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Yoster Avenue - Top Openings 2014 – La masterlist de la mort (2/2)

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DeuxiĂšme et derniĂšre partie de cette masterlist, contenant les deux parties restantes, Ă  savoir mes « bizarreries » de l’annĂ©e, ainsi que le vrai, le gros, le pur best-of de l’annĂ©e 2014 pour ma pomme.

Bonne lecture et bonne année 2015 !

[Vivid] Amagi Brilliant Park - 12 [DAD04255].mkv_snapshot_06.01_[2014.12.21_17.09.52]

Ceci n’est pas (encore ?) le nombre de visites sur ce blog. Vous POUVEZ changer les choses.


IV. Perles, niches et étrangetés qui ont fait mouche

D-Frag!

  • IOSYS jk Girls – « Stalemate! »
  • Des musiciens et producteurs spĂ©cialisĂ©s des les chansons et les animations flash sur Touhou ? Check.
  • Des paroles crĂ©tines et un chant collĂ©gial barrĂ© ? Check.
  • Une vidĂ©o bourrĂ©e de dĂ©lires vidĂ©oludiques ? Check.
  • Un dĂ©lire assumĂ©, explosif, dynamique, rapide, drĂŽle ? Check.
  • Recette gagnante ? Oui ! Il remporte de loin le titre de meilleur OP barrĂ© de 2014. C’est juste
 wah. A la maniĂšre de la sĂ©rie, j’ai l’impression d’ĂȘtre le seul Ă  avoir vraiment adorĂ©, et c’est bien dommage. Mais c’est une vraie bouffĂ©e d’air fris dans le comique, et rien que les pĂ©ripĂ©ties dĂ©biles et l’absurde des visuels me donnent dĂ©jĂ  envie de revoir la sĂ©rie.

Nobunagun

  • Pay Money To My Pain ft. Ken & Teru de Crossfaith – « Respect for the dead man »
  • Ce nom de groupe dĂ©chire.
  • Un des rares gĂ©nĂ©riques entiĂšrement en anglais (d’autant plus particulier que le groupe est japonais) de cette annĂ©e !
  • Encore un truc bien metal-bourrin, pour changer du reste de cette liste et pour une sĂ©rie pas forcĂ©ment trĂšs bien, comme Brynhildr. La vidĂ©o fait assez sĂ©rie pour gosse, mais la musique rend le tout complĂštement Ă©pique voire parodique, tellement voir des noms historiques connus mis sur des gamins de shonen en tenues de combat futuristes paraĂźt complĂštement dĂ©calĂ©, mais fonctionne ! Les graphismes plutĂŽt quelconques et fades de l’anime sont vraiment laissĂ©s au second plan, et l’ambiance graphique ressemble limite plus aux derniers trailers de Super Smash Bros, et c’est exactement ce qu’il fallait faire pour rendre la sĂ©rie attractive.
  • Du coup tout est basĂ© sur des jeux de couleurs tout simples (l’ambiance rouge pour les mĂ©chants, le perso qui se « noie » dans un fond bleu unicole 2 secondes avant, 
), et ça donne presque un dĂ©lire Ă  la Mega Man une fois associĂ© aux tenues et dĂ©lires visuels.  Le dernier plan avec le globe terrestre dans les mains du perso et le crĂ©dit Ă  l’intĂ©rieur est trĂšs bien vu.
  • Un mini-reproche, je trouve que la musique se coupe assez rapidement aprĂšs le « deuxiĂšme » refrain qu’elle envoie, et mĂȘme si la fin est travaillĂ©e, on a l’impression qu’il manque une partie. Les joies du montage formatĂ© Ă  70, 80 ou 90 secondes.

Gokukoku no Brynhildr [OP1]

