Qui dit début de l’année dit bilan, c’est donc parti pour l’habituel bilan personnel de l’année 2014 en terme de jeux vidéo. Et au passage, toujours pas de bilan pour les anime cette année non plus parce que je n’ai pas suivi beaucoup de séries en 2014, à part celles de cet automne.
Ce bilan comprend tous les jeux auxquels j’ai pu jouer cette année, qu’ils datent de 2014 ou non, avec quelques rapides impressions dessus puis un classement personnel un peu plus bas.
Voici pour commencer le petit tour habituel des jeux faits en 2014, le tout classé par machine et sans aucun ordre de préférence.
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NINTENDO DS
Comme mieux vaut tard que jamais, j’ai enfin décidé d’attaquer mon backlog sur Nintendo DS. Avec seulement deux jeux pour le moment, mais pas n’importe lesquels.
- 999 : Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors :étant donné que je possède Virtue’s Last Reward sur Vita grâce au PlayStation Plus, je me suis dit que ça serait stupide de jouer à ce dernier sans avoir fait 999 avant, surtout qu’on m’avait dit que Virtue’s Last Reward spoilait des éléments du scénario de ce dernier. En tout cas j’ai beaucoup aimé 999, que ce soit au niveau des personnages, de l’ambiance et de l’histoire, mais c’est quand même dommage qu’il ne soit pas possible de sauter les énigmes/puzzles à chaque fois que l’on rejoue pour faire les autres fins. A noter que c’est l’un des rares jeux qui utilise intelligemment les deux écrans de la console.
- Ghost Trick : ce que je retiens ici ce sont surtout les animations, ça m’a rappelé certains titres comme Another World. Un jeu plutôt original, même si c’était un peu stressant d’éviter la mort des différents personnages, surtout avec cette petite musique et ce compteur qui indiquent combien de secondes il reste avant que le personnage en question ne se fasse tuer. C’était également très sympa à suivre au niveau du scénario, bien que parfois très tordu. Et puis Missile est le meilleur chien de jeu vidéo au monde (pardon Shizue/Marie).
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NINTENDO 3DS
Seulement sept jeux cette année, contre onze l’année précédente. Est-ce que pour 2015 ce chiffre diminuera encore ? On verra bien. Je n’ai pas inclus dans cette liste le RPG de Taiko no Tatsujin que j’ai à peine commencé, ainsi que Youkai Watch parce que je n’arrive pas à progresser dans ce jeu tellement il souffre du syndrome Ninokuni (joli mais chiant).
- Puyo Puyo Tetris : n’ayant pas trop aimé le Tetris sur 3DS, et appréciant un peu Puyo Puyo même si je suis nulle et que je n’ai fait que celui sur Megadrive, j’ai donc craqué pour ce Puyo Puyo Tetris. Un jeu qui malheureusement n’a pas l’air de vouloir sortir en occident, du coup il n’y a que des joueurs japonais ; et comme le jeu n’a pas fait des ventes extraordinaires non plus, et bien quelques mois plus tard on se retrouve avec un mode en ligne un peu désert. En tout cas ce jeu est très bien, le mode Histoire est sympa sans plus, et le mode qui mélange Tetris et Puyo est un peu dur à assimiler.
- Rune Factory 4 : un jeu acheté sur un coup de tête en début d’année suite à l’annonce de la faillite du studio de développement Neverland. Je n’avais pourtant jamais fait de Rune Factory, j’ai juste essayé un peu Rune Factory Oceans sur PS3 et j’avais trouvé ça moyen, mais bizarrement j’ai énormément accroché à ce Rune Factory 4, au point d’avoir passé presque 200 heures dessus. En tout cas c’est un bon remplacement à Animal Crossing, le côté RPG en plus, mais ce que j’ai surtout aimé dans ce jeu c’est son humour : je ne sais pas ce que donne la version occidentale, mais pour la version japonaise je me suis rarement autant amusée en lisant des dialogues, sans parler des descriptions des objets, vraiment très drôles (dont des références à Hatsune Miku un peu sorties de nulle part). J’ai également passé beaucoup plus de temps dans ce jeu à farmer et faire du craft pour fabriquer mon équipement de la mort qui tue qu’à m’occuper de mon potager. :’D Et puis au niveau des personnages, Dylas = best husbando. Il est d’ailleurs doublé par Tomokazu Sugita, que demander de plus.
C’est aussi le jeu sur lequel j’ai passé le plus de temps en 2014 /o\
- Gyakuten Saiban 123 : la compilation des trois premiers jeux de la série des Ace Attorney, avec la traduction anglaise disponible dans la version japonaise (comme pour la version DS, en fait). Ce n’est pas plus mal d’avoir tous les jeux sur une seule et même cartouche, mais étant donné que cette compilation s’appelle Naruhodo Selection, aura-t-on droit un jour à un Mitsurugi Selection avec les deux Gyakuten Kenji ?
- Theatrhythm Final Fantasy Curtain Call : un jour j’arriverai à écrire correctement le nom de ce jeu sans vérifier à chaque fois. Il s’agit donc ici d’une version améliorée du premier jeu, qui reprend d’ailleurs tous les DLC de ce dernier. Que j’avais tous achetés parce que je suis un pigeon. Heureusement, ce Theatrhythm est loin d’être un vulgaire copier coller et contient un mode Quête intéressant et surtout un mode en ligne pour affronter d’autres joueurs. Il y a aussi des musiques d’autres jeux en DLC comme les Romancing SaGa, Chrono Trigger, Secret of Mana ou encore Bravely Default, et ça c’est mal parce que je ne peux pas résister. C’est en tout cas un bon jeu de rythme, idéal pour les débutants car bien plus facile qu’un Project Diva.
