Il y a maintenant un an, j’avais réalisé un billet dans lequel je parlais des différents éditeurs français de manga. Il est temps de faire le point et de voir ce qui a changé. Comme précédemment, j’indiquerai pour chacun les séries dont je suis la publication française.
Black Box :
Un nouveau venu, et il ne sera pas le seul de cet article. Je ne suis rien chez eux à proprement parler en ce moment, mais ils ont annoncé plusieurs titres que je prendrai probablement ; d’où leur présence.
Il semblerait que Black Box veuille se spécialiser dans les vieux manga, les comédies des années 80, les adaptations d’anime, et plein d’autres trucs à condition qu’ils leur plaisent (et qu’ils ne coutent pas trop cher). Ils affichent des seuils de rentabilité bas grâce à leurs faibles tirages et à leur auto-distribution, toujours est-il que leurs premières annonces furent suffisamment originales pour attirer mon attention.
Entre nous, leur première et seule publication à ce jour a beau m’avoir comblé en tant que lecteur – je trouve qu’il n’y a pas assez de shôjo de cette époque publiés en France – il souligne de nombreuses faiblesses chez l’éditeur : format trop grand (servant à justifier le prix) ayant un impact négatif sur la qualité d’image, planches travaillées par un graphiste amateur, il y a énormément à dire et pas qu’en bien. J’espère qu’ils apprendront de leurs erreurs, mais en attendant, ils pourront difficilement faire pire.
Maintenant, reste à vérifier s’ils réussiront effectivement à corriger le tir, car comme je l’ai déjà indiqué, leur catalogue n’est pas dénué de trouvailles.
Delcourt :
- Divine Nanami
- Princess Jellyfish
- Otomen
Vous remarquerez ici une différence avec l’année dernière, puisque Delcourt remplace Akata. Pour ceux qui ne connaitraient pas l’histoire, Akata désigne non pas le label manga de Delcourt, mais un indépendant chargé de bâtir pour ce-dernier un catalogue viable, ses quelques incursions ayant été des échecs ; par commodité, nous parlions d’Akata, mais c’était une erreur puisqu’il s’agissait en réalité d’un sous-traitant. Les deux parties ayant mis un terme au contrat qui les liait (il reste effectif jusqu’à la fin de l’année), il va désormais falloir parler de deux entreprises distinctes ; et Akata n’ayant pas encore sorti ses propres manga, je ne reviendrai donc que sur le catalogue Delcourt.
Cette annonce de la séparation des deux entités ne m’a pas spécialement surpris, dans la mesure où Delcourt possède deux autres éditeurs de manga ; surtout, plusieurs articles effarants et coups de gueule non moins stupéfiants, normalement incompatibles avec le devoir de réserve auquel devrait souscrire tout éditeur qui se respecte, trahissaient une situation électrique chez Akata, qui rétrospectivement s’explique parfaitement par cette séparation et par l’échec commercial de quelques titres auxquels ils croyaient pourtant sincèrement. Je peux comprendre que cela les énerve. Le catalogue manga bâti par Akata va être confié à Pierre Valls, ancien de chez Pika, tandis que le nouvel indépendant devra faire ses preuves seul ; cela signifie une situation financière plus précaire, mais aussi la possibilité d’imposer des choix plus personnels, à la manière de Ki-oon. Gageons que cette liberté leur permettra de proposer des licences accrocheuses.
Pour le reste, je n’ai pas commencé leurs nouvelles séries, aucune ne m’attirant ; en espérant qu’ils ont gardé celles dignes d’intérêt pour eux en attendant de se séparer de Delcourt. Je reste globalement satisfait par les séries de leur catalogue que je suis (d’autant plus que j’ai abandonné Fight Girl), sauf concernant un Princess Jellyfish qui s’enfonce un peu plus à chaque tome, faute de réussir à se renouveler.
