J’ai vu pas mal de jeu en 3D avec une fille se battant contre des monstres dans le domaine des doujin et mis à part Ai Naki Bakemono Hunter, je ne les ai pas aimé.
Ils sont lourds, ont des touches non expliqués, des graphismes mal faits avec un système simplifié à l’extrême tout en étant chiant pour au final ne rien donner d’autre qu’un monde totalement vide où tu tues en boucle sans goût avec un semblant d’histoire pas intéressant.
Ai Naki Bakemono Hunter a pas mal de points communs avec ces derniers tout en se montrant différent de façon frappante.
L’héroïne est un chasseur de monstre. Elle va dans un village éloigné réputé infesté par ces derniers et commence à tuer ici et là tout ce qu’il lui tombe sur la main.
Ai Naki Bakemono Hunter contient bel et bien des conversations entre l’héroïne et le chef du village, le forgeron ou d’autres villageois apparaissant de temps à autre au fur et à mesure qu’elle progresse mais c’est juste là par principe de vie à l’aventure sans être nombreux ni important tout en permettant d’apprécié plus le jeu. Le seul nécessaire étant au final le forgeron te donnant de meilleurs équipements à chaque donjon complété ou un certain nombre d’ennemis tués.
Le haut du village contient plusieurs cases, chacune donnant sur un donjon différents avec un boss à la fin.
Le donjon est en général 4 map séparées les unes des autres par un point blanc représentant le chemin vers la prochaine map. Pas mal de monstres sont là. Le jeu se repose sur le niveau de l’héroïne pour calculer le nombre d’ennemis se posant devant tes yeux et c’est là un bon point de Ai Naki Bakemono Hunter puisque tu te retrouves avec des vagues te fonçant dessus tellement c’est un chiffre affolant de monstres qui est devant tes yeux.
Particulièrement si tu vas t’entraîner dans les zones venant plus tard en théorie pour revenir au début et réussir de façon plus aisée, c’est parfois plus difficile à cause de ce système.
Les ennemis sont divers selon la zone. Avec plusieurs pattern. En gros : tu as un faible petit, un fort plus grand et le slime rond super résistant. Ce dernier étant le plus chiant. Chaque ennemis se régénérant avec le temps, tu ne pouvais pas battre ce slime en fonçant simplement.
Il fallait xp, changer d’équipement, avoir de la chance en balançant des critiques. Ai Naki Bakemono Hunter n’ayant pas besoin d’appuyer sur une touche pour attaquer, l’héroïne agit seule à partir du moment où tu pointes la direction où elle doit avancer, c’était très baser sur la chance. Cette facilité de jeu est aussi une partie attirante du gameplay.
Les boss te balançant un coup spécial ou des mobs toutes les 3 secondes, tu devais les esquiver. Lorsque tu es débordé par les ennemis, là encore, il faut fuir. La fille régénérant sa vie automatiquement, ça représente la seule diversité dans la façon de jouer.
En perdant, tu obtiens une courte animation de tentacule. Il y en a une trentaine voir plus avec des évolutions et changements d’angles selon les vidéos. Elles sont étonnamment bien faites.
Ai Naki Bakemono Hunter est un jeu sympa. Il est plaisant pour le peu de temps qu’il offre et présente pas mal de principes sur lesquels les 3D devraient prendre exemple.


















