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Le Chapelier Fou - Anime de qualité cherche spectateur II : Spécial séries sorties en France

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Il y a de cela 4 ans – comme le temps passe – j’avais écrit un article intitulé « Anime de qualité cherche spectateur », dans lequel je parlais d’animes méconnus en France, alors qu’ils méritaient d’être découverts par un nombre toujours croissant de spectateurs. Aujourd’hui, je remets le couvert !

Il fût un temps, pas si lointain en vérité, où des éditeurs vidéo rivalisaient pour sortir des séries d’animation japonaises en DVD. Et, comme avec les manga, les nouveaux venus devaient parfois se contenter de miettes, ou signer des titres méconnus – certains délaissés par le fansub – amenant à la présence en magasin de séries méconnues et qui ne firent pas date. Mais, pour le spectateur curieux qui ne peut se satisfaire uniquement des animes les plus populaires, il y avait là quelques perles à dénicher.

Tout cela pour dire que pour ce second numéro de ma série « Anime de qualité cherche spectateur », je vais aborder des titres méconnus, dont je n’ai pas parlé dans mon premier article, et qui ont cette particularité d’être tous sortis en France en DVD.
Quant à la méthode scientifique employée pour déterminer le degré de méconnaissance du public français pour ces œuvres, j’ai simplement considéré le nombre de spectateurs sur Senscritique, me fixant un seuil symbolique. Et j’ai eu de nombreuses surprises.

¤ Angelic Layer
En parlant de surprise, justement, je me suis aperçu que plus personne – ou presque – ne se souvient aujourd’hui de cet anime, qui compte pourtant parmi mes favoris disponibles en France. Quelle tristesse…
En même temps, je peux comprendre une certaine méfiance du public. Le manga dont il est tiré n’a, à raison, pas fait date – pour moi, il s’agit d’un des rares cas où l’adaptation surclasse l’original – et surtout, son apparence ne peut que déstabiliser le spectateur qui n’aura pas la curiosité de gratter pour voir ce qui se trouve derrière. Le personnage principal est une collégienne chétive à la recherche de sa mère, elle s’amourache d’un jeu dans lequel il faut créer et contrôler une poupée ; cela sent la série pour petites filles, alors que le manga a été publié dans le Gekkan Shônen Ace.
Or, justement, derrière des atours semblables à ceux de Sakura, la Chasseuse de Cartes– des mêmes auteurs – et un casting majoritairement féminin, se cache une des séries de battle les plus réjouissantes sorties du Japon.
Plusieurs ingrédients expliquent le phénomène. Pour cette série, les CLAMP ont fait le choix d’une ambiance très féminine et le studio Bones de graphismes colorés, mais justement pour montrer l’écart qui existe chez l’héroïne entre son comportement au quotidien et celui lorsqu’elle combat ; puisque nous parlons bien ici de faire se battre les poupées, selon le même principe que reprendra des années plus tard le tout aussi excellent Gundam Build Fighters. Elle le dit elle-même : s’il s’agit de contrôler une poupée, ses aptitudes physiques ou le fait qu’elle soit une fille n’ont aucune incidence sur le résultat, seule sa maitrise compte. Et les auteurs ont su multiplier les personnalités fortes, aux styles variés, pour lui servir d’antagonistes, amenant à une palette de personnages à la fois variée et séduisante. De plus, si les affrontements s’avèrent grisants, notamment à grâce à l’exploitation judicieuse des codes du genre, l’humour est aussi très présent, rendant la série des plus plaisantes à suivre même en dehors des compétitions.

¤ Fantastic Children
N’allez surtout pas croire qu’il aura fallu attendre la case NoitaminA pour avoir droit à des animes élaborés et adultes en terme d’univers et de scénario. La preuve, entre autres, avec l’intriguant Fantastic Children, anime qui m’a dans un premier temps interpelé par ses musiques, avant que je décide d’y jeter un œil.
L’histoire suit en parallèle – du moins au début – Thoma, un jeune insulaire venant en aide à Helga, une fille de son âge échappée d’un orphelinat, et un groupe d’étranges enfants affublés de cheveux blancs, connus pour être apparus régulièrement au fil des siècles.
Comment tout cela est-il lié ? Mystère. L’anime va ainsi évoquer conjointement la fuite de Helga et Thoma, et leur lien avec les autres enfants. Impossible d’en dire plus sans en dire trop, et c’est probablement une des raisons derrière le côté confidentiel dont semble désormais souffrir cette série. Laquelle n’est pas parfaite, loin de là, en raison d’un rythme lent qui prend son temps avant de distiller les premières révélations, et de quelques faiblesses dans l’écriture.
Mais se focaliser sur ses défauts ne serait pas faire justice à Fantastic Children, titre qui, outre un univers sortant radicalement de ce que nous pouvons trouver habituellement dans l’animation nippone et une bande-son mémorable, propose un scénario étonnant rempli d’authentiques trouvailles.
Si vous recherchez un anime différent de tout ce que vous connaissez, il s’agit d’une valeur sûre.

