DeuxiĂšme et derniĂšre partie de cette masterlist, contenant les deux parties restantes, Ă savoir mes « bizarreries » de lâannĂ©e, ainsi que le vrai, le gros, le pur best-of de lâannĂ©e 2014 pour ma pomme.
Bonne lecture et bonne année 2015 !
IV. Perles, niches et étrangetés qui ont fait mouche
D-Frag!
- IOSYS jk Girls â « Stalemate! »
- Des musiciens et producteurs spécialisés des les chansons et les animations flash sur Touhou ? Check.
- Des paroles crétines et un chant collégial barré ? Check.
- Une vidéo bourrée de délires vidéoludiques ? Check.
- Un délire assumé, explosif, dynamique, rapide, drÎle ? Check.
- Recette gagnante ? Oui ! Il remporte de loin le titre de meilleur OP barrĂ© de 2014. Câest juste⊠wah. A la maniĂšre de la sĂ©rie, jâai lâimpression dâĂȘtre le seul Ă avoir vraiment adorĂ©, et câest bien dommage. Mais câest une vraie bouffĂ©e dâair fris dans le comique, et rien que les pĂ©ripĂ©ties dĂ©biles et lâabsurde des visuels me donnent dĂ©jĂ envie de revoir la sĂ©rie.
Nobunagun
- Pay Money To My Pain ft. Ken & Teru de Crossfaith â « Respect for the dead man »
- Ce nom de groupe déchire.
- Un des rares gĂ©nĂ©riques entiĂšrement en anglais (dâautant plus particulier que le groupe est japonais) de cette annĂ©e !
- Encore un truc bien metal-bourrin,
pour changer du reste de cette listeet pour une sĂ©rie pas forcĂ©ment trĂšs bien, comme Brynhildr. La vidĂ©o fait assez sĂ©rie pour gosse, mais la musique rend le tout complĂštement Ă©pique voire parodique, tellement voir des noms historiques connus mis sur des gamins de shonen en tenues de combat futuristes paraĂźt complĂštement dĂ©calĂ©, mais fonctionne ! Les graphismes plutĂŽt quelconques et fades de lâanime sont vraiment laissĂ©s au second plan, et lâambiance graphique ressemble limite plus aux derniers trailers de Super Smash Bros, et câest exactement ce quâil fallait faire pour rendre la sĂ©rie attractive. - Du coup tout est basĂ© sur des jeux de couleurs tout simples (lâambiance rouge pour les mĂ©chants, le perso qui se « noie » dans un fond bleu unicole 2 secondes avant, âŠ), et ça donne presque un dĂ©lire Ă la Mega Man une fois associĂ© aux tenues et dĂ©lires visuels. Le dernier plan avec le globe terrestre dans les mains du perso et le crĂ©dit Ă lâintĂ©rieur est trĂšs bien vu.
- Un mini-reproche, je trouve que la musique se coupe assez rapidement aprĂšs le « deuxiĂšme » refrain quâelle envoie, et mĂȘme si la fin est travaillĂ©e, on a lâimpression quâil manque une partie. Les joies du montage formatĂ© Ă 70, 80 ou 90 secondes.
Gokukoku no Brynhildr [OP1]
- Nao Tokisawa â « BRYNHILDR IN THE DARKNESS (Ver. EJECTED) »
- « Coucou on a pas encore de budget, on va faire un gĂ©nĂ©rique avec un morceau dâOST un peu modifiĂ© voilĂ voilà  »
- Il est tout simple, mais Ă la maniĂšre de lâOP 2 de Kill la Kill quâon a vu lâautre fois, les plans fixes ça peut ĂȘtre diablement efficace. Les plans forts sont Ă©videmment les trĂšs ingĂ©nieux contrastes entre les situations « inversĂ©es », passĂ©e et prĂ©sente, montrĂ©es pour chaque personnage. Visuellement câest sympa et symboliquement tout aussi intĂ©ressant sans chercher trop loin.
- La musique est assez « épique », cette boucle presque guerriĂšre qui se rĂ©pĂšte Ă lâinfini, complĂ©tĂ©e par des remix electro-rock pour les scĂšnes dâaction de fin. Câest pas folichon niveau complĂ©xite musicale, du coup, mais ça fonctionne bien.
