Sei Shoujo est un de ces plus ou moins gros jeu. Il n’y a pas si longtemps j’aurai juste dit gros jeu mais étant donné que certains se montrent avec des 6/8Go dernièrement, c’est difficile à dire.
Quoiqu’il en soit, je m’attendais alors à du plus complexe. Avec un peu plus de pensé dans le scénario et non seulement un contenu large.
C’était une espérance bien vaine.
Sei Shoujo est un jeu de mot. Le kanji de Shou étant celui utilisé pour la prostitution. Comme le titre l’indique, l’action prend place dans une école les entrainant à être des esclaves sexuels.
Le héros est alors un vieux de 38 ans adorant l’alcool et étant particulièrement réputé dans le domaine d’éducation des filles pour en faire des prostitués. Il va venir dans l’école et prendre place en tant que professeur de musique à temps partiel sans prendre ce côté couverture de son travail au sérieux. Devenant rapidement l’exemple de personne à ne pas suivre.
Il rencontrera rapidement les héroïnes une à une dans la fameuse logique du galge (rencontre et dialogue tour à tour sans raison). Celles qui selon ses yeux pourront devenir de parfaites prostitués.
L’académie est réservée aux filles et est supposée de haut rang ayant tout l’équipement et les restrictions nécessaire pour une vie saine ainsi que leurs affaires la nuit. Elle offre un programme spécial pour certains étudiants ne pouvant s’offrir les moyens d’y entrer et ces étudiants deviennent les cibles de leur éducation. En théorie.
Ca va rapidement partir autre part puisque le héros va choisir que celle qu’il veut. L’idée de base étant de couper les fonds des étudiants pauvres pour les menacer et commencer à les éduquer mais une seule d’entre elles entrera dans cette pattern. Les autres étant mêmes dans les têtes de proues de l’académie, il n’aurait pas dût pouvoir les toucher.
Les prostitués formées étant pour les hommes riches. De luxe disent-ils. Ceux ayant du pouvoir sont supposés entre immunisés.
Il va tout de même se prendre à elle et c’est le moment le plus intéressant du jeu : la façon dont il arrive à les piéger. Il utilise évidemment que des coups tordus se servant de la personnalité ou carrière de chacune pour les faire chanter puis demande des actes de plus en plus osés à fur et à mesure qu’il les éduque. Sa recherche étant non pas une prostitué aimant le sexe mais une prostitué aimant le sexe tout en préservant sa personnalité d’origine.
Il en fait vraiment tout une philosophie et adore les voire tomber. Pour lui, c’est la plus belle chose au monde. C’est pour ça que l’on obtient un choix lorsqu’on arrive presque à la fin d’un personnage. Le choix de la faire chuter jusqu’au but ou de s’arrêter là comme le veut l’école.
Ca sert de fin.

Certaines finissent enceinte, d'autres non mais je me demande si elles ont vraiment réussi à se préserver au final
Le jeu est un simple système de choix avec chacune des héroïnes. Après avoir choisi 7/8 fois une héroïne, les préparations sont faites et le H apparaît. Le choix se trouve en général dans les 20 fois. Si l’on refuse le choix, l’on peut continuer sur une autre fille et ainsi de suite pour arriver à la fin générale avec tous les personnages disponibles et les scènes à plusieurs.
Il utilise différentes techniques avec chacune. Le type de H diffère. Bien qu’honnêtement, je ne comprend pourquoi il s’occupe de l’anus chez une, touchant le cosplay chez une autre… Il pourrait tout aussi bien tout faire pourtant il se limite tout seul.
En soit, Sei Shoujo se montrait bien emmerdant.
Il n’y a que du H, du H, du H et encore du H. Tu comprends que quelque chose se trame mais avant d’y arriver il faut presque finir toutes les héroïnes (seul la dernière, courte, y échappe). C’est donc bien long et très peu intéressant. Une fois que tu sais comment marche le chantage, et autant dire que c’est facile à faire avec tous les autres jeux sur le sujet, tu vois facilement le piège et la fille tomber en plein dedans. Non seulement elles se font presque toutes avoir (deux faisant exprès) mais en plus elles gardent leur fierté et parlent comme si la personne en face était spéciale alors que c’est un inconnu complet. S’ajoute à ça les insultes des mecs, elles ne sont pas présentes pour la plupart mais se montrent féroce chez la professeur marié.
C’est à la limite de la comédie.
Les CGs sont en réalité le seul véritable atout de Sei Shoujo. Ils sont nombreux et de bonnes qualité pour la plupart. Particulièrement certains visages de profile sont extrêmement bien fait, rendant même une fellation belle. Cela dit ça s’arrête là.
Ce n’était pas divertissant. C’est juste ton lambda H à foison en gros format.
































