Kemono no Shitsuke… Un galge avec lequel j’ai une belle histoire.
La première fois que j’ai eu l’occasion d’y jouer est il y a bien plus d’un ans. Le jeu étant sorti lorsque j’ai commencé à apprendre le japonais, trafiquant vite fait à l’aveugle j’ai été rapidement vaincu. Je grandis dans le domaine de la langue et ait enfin pu le titiller quelques moments après pour un total de temps égal à 4/5 mois depuis sa sorti en février 2012.
Je n’ai absolument rien compris au système de jeu tout en ayant l’histoire. Pas de tutorial spécial non plus pour expliquer quoique ce soit, inutile certainement. Je me lança. 3 fois.
Telle un feu faisant briller sa dernière étincelle, je resplendi un court instant avant de m’écraser. Je suis habitué à perdre. Perdre sans avoir la moindre idée quant à la cause de sa défaite était une sensation nouvelle.
Avant d’en venir sur l’histoire de Kemono no Shitsuke, il m’est obligé de présenter un peu la société ayant fait le jeu.
Ca vient d’une branche de Softhouse-Seal, en cliquant sur le lien, tu peux voir plusieurs fenêtres avec une image de chacun des derniers jeux de chacune des branches. Elles sont nombreuses. Je l’avais déjà mentionné et le redit au cas où tu l’aurais oublié avec le temps passé, Softhouse-Seal se vend de part ses jeux courts basés sur un système actif (entend par là pas ton simple choix habituel) te donnant rapidement du H du moment que tu sais jouer.
C’est une sorte de jeu casual avec environ 15 CGs par jeu, d’où le fait qu’ils en sortent beaucoup en peu de temps.
Et dedans, celui qui s’est occupé de Kemono no Shitsuke est Devil-Seal. Une branche s’occupant du noir, le viole et autres chosent pas très love love. Surtout les tentacules qui sont usées bien souvent mais ces dernières ne valent en rien celle que Yamatagarasu a démontré avec son Tentacule Lord.
Kemono no Shitsuke a en son centre 3 filles. Elles se sont faite kidnappées et vont recevoir un traitement de première classe pour devenir des objets sexuels.
Karma est le héros de l’opus. Construisant des objets utiles ayant bonne réputation de façon indépendante, il fini par se mettre à dos les 3 boss ayant le monopole de la ville que sont le maire, un artiste travaillant dans le même domaine que Karma et le dernier étant le chef de l’entreprise ayant la main sur la circulation des biens dans cette ville.
Tous sont malhonnêtes au fond et se montre bien devant les yeux de la population. Le maire propageant des mauvaises rumeurs sur le héros, l’artiste lui volant ses œuvres et l’autre j’en ai aucune idée (ils ne le disent pas d’ailleurs), Karma est au fond des dettes et n’a moyen de rembourser.

Je me demande toujours si c'est triste ou juste le héros qui est trop con pour se rendre compte qu'il n'allait pas réussir en continuant ainsi
Mais Karma tint bon grâce à son amie d’enfance et fiancée toujours à ses côtés jusqu’au début du jeu.
Il se trouve que les méchants possédant sa dette lui prenne la fille et la viole devant ses yeux en lui donnant un mois pour tout rendre si il veut la revoir lorsqu’on commence.
Karma change alors, décidant de faire connaître sa souffrance à ceux l’ayant fait tomber. Il fait des armes de mauvais qualité, les vend à des voleurs et embauche des bons à riens pour enlever la fille du maire, la petite sœur de l’artiste, la fiancée de l’entrepreneur. Il remboursera sa dette grâce à elle et les rendra transformer pour qu’ils apprennent ce que c’est d’avoir les personnes leur étant cher disparaître.
Il va alors les éduquer, les faire se prostituer et remboursera sa dette avec l’argent ainsi obtenu.
Le système de jeu est donc celui de l’éducation. Avec certaines pratiques, il fait augmenter leur servitude et baisser leur endurance. Le niveau de servitude va jusqu’à 3, chutant si on ne fait rien avec elles.
Le soir (la journée se déroule en 3 étapes), ils peuvent travailler. Une seule est choisie et l’on gagne la somme selon leur niveau de servitude. L’argent n’est pas suffisant pour rembourser à la fin, ce qui fait intervenir le magasin avec la collecte d’ingrédients et la constructions d’outils.
Les ingrédients sont dans de nombreux endroits différents (7) et une récolte peut se faire plusieurs fois selon le niveau du magasin. La rareté des ingrédients dépend aussi de ce dernier et pour l’augmenter il faut soit des ingrédients, soit de l’argent. Les outils obtenus se vendent ensuite en magasin et on touche de l’argent.
Certains objets servent à débloquer un nouveau ou meilleur entraînement pour les filles, usant autant d’endurance pour plus d’éducation.
Le dimanche, c’est le choix de la fin. La fille ou les balades en villes sont dans le menu et l’option la plus choisie et le finale que l’on voit. L’ordre de priorité étant celui écrit, il faut faire le jeu 2 fois pour tout voir.
La fin de Karma étant considéré la Happy en un sens. Les autres, on a aucune idée de ce qu’il advient des personnages non choisis puisque ces filles sont dans un cocon et ne voient pas le plateau en entier.
Système assez complexe et sympa en soit.
Le problème étant qu’une fois que tu comprends, il est simple avec beaucoup de choix ne servant à rien et tu peux finir avec le double de l’argent demandé à la paie finale. Les objets pour les entraînements n’étant aussi pas précisé à l’avance, s’avoir qu’il faut 3 x pour avoir accès aux options de l’héroïne principale est une affaire d’essais et d’échecs.
Le jeu a aussi besoin d’une upgrade pour que l’on ait accès aux descriptions de chaque option et ça explique pourquoi je ne réussissais pas (j’étais aussi un peu plus con de toute évidence). Certains bugs avant la mise à jour donnait aussi accès à des entraînements non disponibles normalement sans l’objet adéquat.

Le lapin est juste un peu malchanceux à se retrouver tout le temps sur les pires trucs. Il doit y avoir un type du projet qui les aime pas (inverse ?)
Au final, un jeu pas si mauvais. Le H est rapide et même si elles, plutôt, ils tombent au fond du trou ça ne fait pas aussi mal que je le pensais.
Pour les quelques heures passaient dessus, c’était amusant. Je ne le referai pas par contre.





