- Câest assez Ă©nigmatique pour attirer le spectateur, assez inhabituel pour surprendre, et assez joliment rendu pour apprĂ©cier. Pour un truc composĂ© quasi-exclusivement de plans fixes, mĂȘme pour les scĂšnes dâaction (si si, vĂ©rifiez par vous-mĂȘmes !), câest un sacrĂ© exploit.
Kiseijuu / Parasyte
- Fear & Loathing in Las Vegas â « Let Me Hear »
- Jâaurais pu inverser celui-ci avec le 2nd de Brynhildr, mais finalement jâai un peu plus dâaffection pour celui de Parasyte, alors quâil est pourtant moins marquant. Mais jâai eu un plus gros coup de cĆur pour ses visuels, notamment les contrastes et partis pris graphiques trĂšs rĂ©ussis sur les « monstres », et sur la progression du hĂ©ros Shinichi, et lâespĂšce dâexploration psychologique de tout le gĂ©nĂ©rique, passant par ce quâil perd, protĂšge, ou les 2. Il exploite trĂšs bien le synopsis pour tenir en haleine le spectateur dĂšs les premiĂšres minutes dâĂ©pisode.
- Jâai un peu de mal avec le refrain (notamment le chant), mais les gros contrastes vocaux collent eux trĂšs bien avec les visuels eux-mĂȘmes trĂšs marquĂ©s (mĂȘme si plutĂŽt ternes en gĂ©nĂ©ral), et le chanson elle-mĂȘme est plutĂŽt apprĂ©ciable. Je pensais pas par ailleurs finir par supporter le chant autotunĂ© (ou assimilĂ©) du dĂ©but, mais finalement il colle bien en termes dâintro, surtout bien contrastĂ© par les cris, qui sont eux-mĂȘmes bien mis en valeur par la vidĂ©o. Toute la sĂ©quence de chute de « neige de parasite » est vraiment jolie, avec ses tons fluorescents, et câest assez dingue de considĂ©rer ça joli quand on sait ce que câest⊠Une des forces de cette vidĂ©o dâOP câest justement, sa maniĂšre de jouer avec la symbolisme et les personnages pour faire passer des messages pas forcĂ©ment Ă©vidents ou faciles Ă entendre.
- JâapprĂ©cie particuliĂšrement la sĂ©quence avec Kana et la mĂšre de Shinichi, autant pour sa symbolique que visuellement.
Gekkan ShĂŽjo Nozaki-kun
- Masayoshi Ooishi â « Kimi ja nakya Dame Mitai » (En vain sans toi)
- A la maniĂšre de la sĂ©rie elle-mĂȘme, une recette simple trĂšs bien exploitĂ©e devient tout de suite gĂ©niale !
- Le genre typique de chanson qui donne envie de la chanter en tapant dans ses mains, etc. Le dĂ©lire folk est ultra rythmĂ© et colle parfaitement Ă cette comĂ©die enjouĂ©e, et son OP colorĂ© aux mĂȘmes dĂ©lires. Les dĂ©lires visuels du studio sont assez nombreux, et je les aime tous. Mais TOUS quoi. De la prĂ©sentation en mode dessin manga progressif, au combat de tanuki avec instruments de dessin, en passant par la dynamique « on voit que les jambes pour montrer la personnalitĂ© mais il se passe des trucs en fond », et surtout les barres de niveau en rythme avec la musique Ă base de ces mĂȘmes instruments de dessin. On distingue vraiment 3 parties dans la chanson, et la vidĂ©o rend trĂšs bien ça. Jolie perfâ.
- La chanson est vraiment sympa en plus dâĂȘtre super facile Ă retenir, et mĂȘme le chanteur a lâair de bien dĂ©lirer, Ă en entendre ses dĂ©lires vocaux improbables de la fin.