- Pokémon Saphir Alpha : remake d’un Pokémon que je n’ai jamais fait, mes expériences avec la série se limitant à Pokémon Rouge, un peu de Pokémon Argent et Pokémon Y. Et je dois dire que j’ai largement préféré ce Saphir Alpha à Y parce que j’ai trouvé le scénario plus intéressant (enfin ça ce n’était pas bien dur) et les musiques meilleures. J’ai pris la version Saphir parce que bleu > rouge et que Kyogre m’inspirait plus que Groudon. Dommage que le jeu soit une fois de plus facile, ils auraient largement pu donner 10 niveaux de plus à chaque champion d’arène, ça aurait évité le massacre à chaque fois (que l’on utilise ou non le Multi Exp.). Mais remplir son Pokédex est toujours aussi addictif, et j’ai bien aimé la possibilité de parcourir librement le ciel d’Hoenn à la recherche de mirages et autres portails pour capturer les Pokémons légendaires des précédents jeux.
- 12-sai ~ Honto no Kimochi : oui, il n’y a que moi pour acheter un jeu qui s’appelle « 12 ans : les vrais sentiments » et qui vise les collégiennes. Et non, je n’ai pas honte. :D Basé sur un manga qui a donné naissance à une OAV sortie en avril dernier, ce sont pourtant les images du site officiel qui m’ont donnée envie d’acheter le jeu car ça avait l’air mignon comme tout. En tout cas je m’attendais à un côté gestion et simulation, un peu comme dans Girl’s RPG Cinderelife, mais il s’agit en fait d’un pur visual novel avec cependant des événements pas si évidents que ça à débloquer et des situations toutes plus fleur bleue les unes que les autres. Je n’attendais rien de ce 12-sai, mais au final j’ai eu quelque chose de bien meilleur que certains visual novels que j’ai pu faire cette année…
Je pense que le mode Profil est la raison pour laquelle les captures d’écran ont été désactivées pour la communauté Miiverse du jeu :p
- Tales of the World : Reve Unitia : un tactical RPG regroupant différents héros issus de la série des Tales of. A l’origine il s’agit d’un jeu sur téléphone portable, et le résultat est assez moyen, mais c’est pourtant mieux que ce à quoi je m’étais attendue, ne serait-ce que pour le interactions entre les personnages. Ces derniers ont en fait tous été invoqués dans le Monde des Rêves par des créatures qui cherchaient des guerriers puissants afin de se débarrasser de monstres qui sont soudainement apparus. Bien évidemment en débarquant dans ce monde onirique tout ne se passe pas comme prévu, les personnages des Tales of ayant au passage perdu leur mémoire. Il y a également pas mal de séquences sous forme d’anime, et les personnages à recruter sont TRÈS nombreux. Le problème du jeu reste cependant ses combats : c’est très répétitif et il n’y a que peu de variétés au niveau des cartes, au contraire de la majorité des tactical RPG. Et puis techniquement ça fait quand même un peu pitié. Paradoxalement je me suis quand même moins ennuyée sur ce jeu que sur Project X Zone.
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PS VITA
Nouvelle console achetée en novembre 2013, la Vita m’aura bien occupée tout au long de 2014. La Vita TV, un peu moins.
Pour les jeux commencés mais pas terminés (et qui seront donc absents de ce bilan) il y a Virtue’s Last Reward, entamé juste après avoir fini 999 : Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors sur 3DS. Je ne sais plus sur quelle route j’étais mais le scénario était vraiment passionnant et j’étais donc à fond dedans, puis une fois vers la fin de cette route j’ai été arrêtée par un « à suivre » parce que visiblement il me manquait des informations qu’il faut aller débloquer dans les autres routes. Sur le coup ça m’a tellement refroidie et freinée dans mon enthousiasme que je n’ai plus retouché au jeu depuis un an. Il faudrait que je m’y remette.
L’autre grand absent sera Gravity Rush, que je ne pourrai malheureusement pas terminer parce qu’il me donne le mal des transports. Pour ceux qui l’ignorent j’ai des problèmes de cinétose (plus connu chez les anglophones de motion sickness), ce qui fait qu’il m’est presque impossible de jouer à la majorité des FPS ou encore à certains jeux dont la caméra me pose problème (Ocarina of Time, Mario Galaxy, Mirror’s Edge et The Unfinished Swan sont mes pires cauchemars). Et comme malheureusement Gravity Rush me donne plus envie de vomir qu’autre chose, je n’ai donc pas pu dépasser le Chapitre 7 (et non, je ne me forcerai pas à continuer).
- Tokushu Houdoubu : il s’agit d’un visual novel de Nippon Ichi Software qui était offert sur le PlayStation Plus, et où on incarne un caméraman/cadreur qui va expérimenter bien des phénomènes étranges à travers les différents reportages sur le paranormal sur lesquels il va travailler. Ce qui est intéressant ici est que l’on a également droit aux coulisses du monde de la télévision japonaise, les studios du jeu étant apparemment inspirés d’un véritable studio TV. A part ça ce Tokushu Houdoubu n’est pas extraordinaire en soi sans être non plus mauvais, mais je suis quand même bien contente de ne pas avoir dépensé d’argent pour y jouer.
- Ciel Nosurge 〜 Ushinawareta Hoshi e Sasagu Uta : un autre jeu du PlayStation Plus, qui sert en fait de prologue à Ar Nosurge. Sorte de mélange entre une simulation et un visual novel avec un soupçon de LovePlus, le joueur se retrouve à communiquer et interagir avec une jeune fille amnésique nommée Ion. Le but du jeu est de retrouver ses fragments de mémoire perdus afin de comprendre qui est Ion et pourquoi elle se trouve visiblement isolée. Le jeu est découpé en plusieurs chapitres, et si le premier est gratuit, les suivants sont payants. Une version améliorée mais surtout complète, comprenant tous les chapitres et les DLC, est heureusement sortie en 2014 : j’y joue d’ailleurs en ce moment parce que je trouve quand même Ciel Nosurge rudement sympa, surtout au niveau de son univers et de ses personnages, au point d’avoir envie de donner une seconde chance à Ar Nosurge alors que je n’avais pas vraiment aimé sa démo.