¤ Flag
Un anime écrit par Ryôsuke Takahashi, le monstre sacré derrière la saga Armored Trooper Votoms. Comment ça, cela ne vous suffit pas comme argument ? Bon, puisque vous tenez tant que cela à ce que je rentre dans les détails…
Saeko Shirasu est reporter-photographe, couvrant un conflit dans un pays d’Asie. Là, elle va prendre la photo d’un drapeau, bientôt transformé en symbole de paix. Mais, lorsque le drapeau en question est dérobé, le processus de paix s’en trouve affecté ; les forces armées de l’ONU mettent en place une unité spéciale pour le récupérer, avec à son bord Saeko, chargée de couvrir l’opération.
Ryôsuke Takahashi, plus que Yoshiyuki Tomino, est le père du real robotto, dans le sens où c’est véritablement lui qui réussira à imposer un contexte guerrier crédible autour des robots utilisés comme engins de combat, dans Armored Trooper Votoms mais aussi dans Fang of the Sun Dougram. Avec Flag, il nous propose de suivre de l’intérieur un conflit régional sous l’angle du correspondant de guerre, dans l’esprit du travail d’un Robert Capa. Un sujet rare dans l’animation, traité avec tout le sérieux et le soucis de crédibilité dont nous pourrions nous attendre de la part de l’auteur.
D’un point de vue formel, Flag part d’un parti-pris extrême : celui de nous faire vivre chaque événement à travers un écran : webcam, moniteur, appareil photo, camera,… Le tout donnant l’impression d’être constitué d’une succession de films, photos, et autres documents d’archive, afin de nous faire ressentir l’action comme si nous nous trouvions à la place d’un journaliste de terrain. Cela surprend au début, mais ça fonctionne.
Si Flag possède un défaut, c’est celui de s’avérer peu prenant ; les épisodes eux-mêmes sont captivants, mais impossible de les enchainer. Rien qui ne doit vous empêcher de lui donner sa chance.

¤ Gasaraki
Second anime de Ryôsuke Takahashi, mais dans un genre différent. Cette fois-ci, il sera question de mécha, de magie, et de politique. Et par là, j’entends que l’auteur s’en sert pour véhiculer ses idées, qui ne sont pas les miennes – il apparait fortement nationaliste – mais cela change de la plupart des animes originaux, qui n’ont strictement rien à dire.
Le héros, Yushiro, est un danseur traditionnel dont les prestations s’accompagnent de phénomènes étranges, et un pilote de mécha. Ce qui n’est absolument pas incompatible. Un héros qui fait d’ailleurs plaisir à voir, puisqu’il va de l’avant au lieu de s’apitoyer sur son sort, pose des questions au lieu de se complaire dans l’ignorance, et dont les aptitudes au combat viennent de l’entrainement poussé qu’il a reçu, et non d’un quelconque don. Ne voyez pas là, de ma part, un reniement de tous les titres qui recourent à ces archétypes ; seulement, cela fait du bien d’avoir un peu de diversité, dans une production alors très marquée par le spectre de Shinji Ikari (l’anime date de 1998).
Gasaraki est bien écrit, dans le sens où il propose un univers élaboré, aux nombreuses implications et aux thèmes variés, qui captive le spectateur de bout-en-bout. Avec quelques fausses notes, mais c’est toujours mieux à prendre qu’un titre ne proposant aucune histoire de fond et se contentant de faire vivre quelques personnages à l’écran ; ce n’est pas dans un K-On! que vous verrez des incohérences, et je dis ça alors que j’adore K-On!. Toujours est-il que cet anime propose un contexte original pour une série de mécha, et sait sortir des sentiers battus. Cela en fait forcément une œuvre digne d’intérêt.

