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Fant'asie - Les Mangas du Mercredi #6

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Les Mangas du mercredi #6

On est mercredi et mercredi c’est le jour des Mangas du Mercredi (oui il y a beaucoup de répétitions de mercredi dans cette phrase !), qui porte bien son nom !
Au programme je vais vous proposer des critiques de Dream Team 17-18, Kuroko’s Basket 19, Btooom 13

Commençons par le volume double de Dream Team

 

Dream Team – tomes 17-18 de Takeshi Hinata

Face au succès mitigé du titre en France, Glénat, à partir de ce numéro, a décidé de sortir des volumes doubles. Cet opus contient donc les tomes 17 et 18. Si cette décision peut paraître étrange et risque de déparailler dans une bibliothèque, si c’est le seul moyen de sauver la série, alors je dis oui ! Car Dream Team mérite de poursuivre sa publication en France.

Ce volet couvre la fin du match entre Kuzuryu et Taiei. Il était tant, tant ce match fût long, espacé sur plusieurs tomes. Pourtant, malgré la longueur, on ne s’est pas ennuyé. Et tout ça grâce à la maîtrise de Takeshi Hinata.
Il le prouve encore avec cette fin d’un match où la supériorité de Taiei a été omniprésente.
Néanmoins Kuzuryu, malgré la différence de niveau, a su prouver sa valeur et mettre à mal son adversaire. Le match aura été d’une intensité folle, malgré l’écart grandissant. Les rebondissements, phases de jeu collectives ou exploits individuels auront été légions et menés avec un amour flagreant du basket.

Mais surtout le mangaka continue à étoffer sa palette de personnages. Chaque membre de l’équipe de basket commence à montrer l’étendu de son talent et des profils de joueurs ressortent bien. Entre Chiaki et sa lecture du jeu, Momoharu et sa hargne, Sora et son shoot, Yasu et son abnégation ou encore Tobi et son talent pur, tous évoluent et grandissent individuellement mais au sein de ce collectif.
Les adversaires ne sont pas en reste puisque le mangaka installe d’ores et déjà de sacrés personnalités et des rivalités naissantes. A ce titre le personnage de Fuwa est intéressant de même que le meneur remplaçant ayant le même gabarit que Sora. On se doute que l’on les recroisera cplus tard.

Ce match qui n’avait d’amical que le nom est surtout une étape préparatoire pour la suite de Dream Team. L’équipe en ressort grandit et les joueurs ont probablement passé un palier.

Bref, j’ai dévoré ce tome et je me suis régalé sur ce match. J’ai hâte de voir la suite et de voir comment les personnages vont évoluer. Car Dream Team ce n’est pas que du basket. Il y a de l’humain derrière.

 

Kuroko’s Basket – tome 19 de Tadatoshi Fujimaki

On continue avec du shônen de basket avec le 19ème tome de Kuroko’s Basket paru chez Kazé Manga. A la différence de Dream Team, c’est une vision un plus shônen et surréaliste du basket. Et ce volet en est l’illustration parfaite.

On y voit la conclusion du match Yosen vs Seirin. Enfin pour être plus précis Murasakibara et Himuro vs Kagami. Le mangaka opte pour l’option d’opposer les as des deux équipes, quitte à laisser un peu de côté les autres. Mêmes si ces derniers ont parfois des fulgurences.

De plus, Fujimaki oriente définitivement son titre sur une dimension plus irréelle. On a franchit une nouvelle étape dans les « super pouvoirs ». Entre les capacités de prestidigitateur de Kuroko, le shoot mirage d’Himuro ou le dunk Thor de Murasakibara, on perd toute crédibilité. Surtout qu’ici on assiste à un affrontement de deux joueurs « dans la zone », l’équivalent du 7ème sens, du Super Sayan, du Bankai pour Kuroko’s Basket.

Cela fait maintenant de très nombreux tomes que l’on sait que nous ne sommes pas dans du basket réaliste. Mais là, le mangaka va encore plus loin et je trouve dommageable cette surenchère qui fait, pour moi, perdre de l’intérêt au titre. Et cela ne va pas s’arranger avec un nouveau personnage introduit qui semble être très cliché et avec un super pouvoir digne de Kise.

Kuroko’s Basket perd de l’intérêt avec ces pouvoirs/ capacités irréelles, et des personnages un peu trop caricaturaux. Ca n’en demeure pas moins un shônen phare qui se lit facilement et avec plaisir. A lire comme un shônen nekketsu classique et pas forcément comme un bon manga de sport.

 

Btooom – tome 13 de Junya Inoue

Après la tentative ratée de prise de l’hélicoptère, Ryota se retrouve échoué sur une plage. Il va croiser une jeune fille, qui en plus de ne pas l’attaquer, l’emmène auprès d’une communauté de joueurs pacifiques. Même si ces derniers ne l’accueillent pas de la meilleure façon, la confiance que lui voue la jeune fille va lui permettre de pouvoir s’intégrer malgré quelques réticences. Pourtant, même dans ce « sanctuaire » la menace n’est jamais loin.

Ce 13ème tome de Btooom se lit bien et le tout s’avère rythmé avec plusieurs rebondissements. Le principal reste l’arrivée de ce groupe de personnages ayant choisi de ne pas se plier totalement aux règles du jeu. Malheureusement, cette galerie de personnages est assez inintéressante. Le mangaka ne prend pas la peine de les travailler, les rendant même caricaturaux pour certains. Il essaie également d’instaurer une intrigue et faire monter la pression, mais cela ne prend pas. On ne ressent pas assez le danger et l’auteur use de grosses ficelles.

Bref, ça se lit bien, c’est rythmé mais c’est un peu creux et manquant clairement de finesse et de développement. Un gros coup de moins bien, qui sera corrigé, je l’espère, pour la suite.

 

C’est tout pour ce 6ème numéro. On se retrouve prochainement :)


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