  • Nao Tokisawa – « BRYNHILDR IN THE DARKNESS (Ver. EJECTED) »
  • « Coucou on a pas encore de budget, on va faire un gĂ©nĂ©rique avec un morceau d’OST un peu modifiĂ© voilĂ  voilà »
  • Il est tout simple, mais Ă  la maniĂšre de l’OP 2 de Kill la Kill qu’on a vu l’autre fois, les plans fixes ça peut ĂȘtre diablement efficace. Les plans forts sont Ă©videmment les trĂšs ingĂ©nieux contrastes entre les situations « inversĂ©es », passĂ©e et prĂ©sente, montrĂ©es pour chaque personnage. Visuellement c’est sympa et symboliquement tout aussi intĂ©ressant sans chercher trop loin.
  • La musique est assez « épique », cette boucle presque guerriĂšre qui se rĂ©pĂšte Ă  l’infini, complĂ©tĂ©e par des remix electro-rock pour les scĂšnes d’action de fin. C’est pas folichon niveau complĂ©xite musicale, du coup, mais ça fonctionne bien.
  • C’est assez Ă©nigmatique pour attirer le spectateur, assez inhabituel pour surprendre, et assez joliment rendu pour apprĂ©cier. Pour un truc composĂ© quasi-exclusivement de plans fixes, mĂȘme pour les scĂšnes d’action (si si, vĂ©rifiez par vous-mĂȘmes !), c’est un sacrĂ© exploit.

Kiseijuu / Parasyte

  • Fear & Loathing in Las Vegas – « Let Me Hear »
  • J’aurais pu inverser celui-ci avec le 2nd de Brynhildr, mais finalement j’ai un peu plus d’affection pour celui de Parasyte, alors qu’il est pourtant moins marquant. Mais j’ai eu un plus gros coup de cƓur pour ses visuels, notamment les contrastes et partis pris graphiques trĂšs rĂ©ussis sur les « monstres », et sur la progression du hĂ©ros Shinichi, et l’espĂšce d’exploration psychologique de tout le gĂ©nĂ©rique, passant par ce qu’il perd, protĂšge, ou les 2. Il exploite trĂšs bien le synopsis pour tenir en haleine le spectateur dĂšs les premiĂšres minutes d’épisode.
  • J’ai un peu de mal avec le refrain (notamment le chant), mais les gros contrastes vocaux collent eux trĂšs bien avec les visuels eux-mĂȘmes trĂšs marquĂ©s (mĂȘme si plutĂŽt ternes en gĂ©nĂ©ral), et le chanson elle-mĂȘme est plutĂŽt apprĂ©ciable. Je pensais pas par ailleurs finir par supporter le chant autotunĂ© (ou assimilĂ©) du dĂ©but, mais finalement il colle bien en termes d’intro, surtout bien contrastĂ© par les cris, qui sont eux-mĂȘmes bien mis en valeur par la vidĂ©o. Toute la sĂ©quence de chute de « neige de parasite » est vraiment jolie, avec ses tons fluorescents, et c’est assez dingue de considĂ©rer ça joli quand on sait ce que c’est
 Une des forces de cette vidĂ©o d’OP c’est justement, sa maniĂšre de jouer avec la symbolisme et les personnages pour faire passer des messages pas forcĂ©ment Ă©vidents ou faciles Ă  entendre.
  • J’apprĂ©cie particuliĂšrement la sĂ©quence avec Kana et la mĂšre de Shinichi, autant pour sa symbolique que visuellement.

Gekkan ShĂŽjo Nozaki-kun

  • Masayoshi Ooishi – « Kimi ja nakya Dame Mitai » (En vain sans toi)
  • A la maniĂšre de la sĂ©rie elle-mĂȘme, une recette simple trĂšs bien exploitĂ©e devient tout de suite gĂ©niale !
  • Le genre typique de chanson qui donne envie de la chanter en tapant dans ses mains, etc. Le dĂ©lire folk est ultra rythmĂ© et colle parfaitement Ă  cette comĂ©die enjouĂ©e, et son OP colorĂ© aux mĂȘmes dĂ©lires. Les dĂ©lires visuels du studio sont assez nombreux, et je les aime tous. Mais TOUS quoi. De la prĂ©sentation en mode dessin manga progressif, au combat de tanuki avec instruments de dessin, en passant par la dynamique « on voit que les jambes pour montrer la personnalitĂ© mais il se passe des trucs en  fond », et surtout les barres de niveau en rythme avec la musique Ă  base de ces mĂȘmes instruments de dessin. On distingue vraiment 3 parties dans la chanson, et la vidĂ©o rend trĂšs bien ça. Jolie perf’.
  • La chanson est vraiment sympa en plus d’ĂȘtre super facile Ă  retenir, et mĂȘme le chanteur a l’air de bien dĂ©lirer, Ă  en entendre ses dĂ©lires vocaux improbables de la fin.

