Chris†Diary - Saki Zenkoku Hen

J’ai beau avoir bien apprécié le premier Saki pour son Mahjong complètement éloigné du Mahjong, j’ai trouvé Zenkoku Hen pitoyable pour la même raison.

Non tant les pouvoirs en soit. C’était plutôt dans le timing de leur sorti ainsi que la présentation des personnages. Ca manquait d’un goût et d’une logique rarissime rendant le total à pleurer devant tant d’illogisme concentré. Peut-être est-ce la recherche du pouvoir toujours plus fort qui a rendu la série si dégradante mais je sens plus une envie de te montrer tous les talents des personnages plutôt que l’habituel stresse qu’a l’auteur voulant faire sa série marcher.

Ca expliquerait pourquoi le manga avance lentement d’ailleurs.

Saki Zenkoku Hen reprend alors Saki à la fin de la série pour montrer le passage durant les nationales comme le titre l’indique. Ce que le titre n’indique pas par contre est que ce n’est en fait que le premier tour des nationales qui est animé. En d’autre termes, t’es encore en plein début et peux attendre longtemps avant d’avoir une fin à l’histoire de Saki.

Cela dit, il y avait d’importants éléments se déroulant dans cet arc. La première chose à avoir à l’esprit et que ça représente la transformation de Saki en une longue série. Vient alors la phase d’examination pour voir si ça réussi sur le long terme où tombe sur les nombreux pièges présents d’une personne n’ayant pas prévu son histoire jusqu’à la fin.

… J’en ai déjà parlé dans l’intro par contre. Dans Saki, tu ne sens pas la pression habituel. L’auteur continue comme il le désire. C’est un bon point. Malheureusement, bien que tout se déroule selon ses souhaits, ça ne veut pas dire qu’il souhaite forcément le logique et bon choix.

Commençant donc par les personnages. Saki en a plein. Zenkoku Hen suit la même logique. Montrant leur désire et détermination. Fait louable bien que ça fini souvent par du tout con je veux continuer à être avec x groupe, risible en tant que raison. Ca te fait te demander pourquoi il veut tant en parler comme si c’était quelque chose d’immense mais qu’importe.

Le véritable problème est sans nul doute dans le grandiose de certains personnages. Deux particulièrement sont rapidement montrés comme des monstres. L’une apparaît rapidement en table tandis que l’autre est à la fin. L’une est super faible. Dans le genre ça servait à quoi que tu me la montres comme si elle est forte alors qu’elle a rien foutu. L’autre se révèle douce en personnalité malgré son apparence et ses actions avant qu’elle n’agisse vraiment étant complètement en contraire. Montrant quelqu’un de plus serein. Et en plus, elle brille à moitié. Difficile à décrire, certes forte mais manquant du dernier coup de pouce pour vraiment la classer en monstre. Elle fini comme une sorte de chara à moitié useless.

Les deux restent un arrière goût assez mauvais avec de nombreuses questions quant à leur apparition première.

L’autre gros problème se soulevant est dans le timing des pouvoirs. Chacune sont montrées comme super puissantes au tour à tour. Ouais, tour à tour.

Donc en gros, t’as un coup x qui OMG ELLE EST TROP FORTE, puis la seconde d’après x disparait et merde c’est y qui est super forte. Elles sont un peu 4. Imagine le bordel. Le plus gros est avec des personnages encore plus forts du genre l’héroïne qui en fait se fait tabasser à sens unique durant quasiment tout le jeu, puis d’un coup ! à la fin elle tabasse tout le monde et on se dit que c’est le véritable monstre.

Donc c’est quoi ? Une maso qui a envie de se faire avoir avant de se dire qu’elle doit bouger pour gagner ?

Loin de vouloir faire mon difficile, ça rendait la série avec beaucoup de partie à se demander l’utilité pour le coup. Les histoires personnelles n’étant pas si particulières (faut dire que les héroïnes sont l’exemple parfait dans le domaine avec Saki ramenant encore un bout de passé pour sauver le scénario à venir) et d’autres cas tel que le monocle de la mort qui te stoppe le pouvoir de fou de la loli à moitié nue ou encore la salle d’attente qui est un temple shinto (???) restant inexpliqués. Ca te fait te redemander le sens des priorités pour l’auteur.

Une saison légèrement mauvaise. Les pouvoirs devenant plus grotesque qu’auparavant, tu peux même la qualifier de comédie pour la peine.