- DanganRonpa 2 : Goodbye Despair : autant j’ai adoré le premier jeu, autant j’ai largement moins apprécié ce second épisode. En grande partie parce que j’ai trouvé les personnages et l’histoire nettement moins intéressants, mais aussi parce que j’ai largement préféré l’ambiance du premier jeu. Mais il y a surtout une chose que je n’ai pas du tout aimé dans ce DanganRonpa 2 et que je vois rarement mentionnée dans les différentes critiques : les mini-jeux pendant la partie « procès ». Certains sont une pure horreur (surtout la version « améliorée » du jeu du pendu…), d’autres sont très mal expliqués, du coup j’ai été obligée de baisser leur niveau de difficulté tellement ça plombait le rythme, mais aussi et surtout pour éviter que ma Vita ne passe par la fenêtre. J’ai tellement détesté ces passages que cela ne m’a pas vraiment aidée à apprécier davantage le jeu, et c’est bien dommage parce que sans cela il est vraiment intéressant et contient pas mal de petites surprises. Je ne suis pas très fan de la fin non plus, qui est un peu trop « gentille » par rapport au reste ; petit bémol également en ce qui concerne la localisation avec ses fautes de frappe, ses sauts à la ligne intégrés n’importe comment et surtout son texte qui déborde de partout, ce qui arrive en majorité vers la fin du jeu. Il y a bien pire avec des jeux comme Ace Attorney : Dual Destinies sur 3DS, mais ça ne fait quand même pas très professionnel. Heureusement que la traduction en elle-même est plutôt bonne, surtout vu les multiples références otaku.
J’ai été quand même super déçue qu’ils ne l’aient pas fait pour de vrai :'(
- htoL#NiQ ~ Hotaru no Nikki : j’ai déjà écrit en long, en large et en travers sur ce jeu ici, que j’ai beaucoup aimé malgré son côté frustrant en terme de maniabilité étant donné qu’il se joue uniquement via l’écran tactile. Heureusement que Nippon Ichi Software s’en est rendu compte et que le jeu a depuis été patché, permettant enfin au joueur d’utiliser le stick analogique.
- Steins;Gate ~ Linear Bounded Phenogram : un visual novel acheté lors des promotions sur le site de 5pb. cet été. Se déroulant en parallèle à l’histoire du jeu original, il explique certains passages de ce dernier et permet également au joueur d’incarner les autres personnages, et donc d’avoir un point de vue différent de celui d’Okabe sur certains événements. Bien plus court que l’original aussi, ce Linear Bounded Phenogram peut être considéré comme une sorte de bonus intéressant donnant l’occasion aux fans de replonger dans l’univers de Steins;Gate.
- Murasaki Baby : un petit jeu très court au style graphique original, dans la lignée d’un Hotaru no Nikki, d’un Limbo ou encore d’un Escape Plan. Le joueur doit aider une petite fille à retrouver sa mère, le tout dans un univers très Tim Burtonesque : on guide la petite fille en question en la prenant par la main, ce qui se fait en touchant l’écran, mais au passage il faudra prendre soin à ce que le ballon en forme de cœur qu’elle tient dans son autre main n’éclate, car il représente sa vie. Mignon mais un peu frustrant en terme de jouabilité, c’est un jeu qui, je le sens, va atterrir un jour dans le programme du PlayStation Plus.
- Haiyore! Nyaruko-San ~Meijoushigatai Game no You na Mono : il s’agit d’un autre visual novel acheté suite aux soldes de chez 5pb., comme pour Steins;Gate. Basé sur la série du même nom, le jeu garde la même ambiance et part dans de nombreux délires qui me sont passés un peu au-dessus de la tête, avec un découpage en plusieurs chapitres sans véritable lien entre eux, chacun comportant sa propre histoire. Comme les épisodes de l’anime, en fait. Sympa sans plus, je retiens surtout de ce jeu le trophée nommé « Endless Eight », et qui se débloque en faisant plusieurs fois la même action. :’)
- Soukai Buccaneers! : un visual novel, ou plutôt un otome game avec des pirates. C’est suffisamment rare pour m’avoir donné envie de l’acheter, mais finalement j’aurai dû m’abstenir parce que c’était plutôt mauvais : on a droit à des personnages inintéressants, un scénario mou du genou et une héroïne pour une fois adulte mais qui a la mentalité d’une ado de 14 ans. Et pour un jeu sur la piraterie, on passe la majorité de son temps sur la terre ferme, ce qui est un peu dommage. A oublier.
- Re:Viced : enfin un otome game intéressant, avec une héroïne qui possède un véritable caractère (et un cerveau). Ça se fête. Le jeu nous met dans la peau d’Aika, l’un des quatre démons aux ordres du Roi des Enfers, et âgée de plusieurs centaines d’année. Ce dernier ayant mystérieusement disparu, les quatre démons doivent aller sur Terre pour chercher un candidat qui deviendra leur prochain Roi. Il s’agit d’un jeu extrêmement bourré d’humour, avec une héroïne également très drôle et assez cynique, et des personnages qui sont dans l’ensemble intéressants. Une bien bonne surprise, qui change de certains autres titres plutôt médiocres du label Otomate.
- Chō no doku hana no kusari ~ Taishō enren ibun : à la base il s’agit d’un otome game interdit aux moins de 18 ans sur PC, que l’on doit au studio Aromarie, et qui avait reçu de bonnes critiques. Et bien j’ai été un peu déçue parce qu’au niveau du scénario on se croirait dans l’un de ces dramas avec ces histoires de famille ruinée, de jeune fille mariée de force pour sauver sa famille de la pauvreté, d’amnésie, d’adultère, d’inceste, d’enfant caché… Oui, il y a tout ça. Et si le jeu est visuellement censuré, les textes, eux, ne le sont pas vraiment. /o\ En tout cas les routes des différents personnages sont vraiment de qualité variable mais dans l’ensemble il s’agit d’un visual novel plutôt court. Ce n’est pas mauvais en soi mais ce n’est pas trop ma tasse de thé, n’aimant pas trop voir les héroïnes de ce style de jeu se faire maltraiter.
