Chris†Diary - Yami Shibai

Yami Shibai était 4 minutes. Plus exactement 3 minutes 20 d’histoire ne servant qu’à t’effrayer.

Je dois avouer que je m’attendais à quelque chose d’étrange censé te faire peur mais je n’avais pensé que j’aurai eu véritablement peur en regardant. Déjà qu’à l’origine j’ai tendance à voir ce genre de fais moi peur de très haut alors que je sais très bien être du type à en être facilement effrayer pendant quelques jours. Ca rend alors la qualité assez difficile à juger.

Disons juste qu’une personne normale devrait moins réagir que moi sur le sujet.

Yami Shibai commence toujours avec une courte scène te montrant des enfants sur une balançoire les yeux morts et un homme portant un masque dérangeant les rassemblant pour commencer Yami Shibai. Le shibai étant des pièces. Il semble que là ça pointe quelque chose de plus ancien avec les spectacles de rue usant de figurines en papier. Yami, tu sais déjà ce que ça veut dire je pense.

S’ensuit ensuite une histoire censée faire peur. La encore, il paraît que ça désigne ce qui vient de l’ancien Japon mais va savoir, le setting de chacune des histoires est tout de même moderne. C’est parfois évitable, d’autres fois inévitables, certaines fois obéissant à une logique, la plupart du temps elle est ignorée mais les personnages finissent toujours par se faire avoir. Que ce soit par des youkai ou fantômes, tout finit mal.

C’est Yami Shibai.

L’art de Yami Shibai est dans son atmosphère. Commençant par le graphisme étant vraiment comme ton personnage en papier. Ne bougeant pas réellement, on ne peut même pas appeler ça une animation.

Ca permet de mettre plus de détail et de donner un sens réel et particulier à ce qu’il y devant tes yeux. Particulièrement du côté des êtres qui ne sont pas de ce monde, ils sont particulièrement bien réussi et ça se ressent jusque dans les expressions des personnages normaux.

L’OST renforce aussi l’angoisse et à vrai dire tout est dans ce but. Les histoires étant simples en fin de compte, on avait rien de bien nouveau allant jusqu’à dans l’absurde parfois avec un gosse tombant dans le trou des toilettes. Ce trou devenant subitement énorme tel un fossé à l’intérieur et un monstre s’y trouvant. C’est bien mis en joue pour autant sans en être logique.

Et c’est suffisant. Monté de toute pièce et excitant, Yami Shibai fût parfois vraiment effrayant. Tout est dans son ambiance particulière et c’est là son point fort. Une série vraiment appréciable, étant bonne et pouvant aller encore plus loin en réussissant à rendre son répertoire plus varié.

Avec le nombre d’histoire au Japon, ça ne devrait pas être bien difficile.