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Otakritik V2 - Les Mystérieuses Cités D’or, une intemporelle réussite

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Les années 80 ont vu naître beaucoup d’animes à succès, dont la popularité perdure encore aujourd’hui. On peut citer Harlock (Albator), Tetsuwan Atom (Astro Boy), Space Adventure Cobra ou encore Goldorak.  Mais l’œuvre que je vais vous présenter est le fruit de l’une des premières collaborations franco-japonaise pour un anime… Vous l’avez compris, je vais vous parler de « Les Mystérieuses Cités d’Or ».

Du roman à l’anime, des digressions

 

« Les Mystérieuses cités d’Or » n’est pas une histoire originale contrairement à ce que le grand public croit. Il s’agit en réalité de l’adaptation, certes extrêmement libre, d’un roman de Scott O’ Dell, « The King’s Fifth » paru en 1966.Chez nous, cela donne « La route de l’or » qui narre comment Esteban qui est un jeune cartographe (si si) va tracer des cartes pour un groupe d’espagnols à la recherche des Cités d’Or.

Cette légende Inca attire toutes les convoitises et notre héros rencontrera Zia qui lui servira d’interprètes auprès des autochtones… Mais pas Tao (le fameux descendant du peuple de Mû) qui est une création originale de l’anime. Autre chose, l’Esteban du roman est bien différent de celui de l’anime, puisque ce dernier nous raconte son histoire… Depuis une prison où il attend d’être jugé pour avoir suivi Mendosa dans sa quête de l’or, en délaissant Pizzaro et tout son équipage.

Enfin, des éléments comme le grand condor n’existent pas car la version papier se veut beaucoup moins fantaisiste et plus réaliste. Alors pourquoi tant de disparités entre ces deux supports, qu’est-ce qui peut expliquer cette forte transgression ? La cible visée bien entendu : les enfants !

 

 

C’est en 1980 que la N.H.K prévoit d’offrir une vie à l’écran au roman de Scott O’Dell et le projet est déjà bien entamé lorsque Jean Chalopin souhaite s’y greffer. Fort du succès de Ulysse 31 qu’il avait coproduit avec les Japonais, c’est ainsi que naquit la collaboration entre les deux nations : on ne change pas une recette qui marche !

Les français s’occupent en grande partie des Storyboard et de quelques modifications graphiques afin de correspondre aux standards des canons européens (au niveau des yeux et des mentons).Quand au design du grand condor ou encore des machines, on le doit à Bernard DeyrièsJayce et les conquérants de la lumière, Ulysse 31). Source : Les mystérieuses cités d’or.fr.

Tout cela pour dire que c’est parfois en s’émancipant de certains aspects d’une œuvre qu’on la respecte le mieux, ou tout du moins que la digression a du bon si on la maîtrise. Le succès des Mystérieuses cités d’Or perdure encore aujourd’hui, le concept semble si intemporel qu’une suite a été offerte aux aventures du jeune Esteban en 2012. Une suite fustigée par les fans, mais pour l’heure nous allons nous attarder sur la première saison qui fait l’unanimité.

Une aventure et un documentaire

 

Comment est qu’un animevore comme moi a pu être autant emballé par les Mystérieuses cités d’or ? Il existe en effet beaucoup de productions des années 80 intéressantes et plus populaires comme Goldorak, Cobra ou encore Albator que je n’ai pas encore vu. Et bien je dirai qu’il y a tout d’abord un rapport nostalgique qui se fait à mon enfance dès le visionnage d’un épisode.

La nostalgie ne suffit cependant pas à elle SEULEà me convaincre… Comment ne pas être captivé par la qualité visuelle du titre, qui si il a bien pris une ou deux rides, a su se bonifier tel le bon vin avec le temps qui passe ? Les musiques sont aussi un véritable atout, les synthés correspondent parfaitement à l’ambiance « exotique » et « mystérieuses » qui imprègne la série.

Les personnages sont dotés d’une maturité absente des dessins animés qui s’adressent aujourd’hui aux enfants. Les adultes ont un rôle majeur et leurs conseils s’avèrent souvent bien avisés, bien qu’ils ne soient ni tout blanc, ni tout noir à l’instar de Mendosa. Prêt à aider Esteban, c’est aussi l’appât du gain qui le mène à suivre le fils du soleil.

 

Enfin, le grand point fort de cet anime est son approche documentaire de l’Amérique du Sud et Centrale où se dérouleront l’essentiel de la quête d’Esteban (à savoir retrouver son père). Chaque épisode est l’occasion de découvrir les Autochtones d’une région, leurs habitudes de vie et leur culture.

Cette volonté d’enrichir les connaissances des spectateurs est appuyée par la présence d’un documentaire en prise de vue réelle de deux minutes à chaque fin d’épisode sur la  culture précolombienne, qui revient sur un des points du scénario afin de l’explorer plus en profondeur. C’est Jean Topart (« Emile Zola où la conscience humaine », « L’accusé ») qui commente ce « mini épisode » et qui contribue au passage à son succès, distinguant la série de ses contemporains.

Les mystérieuses cités d’or est une série culte à ne pas louper ! On peut lui reprocher le manichéisme de ses épisodes, mais ce défaut est bien vite rattrapé par un foisonnement de qualités. On s’étonne d’ailleurs du flop que l’anime a fait sur l’archipel nippon, peut-être dû à un aspect culturelle qui a rebuté, ou une époque pas encore prête à accepter autre chose que de la science-fiction ? Il ne me reste qu’à espérer vous avoir donné envie de visiter au travers de 39 épisodes « Les Mystérieuses cités d’Or » !

 

 

 

 

 

 



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