- Moujuutsukai to Ouji-sama : encore un otome game, qui est un peu l’antithèse de celui dont je viens de parler juste au-dessus, et qui se rapproche plus dans le fond d’un titre comme Fruits Basket à cause de ses personnages masculins qui ont subi une malédiction et se retrouvent transformés en animaux. Ces derniers seront heureusement aidés par Tiana, une dresseuse qui les a achetés à un marchand en pensant avoir mis la main sur des animaux « normaux ». C’était mignon comme tout, certains passages ont même un peu fait fondre mon cerveau, et Tiana fait heureusement partie de ces héroïnes qui ont une personnalité.
- Princess Arthur : encore un jeu disponible gratuitement via le PlayStation Plus, où le joueur incarne Alu, une jeune fille qui est en fait le roi Arthur. Non, ce n’est pas Fate/stay night, c’est juste un otome game où on peut draguer les chevaliers de la table ronde. C’est en tout cas d’une telle stupidité et tellement navrant par moment que j’ai bien aimé, j’ai même rarement vu un otome game partant autant en vrille (à part Uta no Prince-sama, mais pour ce dernier c’est volontaire), surtout qu’ici ça se veut sérieux. Je rigole encore en repensant à certaines fins. Princess Arthur est également très anachronique, c’est censé se dérouler durant le Moyen Age mais le château de Camelot ressemble plutôt au château de Versailles ; en tout cas il ne faut rien prendre au sérieux vu qu’il y a même un passage dans le jeu où l’héroïne et quelques chevaliers de la table ronde sont à la plage et jouent à ce jeu très japonais où on doit couper une pastèque avec un bandeau sur les yeux. AU SECOURS. Heureusement qu’il y avait la route de Merlin, la plus intéressante et la mieux écrite, pour sauver tout ça.
- Ebikore + Amagami : je voulais jouer à ce jeu depuis longtemps, depuis la diffusion de l’anime en fait. Et puis il s’agit encore de l’une des rares dernières dating sims pures et dures, même si ici le système est nettement plus original que celui d’un jeu de ce genre plus classique, comme les Tokimeki Memorial. J’ai uniquement fait la route de Haruka et Kaoru, mes personnages préférés dans l’anime, mais il faudrait que je continue un jour pour obtenir la fin des autres personnages. C’est tout aussi amusant que l’anime, voire même plus, avec des passages assez mémorables. En revanche je n’ai pas touché au scénario bonus avec le jeu de mahjong parce que je ne sais pas y jouer. :x
- Puyo Puyo Tetris : les versions sur console Nintendo et Sony n’étant évidemment pas compatibles entre elles pour le mode en ligne, j’ai donc pris également le jeu sur Vita, pour en fait y jouer sur Vita TV. C’est effectivement plus agréable de jouer avec une manette plutôt que sur 3DS, mais avec le temps le mode en ligne est malheureusement devenu lui aussi désert. Dommage, mais je me suis en tout cas bien amusée dessus et c’était amusant de se faire massacrer par des joueurs japonais plutôt connus dans le milieu. Même à trois contre un.
- PixelJunk Shooter Ultimate : et encore un jeu du PlayStation Plus (décidément), qui regroupe en fait les deux jeux déjà sortis sur PS3. Je n’avais fait que le premier, donc ce fut la découverte totale pour le second, qui est en fait nettement plus difficile et apporte son lot de nouveautés. Il y a aussi un mode en ligne mais je n’y ai jamais croisé personne.
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Bonus : les Free-to-Play de la Vita
J’ai également essayé quelques F2P disponibles sur le store japonais, parce que je n’avais jamais vraiment joué à ce genre de jeu auparavant et que j’étais donc un peu curieuse. Quelques rapides impressions en vrac :
- Mahou Shoujo Taisen Zanbatsu : un jeu d’action avec des magical girls, chacune représentant une préfecture. Je crois qu’il y a eu un anime dessus. J’ai tenu 30 minutes avant d’effacer le jeu de ma carte mémoire.
- Judas Code : un jeu de cartes de Tri-Ace avec des phases de tir. Inintéressant au possible. Effacé au bout de 30 minutes lui aussi.
- Chain Chronicles V : un jeu de cartes avec des combats qui mélangent stratégie en temps réel (miam) et tower defense (beurk). J’y ai joué uniquement pour l’événement qui incluait des cartes des personnages de la série des Atelier. J’ai détesté le système de combat, répétitif, lent et sans intérêt, mais j’ai trouvé les musiques pas mal du tout. J’ai effacé le jeu après une semaine.
- Kaku-San-Sei Million Arthur : un jeu de cartes de Square Enix, pas trop mal, et avec du budget derrière. J’ai même été surprise de voir un générique de début sous forme d’anime. Plutôt radin au niveau des cartes rares, en revanche. Effacé après trois semaines car se connecter tous les jours pour les bonus journaliers devenait une corvée et recevoir en permanence des cartes bidons ne motive pas trop (ou alors je n’ai vraiment pas de chance).
- High School DxD: New Fight : un clone de Million Arthur, mais bien plus généreux en cartes rares. C’est assez amusant de voir que lors des dialogues, la bouche des personnages féminins ne bouge pas mais qu’en contrepartie leur poitrine gigote en permanence (heureusement, ça peut se désactiver dans les options). Assez addictif, il s’agit de mon free-to-play préféré du lot bien bien que le fan service ecchi ne soit pas mon truc. Effacé après un mois parce que là aussi se connecter tous les jours devenait une corvée, et que je préfère utiliser mon temps libre pour jouer à quelque chose de plus intéressant.