V. Le combo total, les gagnants de lâannĂ©e
Mekaku City Actors
- Jin ft. MARiA de GARNiDELiA â « daze »
- Nan mais lĂ , ça va pas ĂȘtre possible. Pourquoi faire un OP aussi gĂ©nial pour une sĂ©rie aussi moyenne ? Bon, aprĂšs tout ça part de chansons, et lâaspect musical de MCAĂ©tait pas malâŠ
- Jâaime tout dans cet OP. Absolument tout. La chanson est super, le chant est super, le rythme colle bien et ambiance pas mal la chose, la vidĂ©o est super ingĂ©nieuse Ă la fois dans ses tons « moderne » et informatisĂ©s que dans sa narration, les jeux de couleurs sont simples mais trĂšs bien exploitĂ©s de bout en bout (1 couleur par perso, avec le rouge qui prend une dimension toute particuliĂšre). Et vu les multiples histoires des nombreux personnages de la sĂ©rie, rĂ©sumer leur personnalitĂ© avec autant dynamisme Ă©tait loin dâĂȘtre aisĂ© ; pourtant ils ont dĂ©passĂ© toutes mes espĂ©rances.
- Lâintro est trĂšs cool, et visuellement le coup des graffitis colorĂ©s est trĂšs bien foutu, mĂȘme rien que le coup de nommer chaque perso pour chaque couleur, qui introduit un espĂšce de dĂ©but de narration pour chacun rien quâĂ la façon de tenir les bombes, câest tout simple mais ça marche. Le dĂ©roulĂ© des persos principaux (avec Ene qui fait nâimporte quoi en fond <3) est pas forcĂ©ment remarquable mais il met bien en valeur cet espĂšce de dĂ©calage des persos face au monde du commun des mortels.
- Tous les jeux de lumiĂšres, effets vidĂ©o, choix de couleurs sont ultra-travaillĂ©s et bien fichus, jusquâĂ la synchronisation audio/vidĂ©o sur le refrain, le tout jusquâaux plans finaux, ultra flippants Ă cause de leur contenu, des tremblements qui sâaccentuent et du motif bourrin rĂ©pĂ©tĂ© Ă lâusure. Franchement, cet OP est une rĂ©ussite de rĂ©alisation pour moi.
Kill la Kill [OP2]
- GARNiDELiA â « ambiguous«Â
- Encore du Garnidelia, mais en mĂȘme temps Maria se dĂ©merde super bien pour le coupâŠ
- AprĂšs la relative dĂ©ception quâĂ©tait le premier gĂ©nĂ©rique, Trigger nous sort ce OP parfait pour la sĂ©rie : plutĂŽt fainĂ©ant mais terriblement efficace. Du stop-motion fanboy-service sur tous les persos (qui nous montre en plus le nâimporte quoi quâon a pu observer), et de la grosse baston qui tĂąche bien, le tout en prĂ©sentant tout ce quâil faut, et assez barrĂ© pour rester dans le ton de la sĂ©rie.
- Musicalement câest trĂšs trĂšs cool au niveau du refrain, et de lâintro (pour la chanson entiĂšre), le chant est trĂšs efficace et le guitariste se lĂąche complĂštement, et ses riffs heavy sont sublimĂ©s par le dĂ©lire « spotlight + texte gigantesque » du dĂ©but qui est magnifiquement barrĂ©. Sans parler du « on explose des rochers gĂ©ants couverts DE SANG pour Ă©crire le titre de la sĂ©rie ». Parfaitement over-the-top.
Tokyo Ghoul
- TK (de Ling Toshite Shigure) â « unravel »
- De la mĂȘme façon que dans la sĂ©rie, jâaime bien la patte graphique que Pierrot a donnĂ© Ă lâanime. On dira ce quâon veut sur lâadaptation (selon moi assez fautive dans son rythme et son dĂ©veloppement de personnage), mais du coup ils pouvaient se lĂącher sur le gĂ©nĂ©rique, et ils lâont fait.
- On passe par tout, câest tour Ă tour angoissant, bourrin, soft, tendu. Ce qui colle bien au genre musical du groupe (souvenez-vous, le premier gĂ©nĂ©rique de Psycho-Pass, câĂ©tait dĂ©jĂ eux), certes, mais qui est en plus bien justifiĂ© par la sĂ©rie. Lâalliance du chant suraigu et du rock extrĂȘme aux sons Ă©lectroniques et symphoniques mĂ©langĂ©s, caractĂ©ristique du groupe, permet au monteur de se lĂącher sur pas mal de sĂ©quences placĂ©es en rythme, notamment « lâexplosion » de couleurs au lancement du refrain, des sĂ©quences visuellement magnifiques par ailleurs.