Doki Doki :
- Broken Blade
Cet éditeur fait parti de ceux pour lesquels mon impression n’a pas spécialement changé dans le courant de cette année, et sur lesquels je vais donc rapidement passer. Pour avoir testé deux autres titres entretemps, il conserve cette image de spécialiste de la série B en manga que je lui trouvais déjà auparavant. Tant mieux pour eux si cela marche, car je n’ai rien à leur reprocher. Sinon, peut-être, de ne pas avoir poursuivi dans des secteurs qu’ils ont défriché par le passé et qui correspondaient plus à mes attentes ; mais comme ces tentatives n’ont semble-t-il pas été concluantes, je ne peux décemment pas leur en tenir rigueur.
Je pense qu’il reste tout-à-fait possible de trouver de temps-à-autre, parmi leurs séries, des titres capables de m’offrir un bon moment de lecture. En attendant, la priorité sera de négocier avec le nouvel éditeur japonais de Broken Blade, afin de nous en proposer la suite.
Glénat :
- Captain Tsubasa
Là encore, il me serait possible d’effectuer un copier-coller de ce que j’ai marqué l’année dernière. Et cela me désole, car ce que j’avais à dire n’avait rien de bien reluisant : jadis éditeur le plus présent dans ma bibliothèque, aujourd’hui supplanté par Kana (vous comprendrez plus bas pourquoi), je ne suis plus qu’une seule de leurs publications, que j’ai pourtant déjà lu. Certes, je ne prends pas leurs têtes de gondole ; mais cela signifie aussi qu’ils n’arrivent pas à me séduire avec leurs nouveautés, ce alors que je connais suffisamment bien la qualité de leur travail pour ne pas avoir à hésiter si jamais ils devaient sortir un titre éveillant mon intérêt.
Enfin, je vais quand même couvrir Glénat de louanges pour l’annonce de leur anthologie Moto Hagio, qui à priori bénéficiera de nombreux atouts : outre le savoir-faire habituel de l’éditeur, celui-ci nous promet une sélection des meilleures œuvres de la mangaka répartis en deux thématiques – science-fiction et drame – avec un véritable appareil critique à l’intérieur, le tout sous la forme d’un coffret à prix plus qu’abordable. S’ils tiennent leurs promesses, nul doute que nous aurons entre les mains la meilleure édition de l’année, rien que ça.
Alors cela ne représente jamais qu’une seule référence parmi tout le catalogue de Glénat, il n’empêche que cela suffit à mon bonheur et le fait remonter de manière significative dans mon estime.
IMHO :
- Opus
Nouvelle entrée par rapport à l’année dernière ; non pas que je n’avais rien acheté chez eux auparavant, mais comme je suis actuellement une de leurs séries en deux tomes, j’en profite pour en parler. Créé en 2003, IMHO survit essentiellement grâce aux activités annexes de son fondateur, ce qui explique qu’il peut se permettre des choix éditoriaux compliqués (et des retards en pagaille). Il s’agit d’un « petit éditeur indépendant de BD » dans le sens le plus caricatural du terme, spécialisé dans les manga atypiques pour lecteurs différents, avec selon les cas des dessins pour le moins originaux ou des tendances érotico-gores marquées. Là, il a décidé de publier deux titres signés Satoshi Kon ; cela me parait une idée judicieuse, et justifie en tout cas sa présence ici aujourd’hui. Avec IMHO, comme avec le Lézard Noir, je sais que je vais trouver des manga qui changeront forcément de ce que je lis d’habitude, et je n’ai rien à redire concernant le travail proposé.
Mais je ne m’imagine pas non plus dévaliser leur catalogue, que je préfère tester à petites doses.
Kana :
- Black Butler
- Hunter x Hunter
- Master Keaton
- Naruto
- Nura, le Seigneur des Yokai
- Le Pavillon des Hommes
- Piece
- Prince du Tennis
- Trouble is my Business
L’année précédente, je me souviens avoir été surpris par le nombre somme toute impressionnant de séries que je suivais chez cet éditeur. Malgré l’arrêt d’une d’entre elles, cela a encore augmenté !