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PSP
- Moujuutsukai to Ouji-sama ~ Snow Bride : le « fan disc » du jeu cité un peu plus haut, et se déroulant après l’intrigue principale. Je l’ai trouvé encore plus mignon et meilleur que le jeu original, mais c’est vraiment dommage qu’Otomate ne l’ai pas fourni avec la version Vita. En tout cas les illustrations de Miko sont toujours aussi magnifiques.
- Tokimeki Memorial Girl’s Side 3rd Story : dernier volet en date de la série des Tokimemo Girl’s Side, acheté il y a déjà un bon moment. Je l’ai trouvé inférieur aux précédents volets parce que je n’ai pas tellement aimé les personnages masculins, mais c’est toujours aussi amusant à jouer. J’ai bien aimé le système d’amitié mais aussi la possibilité de pouvoir créer des triangles amoureux. Comme dans un shoujo manga~
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Wii U
Et je passe à la Wii U, nouvelle petite venue acquise au printemps dernier. J’avais pourtant écrit dans mon bilan de 2013 que je voulais acheter la console pour Xenoblade Chronicles X, et pas avant… Pourquoi ce revirement de situation, donc ? Et bien tout simplement parce que j’avais accumulé pendant plusieurs mois des bons d’achat de mon boulot, utilisables sur des sites comme Amazon. Et avec assez d’argent dessus pour pouvoir m’offrir soit une PS4, soit une Wii U. Mais étant donné que rien ne m’intéressait sur PS4 avant la sortie Bloodborne, et que du côté de la Wii U il y avait Mario Kart 8 qui venait de sortir, j’ai donc pris la Wii U.
- Mario Kart 8 : j’aime beaucoup les Mario Kart même si je ne les ai pas tous faits, et mon préféré restera toujours le premier sur Super Nintendo. Avec ce Mario Kart 8 j’ai été surprise de voir que j’ai déjà dépassé la centaine d’heures de jeu, contre une vingtaine passées sur la version 3DS. C’est en tout cas toujours aussi addictif et je passe volontiers de nombreuses heures sur le mode en ligne, mais c’est quand même dommage que les DLC aient visiblement scindé la communauté en deux. En tout cas j’ai été surprise que le jeu soit aussi joli, et la bande-son est vraiment un ravissement pour les oreilles.
- Bayonetta 2 : je n’attendais rien de Bayonetta 2, j’avais aimé le premier jeu sans être non plus une grande fan, mais j’ai vraiment adoré cette suite. C’est beau, c’est plaisant à jouer, on ne s’y ennuie absolument pas une seconde et la rejouabilité est énorme. Dommage que la difficulté de base soit peu élevée par rapport au premier jeu, mais à part cela ce Bayonetta 2 n’a pas vraiment de gros défaut.
- Shovel Knight : encore un titre inspiré des jeux classiques de l’époque 8 bits et qui est un appel de pied aux nostalgiques : c’est ce que je me suis dit avant d’y jouer, alors que ce n’est pas du tout le cas ; même si le jeu est bourré de références, il possède sa propre personnalité. Ce fut en tout cas un vrai bonheur de parcourir ce petit jeu que je n’attendais absolument pas du tout et acheté un peu par hasard (et surtout par curiosité), et qui au final s’est retrouvé être l’une de mes bonnes surprises de 2014.
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PLAYSTATION
Pas énormément de jeux pour 2014 malgré mon backlog, avec seulement quatre titres cette année dont trois en provenance du PlayStation Plus.
- LSD : Dream Emulator : un jeu original sans aucun but et qui fait office de « simulateur de rêves ». Chaque partie propose souvent des voyages différents dans un monde sans queue ni tête, le jeu n’ayant visiblement pas de fin. J’ai en tout cas trouvé l’expérience fascinante, et j’aimerais vraiment voir ce genre de jeu avec la technologie actuelle, même si des fans sont visiblement en train de faire un remake.
- Ore no Ryouri : un jeu plutôt loufoque où le but est de gérer un restaurant. On incarne un jeune chef qui doit s’occuper des commandes des clients, et doit parfois donc exécuter plusieurs actions à la fois afin de les satisfaire : préparer des ramen, servir des chopes de bière… Attention à ne pas les rendre mécontents, ou ils partiront. C’est assez amusant mais bon sang, les mini-jeux sont surtout difficiles. D:
- Cotton Original : un shoot’em up au style mignon comme tout et pas trop difficile, où l’on incarne une sorcière obsédée par les bonbons. Assez amusant mais un peu court.
- Suikoden : je me suis enfin lancée dans la série des Suikoden, que je voulais faire depuis très longtemps. Finalement c’est l’annonce de l’arrivée de Suikoden 2 sur le PlayStation Store US qui m’aura motivée, et j’ai donc pris les deux jeux dessus. J’ai en tout cas vraiment adoré, même si le jeu est facile, un peu court et que l’on devient rapidement riche, d’autant plus que ça n’a pas trop mal vieilli. Mais ce que j’ai surtout apprécié c’est la possibilité d’en finir avec les combats aléatoires plutôt rapidement, et ça c’est vraiment un gros plus. Je suis également bien contente d’avoir pu réussir à réunir les 108 étoiles (heureusement que le jeu donne de gros indices pour en trouver certaines), j’espère que ça débloque des trucs sympas dans Suikoden 2.
J’adore ce type. C’est probablement le PNJ le plus malchanceux du monde des jeux vidéo.
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PLAYSTATION 3
Finalement, comme pour 2013, la console la plus utilisée aura été la PS3. Et je pense que ce sera pareil pour 2015, vu mon gros backlog dessus, sans parler des jeux qui doivent encore sortir.
-Drag-On Dragoon 3 / Drakengard 3 : alors oui, c’est moche, oui, c’est techniquement à la ramasse, mais qu’est-ce que je me suis éclatée dessus. Et au moins, contrairement au premier Drag-on Dragoon, c’est jouable. :p Le jeu s’est fait descendre un peu partout, mais je me demande ce que les gens en attendaient, les Drag-on Dragoon n’ayant jamais été réputés pour être des merveilles techniques. Et je suis quand même bien contente que l’on ai eu un nouvel épisode, qui se paye en plus le luxe de fournir des explications sur les événements des précédents jeux. J’ai également beaucoup aimé le doublage et les dialogues, bourrés d’humour, et j’ai adoré le dragon Mikhail. Surtout le passage où il chante sa chanson stupide.