- Lâintro est vraiment Ă part, tant on a lâimpression de dĂ©couvrir une autre sĂ©rie, avec cette ambiance limite onirique, qui finalement va se transformer en cauchemar et rĂ©alitĂ© pour le hĂ©ros, une chose bien transmise par la vidĂ©o.
Ping Pong The Animation
- Bakudan Johnny â « Tada Hitori » (Simplement seul)
- Un autre des chefs-dâĆuvre de cette saison. Tout comme la sĂ©rie.
- La vidĂ©o est un OVNI complĂštement barge et dingue de boulot, assez similaire dans lâesprit Ă celui de Garo dont on a dĂ©jĂ parlĂ©. Il sâagit dâune successions de sĂ©quences ultra-dynamiques dans diffĂ©rents styles de dessins, reprĂ©sentant les diffĂ©rents personnages principaux en pleine action (de ping-pong, donc), le tout dans plein de styles de dessins diffĂ©rents, passant du crayonnĂ©, brouillon, effet « buvard », animation classique, nĂ©gatif, et quelques autres trucs impossibles Ă dĂ©crire. Le tout bombardĂ© dâeffets visuels et de transitons Ă la fois remplis de symbolique et dâeffets dâanimation Ă sâen exploser la rĂ©tine tant câest fluide dans le wtf.
- La chanson typique de high energy rock avec son chant (plutĂŽt son hurlement) totalement hyperactif qui avait Ă 300 BPM marche trĂšs, trĂšs bien pour un anime de sport, mĂȘme aussi particulier que Ping Pong. Tout y passe : le chant trop rapide, les chĆurs qui gueulent, les punchlines Ă hurler alors que tu piges rien au japonais, la fin oĂč tu tapes en rythme sur ta table, et le claquement de cymbales final pour rassurer ton cĆur que câest bon, lâarythmie va se calmer et lâadrĂ©naline redescendre.
- Par contre le dernier plan me met toujours mal Ă lâaise. Toujours.
Psycho-Pass 2
- Ling Toshite Shigure â « Enigmatic Feeling »
- Bon, pas mal des remarques sur celui de Tokyo Ghoul sont valides aussi pour celui-ci. MAIS. La chanson est encore meilleure, plus travaillĂ©e (en mĂȘme temps, y a tout le groupe cette fois), et un peu plus complexe ; ce qui rend pas mal dĂ©jĂ avec Psycho-Pass, mais surtout avec cette vidĂ©o complĂštement folle.
- Le trip trĂšs bizarre qui sert de vidĂ©o Ă ce gĂ©nĂ©rique est aussi bien calibrĂ© que la chanson : tout en tons de gris, vert et rose mĂ©langĂ©s, avec des passages surrĂ©alistes (au sens du genre surrĂ©aliste) rĂ©pĂ©tĂ©s en boucle sans aucun sens mais avec une symbolique permanente assez forte sur le personnage dâAkane. Du genre coucou je suis gĂ©ante et je sors mon corps dâun avion. Ouais.
- Tout le passage Ă partir de la « chute » en mode ultra-aigu et lâexplosion progressive jusquâau refrain est un chef-dâĆuvre. Câest borderline Ă©pileptique mais pas trop, et ça arrive Ă insĂ©rer comme il faut les piĂšces scĂ©naristiques, le tout dans un trip de folie colorĂ©e gĂ©nĂ©rale.
- MalgrĂ© ses bizarreries, le gĂ©nĂ©rique arrive Ă garder son cĂŽtĂ© sombre et policier, notamment par sa 2Ăšme partie (et son plan introductif, qui pue la classe malgrĂ© le style du plan avec lâĂ©lĂ©ment de clope qui ferait plus Colombo que Psycho-Pass). Il est aussi Ă©videmment bardĂ© de symbolisme, particuliĂšrement sur le personnage dâAkane et ses dĂ©mons potentiels aprĂšs la saison 1. AprĂšs avoir la sĂ©rie, câest en fait mĂȘme un gros spoiler bien foutu !
Shigatsu wa Kimi no Uso
- Goose House â « Hikaru Nara » (Si ça brille)
- La qualitĂ© de la vidĂ©o est naze mais jâai pas trouvĂ© mieux. HĂ©las.