L’autre point qui m’avait surpris, c’est l’évolution de Kana ; lorsque j’ai commencé comme lecteur, je le voyais comme le spécialiste du shônen de type Jump, assez peu diversifié malgré une collection shôjo et une autre dédié à des titres plus adultes. Depuis, cela a bien changé : en lançant notamment Made in et Sensei, ils ont fait plus de patrimoine, plus de manga d’auteur, et cela s’est ressenti dans l’ensemble de leur catalogue. Certes, Naruto reste un moteur leur autorisant de sortir des sentiers battus. Certes, il leur est aujourd’hui plus difficile qu’hier d’acquérir les rares locomotives venues du Japon ; ils ont bien réussi à récupérer Assassination Classroom, mais j’émets encore quelques doutes quant à son succès dans l’Hexagone. Mais ce que je constate, c’est qu’ils publient plusieurs titres adultes qui m’ont fait excellente impression, et qu’ils n’ont pas oublier pour autant comment choisir des shônen pour le moins efficaces. L’un d’en l’autre, je me retrouve parfaitement dans leur politique actuelle ; je crois que la liste ci-dessus parle d’elle-même.
Qu’ils continuent dans cette voie, et je serai là pour les soutenir.
Kaze Manga :
- 7 Shakespeares
- Blue Exorcist
- Fleurs Bleues
- Kids on the Slope
- Kuroko no Basket
- Ultimo
Dans un sens, je suis surpris : alors que j’avais à un moment commencé plusieurs séries presque simultanément chez cet éditeur, depuis un an, une seule nouvelle série estampillée Kaze Manga est venue enrichir mon étagère ; sans compter le premier manga de Moto Hagio publié en France, pour lequel je leur serai éternellement reconnaissant. J’ai l’impression que, maintenant que la machine est lancée, ils ont peut-être moins de grosses cylindrées à proposer au lectorat français ; mais il faut dire que du côté du Japon, il n’y a pas grand chose de folichon à se mettre sous la dent.
Ce que j’admire chez eux, c’est toujours leur capacité à sortir des titres inattendus, du patrimoine, des séries de niche, là où leurs concurrents les voyaient déjà comme un rouleau compresseur spécialisé dans l’hyper-commercial. Cela me rassure et je me retrouve dans cette diversité.
Ce qui me rassure moins, c’est que tout ne semble pas aller pour le mieux chez l’éditeur. Apparemment, leurs résultats ne sont pas à la hauteur des ambitions japonaises – il faut dire que leur catalogue n’est pas encore tout-à-fait au niveau – ce qui s’est traduit dernièrement par des licenciements, et même par la démission de leur nouveau responsable éditoriale, nommé pourtant à ce poste en début d’année… J’espère que cela n’annonce pas un retrait des Japonais, et avec lui la fin de leurs publications. Je pense que l’éditeur a largement le potentiel pour s’en sortir, donc je reste optimiste.
Ki-oon :
- Bride Stories
- Prophecy
Je n’ai rien à rajouter par rapport à ce que j’expliquais déjà l’année dernière. Entretemps, j’ai testé une autre de leurs séries en raison d’excellentes critiques, mais je l’ai trouvé conforme à 95% de leurs publications, à savoir superficielle et dénuée de tout intérêt.
C’est dommage, car l’éditeur m’est sympathique et je trouve leurs produits de bonne qualité, mais cela ne suffit pas. Il leur faudrait des licences capables de me parler, mais depuis le temps, j’ai bien compris que je ne figurais parmi leur public cible. Tant pis, mais à l’instar de Bride Stories, ils arriveront peut-être à me surprendre dans le futur avec des titres que je n’attendais pas de leur part. Et peut-être reprendrai-je Rash!!, mon édition Tonkam n’étant plus au mieux de sa forme.
Kurokawa :
- The Civilization Blaster
- Silver Spoon
- Les Vacances de Jésus & Bouddha
- Vinland Saga
- Yotsuba
Un éditeur qui s’impose au fil du temps comme une véritable bonne surprise. Ils limitent leur nombre de publications mais semblent toujours les choisir avec soin, disposent d’une politique éditoriale diversifiée mais cohérente, accompagnent leurs manga au démarrage, et cela se traduit justement par quelques-uns des meilleurs lancements de l’année écoulée, avec plusieurs nouveautés dépassant les 10.000 exemplaires vendus par tome. Là encore, j’ai envie de dire : tant mieux pour eux. D’autant plus qu’ils se trouvent en ce moment dans une spirale positive, voyant plusieurs titres qu’ils publient en France être adaptés pour la télévision. C’est justement grâce à cela que j’ai commencé The Civilization Blaster et Arata (que je n’ai pas inclus ci-dessus dans la mesure où j’accuse un retard sur la publication), des choix imprévus mais que je ne regrette pas.
