Après avoir vaincu ma crise cardiaque en découvrant le nouveau WordPress, je tiens à dire que, ça y est, j’ai déménagé.
Que depuis mon déménagement, on a pu acheter des étagères (oui, on n’en avait pas, tout était par terre, jte dis pas le bordel).
Donc du coup mes parents ont un sourire d’une oreille à l’autre parce que ça y est, je peux débarrasser le plancher de ma plutôt grosse collection de mangasses qui les emmerde tant tellement ça prend de place chez eux.
Je te dévoile donc en avant première à toi, lecteur ébahi, une façon de déménager un gros stock de papier.
…
Si t’es pas ébahi, tu peux quand même rester, hein, ça me ferait plaisir.
Bref, reprenons.
Pour déménager une collection de manga qui est à un endroit depuis fort longtemps (la mienne est chez mes parents depuis environ quinze ans, donc j’ai entassé des choses…), je pense, la première chose importante est de réfléchir à quoi prendre. Donc, indirectement, de faire du ménage. Ce ménage est à mon sens nécessaire pour identifier ce qu’il y a à prendre, éventuellement ce qu’il faut laisser, voire ce qu’il faut donner ou revendre. Car déménager une collection devenant assez importante (pour mon déménagement, je me base sur 800 volumes estimés avec une marge de 100 volumes, avec en plus au moins 200 bouquins, composés de classiques assez épais et SF/fantasy, plus des magazines de prépublication genre Shônen Jump/ Magnolia et plein de magazines sur le sujet du manga, de la fantasy, comics ou SF.) demande quand même un peu de muscles pour transférer ça d’un endroit à un autre, donc moins il y en a à bouger, mieux c’est, surtout si il y a beaucoup d’étages à monter. Comme par exemple quand on redécouvre sa collec’ Bleach de 30 tomes complètement oubliée dans un coin, que c’est lourd à porter et que franchement ça n’intéresse plus personne sauf à revendre tout ça. Attention, je parle bien sûr du cas où il est possible de réfléchir à son déménagement, ce qui n’est pas le cas lors d’un déménagement total, ou à l’arrache bien sûr.
Faire du ménage impose donc de penser sa tonne de papier manga comme une collection, et non comme un tas sans forme et sans but, et donc de savoir ce qu’il y a dedans pour gérer les flux. Si vous n’avez pas eu l’occasion de faire le tour de votre collection avant, même sans déménagement à faire, plusieurs plateformes peuvent aider pour établir votre collection, comme Manga Sanctuary ou My anime list (mieux si vous avez des tomes de manga japonais ou étrangers inconnus chez nous). L’autre moyen est de faire soi-même un inventaire de sa collection assez régulièrement, sur n’importe quel format -j’ai moi-même tenu un cahier de ma collection pendant quelques années avant d’être débordée par mes divers déménagements- ce qui est de plus un excellent exercice de mémoire pour ne pas se retrouver avec un tome en double, triple ou quadruple (ne déconnez pas, ça peut arriver à tout le monde.).
Après avoir fait un inventaire, tout est plus facile, il suffit de faire le tri avant le déménagement et de mettre de côté systématiquement tout tome de la série qu’on jette ou qu’on donne. Sans inventaire, le plus simple est d’en faire un. Sinon, y’a la méthode à l’arrache du “je prends toute ma collection et je trierai une fois le déménagement terminé”. Cette méthode a pour gros point fort de revoir toute la collection si celle-ci est en un endroit, mais si vous avez des cartons au grenier, à la cave ou ailleurs, vous risquez d’en oublier. Ce qui est possiblement pas glop au vu de ce que peut contenir un carton de déménagement plein. Personnellement, j’ai eu trop la flemme de faire un inventaire et je me retrouve avec plusieurs collections incomplètes, sans que je sache vraiment si j’ai toute la collection et que les tomes sont juste éclatés ou si la collection est lacunaire. Si j’avais su ça auparavant, j’aurais pu mener des actions de fouille dans les coins (et les cartons) susceptibles d’en contenir et profiter au maximum du camion que j’ai loué pour l’occasion. Je ne l’ai pas fait, je suis un peu dégoutée et j’ai envie de remonter le temps pour me botter le cul, mais trop tard.
Sur la phase de tri en elle-même, peu de choses à dire : vous faites ce que vous voulez de vos manga. Mais sachez que les bibliothèques publiques et privées acceptent les dons (renseignez-vous), que les associations qui ont besoin de livres et donc de manga existent, et que de toute façon votre manga, une fois acheté, vaut à peu près le prix du papier sur lequel il a été imprimé. Vous ne tirerez que peu d’argent de vos précieux tomes, sauf peut-être en de rares exceptions chez des bouquinistes qui s’y connaissent, ou par l’option brocante. Enfin, si vous vous vous séparez de manga que tout le monde revend tellement c’est de la m…, n’espérez pas vraiment en tirer quoi que ce soit, sauf auprès de gens qui n’y connaissent rien.
Ensuite, vient la mise en cartons. Si vous habitez un endroit sans escaliers, sans couloir étroit, aucun souci! Les cartons classiques suffisent largement. Un diable peut tout de même supporter un poids assez élevé, ce qui en fait une option à considérer. Une dolly est aussi une bonne option si vous êtes en maison, de par sa maniabilité et sa praticité. Sinon… Préférez de petits cartons faciles à transporter. Mieux vaut 20 cartons légers pour gravir des escaliers qu’une dizaine bien lourds et qui vous feront mal au dos. Et surtout, remplissez-les bien! un carton qui s’affaisse quand on met un autre carton dessus est le signe que les volumes à l’intérieur en ont pris un coup. Si vous êtes maniaque, c’est moche.
Pour le rangement ensuite, je pense qu’il ne devrait pas y avoir de problèmes :p. Personnellement, n’ayant pas trop de place pour espacer les étagères dans mon nouvel appartement, j’ai pris l’option Billy de chez Ikea. Un grand classique, facile à monter, en plus il est possible de mettre 2 rangées de manga petit format.
Bon déménagement \o/