Last (K)night (prononcé “Last Ki Night”) est un projet de visual novel sur lequel je travaille depuis trois ans.
Le visual novel est la rencontre entre le jeu vidéo et le roman : une histoire mise en scène, illustrée et interactive. Last (K)night s’approche plus du second : les choix offerts au lecteur permettent d’aiguiller l’histoire vers l’une des trois branches qui se recoupent à la fin. Il n’y a pas de “Bad End”, tous les choix sont bons et mènent vers une partie de l’histoire pour former un tout cohérent.
Loin des comédies romantiques en milieu étudiant, Last (K)night s’inspire des productions de Type-Moon (Fate Stay/Night) et Nitro+ (Phantom of Inferno).
D’ailleurs, je décris souvent le ton comme se situant entre Darker than Black et Kara no Kyoukai : un monde moderne où magie et mafia se côtoient.
Si les trois routes racontent la même journée et contiennent toutes de l’action, de la romance et du mystère, chacune a son propre focus. Les évènements diffèrent drastiquement, mettant l’accent sur différents personnages et révélant de nouveaux secrets. Une fois que toutes les routes ont été explorées, l’histoire progresse alors vers son épilogue qui les relies.
Pourquoi un visual novel ? Malgré ses inspirations, Last (K)night s’éloigne de la tradition japonaise pour s’ancrer dans la culture occidentale. Les visuels donnent vie à la dernière aventure de Shin tandis que l’interactivité rend possible les différentes routes.
Outre cette alchimie idéale, j’ai une certaine fascination pour ce médium.
Peut-être parce qu’il rassemble mes centres d’intérêts ? Last (K)night est un projet que je mène absolument seul. J’ai tout écrit, dessiné et programmé moi même. C’est l’une des raisons pour laquelle vous n’entendrez ni son ni musique dans cette première version : je préfère le silence à une mauvaise bande originale.
Lorsque je me suis lancé dans cette aventure il y a trois ans, les exemples — surtout français — de visual novels occidentaux étaient rares. Depuis les bonnes surprises se multiplient, et c’est ma façon de contribuer à cet écosystème naissant.
A l’heure où j’écris ces lignes, le développement est presque terminé. Il manque une poignée de dessins et quelques améliorations côté logiciel, des finitions que je compte terminer dans les semaines à venir.
A sa sortie, Last (K)night sera lisible en ligne gratuitement, directement depuis le navigateur. Que vous soyez sous Windows, Linux ou Mac OS, sur un PC ou une tablette.
Si je n’ai pas de date de sortie exacte, ce sera avant fin septembre.
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A bientôt !