V. Le combo total, les gagnants de l’annĂ©e

Mekaku City Actors

  • Jin ft. MARiA de GARNiDELiA – « daze »
  • Nan mais lĂ , ça va pas ĂȘtre possible. Pourquoi faire un OP aussi gĂ©nial pour une sĂ©rie aussi moyenne ? Bon, aprĂšs tout ça part de chansons, et l’aspect musical de MCAĂ©tait pas mal

  • J’aime tout dans cet OP. Absolument tout. La chanson est super, le chant est super, le rythme colle bien et ambiance pas mal la chose, la vidĂ©o est super ingĂ©nieuse Ă  la fois dans ses tons « moderne » et informatisĂ©s que dans sa narration, les jeux de couleurs sont simples mais trĂšs bien exploitĂ©s de bout en bout (1 couleur par perso, avec le rouge qui prend une dimension toute particuliĂšre). Et vu les multiples histoires des nombreux personnages de la sĂ©rie, rĂ©sumer leur personnalitĂ© avec autant dynamisme Ă©tait loin d’ĂȘtre aisĂ© ; pourtant ils ont dĂ©passĂ© toutes mes espĂ©rances.
  • L’intro est trĂšs cool, et visuellement le coup des graffitis colorĂ©s est trĂšs bien foutu, mĂȘme rien que le coup de nommer chaque perso pour chaque couleur, qui introduit un espĂšce de dĂ©but de narration pour chacun rien qu’à la façon de tenir les bombes, c’est tout simple mais ça marche. Le dĂ©roulĂ© des persos principaux (avec Ene qui fait n’importe quoi en fond <3) est pas forcĂ©ment remarquable mais il met bien en valeur cet espĂšce de dĂ©calage des persos face au monde du commun des mortels.
  • Tous les jeux de lumiĂšres, effets vidĂ©o, choix de couleurs sont ultra-travaillĂ©s et bien fichus, jusqu’à la synchronisation audio/vidĂ©o sur le refrain, le tout jusqu’aux plans finaux, ultra flippants Ă  cause de leur contenu, des tremblements qui s’accentuent et du motif bourrin rĂ©pĂ©tĂ© Ă  l’usure. Franchement, cet OP est une rĂ©ussite de rĂ©alisation pour moi.

Kill la Kill [OP2]

  • GARNiDELiA – « ambiguous« 
  • Encore du Garnidelia, mais en mĂȘme temps Maria se dĂ©merde super bien pour le coup

  • AprĂšs la relative dĂ©ception qu’était le premier gĂ©nĂ©rique, Trigger nous sort ce OP parfait pour la sĂ©rie : plutĂŽt fainĂ©ant mais terriblement efficace. Du stop-motion fanboy-service sur tous les persos (qui nous montre en plus le n’importe quoi qu’on a pu observer), et de la grosse baston qui tĂąche bien, le tout en prĂ©sentant tout ce qu’il faut, et assez barrĂ© pour rester dans le ton de la sĂ©rie.
  • Musicalement c’est trĂšs trĂšs cool au niveau du refrain, et de l’intro (pour la chanson entiĂšre), le chant est trĂšs efficace et le guitariste se lĂąche complĂštement, et ses riffs heavy sont sublimĂ©s par le dĂ©lire « spotlight + texte gigantesque » du dĂ©but qui est magnifiquement barrĂ©. Sans parler du « on explose des rochers gĂ©ants couverts DE SANG pour Ă©crire le titre de la sĂ©rie ». Parfaitement over-the-top.

Tokyo Ghoul

  • TK (de Ling Toshite Shigure) – « unravel »
  • De la mĂȘme façon que dans la sĂ©rie, j’aime bien la patte graphique que Pierrot a donnĂ© Ă  l’anime. On dira ce qu’on veut sur l’adaptation (selon moi assez fautive dans son rythme et son dĂ©veloppement de personnage), mais du coup ils pouvaient se lĂącher sur le gĂ©nĂ©rique, et ils l’ont fait.
  • On passe par tout, c’est tour Ă  tour angoissant, bourrin, soft, tendu. Ce qui colle bien au genre musical du groupe (souvenez-vous, le premier gĂ©nĂ©rique de Psycho-Pass, c’était dĂ©jĂ  eux), certes, mais qui est en plus bien justifiĂ© par la sĂ©rie. L’alliance du chant suraigu et du rock extrĂȘme aux sons Ă©lectroniques et symphoniques mĂ©langĂ©s, caractĂ©ristique du groupe, permet au monteur de se lĂącher sur pas mal de sĂ©quences placĂ©es en rythme, notamment « l’explosion » de couleurs au lancement du refrain, des sĂ©quences visuellement magnifiques par ailleurs.
  • L’intro est vraiment Ă  part, tant on a l’impression de dĂ©couvrir une autre sĂ©rie, avec cette ambiance limite onirique, qui finalement va se transformer en cauchemar et rĂ©alitĂ© pour le hĂ©ros, une chose bien transmise par la vidĂ©o.

