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Otakritik V2 - [Test] Links’Awakening

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Logo classique mais badass

 

 

Il existe dans chaque licence vidéo-ludique un épisode qui s’inscrit dans une démarche de renouveau, voire parfois de désacralisation. The Legend of Zelda ne fait pas exception à cette règle immuable. Chaque nouvel épisode a su apporter son innovation. The Legend of Zelda premier du nom posait les bases de l’univers de la série et un gameplay qui sera repris de nombreuses fois. Adventure Of Link a opté pour une vue en scrolling et un côté RPG fort réussi, bien que le rendant très ardu. A Link To The Past a instauré le concept de l’interaction avec le monde d’Hyrule. Aujourd’hui, c’est au tour de Link’s Awakening de mettre la main à la Triforce… ou presque.

Un épisode à part

 

Sorti en 1993 sur Gameboy puis réédité sur gameboy color en 1998 et renommé pour l’occasion Link’s Awakening DX, ce volet des aventures de notre Hylien est tout à fait unique en son genre. Il faut signaler qu’il est le premier à être pensé pour une console portable et inaugure un futur radieux à ses futurs successeurs, tant il est réussi.
Shigeru Miyamoto reste au rang de producteur et Takashi Tezuka réalise, tout comme ce fut le cas pour A Link To The Past (1991). Cependant, ce n’est plus Konji Kondô qui est à l’origine de la bande-sonore du jeu, mais Minako Hamano, Kozuo Ishikawa et Kazumi Totaka (Pokemon, Pikmin 2, Animal Crossing) . On amorce déjà un virage avec ces « inconnus » qui auraient pu déplaire aux fans tant les thèmes de Kondo sont bons (Overworld pour ne citer que lui, le plus célèbre). Ils seront pourtant les premiers à réaliser une musique différente pour chacun des 8 donjons du soft (9, pour la version DX) et contribueront grandement à l’atmosphère nostalgique de ce Zelda.

 

Même la triforce ne peut rien contre la tempête !

 

 

LA va jusqu’à balayer toute la mythologie de la saga établie jusqu à présent. En effet, Hyrule ne sera pas le théâtre des aventures de Link : tout le jeu se déroule sur l’île de Cocolint, sur laquelle notre héros échoue après avoir fait naufrage lors d’une terrible tempête. Zelda et Ganon sont aussi volontairement éclipsés et il en est de même pour la Triforce.

Autre nouveauté pour le moins déroutante, mais pas désagréable : la présence d’un bestiaire directement issu des jeux vidéo Mario. Les Chomp sont ici de gentils chiens un peu nerveux, quelques phases de plateformes nous laissent l’occasion de sauter sur du Goomba et il sera même possible de gagner au jeu une peluche de Yoshi !

Ces formidables caméos sont probablement l’œuvre de Takeshi Tezuka qui a été aux commandes de plusieurs Mario et les deux œuvres faisant partie de Nintendo, il n’a pas été difficile d’intégrer ces éléments qui rendent ce Zelda encore plus singulier. Toutes ces composantes font qu’en dépit d’un gameplay aussi classique qu’efficace, LA marquera durablement les esprits.

…Mais un Zelda quand même !

 

Tant de points inédits me ferait presque oublié que Link’s Awakening reste avant toute chose un Zelda ! Après votre réveil, pas de temps à perdre : vous apprendrez bien rapidement que vous n’avez pas vraiment échoué « par hasard » sur l’île de Cocolint. Que nenni ! Le Poisson-rêve (on ne sait jamais vraiment ce qu’il représente pour l’île avant le boss final) doit être réveillé par vos bons soins.

Si vous ne le faites pas, vous serez condamné à errer éternellement dans cet îlot… Ce qui ne déplairait probablement pas à Marine, mais certainement pas à Zelda. Pour réveiller cette créature, il va falloir traverser 8 donjons d’une difficulté variable (comprenez par là d’une facilité extrême à un accroc sans nom) et y récupérer des instruments capables de le réveiller.
De bien jolis moments…

 

De bien jolis moments…

 

 

La carte de Cocolint est immense et les items que vous récupérerez dans les donjons seront nécessaires à votre bonne progression. Notons aussi la présence de « quêtes annexes » qui n’ont d’annexe que le nom. A titre d’exemple, l’Ocarina DOIT être obtenu, sans quoi il est impossible d’explorer le dernier donjon. Les seules vraies quêtes sont donc assez classique : récupération de quart de cœur, photos avec les habitants de l’île (amusant car en les photos sont en SD) et amélioration de votre épée. Les détenteurs de la version DX pourront aussi récupérer une tenue qui augmentera soit votre force, soit votre endurance.
Beaucoup d’humour bienvenu dans ce Zelda !

Les monstres ne sont pas vraiment durs à vaincre dans leur ensemble et il en est de même pour les boss. Les énigmes restent cependant corsées pour les amateurs (par exemple pour récupérer la chanson de Wart, avec les panneaux… un supplice en ce qui me concerne). Le véritable atout de LA se situe plutôt dans son ambiance mélancolique.

Doté de l’un des finales les plus émouvants tout Zelda confondus, il n’est pas à douter que cet opus reste à ce jour LE meilleur épisode développé sur console portable. Pour les intéressés, sachez qu’il fait suite aux épisodes Oracle of Seasonset Oracle Of Ages. Il ne me reste plus qu’à espérer vous avoir donné envie de donner une chance à ce superbe monument dont la durée de vie moyenne est d’environ 20/25 heures.



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