Deux avant les événements de Second Son, on contrôle Fetch dans son passé tel qu’il nous a été résumé brièvement dans le jeu principal. Une idée alléchante puisque le personnage est plein de charisme. Mais petite déception quand à la substance narrative qui a clairement choisi la facilité. J’attendais beaucoup du traitement de la drogue dans la vie de Fetch, de la façon dont elle s’est progressivement retrouvée prisonnière de ce mal qui lui a retourné le cerveau.

La relation fusionnelle entre Fetch et Brent aurait dû être au coeur du récit mais n’est au final qu’un prétexte…
Et non, point de tout ça puisque les développeurs ont préféré créer un personnage ou deux pour nous donner les missions une à une. Ces nouveaux venus sont heureusement très sympathiques, mais le fait est que c’est un peu facile, un peu simpliste. Toute la relation entre Fetch et Brent devient anecdotique et seulement sous-entendue, et le sujet de la drogue est complètement esquivé. Vraiment dommage.
Cependant First Light reste un bon moment car le DLC suit aussi clairement la voie du plaisir immédiat. Les pouvoirs déjà impressionnants du néon sont encore améliorés visuellement et dans leur utilisation pour des déplacements encore plus libres et jouissifs. On est réellement surpuissants !
La ville réduite à sa première île (ce qui n’est pas plus mal) redevient en un instant ce bac à sable prétexte à faire flasher nos pouvoirs pour le fun. Un ou deux objectifs secondaires, des collectes d’items motivant la virevolte, on a vite fait le tour du contenu principal, mais il faut bien admettre que ça fonctionne. (il faudra quand même m’expliquer la logique des courses de Lumen, mais admettons ^^ »)
A cela se rajoutent des challenges en arènes aussi nombreux que peu intéressants, mais bon, on va dire que c’est toujours ça pour ceux qui en voudraient encore. First Light est donc un bon DLC, oui, à l’image du jeu originel, même s’il rate la vraie réussite, faute à un scénario survolé et assez mal raconté. En tout cas, il est très conseillable à prix réduit ou gratuit avec le PsPlus. Il est très surestimé par contre de l’avoir sorti en stand alone au format boite, et ne représente absolument pas un divertissement intéressant seul, mais bien dans l’optique d’un retour fugace dans l’univers de Second Son.
