Je me suis fait pas mal de jeux de light et c’est souvent les meilleurs jeux de l’année (award) tout en ayant deux pattern bien distinctes : c’est de la merde avec ton héros tout pourri qui se retrouve en harem parce que dieu l’a décidé; ou ça va plus se concentrer niveau histoire tout en foutant plein de cliché sur l’amour au milieu faisant un mélange de sérieux et de comique.
Les seuls que j’ai fini sont dans le deuxième cas. Vermilion est aussi de ce type. L’amour foirait pas mal de moments où c’était supposé épique. Les routes de chaque filles m’ont gonflé si tu omets une (pas la peine de se demander comment elle fini toujours en première position niveau popularité). Et j’ai eu l’impression qu’ils se foutaient de ma gueule dans pas mal de développements où les filles étaient mises en avant.
Le monde de Vermilion -Bind of Blood- tourne autour des vampires vivant à l’ouest des états-unis. Ils se nomment blinder en référence au fait qu’ils sont enchaînés par le sang et possèdent une société les dirigeant en leur imposant des règles grâce à une fonction donnée aux blinders les plus expérimentés. Il y en a un par zone de la ville (5 en total) et protège la loi dans son périmètre. Le héros est l’un d’eux.
Il tente actuellement de retrouver Trifinger, un tueur de blinder laissant la marque d’une main à trois doigts sur ses victimes. Les blinders ont besoin de sang pour vivre et le boire entre eux leur donne autant de mérite que de le faire avec un humain donnant l’acte tabou dans leur société. Pourtant, Trifinger le fait et a donné naissance à une légende durant 10 ans où il a tué de nombreux blinders influents ayant vécus longtemps. Puis il disparu pendant un demi siècle jusqu’à ce jour. Plus les blinders vivent, plus ils deviennent forts; ça rend le retour de ce tueur légendaire une menace de taille.
S’ajoute l’apparition du plus vieux blinder de l’Europe réputé pour créer une tempête où il est. L’augmentation de blinders par un blinder irresponsable créant des enfants et les laissant seuls sans leur apprendre les règles de leur monde. Pas mal d’ennuis qu’il doit régler.
Honnêtement, ça tape un peu de partout au début. Putain de vague. Tu sais pas où il va, ne va nul part en fait. Restant sur place en se disant qu’il a tel problème ou finissant la semaine par « il a cherché sans trouver ». Lent, stupide. T’as envie de demander comment il cherche parce qu’avec la population de leur ville, c’est pas avec la patrouille de la nuit que tu vas sauver le jour.
Commence plutôt les problèmes créé par les nouveaux blinders et le héros partant légèrement en travers ne faisant pas ce qu’il devrait faire pour protéger la loi de la zone sous sa juridiction. Ca s’arrange avec l’avancée du jeu penserais-tu. Que dalle. C’est comme ça jusqu’à ce que tu entres dans une des routes alors qu’au moins une des faiseurs de troubles s’est retrouvé contre lui 2 fois et il ne fait rien pour l’empêcher de recommencer.
Une fois entré dans la route. La fille passe en avant. T’as d’un côté celle qui aime le héros tout en osant pas pénétrer dans le passé de ce dernier et ne veut raconter le sien pas du tout terrible une fois que tu l’entends. Une est juste normale et traîne tout le long avant d’accepter le fait qu’elle est devenue une blinder et dois donc boire du sang. Une fait la forte alors que tu sens bien qu’elle est faible, n’est pas capable de prendre une décision et agit juste comme on lui dit parce que c’est le plus logique dans la tête des gens pas futés. La dernière est la chasseuse et la meilleure puisqu’elle atteint le véritable ennemi et arrive à devenir intéressante en héritant du nom du chasseur légendaire White Pile avec sa personnalité tordue.
3 routes étaient chiantes. Une fois les 4 vues, tu obtiens le GRANDE. C’est-à-dire la véritable histoire puisque le héros n’est pas pour x fille à l’origine (fout moi le GRANDE dès le début). Mais, ça reste pareil avec cette sensation de pourquoi la fille elle a x problème qui met des plombes à se régler dans sa route et n’est pas du tout mentionné (voir n’existe plus) ou se termine super facilement dès que c’est plus sa route ?
Dans le GRANDE, tu as bien toutes les filles adorant le héros tout en tuant l’ambiance de son combat finale puisque bon, il faut bien montrer qu’elles sont là alors qu’elles font rien lorsque tu regardes la situation dans sa totalité. Le combat en lieu même est grandiose avec la fin de pas mal d’histoires tout en apportant de nouvelles portes même au méchant, c’est juste qu’il faut que l’humain gagne et le véritable final avec leur ancêtre est complètement jeté alors que c’était important.
J’en dit pas mal de mal, mais Vermilion n’est pas si mauvais avec un autre personnage masculin. Le fan de Trifinger. Ce dernier est total dans sa croyance. Changeant son style de vie et tentant de lui ressembler tandis qu’il le transforme en symbole tellement ce tueur est son idéal. Il est fou tout en ayant conscience et fonçant dans ce qu’il considère juste.
Outre ce dernier et la naissance de White Pile ainsi que le précédent White Pile revenant sur le champ de bataille, ça puait beaucoup l’humain dans tout ce qu’il se passait avec les sentiments de chacun. C’est là le principal de Vermilion et c’est loin d’être original étant plus que cliché. Le héros pensant même pas mal de fois avoir compris x sur sa nature puis repartant sur le fait qu’il comprend pas. Très humain. Vraiment. Ca tourne en rond.
Chiant en un mot. Vermilion a ses bons moments très réussis tout en emmerdant pas mal par la même occasion. Je considère que ça aurait été bien mieux si le héros n’était pas le héros d’une tragédie vivant dans le passé même lorsque l’action est dans le présent m’enfin. Le tragique, ça touche plus.











