- Harem Tengoku da to Omottara Yandere Jigoku datta : un visual novel de Nippon Ichi Software avec uniquement des héroïnes yandere. En fait ça s’inspire beaucoup de Higurashi no Naku Koro Ni, avec ici des héroïnes « possédées » par la divinité du temple local et qui cachent un lourd secret. C’est pas trop mal et j’ai été surprise par certains rebondissements plutôt inattendus, mais ça ne vole pas bien haut non plus.
- Dai 3-ji Super Robot Taisen Z : Jigoku-hen : j’attendais beaucoup ce jeu, et j’ai été plutôt déçue. En partie parce que l’on sent qu’il a subi bien des remous durant son développement et qu’il devait même peut-être sortir sur PSP à la base, ce qui expliquerait pourquoi c’est aussi moche et avec en prime une carte en 2D qui fait vraiment tache. Même les animations des robots ne sont vraiment pas extraordinaires je trouve, en tout cas sortir ce jeu après un magnifique Super Robot Taisen OG 2nd, c’est un peu triste et ça fait limite foutage de gueule. Le seul truc bien finalement c’est la possibilité de mettre ses propres musiques dans le jeu, et donc les véritables génériques des différents anime utilisés dans ce jeu, mais aussi et toujours les interactions entre les différents personnages ainsi que le scénario, qui arrive à rester cohérent malgré tout, et où on sent que les scénaristes s’en sont donné à cœur joie.
- The iDOLM@STER One For All : j’ai adoré malgré l’absence de limite de temps, ce qui donne un aspect plus tranche de vie au jeu. Un peu comme l’anime, en fait. En tout cas j’en ai déjà parlé en long, en large et en travers ici.
- Dark Souls 2 : j’ai été déçue par ce jeu, peut-être parce que j’en attendais trop, mais aussi parce que j’ai trouvé son ambiance et son atmosphère inférieures au premier jeu. Et bon sang que j’ai été déçue par ce world design sans logique. J’avais adoré dans Dark Souls le fait que tous les lieux soient liés de manière logique et naturelle, comme par exemple l’ascenseur de la Paroisse des morts-vivants qui est relié à l’endroit où on commence le jeu, ou encore la possibilité d’apercevoir les Ruines démoniaques et Izalith depuis le Tombeau des géants. Et dans Dark Souls 2 ? Et bien on se retrouve avec des trucs bizarres comme une tour au sommet de laquelle se trouve un ascenseur qui mène à un volcan où se trouve une forteresse. WTF. Pas étonnant donc que la carte du monde donne des zones qui se superposent sans raison Par contre j’ai aimé les quelques emprunts du jeu à Demon’s Souls, comme le retour de la barre de vie qui diminue lorsque l’on meurt, le fait de devoir prier auprès de la gardienne du feu pour augmenter son niveau, ou encore certains aspects du gameplay comme le combat contre le Chevalier Miroir, ce dernier pouvant invoquer le joueur dans le monde d’un autre joueur, un peu comme le combat contre le Old Monk. Enfin bref, j’ai beau critiquer le jeu mais il est pourtant loin d’être mauvais, je me suis bien amusée dessus et j’y ai passé plus de 80 heures, mais il ne vaut pas Dark Souls et Demon’s Souls pour moi.
- Atelier Meruru ~ The Apprentice of Arland : commencé en 2013, puis abandonné pour différentes raisons, je m’y suis remise en 2014 où j’ai finalement réussi à apprécier un peu le jeu. Je n’arrive pourtant pas à le considérer comme un Atelier à part entière à cause de son côté « best of », les personnages des jeux précédents faisant même oublier les nouveaux personnages introduits ici. Je n’ai éprouvé aucune sympathie non plus pour Meruru, une princesse qui veut faire de l’alchimie sans véritable raison, j’ai détesté ce que Gust a fait subir à Rorona, et au bout du compte ce dernier épisode de la série d’Arland aura été celui que j’ai le moins aimé, préférant de très loin Atelier Rorona (pour ses personnages) et Atelier Totori (pour son côté aventure et son histoire touchante).
- Atelier Shallie ~ Alchemists of the Dusk Sea : troisième épisode de la série de Dusk, bourré de bugs, avec un système d’alchimie toujours aussi addictif et des graphismes mignons, mais des personnages principaux pas très intéressants, une fin torchée à la va-vite, une limite de temps supprimée qui cause quelques problèmes, et des combats encore plus simplifiés. Je veux bien croire que Gust et Tecmo Koei cherchent à toucher un public plus large, mais ce n’est pas une raison pour rendre la série aussi insipide.
- C.V. Casting Voice : un jeu pourtant prometteur car sur le monde du doublage, inspiré d’idolm@ster, et avec une bonne tripotée de seiyuu. Mais qui au final n’aura pas tenu ses promesse : c’est très répétitif, et surtout, la majorité des dialogues n’est pas doublée. Ça le fait donc un peu mal pour un jeu sur les seiyuu. Il manque aussi des grosses pointures du doublage, mais j’imagine que ça serait revenu trop cher pour Bandai Namco d’en embaucher certains. Pourtant j’aurais volontiers payé un DLC pour avoir Norio Wakamoto. :'(
- Dream C Club Complete Edipyon : offert sur le PlayStation Plus, ce Dream C Club propose toujours le même scénario, avec un club à hôtesses qui n’apparaît qu’aux gens qui ont le cœur pur, et un système qui n’a pas changé d’un iota avec la possibilité de dépenser tout son argent en allant se bourrer la gueule. <3 J’ai quand même obtenu la fin de plusieurs personnages, mais j’ai dû le faire avec une soluce sinon c’est absolument impossible. Mon personnage préféré est le robot Airi, assez rigolote.