Je vois Kurokawa comme un éditeur que nous n’attendons jamais, qui fait son petit bonhomme de chemin de son côté avec des licences parfois surprenantes, mais qui profite aujourd’hui d’un succès amplement mérité. Non pas que toutes leurs séries m’inspirent, mais je trouve que j’en suis mine de rien un nombre conséquent. Et j’envisage dores et déjà de commencer Nobles Paysans, de Hiromu Arakawa, dès sa sortie.
Panini Manga :
- Ane no Kekkon
- Princesse Kaguya
Au secours ! Un revenant ! Passez-moi l’eau bénite et les crucifix ! Non, plus sérieusement, je n’avais pas inclus cet éditeur l’année dernière, car les deux seules séries que je suivais alors souffraient de suffisamment de complications dans leur pays d’origine, pour ne pas que je puisse réellement revenir sur leur distributeur français ; il s’agit de Saint Seiya G et de Sennen no Yuki (les deux sont régulièrement présentés comme achevés), et vous noterez que je ne les ai pas indiqué cette fois non plus.
Contrairement à d’autres lecteurs, je n’ai aucun grief particulier envers Panini dans son ensemble ; certes, je regrette certains de leurs choix selon les séries – sens de lecture français, intrusion des onomatopées, utilisation de maquettes italiennes, peu de réimpressions – mais je reconnais un superbe travail sur Saint Seiya G, ainsi qu’un catalogue loin d’être dénué d’intérêt, même s’ils semblent avoir acheté quelques-uns de leurs premiers titres un peu au hasard…
Si je n’ai rien acheté côté manga pendant plusieurs années, je suis leurs sorties comics et j’ai constaté une politique éditoriale plus réfléchie depuis quelques temps. Là, j’ai été séduit par deux titres : Princesse Kaguya, qui fait un flop mais qu’ils continuent, et Ane no Kekkon, preuve que l’éditeur autrefois uniquement commercial se montre désormais capable de publier des coups de cœur.
Du moment qu’ils vont jusqu’au bout de Princesse Kaguya, je serai satisfait. S’ils en profitent pour publier des titres aussi plaisant qu’Ane no Kekkon, ce sera encore mieux.
Pika :
- Chihayafuru
- High School of the Dead
- Nodame Cantabile
Un miracle s’est produit chez Pika, et il tient en deux mots : Kim Bedenne. Ancienne de chez Kôdansha, celle-ci a compris un détail fondamentale quand il s’agit de vendre des manga : la communication. Pas des coups de gueule à la Akata ou des lamentations façon Tonkam, mais une communication simple, maitrisée, réfléchie, et ça marche. L’éditeur est tout-de-suite plus sympathique, d’autant que son arrivée coïncide avec quelques nouvelles rassurantes – volonté d’aller au bout de leurs séries, retour de la publication de Mobile Suit Gundam The Origin (que j’ai entretemps commencé en version américaine) – et des annonces parfois inattendues. Vous m’auriez dit il y a un an que j’allais commencé une série chez Pika, je vous aurais ri au nez ; en même temps, vous m’auriez dit qu’un éditeur français allait publier Chihayafuru, j’aurais ri aussi, tant cela paraissait improbable. Kim Bedenne, nouvelle directrice éditoriale de Pika, le présente comme un coup de cœur qu’elle voulait absolument proposer au lecteur français ; tout-de-suite, elle me plait.
Seulement, Rome ne s’est pas construite en un jour. OK, nous avons compris qu’elle lit des manga – avec son prédécesseur désormais employé chez Akata, j’avais parfois comme un doute – et tient à soigner son catalogue, seulement je demande aussi du concret avant de donner le Bon Dieu sans confession à Pika, qui traine quand même de sacrés casseroles au cul. Donc retour de Nodame Cantabile à un rythme au minimum semestriel, pas d’arrêts intempestifs, retour de The Origin comme signe de bonne volonté, changement de traducteur sur certains titres, et après nous pourrons discuter et envisager de recommencer des séries chez eux.
