Chris†Diary - Karneval

Tu vois, Karneval est la série où j’étais à peu près certains à 90% que c’était pris d’un galge pour fille ou shoujo qui y ressemble.

Je ne sais même pas si j’ai besoin de m’expliquer tellement ça crevait les yeux lorsque tu suis les anime de chaque saison. Karneval a eu droit à un OVA avant cette adaptation et si tu prends la peine de jeter un coup d’œil à la fiche; tu vois tout qui cri la série par une fille, pour des filles.

Les couleurs flashy pris d’un monde fantaisiste sont un des indices. Et évidemment, la plus grosse clef est les 3 mecs devant. De purs bishounen te donnant l’impression de t’inviter avec eux dans leur monde paradisiaque.

Bien que je suis toujours sûr que c’était des points te forçant à remarquer qu’ils tentent de piéger une jeune fille cherchant plus d’amour, ce n’était pas ce genre de série.

Karneval aura droit à des noms avec ses 2 personnages principaux. Les 2 étant importants en soit et chacun possédant son chemin et raison, c’est plus simple ainsi.

Le premier se nomme Nai. Un jeune homme aux cheveux blanc et yeux rouge, ne connaissant rien de ce monde il partira chercher son ami disparu. Avec pour seul indice le bracelet de ce dernier, trouvé dans une marre de sang… Ca ne le fera pas perdre espoir, au point où on se demande si il s’est rendu compte de la signification de sa découverte, et il continuera à chercher des pistes jusqu’à se retrouver la proie d’une femme fortunée l’ayant de toute évidence trouvé à son goût.

Le deuxième est Gareki. Outre le fait que la prononciation de son nom désigne aussi les débris (de pierres majoritairement) et m’a fait penser à ça à chaque fois qu’ils l’appelaient, il est voleur et s’est infiltré au moment où notre petit Nai était sur le point de perdre sa « … » (les possibilités sont au nombre de 2). Il le sauvera et apprendra la véritable identité de la ravisseuse : un monstre.

Ils réussiront à s’échapper, Gareki usant de ses bombes à cette fin. Leur recherche par les forces du gouvernement en tant que criminels se retrouve ainsi initialisée et malgré que Nai se soit attaché à Gareki, le petit voleur espérait gagner de quoi vivre grâce au bracelet qu’il a aperçu au poignet du jeune blanc.

Leur péripéties ne dureront pas bien longtemps. Rapidement, ils se retrouveront mêlé à Circus, une organisation national de la plus haute importance.

Circus s’occuperait de ces monstres, présumés être la forme évoluée des humains, ils sont effectivement plus forts et surtout grotesques. Le fait que nos 2 jeunes garçons aient été témoins d’un de ces montres et sont toujours en vie les intriguais. Particulièrement Nai qui ne semble pas être un simple humain.

Ils se retrouveront alors dans la base d’opération de Circus, sorte de dirigeable. Travaillant sous leur direction quelque temps en cherchant l’ami de Nai, ils se retrouveront libres de tous pourchasseurs en obtenant une place de protégé.

A partir de là, Karneval devient très dispersé. Tu comprends où il veut aller, l’ami de Nai et le mystère les entourant, sans pour autant avoir de cartes précises. Les gars n’ayant pas vraiment de pistes, c’est difficile de leur en vouloir de ne pas nous faire une histoire suivant un fil bien droit et non s’entremêlant dans tous les sens mais ce qu’il se passe à l’air bien peu important et tu te demandes sérieusement ce que ça a à voir avec le scénario tellement ça ressemblait à une perte de temps en tant que scène.

Il faut être honnête, ce n’était pas une pure perte. Certaines informations et indices (difficiles de les appeler comme tel) étant dissimilés ici et là, menant à la véritable histoire derrière la chasse à l’homme que commence Nai. C’est un phénomène qui se produit très souvent, l’auteur n’arrivant pas à fixer de façon exact la valeur ou le lien des évènements les uns aux autres, tu as une sorte de slice of life avec un coup event A se suivant d’event B n’ayant aucun rapport avec.

Autant ça peut être pardonner lorsque tu as un épisode comme Gareki rentrant dans son village natal en passant. Autant lorsque tu n’as pas de véritables raisons, donnant juste une impression de héros flottants, emportés par les vagues, oubliant leur but; ça passe difficilement pour celui qui tente de les suivre.

Maintenant Karneval n’était pas si exceptionnel en soit.

Beaucoup d’hommes, avec quelques filles : ce n’était pas un harem. Le scénario basique, représentant les méchants contre les gentils avec une petite touche politique derrière pour rendre la position des gentils plus complexes : c’est monnaie courante comme schéma de nos jours. Le boss mystérieux, donnant toujours l’impression de comploter envers ses alliés comme ennemis : on l’a vu et revu. Nai, pur et innocent, toujours seul jusqu’à présent et s’attachant aux autres : du typique. Les combats ayant un développement ridicule, avec des ennemis là juste en guise gagne-temps plus qu’un véritable intérêt : de grands points faibles de ce type de série.

Donc maintenant que je t’ai bien dit combien tu as déjà tout vu dans d’autres séries, il faut bien venir sur la particularité qui a fait sortir Karneval de ce tas : l’ambiance festive.

Circus étant un cirque comme couverture, chacun possède sa part dans ce domaine avec des accoutrements que tu ne verrais pas habituellement même dans le milieu des anim où c’est déjà bien tordu à l’origine. Lors de l’arrivé en ville on avait droit à la parade fait par l’organisation, avec les déguisements, spectacles et sortes de lapins servant de serviteurs. Tu te retrouves en plein dans l’atmosphère de Karneval.

L’anime ajoute ici sa touche avec ses couleurs. Tu comprends pourquoi ça avait l’air si flashy et voir des couleurs si peu usées tout le long et loin d’être déplaisant. Apportant sa particularité propre à Karneval, ce plus est bien suffisant à faire ressortir la série du tas habituel.

L’opening et l’ending joue particulièrement sur ce plan, te rappelant où tu te trouves.

Karneval ne possédaient donc pas grand-chose de neuf en contenu. Loin d’être déplaisant pour autant, il ne ressort pas et si tu es prêt à suivre l’anime c’est bien grâce à ce background de fête présent ici et là avec ses couleurs voyante donnant vraiment l’ambiance qu’on attend d’un Cirque.

Il n’y a évidemment pas de vraie fin, le manga était toujours en cours.