¤ Goyô – House of Five Leaves
Là, ce n’est pas très compliqué : c’est juste un des meilleurs animes de ces dix dernières années, donc je ne comprends pas. Il avait apparemment connu son petit succès sur la toile, mais à force de ne trainer qu’avec des connards élitistes, je crois que ma perception du monde réel a été quelque peu perturbée.
L’histoire est celle de Masanosuke, samouraï sans maître qui se retrouve associé aux Goyô, un groupe de criminels au grand cœur enlevant les enfants de bonne famille contre rançon.
Malgré l’époque et le synopsis, il ne s’agit pas d’un récit de samouraïs avec moult combats au sabre, mais bien d’une étude de caractères – ceux des personnages principaux – et de l’époque en question, à savoir l’ère Edo, c’est-à-dire pendant le Shogunat. Goyô – House of Five Leaves tient aussi énormément du roman noir, avec ses intrigues, et de l’œuvre purement contemplative, car malgré le fait que Masa soit un guerrier, il ne dégaine pas souvent ; il est rare de trouver, dans une production japonaise, un samouraï aussi peu prompt à se servir de son arme.
Pour une fois, nous avons droit à une adaptation qui n’a pas à rougir face à son original ; et, à la différence d’Angelic Layer, les deux versions valent le coup. Le manga étant plus long, il peut se permettre de consacrer plus de temps au développement de ses protagonistes, tandis que le studio Madhouse réalise ici un travail somptueux, en particulier dans sa direction artistique et le choix des couleurs mises en avant. Car quitte à contempler quelque chose, autant que ce quelque chose en vaille la peine.
Le chara design, proche de celui d’origine de Natsume Ono, pourra surprendre, voire rebuter. Pourtant, il faut savoir dépasser ses à priori ; Goyô – House of Five Leaves le mérite.

¤ I My Me ! Strawberry Eggs
J’avais adoré cet anime à l’époque de sa diffusion *keuf* japonaise *keuf* mais, pour être honnête, je n’ai toujours pas compris pourquoi ni comment il a pu sortir en France. Ce n’est juste pas vendeur.
Hibiki Anawa vient d’obtenir son diplôme d’enseignant, et s’installe à proximité du lycée Sanomiya, persuadé d’y être engagé puisque l’établissement recherche justement un professeur de sport, sa spécialité. Problème, Hibiki est un homme, un critère rédhibitoire pour la directrice de Sanomiya. Pour payer son loyer, une seule solution : se déguiser en femme.
I My Me ! Strawberry Eggs joue sur deux tableaux à la fois. D’un côté, vous vous en doutez, il faudra à notre héros des trésors d’inventivité pour échapper à la vigilance de la directrice et de son assistante excessivement zélée et suspicieuse. Heureusement, il dispose d’atouts de poids, à tel point que le travestissement n’est jamais très crédible ; mais au moins, c’est drôle, cette condition particulière allant amener à une multiplication des situations comiques. Par exemple, lors des cours de natation.
Dans le même temps, Hibiki est un jeune professeur idéaliste, presque anti-conformiste, bien décidé à rompre le carcan traditionaliste qui étouffe complètement Sanomiya et ses élèves. Quitte à risquer de dévoiler sa véritable identité.
Sous des dehors de comédie assez loufoque, se trouve ainsi quelques touches inattendues de douceur et de mélancolie, pour un final touchant. Et la bande-son schizophrène va dans ce sens, alternant thèmes rythmés et farfelus avec d’autres bien plus apaisants. Plus que tout, I My Me ! Strawberry Eggs fût un des premiers animes à m’avoir fait pleurer.

