Un des meilleurs doujin que j’ai eu l’occasion de faire.
De l’humour tout le long, des personnages intéressants, un setting qui a l’air complètement débile tout en tenant la route, un système demandant de réfléchir sur comment bien attribuer ses stats pour vaincre l’ennemi à venir, une true end super chaude à cause de la limite de level et de l’eros torride.
Tout est parfait. Une histoire plus pensée l’aurait peut-être mieux fait mais dans le cadre fixé c’est juste l’excellence. Dommage que le cercle a arrêté après ce seul doujin.
Le monde est dominé par les femmes. Les hommes ne peuvent vaincre les femmes vénérant la déesse, divinité protégeant l’ordre. Selon la légende, il y aurait eu un majin par le passé permettant d’avoir un équilibre entre l’ordre et le chaos. Les femmes et les hommes. Seulement, la déesse l’a vaincu et a instauré son règne et le monde actuel.
Les hommes sont dans les slams, les femmes dans leur ville. Les hommes ont du travail que dans leur zone sans pouvoir sortir à cause des gardes. Ils font bien en sorte d’avoir des descendances mais si l’enfant est un garçon, il est envoyé au slam dès que possible. Un monde peu enviable donnant naissance à une résistance avec le héros en tant que membre.
Il se fait capturer lorsque l’un de ses camarades foire. En voulant le protéger, c’est lui qui a été la victime et est au début du jeu en train de subir une torture des jumelles s’en chargeant. Des perverses le faisant éjaculer encore et encore au point où il a juste mal. Grâce à un tremblement de terre et une brèche dans le mur de sa cage, il s’enfuit et finit par souhaiter du pouvoir lorsqu’il est sur le point de se faire attraper.
Un nouveau tremblement de terre, il fait rencontre avec le majin lui donnant le pouvoir de devenir plus fort et d’attribuer cette force dans ses stats. Des pouvoirs que l’homme avait à l’origine et que la déesse a scellé. Pour obtenir un monde libre, le héros va prendre part à un concours consistant à ramener les 3 preuves du labyrinthe souterrain de la ville et vaincre les 3 capitaines de la gardes pour obtenir une place importante dans leur société.
Les hommes n’étant pas interdits de participer tout en ayant pas la force de vaincre en théorie, il prend ce chemin présumé impossible.
Etonnament, il envoie comme scénario malgré le principe stupide. Donnant une sensation qu’il est vraiment en train de vivre et non seulement le fruit de la pauvre imagination d’un gars (l’auteur) comme souvent.
M’enfin m’enfin, Ladyus use quasiment pas son histoire. Plein d’allusions puisque le majin fait que parler et le sujet vient sur la déesse parfois (critique du fait que les statues de la déesse ont fait la poitrine plus grosse par exemple) mais en s’en fout pas mal. Le héros ne parle, tu vois bien des scènes où les femmes dominent trop tout en allant pas dans l’exagération. Tu sens qu’elles font leur boulot et regardent les hommes de haut sans partir dans la dédaigne sans raison puisque je te rappelle qu’ils vivent même pas ensemble. C’est naturel pour eux.
Ca tient la route. C’est bien. Et là encore, on s’en tamponne puisque là n’est pas l’important. Ca permet juste d’éviter d’avoir des hauts et des bas avec des scènes qui servent à rien. Ladyus est vraiment logique et réel dans sa façon de faire et drôle.
Le majin se tapant la narration en parlant tout le temps. Pur comique ce dieu, il te prévient de ne pas boire l’eau de mer parce qu’elle est salée et raconte qu’il s’est fait avoir le première fois. Le gamin saoul te disant que la Terre est ronde et le majin se foutant de sa gueule. Contrôlant le héros pour le H et se faisant avoir en un seul coup en rejetant la faute sur le manque d’expérience du héros ou encore criant haut fort qu’il s’en fout des loli puis une fois devant une partie de l’image H de la capitaine loli, il chante devant la suite et demande à chaque fois de trouver le reste.
Tu sens pas du tout que c’est un dieu. C’est juste un idiot mettant l’ambiance tout le long.
Les autres personnages sont moins comiques au niveaux des principaux tout en étant tous quelques parts tordues entre celle pensant qu’au héros et s’enfermant pour se faire plaisir (sortant une fois tous les 3 jours) en attendant qu’on arrive à la fin du jeu, deux autres faisant du H entre elles ou la loli se faisant servir par des shota. Les NPC sont tous des idiots te racontant une connerie que ce soit du côté homme que femme, c’est rare d’en voir un sérieux.
Le héros ne parle pas mais il n’est pas mieux avec ses choix à la con. Ils peuvent te faire un oui/non dans les choix, ils doivent toujours rajouter quelque chose pour rendre le choix amusant.
Résultat, tu rigoles pas mal. Même dans la phase donjon, tu as les jumelles se la pointant à chaque fois ou encore le roi que tu peux jeter à l’eau au sous-sol de ta base que tu retrouves dans une partie inaccessible de la map.
Niveau combat, c’est normal jusqu’au boss. Les boss, c’est-à-dire filles lors du concours, sont toutes spéciales. Elles ont leur façon d’être vaincue et tu dois en général perdre la première fois pour la comprendre. Tu peux attribuer tes stats à l’infini te permettant d’essayer plusieurs build et comprendre lequel est bon pour la vaincre.
Cela dit, ça devient vraiment intéressant lors de la deuxième partie avec la true end débloquée. Tu peux tout garder mais ton expérience et donnée à la statue du majin te permettant d’attribuer tes stats. Là, tu dois gagner sans te reposer sur le pouvoir du majin. En gros, va dans le labyrinthe gagner de l’argent, achète les nouvelles armes exclusives de la deuxième partie puis monte de level que en battant les filles. Tu finis level 14 au lieu de 50 pour vaincre la boss final.
Et c’est chaud. Mais chaud. Même avec le bon build, tu peux facilement te faire éclater si tu n’as pas chance. Ou plus exactement, il faut de la chance pour gagner.
J’allais l’oublié: l’EROS est extrême. Le système de cacher dans chaque labyrinthe le H de la fille à venir en 3 cristaux différents montrant leur H habituel (pas forcément avec un homme) était terrible. Le fait de ne voir qu’un cercle de l’image donne juste tellement plus de puissance que tout donner d’un coup. Donnant envie de voir la suite voir même juste trouver cette entre-vue déjà succulente.
La scène en entier est toujours réussie avec un de ce sens des poses incroyable. Les zooms sur les expressions durant le H ou encore le setting puisque le héros finit par devenir la poupée de la fille en perdant est juste jouissif.
J’ai voulu en voir plus de l’illustrateur et… Et… Merde, c’est le même qui fait Maougun e Yokoso. Pourquoi est-ce qu’il est pas aussi bon que ça d’habitude ?
C’était excellent comme jeu. Tu t’éclates tout le long. Tu t’amuses vraiment tout en réussissant complètement à avoir l’eros nécessaire à un doujin. Tournant limite juste autour de ça et pourtant allant bien plus loin dans l’appréciation rendant finalement le thème pas si important.
Pourquoi ils ont arrêté le cercle ?









