- CâĂ©tait assez attendu, mais câest Ă©videmment une des perles de lâannĂ©e. Le gĂ©nĂ©rique profite bien de la magnificence visuelle de la sĂ©rie, et nous sort une vidĂ©o sublime tant sur lâanimation que sur le contenu, le dessin, la couleur, etc., etc. Tous les passages sont Ă©motionnellement trĂšs chargĂ©s, et mĂȘme les sĂ©quences furtives sur les personnages secondaires donnent envie de les connaĂźtre, car bien placĂ©s et assez dynamiques pour ĂȘtre attirants.
- La musique a Ă©tĂ© trĂšs bien cherchĂ©e et trouvĂ©e : câest Ă la fois orchestral et ultra-vivant, guilleret, folk Ă souhait, et en mĂȘme temps tout Ă fait viable comme chanson de drama/romance, fait accentuĂ© notamment par les mĂ©langes entre voix fĂ©minines et masculines selon les couplets (qui chantent tous ensemble au refrain). Les cuivres et le piano portent la chanson rythmiquement, et câest finalement 1 minute 30 trĂšs intense qui explose Ă la fin dans un refrain collĂ©gial attractif, catchy, quâon pourrait mĂȘme voir rĂ©pĂ©tĂ© en motif plus longtemps (ce qui est fait par lâoutro, accessoirement).
- Pourtant, dans lâidĂ©e, les visuels nâont rien dâoriginaux ; il sâagit juste dâune prĂ©sentation de perso, dans leurs activitĂ©s, avec lâespĂšce de « carrĂ© amoureux » (mention spĂ©ciale au plan « je prĂ©sente les persos avec leur crush en fond », et aussi à « tiens, voilĂ un des persos qui chiale sans raison pour lancer le refrain« ). Mais ils sont tellement travaillĂ©s que ça en va au-dĂ©lĂ . Exemple ? Le plan ultra kitsch Ă :28 environ, avec Kaoru assise cheveux au vent, et notre hĂ©ros en pose digne dâune pochette de Michel Berger, le tout avec la luminositĂ© Ă 90% et des pĂ©tales de fleur qui se balade. Et ça marche.
- Bon, lĂ encore tout est portĂ© ou presque sur le relationnel et les feels, tant les plans dâaction que la symbolique (on danse Ă poil, on se prend dans les bras, on regarde des flashbacks, on sâallonge tous les 4 dans lâherbe avant de tous se suicider, âŠ). Jâattends quand mĂȘme encore un peu de percer le secret de la sĂ©quence finale, mais en tout cas elle est trĂšs jolie.
VI. Les endings ça existe aussi, en fait
Aldnoah/Zero [ED1.5]
- Hiroyuki Sawano & mizuki â « aLIEz«Â
- Sawano de retour avec ses trips electro-rock-Ă©piques de soundtrack, quâil a poussĂ© dans Aldnoah jusquâĂ certains gĂ©nĂ©riques. Car oui, outre lâOP â oubliable â de Kalafina, se trouve Ă la fin de pas mal dâĂ©pisode le fantastique aLIEz, qui, sâil a des visuels assez bateau (quelques images fixes des mĂ©chas, intĂ©rieures ou extĂ©rieures), sa musique est vraiment violente pour un ED, et sert en plus dâOST Ă certains passage de la sĂ©rie. Son âI SAY CRYYYYâ sera restĂ© dans les mĂ©moires, notamment quand tout le monde sâest rendu compte que câĂ©tait pas ça les paroles.
- La raison Ă©tant principalement que Sawano, dans sa grande drogue bontĂ©, a Ă©crit chaque ligne en mĂ©langeant de lâallemand, de lâanglais, et du japonais. Oui, comme dans Kill la Kill et Shingeki â Non, pire en fait.
Gugure! Kokkuri-San
- Atsushi Suemitsu â « This Merry-go-Round Song«Â
- Jâavais failli ajouter lâOP dans la premiĂšre catĂ©gorie de ce post, finalement je ne lâai pas fait. Mais câest pas passĂ© loin !