Chihayafuru était un achat obligatoire, même chez Pika ; c’est dire sa qualité. Pour L’Attaque des Titans, j’ai là encore privilégié l’éditeur américain.
La balle est dans leur camp, je ne demande qu’à être reconquis.
Taifu :
- Love Stage !!
- Rendez-vous sous la Pluie
Dernier éditeur sur lequel je n’ai rien à dire de neuf. Je l’apprécie pour la qualité de leur travail et de leur communication, ainsi que parce qu’ils agissent différemment de leurs concurrents en se montrant plus proche de leur lectorat (à travers les conventions) et en lançant régulièrement de nouveaux projets. Après, je suis le premier à reconnaitre ne pas forcément compter parmi leur public cible ; malgré la création de leur label Ototo pour se démarquer de leur image de spécialistes en yaoi et yuri, j’avoue trouver presque plus aisément mon bonheur dans leur branche principale, sans pour autant être un adepte des romances homosexuelles. Disons que je m’intéresse aux œuvres d’auteurs spécifiques, et de temps à un autre à des titres qui savent voir plus loin que l’orientation sexuelle de leurs protagonistes ; du moment qu’ils continuent à en proposer, je resterai un client potentiel. Et même si ma seule incursion chez Ototo fût une semi-déception, je demande simplement à être surpris par une licence inattendue.
Bien sûr, reste aussi Rendez-vous sous la Pluie, manga pâtissant de son faible rythme de publication au Japon et qui ne semble pas trouver son public chez nous ; heureusement, ils envisageraient une nouvelle campagne de promotion à l’occasion de la sortie du prochain tome, en espérant que cela fonctionnera.
Toujours est-il que Taifu demeure un éditeur que j’apprécie et auquel je fais confiance, ce qui est rare.
Tonkam :
- Drifters
- Jojo’s Bizarre Adventure – Stardust Crusaders
- Jojo’s Bizarre Adventure – Steel Ball Run
- X
J’ai fini par me mettre à Jojo’s Bizarre Adventure ; si j’avais attendu qu’ils publient les premiers volumes dans l’ordre, j’aurais passé l’arme à gauche avant de lire ce manga. Ou alors, je n’aurais plus trouvé la suite en magasin : ils ont été très clair, nous pouvons oublier toute idée de fond et de catalogue chez cet éditeur, qui accumule dernièrement les annonces de fin de commercialisation et les pilonnages, privant le marché français de plusieurs de ses titres emblématiques. C’est bien triste. Pour ne rien arranger, l’éditeur dans le giron de Delcourt collectionne les gaffes, les discours larmoyants, les échecs commerciaux, et les communiqués douteux ; je sais qu’ils sont dans la mouise, mais leur comportement n’aide pas à les rendre sympathiques. Morceaux choisis :
Il est important de savoir que ces réponses sont uniquement destinées aux lecteurs de manga Tonkam présents sur notre Facebook. Elles ne sont aucunement destinées aux visiteurs des différents sites qui vont les relayers. En général, nos réponses suscitent un grand nombre de commentaires provenant de personnes qui ne lisent jamais de mangas des éditions Tonkam.
Nous considérons nos lecteurs présents sur notre Facebook comme notre cœur de cible
Donc, en gros, soit nous avons un compte facebook, soit nous ne sommes pas de vrais lecteurs Tonkam ? Très sympa. Et je vous passe les pleurnicheries du genre « tout le monde nous en veut » et « ceux qui nous critiquent sont ceux qui ne nous lisent pas ». Je vous lis, mais je vous critique quand même car je trouve que cela fait bien 10 ans que vous vous enfoncez, la faute à une absence de ligne éditoriale, des rééditions en pagaille sous des formats divers, et des choix aussi discutables que les produits dérivés Code Geass.
Tonkam est certainement plus proche de la fin que du début de son aventure, et si ce n’était pas pour Jojo’s Bizarre Adventure, j’en serais presque à me demander si leur disparition ne serait pas une bonne chose. Quand je lis de telles déclarations, je suis prêt à préconiser l’euthanasie.