¤ The Irresponsible Captain Tylor
Un autre anime dont je ne comprends pas l’anonymat dans lequel il est tombé. Il faisait pourtant parti de la première génération de titres Déclic-Images, à l’époque de la VHS, et surtout à une époque où les animes inédits – comprenez qui n’ont pas été diffusés à la télévision française – ne couraient pas les rues. En tant qu’amateur d’animation japonaise, j’ai pour ainsi dire toujours connu The Irresponsible Captain Tylor. Pas grave, cela me donne l’occasion d’en parler.
Justy Ueki Tylor a décidé de rejoindre l’armée, parce qu’il croit que cela lui permettra de mener une vie tranquille (couillon) ; et, grâce à sa chance insolente, le voilà rapidement promu capitaine du Soyokaze. Enfin, « chance »… Le Soyokoze est le pire vaisseau de la flotte terrestre, et son équipage n’a rien à envier à sa peu flatteuse réputation. En même temps, c’est l’endroit parfait pour Tylor.
The Irresponsible Captain Tylor est sans nul doute un des animes qui résument le mieux la notion même des années 90 dans l’animation japonaise. Entre la musique, les graphismes, les thèmes abordés, l’humour, et les personnalités des protagonistes, vous n’en trouverez pas un meilleur représentant.
Et s’il ne s’agit pas d’un argument suffisant, sachez que The Irresponsible Captain Tylor est un pur divertissement, tellement généreux et bien foutu qu’il en arrive à dépasser son propre statut de simple divertissement, pour se transformer en une œuvre mémorable, infiniment plaisante à suivre – en particulier grâce à ses personnages extravagants – et qui se paye même le luxe d’un dernier épisode particulièrement travaillé dans sa mise-en-scène, avant de finir par un ultime délire.

¤ Kacho Ohji
Aussi connu sous les titres The Legend of Black Heaven, ou juste Black Heaven. Ce qui explique peut-être le flou autour de la série : Senscritique la référence en tant que The Legend of Black Heaven alors que Kacho Ohji est le nom officiel sous lequel elle fût commercialisée par Dybex… Par contre, chacun s’accordera sur son sous-titre : Hard Rock Save the Space. Tout un programme !
Ohji Tanaka, la trentaine, est un employé de bureau avec une vie très ordinaire, déprécié par ses subordonnés et sa femme, ignoré par son fils… Pourtant, il y a un peu plus de 10 ans, il se trouvait à la tête d’un groupe de rock connaissant son petit succès ; mais il est depuis « rentré dans le rang », et il s’ennuie ferme. Jusqu’au jour où des extra-terrestres viennent le chercher pour contrer une invasion alien grâce à sa musique.
Ce qui différencie Kacho Ohji de la majorité de la production nippone, c’est son héros adulte, père de famille, et profondément lambda, au quotidien terne et sans intérêt, et qui ne peut se raccrocher qu’à ses rêves de gloire perdus. Donc, quand une jolie extra-terrestre vient lui demander un coup de main, il ne comprend pas, mais il accepte avec plaisir. Se dévoile alors un héros bien plus volontaire et passionné qu’il n’y paraissait ; il s’était tout simplement laissé broyer par le système.
Kacho Ohji est une série sur nos sociétés modernes déshumanisantes, mais surtout un concentré d’humour et de prestations musicales grandioses. Les thèmes musicaux ne sont pas spécialement variés, mais ils mettent une ambiance du tonnerre.
Entre son héros plus âgé que la moyenne et l’implication – finalement crédible – de la musique, Kacho Ohji est une bouffée de fraicheur. Rien que d’en parler, j’ai très envie de le revoir.

¤ Princess Princess
Je sais ce que vous allez me dire : cela ressemble à un Yaoi (d’autant que c’est le studio Deen qui s’y colle). Pour le casting très largement masculin, je confirme, mais pour les histoires d’amour… Non, pas spécialement. Enfin, c’est beaucoup plus tordu que ça, adaptation d’un Shôjo de Mikiyo Tsuda oblige.
Tooru intègre en cours d’année un internat pour garçons, avec une tradition des plus atypiques : les élèves les plus androgynes sont désignés volontaires pour devenir des Princesses, chargés de se grimer en filles pour quelques occasions bien spécifiques et ainsi apporter un semblant de présence féminine. Vous l’aurez compris, cela va lui tomber dessus, et il se retrouve obligé de rejoindre les deux autres Princesses déjà sélectionnées.
Ne nous y trompons pas : il s’agit simplement d’un Shôjo avec des lycéens dans les rôles titres ; car les hommes aussi ont un cœur et des sentiments, même au Japon. Les élèves admirent les Princesses en tant que « femmes » et refusent de les voir comme des hommes – ils ont même un horaire séparé pour l’utilisation des salles de bain – tandis que les intéressés vivent la situation comme un petit boulot, sans trop y prêter attention ; tous sauf Mikoto, qui a une petite copine (dont l’histoire est évoquée dans le manga de The Day of Revolution de l’auteur), devenant de fait la cible de ses petits camarades.
Même s’il y sera question de sentiments, Princess Princess est avant tout une comédie, jouant sur le statut particulier des trois personnages principaux, et leur plus ou moins bonne volonté à remplir leur rôle de Princesse, et à enfiler les costumes toujours plus surprenants que leur prépare le grand taré qui sert de responsable de l’atelier couture de l’établissement.