- Au dĂ©but, câest dĂ©routant et pas forcĂ©ment bien ; successions de plans fixes limite douteux (ou en tout cas, peu originaux), avec chant un peu nasillard sur les bords. Mais la transformation opĂšre plus tard : le sublime refrain, portĂ© par une Kohina marchant fixement vers nous sur fond de ciel Ă©toilĂ© et avec une lune gigantesque. Câest inattendu, trĂšs joli (comme les moments sĂ©rieux de la sĂ©rie, finalement), et finalement ça retranscrit trĂšs bien les relations tantĂŽt Ă©tranges, tantĂŽt sensiblement jolies, entre Kohina et ses « tuteurs » extravagants.
- Un des épisodes utilise une version de la musique entiÚrement au piano, qui est trÚs sympa aussi, par ailleurs.
VoilĂ pour les 2 qui mâont vraiment marquĂ©. Les autres que jâai retenu (câest-Ă -dire ceux que jâai pas trouvĂ© chiants comme tous les ED en gĂ©nĂ©ral), on retrouve notamment le magnifique visuel de lâED de Barakamon, et le dĂ©lire « jeu de plateau » assez sympa de celui dâInou-Battle wa Nichijou-kei no Naka de.
BONUS
Onimonogatari / Monogatari Second Season [OP4]
- mito & meg rock â « White Lies »
- Une exclusivitĂ© Blu-Ray (donc datant bel et bien de 2014) de MonoS2 ! Maaya Sakamoto nâayant pas chantĂ© de gĂ©nĂ©rique, il fallait trouver quelque choseâŠ
- âŠet ce fut chose faite sur les Blu-Ray. Et de quelle façon ! En guise dâintroduction Ă lâarc de Shinobu, Ă la maniĂšre de ses flashbacks sur parchemin, on a droit Ă un gĂ©nĂ©rique, instrumental, reprenant un style graphique « à lâancienne », mais plus plat et dynamique que la sĂ©rie, pour raconter lâhistoire des fantasques Shinobu, Mayoi, et Yotsugi. On a alors droit Ă une Ćuvre assez incomparable, sublime, et dont les changements de rythmes et les chĆurs arrivent Ă merveille Ă apporter une dimension dramatique Ă un simple dĂ©filĂ© de dessins aplatis remis en mouvement dans une course folle. Les habituels « personnages papier » des gĂ©nĂ©riques sây intĂšgrent trĂšs bien, et lâaisance habituelle de Shaft Ă jouer avec les textes de crĂ©dits renforce cette impression.
- Finalement, câest un joli mĂ©lange de profondeur artificielle, de musique de film, dâorigami et de jeux de couleurs. Pas cher ? Peut-ĂȘtre. GĂ©nial ? AssurĂ©ment.
Tsukimonogatari
- Saori Hayami â « Orange Mint«Â
- Selon votre standard, câest soit le tout dernier OP de 2014 (diffusion le 31 dĂ©cembre au Japon), soit le premier de 2015 (diffusion française) ! On va dire quâil a sa place.
- Lâopening de Yotsugi, donc, personnage Ă©nigmatique depuis 2 ans auquel le nouvel arc est consacrĂ©. Comme le veut la tradition, câest la doubleuse qui chante ; et surprise, la voix dâhabitude monotone est grave dâOnonoki est vraiment sublimĂ©e par un chant trĂšs sympa mais toujours dans le ton du personnage !
- La vidĂ©o est super rafraĂźchissante avec ses tons⊠orange, et une chorĂ©graphie Ă la Platinum Disco en encore plus loufoque et fun. Pas beaucoup dâeffets visuels torturĂ©s, câest mĂȘme plutĂŽt cheap, et tout est basĂ© sur le cĂŽtĂ© « indĂ©fini » du personnage et du monde qui lâentoure. Ăa tourne, ça tourne, et on sait jamais trop comment regarder, tout ce quâon voit, câest cette « poupĂ©e » de Yotsugi. Câest fun, câest bizarre, câest beau, câest Monogatari.
VoilĂ , on a (enfin !) fini notre tour dâhorizon de 2014. En espĂ©rant vous avoir conquis/convaincu dâaller Ă©couter certains morceaux, ou dâavoir renforcĂ© une quelconque culture des gĂ©nĂ©riques que vous pouviez avoir.
JâespĂšre que 2015 sera une aussi belle fournĂ©e que celle que je viens de vous dĂ©crire. Dâici lĂ , prenez soin de vous, et de la musique.
Bonne année à vous.
Classé dans:Anime, Awards, Musique, Opinions / En bref