Ping Pong The Animation

  • Bakudan Johnny – « Tada Hitori » (Simplement seul)
  • Un autre des chefs-d’Ɠuvre de cette saison. Tout comme la sĂ©rie.
  • La vidĂ©o est un OVNI complĂštement barge et dingue de boulot, assez similaire dans l’esprit Ă  celui de Garo dont on a dĂ©jĂ  parlĂ©. Il s’agit d’une successions de sĂ©quences ultra-dynamiques dans diffĂ©rents styles de dessins, reprĂ©sentant les diffĂ©rents personnages principaux en pleine action (de ping-pong, donc), le tout dans plein de styles de dessins diffĂ©rents, passant du crayonnĂ©, brouillon, effet « buvard », animation classique, nĂ©gatif, et quelques autres trucs impossibles Ă  dĂ©crire. Le tout bombardĂ© d’effets visuels et de transitons Ă  la fois remplis de symbolique et d’effets d’animation Ă  s’en exploser la rĂ©tine tant c’est fluide dans le wtf.
  • La chanson typique de high energy rock avec son chant (plutĂŽt son hurlement) totalement hyperactif qui avait Ă  300 BPM marche trĂšs, trĂšs bien pour un anime de sport, mĂȘme aussi particulier que Ping Pong. Tout y passe : le chant trop rapide, les chƓurs qui gueulent, les punchlines Ă  hurler alors que tu piges rien au japonais, la fin oĂč tu tapes en rythme sur ta table, et le claquement de cymbales final pour rassurer ton cƓur que c’est bon, l’arythmie va se calmer et l’adrĂ©naline redescendre.
  • Par contre le dernier plan me met toujours mal Ă  l’aise. Toujours.

Psycho-Pass 2

  • Ling Toshite Shigure – « Enigmatic Feeling »
  • Bon, pas mal des remarques sur celui de Tokyo Ghoul sont valides aussi pour celui-ci. MAIS. La chanson est encore meilleure, plus travaillĂ©e (en mĂȘme temps, y a tout le groupe cette fois), et un peu plus complexe ; ce qui rend pas mal dĂ©jĂ  avec Psycho-Pass, mais surtout avec cette vidĂ©o complĂštement folle.
  • Le trip trĂšs bizarre qui sert de vidĂ©o Ă  ce gĂ©nĂ©rique est aussi bien calibrĂ© que la chanson : tout en tons de gris, vert et rose mĂ©langĂ©s, avec des passages surrĂ©alistes (au sens du genre surrĂ©aliste) rĂ©pĂ©tĂ©s en boucle sans aucun sens mais avec une symbolique permanente assez forte sur le personnage d’Akane. Du genre coucou je suis gĂ©ante et je sors mon corps d’un avion. Ouais.
  • Tout le passage Ă  partir de la « chute » en mode ultra-aigu et l’explosion progressive jusqu’au refrain est un chef-d’Ɠuvre. C’est borderline Ă©pileptique mais pas trop, et ça arrive Ă  insĂ©rer comme il faut les piĂšces scĂ©naristiques, le tout dans un trip de folie colorĂ©e gĂ©nĂ©rale.
  • MalgrĂ© ses bizarreries, le gĂ©nĂ©rique arrive Ă  garder son cĂŽtĂ© sombre et policier, notamment par sa 2Ăšme partie (et son plan introductif, qui pue la classe malgrĂ© le style du plan avec l’élĂ©ment de clope qui ferait plus Colombo que Psycho-Pass). Il est aussi Ă©videmment bardĂ© de symbolisme, particuliĂšrement sur le personnage d’Akane et ses dĂ©mons potentiels aprĂšs la saison 1. AprĂšs avoir la sĂ©rie, c’est en fait mĂȘme un gros spoiler bien foutu !