- The Wolf Among Us : j’ai vraiment beaucoup aimé l’ambiance et les personnages, et pour rester dans les jeux Telltales j’ai trouvé ce Wolf Among Us bien meilleur que la seconde saison de The Walking Dead, malgré un côté technique un peu à la ramasse dont quelques freezes. J’espère qu’il y aura une suite.
- The Walking Dead Saison 2 : autant j’ai adoré la première saison, autant celle-ci souffrait de nombreux problèmes, tous liés au fait que cette fois-ci Clémentine soit l’héroïne : on se retrouve du coup avec une gamine qui sait tout faire, est super forte, et sur laquelle les adultes se reposent en permanence parce que sans elle, ils ne peuvent visiblement rien faire. Ça casse du coup toute la crédibilité du jeu, et ça rendait vraiment certaines situations assez cocasses. Je n’ai pas non plus aimé la majorité des personnages de ce second volet, quelques-uns étant vraiment détestables, et il est dommage que certains événements soient un peu calqués sur ce qui se passe dans le premier jeu, du coup on peut deviner à l’avancer la plupart des rebondissements. Par contre s’ils font vraiment une saison 3 je me demande comment les scénaristes vont faire étant donné que les 5 fins sont toutes très différentes.
- The Legend of Heroes : Sen no Kiseki II : la suite tant attendue de Sen no Kiseki, qui se terminait par un énorme cliffhanger qui aura bien fait rager des joueurs. J’ai vraiment adoré ce jeu, c’est même mon RPG préféré de l’année, mais c’est surtout parce que certains aspects du premier jeu que personnellement je n’avais pas aimés, comme tout le côté scolaire, sont absents. J’ai également trouvé la structure du jeu bien meilleure avec un meilleur rythme, même si les événements les plus importants n’arrivent qu’à la toute fin. C’est un jeu qui fait véritablement plaisir, où on ne s’ennuie pas une seule seconde et avec des tas de choses à faire, avec de plus une très bonne bande-son, des combats toujours aussi intéressants et enfin la possibilité d’utiliser Valimar, ce qui donne un côté très Xenogears. J’espère quand même que le prochain Kiseki sera un peu plus équilibré, car il est malheureusement facile d’abuser du système de combat et de tuer en un seul coup la majorité des boss.
- Hakuoki: Stories of the Shinsengumi : j’ai beau déjà avoir fait le jeu, en anglais et en japonais, je ne pouvais que soutenir l’initiative de proposer un otome game sur PS3 en occident (et avec une version collector), chose tellement rare que je pense qu’il s’agit même du premier otome game en anglais sur une console de salon. Cette version de Hakuoki propose d’ailleurs l’histoire de base, celle déjà vue dans la version PSP, mais aussi tout le contenu du fan disc Hakuoki Zuisouroku, sorti originellement sur PS2, ce qui double largement sa durée. Autre différence avec les autres versions : on voit les personnages respirer quand ils parlent. Mais j’ai trouvé ça plus flippant qu’autre chose.
- Project Diva F 2nd : je trouvais au départ dommage que le jeu propose autant de reprises des anciens Project Diva, mais ce n’est pas cela qui allait gâcher mon plaisir. La difficulté a également été revue à la hausse, avec des chansons en mode Normal qui me donnent l’impression d’être l’équivalent du mode Hard du précédent jeu. Paradoxalement, des chansons comme Hatsune Miku no Gekishou ont vu leur difficulté diminuer. Mes chansons préférées sont Nisoku Hokou (j’adore le clip), Yubikiri et Envy Cat Walk, mais j’ai bien aimé également Cantarella~grace edition et Nijigen Dream Fever. Erase or Zero me fait un peu marrer parce qu’il ressemble au générique typique des séries de robot de la Sunrise, et finalement la seule chanson qui m’aura posé beaucoup de problèmes en Hard est Kochira, Koufuku Anshin Iinkai desu. Sinon, Sega, ça serait bien de proposer un jour un Project Diva avec du 60 fps, comme pour les Dreamy Theater (un jour sur PS4, peut-être ?).
- Project Diva Dreamy Theater Extend : après Project Diva F 2nd j’étais un peu en manque de Project Diva, et ça c’était avant que les DLC ne débarquent. J’ai donc pris la version Extend de Project Diva, la seule qui me manquait en fait. Même si pas mal de chansons de F 2nd sont déjà disponibles ici.
- Chaos Code : jeu de combat très classique disponible gratuitement sur le PlayStation Plus. Je n’ai pas plus aimé que ça, et c’est surtout parce que ça n’apporte rien de bien nouveau au genre. Les musiques sont quand même sympas, mais c’est tout.
- Super Robot Taisen OG Dark Prison : originellement fourni avec le jeu Super Robot Taisen OG Infinite Battle, que beaucoup de monde s’accorde à dire qu’il n’est pas terrible, ce Dark Prison est heureusement sorti à part, en téléchargement sur le PSN. Sans être techniquement un DLC de Super Robot Taisen OG 2nd (on peut y jouer sans le posséder) il couvre touttefois des événements qui n’ont pas été abordés dans ce dernier, notamment ce qui concerne Shu mais aussi Selena Recital de Super Robot Taisen Alpha 3, le tout se déroulant uniquement sur 27 stages. A noter aussi que ce jeu est plus difficile : étant donné qu’il n’y a pas de vaisseau-mère, la moindre unité perdue donne un Game Over.
- The Revenge of Shinobi : et pour finir, un jeu gratuit du PlayStation Plus, terminé dans la foulée en deux jours. Merci la possibilité de sauvegarder n’importe quand, ça m’aura permis de terminer ce jeu pour lequel je n’avais jamais vu la fin à l’époque, sur Megadrive. :p
… à part ça je viens de me rendre compte que j’ai oublié d’inclure Child of Light, c’est dire comme ce jeu m’a marquée /o\ J’ai surtout adoré les musiques mais le reste j’ai un peu oublié. Et je n’ai pas été fan des dialogues en rimes.