¤ Sol Bianca – The Legacy
A l’instar de The Irresponsible Captain Tylor, cet anime fût l’un des premiers proposés par Déclic-Images ; peut-être pas à l’époque de la VHS, mais cela reste parmi leurs premiers DVD. J’ai regardé le générique, présent en tant que publicité dans plusieurs autres de leurs séries, un nombre incalculable de fois, avant de finalement plonger dedans.
Sol Bianca est ici le nom d’un vaisseau issu d’une technologie perdue, datant de l’époque où l’humanité conquit l’espace. Son équipage, uniquement féminin, décide de recueillir à son bord May, qui cherche à rejoindre la Terre pour y retrouver ses parents.
La série compte 6 OAV, et fonctionne de la manière suivante : la première et la dernière sont là pour le fil rouge, les autres pour nous présenter différentes planètes sur lesquelles les personnages vont s’arrêter ; ce qui n’est certainement pas une mauvaise chose, puisque l’univers de Sol Bianca – The Legacy s’avère très riche, très élaboré, sans doute trop pour un anime ne proposant en tout et pour tout que 6×30 minutes. Mais ce n’est pas une raison pour bouder son plaisir.
OAV obligent, l’animation est soignée même si l’ensemble commence à accuser son âge ; la direction artistique change des canons du genre, de même que le chara design, ce qui reste toujours appréciable. Chacune des membres du Sol Bianca possède une personnalité bien définie, et j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre leurs pérégrinations spatiales. D’autant que le vaisseau lui-même dispose de quelques options bien sympathiques, dont j’éviterai de vous dévoiler quoi que ce soit.
De tous les titres de cet article, il s’agit sans doute de celui pour lequel j’aurais le moins de louanges à chanter, notamment en raison de son format trop court. Ce qui ne signifie qu’il faille s’abstenir de le découvrir.

¤ Très cher Frère…
Le meilleur pour la fin. Le chef d’œuvre. L’anime que vous vous devez de regarder. A l’instar de Goyô – House of Five Leaves, le manga comme son adaptation se valent, mais ils méritent encore plus d’éloges. Il faut dire que la version télévisée a pour elle le talent inénarrable d’Osamu Dezaki, réalisateur entre autre de Lady Oscar (de la même auteur) et de Cobra, qui sublime son matériau d’origine, avec notamment des Harmony Cells de toute beauté.
Nanako intègre l’académie Seiran, établissement réputé sur lequel règne une forme d’élite, à laquelle notre héroïne se retrouve mystérieusement conviée. Marquée par ce qui lui arrive et par le comportement des autres membres du Cercle de la Rose, Nanako se confie dans les lettres qu’elle adresse à son « très cher frère ».
Pour l’anecdote, Très cher Frère… devait être diffusé dans le Club Dorothée ; près d’une quinzaine d’épisodes furent doublés (tous présents dans le coffret DVD), mais seulement sept effectivement proposés dans l’émission. Le temps pour AB Productions de s’apercevoir que, non, ce n’était vraiment pas pour les enfants. Un établissement pour jeunes filles de bonne famille, une ambiance au premier abord douce et cordiale,… Ils ne sont pas méfiés, ils auraient dû : au Japon, il n’y a pas plus dérangé, traumatisé (et traumatisant), et dangereux qu’une « jeune fille trop parfaite », et Nanako va l’apprendre à ses dépends.
Très cher Frère… s’impose avant tout comme un drame psychologique, fait de personnages torturés, et de relations amoureuses compliquées (comme dans tous les manga se déroulant dans une école pour filles).
Et c’est dur. Et c’est beau. Et c’est touchant. Entre la qualité du récit de Riyoko Ikeda et la mise en scène d’Osamu Dezaki, nous obtenons un des animes les plus forts, les plus incroyables, jamais sortis du Japon, auquel je ne reprocherai qu’une légère censure (notamment concernant cette grande figure tragique qu’est Saint-Just) par rapport au manga, qui de fait demeure la version de référence. Cet anime prend aux tripes comme aucun autre.

Maintenant, vous vous sortez les doigts du derche, et vous allez regarder tout ça. Vous avez de quoi faire.


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