Shigatsu wa Kimi no Uso

  • Goose House – « Hikaru Nara » (Si ça brille)
  • La qualitĂ© de la vidĂ©o est naze mais j’ai pas trouvĂ© mieux. HĂ©las.
  • C’était assez attendu, mais c’est Ă©videmment une des perles de l’annĂ©e. Le gĂ©nĂ©rique profite bien de la magnificence visuelle de la sĂ©rie, et nous sort une vidĂ©o sublime tant sur l’animation que sur le contenu, le dessin, la couleur, etc., etc. Tous les passages sont Ă©motionnellement trĂšs chargĂ©s, et mĂȘme les sĂ©quences furtives sur les personnages secondaires donnent envie de les connaĂźtre, car bien placĂ©s et assez dynamiques pour ĂȘtre attirants.
  • La musique a Ă©tĂ© trĂšs bien cherchĂ©e et trouvĂ©e : c’est Ă  la fois orchestral et ultra-vivant, guilleret, folk Ă  souhait, et en mĂȘme temps tout Ă  fait viable comme chanson de drama/romance, fait accentuĂ© notamment par les mĂ©langes entre voix fĂ©minines et masculines selon les couplets (qui chantent tous ensemble au refrain). Les cuivres et le piano portent la chanson rythmiquement, et c’est finalement 1 minute 30 trĂšs intense qui explose Ă  la fin dans un refrain collĂ©gial attractif, catchy, qu’on pourrait mĂȘme voir rĂ©pĂ©tĂ© en motif plus longtemps (ce qui est fait par l’outro, accessoirement).
  • Pourtant, dans l’idĂ©e, les visuels n’ont rien d’originaux ; il s’agit juste d’une prĂ©sentation de perso, dans leurs activitĂ©s, avec l’espĂšce de « carrĂ© amoureux » (mention spĂ©ciale au plan « je prĂ©sente les persos avec leur crush en fond », et aussi Ă  « tiens, voilĂ  un des persos qui chiale sans raison pour lancer le refrain« ). Mais ils sont tellement travaillĂ©s que ça en va au-dĂ©lĂ . Exemple ? Le plan ultra kitsch Ă  :28 environ, avec Kaoru assise cheveux au vent, et notre hĂ©ros en pose digne d’une pochette de Michel Berger, le tout avec la luminositĂ© Ă  90% et des pĂ©tales de fleur qui se balade. Et ça marche.
  • Bon, lĂ  encore tout est portĂ© ou presque sur le relationnel et les feels, tant les plans d’action que la symbolique (on danse Ă  poil, on se prend dans les bras, on regarde des flashbacks, on s’allonge tous les 4 dans l’herbe avant de tous se suicider, 
). J’attends quand mĂȘme encore un peu de percer le secret de la sĂ©quence finale, mais en tout cas elle est trĂšs jolie.

VI. Les endings ça existe aussi, en fait

Aldnoah/Zero [ED1.5]

  • Hiroyuki Sawano & mizuki – « aLIEz« 
  • Sawano de retour avec ses trips electro-rock-Ă©piques de soundtrack, qu’il a poussĂ© dans Aldnoah jusqu’à certains gĂ©nĂ©riques. Car oui, outre l’OP – oubliable – de Kalafina, se trouve Ă  la fin de pas mal d’épisode le fantastique aLIEz, qui, s’il a des visuels assez bateau (quelques images fixes des mĂ©chas, intĂ©rieures ou extĂ©rieures), sa musique est vraiment violente pour un ED, et sert en plus d’OST Ă  certains passage de la sĂ©rie. Son ‘I SAY CRYYYY’ sera restĂ© dans les mĂ©moires, notamment quand tout le monde s’est rendu compte que c’était pas ça les paroles.
  • La raison Ă©tant principalement que Sawano, dans sa grande drogue bontĂ©, a Ă©crit chaque ligne en mĂ©langeant de l’allemand, de l’anglais, et du japonais. Oui, comme dans Kill la Kill et Shingeki – Non, pire en fait.