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STEAM / PC
- Goat Simulator : je me suis (un peu) réconciliée avec Steam, et mon premier jeu dessus aura été Goat Simulator. Parce que je suis fan de ce genre de jeu bac à sable totalement déjanté sans aucun but, à part se défouler, et c’est aussi le Let’s Play de ce joueur japonais sur Nicovideo qui m’aura convaincue. On en a toutefois vite fait le tour, donc je suis quand même bien contente de l’avoir pris durant les soldes.
- Watashi no Real wa Jujitsu Shisugiteiru : un doujin game fait par l’équipe de Tetrascope, que j’ai fait après avoir lu la critique très positive de Hinano. Et au final moi aussi j’ai adoré cet otome game que j’ai trouvé hilarant, l’histoire tournant autour de Nozomi, une otaku qui cache sa passion mais qui est cependant considérée comme une idole dans son école. Ce n’est pas très original en soi mais c’est tellement bien écrit, intelligent et intéressant que je ne peux que féliciter ce groupe amateur qui aura fourni ici gratuitement un boulot bien meilleur que ce qu’on peut avoir dans certains visual novels vendus dans le commerce. Parce que oui, ce jeu est gratuit et peut être téléchargé sur le site officiel de Tetrascope. Attention, il est évidemment intégralement en japonais et ne possède pas de doublage, mais il n’y a absolument rien de compliqué et ça se lit plutôt vite et facilement.
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LES « PRIX » DE 2014
Comme d’habitude, cela concerne uniquement les titres sortis en 2014 et auxquels j’ai pu jouer, ce qui me permet de revenir sur certains titres déjà mentionnés plus haut. Avec toujours les quatre mêmes catégories : le coup de cœur (en gros, mon Game Of The Year), la meilleure surprise (le jeu un peu fait par hasard et sans aucune attente mais qui m’aura assez touchée), le coup de cœur musical et la déception de l’année (pas besoin d’explication pour ces deux catégories !).
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- COUP DE CŒUR DE L’ANNÉE
Bayonetta 2 (Wii U)
J’avais beaucoup aimé le premier Bayonetta, fait sur PS3 puis sur Xbox 360 étant donné le portage honteux de la version PS3. J’attendais donc un peu ce Bayonetta 2, mais pas plus que ça, et pourtant j’ai adoré ce second volet. C’est un peu une lettre d’amour destinée aux fans de jeux d’action, je l’ai trouvé également vraiment magnifique, fluide, et avec un gameplay au top. Ni trop long ni trop court (j’ai mis une petite quinzaine d’heures pour le finir en prenant mon temps), on ne s’y ennuie absolument pas une seule seconde, d’autant plus qu’il y a énormément de bonus à débloquer. J’ai quand même été surprise que le scénario soit aussi lié à celui du premier jeu, au point d’en expliquer certains événements, mais en revanche je n’ai pas trop touché au mode en ligne. Un point négatif dans tout ça ? Le fait que le mode de difficulté de base soit ici plus facile que celui du premier volet. Mais à part cela ce Bayonetta 2 n’a pas grand-chose à se reprocher.
Coup de cœur de 2013 : Dragon’s Crown (PS3/Vita)
Coup de cœur de 2012 : Journey (PS3)
Coup de cœur de 2011 : Dark Souls (PS3/X360/PC)
Coup de cœur de 2010 : Xenoblade (Wii)
Coup de cœur de 2009 : Demon’s Souls (PS3)
Coup de cœur de 2008 : Tales of Vesperia (X360)
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- MEILLEURE SURPRISE DE L’ANNÉE
Shovel Knight (Steam/3DS/Wii U)
Issu d’un projet Kickstarter, Shovel Knight est un jeu pseudo-rétro inspiré des jeux d’antan, le côté frustrant en moins et les apports du jeu vidéo moderne en plus, comme par exemple avec les check-points. C’est typiquement le jeu pour lequel je ne savais absolument rien, et acheté vraiment par pure curiosité parce que son design me rappelait vaguement Ghouls’n Ghost. En tout cas Shovel Knight est bourré de clins d’œil et de références, avec des musiques qui restent dans la tête, et ce fut un vrai bonheur de parcourir ce petit jeu dont je n’attendais rien. Pas très long, rempli de bonnes idées et d’humour, j’ai vraiment adoré et je ne peux que le recommander aux amoureux des jeux de plateforme (et aux autres aussi).
Meilleure surprise de 2013 : Brothers : A Tale of Two Sons (X360/PS3/Steam)
Meilleure surprise de 2012 : The Walking Dead (X360/PS3/PC/Vita)
Meilleure surprise de 2011 : Pandora’s Tower (Wii)
Meilleure surprise de 2010 : Malicious (PSN)
Meilleure surprise de 2009 : Sakura Note (DS)
Meilleure Surprise de 2008 : Professeur Layton et l’Étrange Village (DS)
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- COUP DE CŒUR MUSICAL DE L’ANNÉE
The Legend of Heroes : Sen no Kiseki II (PS3/Vita)
Après une bonne bande-son en 2013 avec le tout premier Sen no Kiseki, Falcom remet ça en 2014 avec des compositions encore plus marquantes. Je préfère déjà le thème des combats de base, Heated Mind, que je trouve plus intéressant que le précédent, The Glint of Cold Steel, que je n’aimais vraiment pas plus que ça. Et si les musiques du premier jeu sont bien entendu de retour, les nouvelles de ce Sen no Kiseki II sont pas mal du tout. J’aime bien The Great Shadow Approaching, qui donne un peu l’impression de sortir tout droit d’un Super Robot Taisen, ainsi que l’un des nombreux thèmes de musique de boss, Bring Up Trust!. Mention particulière aussi à Transcend Beat, le thème que l’on entend lors des combats à bord de Valimar, ainsi que le joli Blue Destination. Il y a vraiment énormément de musiques que j&rs