien The Origin alors tu te doutes que de une, t’es plutôt content et de deux, tu t’attends à quelque chose de fidèle aux premiers.

Ok, c’était fidèle à 99%. Le problème est dans ce 1%. Si tu parles des origines et suit bien la quasi-totalité, pourquoi tu te relâches sur les bouts ? C’est une manie qu’on voit souvent bizarrement. M’enfin, là on parle Nintendo alors penser qu’ils n’en profiteraient pas pour envoyer de la pub est bien naïf.

Ca tenait pas mal la route pourtant. Même si les joueurs reconnaîtront bien vite ce qui cloche.

L’histoire prend au début lorsque Red regarde le fameux match pokémon représentant en fait l’intro du jeu (tu sais, avant le menu). Il n’est d’ailleurs pas un gars qui vient d’emménager bien que ce ne soit qu’un détail.

Il va alors choisir son pokémon et aider le professeur à remplir le pokedex avec Green en tant que rival. Green prendra sa faiblesse en faisant tache à son nom l’incitant à aller vers le type plante mais tant pis.

Le fait que ce soit une animation oblige le héros à avoir une personnalité et là, au lieu d’adopter les originaux Red&Green, ils sont parti vers les remake. Par conséquent, Green a plus l’air d’un frimeur qu’un gars colérique se foutant obligatoirement de toi et Red est juste un héros raté typique. Cela dit, ce dernier cherche à avoir tous les pokémon et non devenir le plus fort.

C’est la seule particularité du gars… On peut aussi ajouter son manque de connaissance total remarque.

Si tu laisses outre le fait que les gars soient des remake ce qui ne renvoi pas du tout aux origines, le premier détail dérangeant viendra dans l’incroyable ignorance de Red.

C’est évidemment un débutant mais dans un monde où les créatures sont aussi courantes que les humains, c’est obligé d’en avoir des connaissances. Pourtant il n’en a aucune. Ne sachant même pas ce qu’est un type, il va se battre comme un idiot durant le début. Même à la fin, il va continuer à user de techniques loin d’être efficaces contre le type adverse et pourtant gagner.

Le plus drôle serait qu’il a vaincu la première arène alors qu’il ne connaissait encore rien. Apprenant au fil du match grâce à l’adversaire. Ils auraient mieux fait d’en faire quelqu’un venant à peine d’arriver dans la région pour le coup.

Ensuite c’est en soit satisfaisant. Usant du système de sauvegarde pour nous montrer combien le pokedex est rempli et le nombre de badges acquéri. Chacun des 4 épisodes recommence comme si on reprenait notre partie et nous montrait aussi par la même occasion la différence de progression entre le précédent épisode.

N’ayant pas le temps de tout faire, il ne se concentrait que sur quelques parts de l’histoire. Le reste étant raccourci. Légèrement dommage, ce qui n’empêche qu’ils ont parfaitement réussi leur coup avec les résumés. Ces derniers étant plusieurs images représentant chacune une situation s’étant déroulée entre-temps avec la boîte de dialogue à la façon du jeu. Ce sont des moments très sympathiques pour celui ayant fini le jeu : Red recevant sa canne, sa super canne, sa bicyclette, arrêtant le voleur de la team Rocket ou encore obtenant un badge. Même le conseil 4 est raccourci pour ne laisser que le dernier combat contre Green.

Il fait bien tout comme dans le jeu si on omet quelques légères différences pour mieux expliquer la situation. Il faut dire que foncer à la tour pokémon pour défoncer la team Rocket sans même savoir qu’elle est présente est en soit étrange.

Finalement, si il y a bien un gros regret lors du trajet ce serait l’absence de combat contre le rival. Alors qu’à l’origine Green sortait d’un peu de partout sans crier garde, il ne se bat pas cette fois.

C’est regrettable puisque comme l’anime le dit, c’est fou de s’en prendre à une organisation contrôlant tout un bâtiment seul. Red le fait. Green l’avait aussi fait puisqu’il sortait de la salle avant leur boss sans problème pour son match. Dans l’anime, il ne le fait et a même peur sans l’avouer. Il s’était aussi enfui contre le fantôme de la tour alors qu’il n’en faisait pas question normalement.

Ses changements de personnalité l’ayant rendu bien moins classe et plus en simple frimeur se répercute alors sur ses actions et il n’est plus le même qu’avant. Son image de gars prenant les autres de haut tout en ayant toujours les nerfs et étant véritablement fort disparaît complétement.

La fin prend ensuite une phase plus intéressante tout en achevant en même temps la série.

Le fait qu’ils sont persuadés qu’il n’y a que 149 pokémon est un plus incroyable dans l’établissement du monde. On a tendance à l’oublié mais les 2 autres sont des énigmes ce qui rend le dresseur inconscient de leur existence. De même, une fois le 150 capturé, la présence d’un 151 annonçant la suite de son aventure est vraiment jouissif et donne lieu à une closure excellente.

Seulement voilà. Il a fallu qu’ils usent du système d’évolution inventé lors de cette saison de Pokémon (le jeu). Dans le genre je renie complètement les origines et t’envoie ma pub puissance 100, c’était vraiment la touche gâchant tout.

Si ils n’avaient pas cette touche moderne rajoutée et ces héros remake, ils auraient vraiment réussis. Dommage, vraiment dommage. Ca vaut tout de même le coup d’œil avec par exemple le rajout de profondeur au boss de la team rocket mais ça reste tout juste bon sans aller aussi loin qu’il l’aurait pu.

Il y a juste un détail qui me chiffonne puisque Green rempli aussi son Pokédex jusqu’à 149 Pokémon alors que les 3 oiseaux légendaires sont supposés être unique.