Gugure! Kokkuri-San

  • Atsushi Suemitsu – « This Merry-go-Round Song« 
  • J’avais failli ajouter l’OP dans la premiĂšre catĂ©gorie de ce post, finalement je ne l’ai pas fait. Mais c’est pas passĂ© loin !
  • Au dĂ©but, c’est dĂ©routant et pas forcĂ©ment bien ; successions de plans fixes limite douteux (ou en tout cas, peu originaux), avec chant un peu nasillard sur les bords. Mais la transformation opĂšre plus tard : le sublime refrain, portĂ© par une Kohina marchant fixement vers nous sur fond de ciel Ă©toilĂ© et avec une lune gigantesque. C’est inattendu, trĂšs joli (comme les moments sĂ©rieux de la sĂ©rie, finalement), et finalement ça retranscrit trĂšs bien les relations tantĂŽt Ă©tranges, tantĂŽt sensiblement jolies, entre Kohina et ses « tuteurs » extravagants.
  • Un des Ă©pisodes utilise une version de la musique entiĂšrement au piano, qui est trĂšs sympa aussi, par ailleurs.

VoilĂ  pour les 2 qui m’ont vraiment marquĂ©. Les autres que j’ai retenu (c’est-Ă -dire ceux que j’ai pas trouvĂ© chiants comme tous les ED en gĂ©nĂ©ral), on retrouve notamment le magnifique visuel de l’ED de Barakamon, et le dĂ©lire « jeu de plateau » assez sympa de celui d’Inou-Battle wa Nichijou-kei no Naka de.


BONUS

Onimonogatari / Monogatari Second Season [OP4]

  • mito & meg rock – « White Lies »
  • Une exclusivitĂ© Blu-Ray (donc datant bel et bien de 2014) de MonoS2 ! Maaya Sakamoto n’ayant pas chantĂ© de gĂ©nĂ©rique, il fallait trouver quelque chose

  • 
et ce fut chose faite sur les Blu-Ray. Et de quelle façon ! En guise d’introduction Ă  l’arc de Shinobu, Ă  la maniĂšre de ses flashbacks sur parchemin, on a droit Ă  un gĂ©nĂ©rique, instrumental, reprenant un style graphique « à l’ancienne », mais plus plat et dynamique que la sĂ©rie, pour raconter l’histoire des fantasques Shinobu, Mayoi, et Yotsugi. On a alors droit Ă  une Ɠuvre assez incomparable, sublime, et dont les changements de rythmes et les chƓurs arrivent Ă  merveille Ă  apporter une dimension dramatique Ă  un simple dĂ©filĂ© de dessins aplatis remis en mouvement dans une course folle. Les habituels « personnages papier » des gĂ©nĂ©riques s’y intĂšgrent trĂšs bien, et l’aisance habituelle de Shaft Ă  jouer avec les textes de crĂ©dits renforce cette impression.
  • Finalement, c’est un joli mĂ©lange de profondeur artificielle, de musique de film, d’origami et de jeux de couleurs. Pas cher ? Peut-ĂȘtre. GĂ©nial ? AssurĂ©ment.

Tsukimonogatari

  • Saori Hayami – « Orange Mint« 
  • Selon votre standard, c’est soit le tout dernier OP de 2014 (diffusion le 31 dĂ©cembre au Japon), soit le premier de 2015 (diffusion française) ! On va dire qu’il a sa place.
  • L’opening de Yotsugi, donc, personnage Ă©nigmatique depuis 2 ans auquel le nouvel arc est consacrĂ©. Comme le veut la tradition, c’est la doubleuse qui chante ; et surprise, la voix d’habitude monotone est grave d’Ononoki est vraiment sublimĂ©e par un chant trĂšs sympa mais toujours dans le ton du personnage !
  • La vidĂ©o est super rafraĂźchissante avec ses tons
 orange, et une chorĂ©graphie Ă  la Platinum Disco en encore plus loufoque et fun. Pas beaucoup d’effets visuels torturĂ©s, c’est mĂȘme plutĂŽt cheap, et tout est basĂ© sur le cĂŽtĂ© « indĂ©fini » du personnage et du monde qui l’entoure. Ça tourne, ça tourne, et on sait jamais trop comment regarder, tout ce qu’on voit, c’est cette « poupĂ©e » de Yotsugi. C’est fun, c’est bizarre, c’est beau, c’est Monogatari.

VoilĂ , on a (enfin !) fini notre tour d’horizon de 2014. En espĂ©rant vous avoir conquis/convaincu d’aller Ă©couter certains morceaux, ou d’avoir renforcĂ© une quelconque culture des gĂ©nĂ©riques que vous pouviez avoir.

J’espĂšre que 2015 sera une aussi belle fournĂ©e que celle que je viens de vous dĂ©crire. D’ici lĂ , prenez soin de vous, et de la musique.

Bonne année à vous.


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