Chris†Diary - Kill La Kill

Ah, Kill La Kill. J’ai bien envie de te dire que c’était géant sauf qu’en réalité ce qui était géant est plutôt la façon d’amplifier les choses de la série et non la série en elle-même.

J’adore cette façon de faire. Complètement abusée et sans le moindre réalisme des scènes. J’ai alors plutôt apprécié Kill La Kill, le problème étant que Kill La Kill est aussi de la comédie n’étant que peu drôle et un scénario avec une véritable ligne directive n’ayant tout simplement aucune logique.

D’un côté, ça abuse donc je ne demande pas de développement bien sérieux tu t’en doutes mais là j’avais pire que Dragon Ball devant les yeux tellement c’était foutu en l’air.

Et explique moi POURQUOI LA FORME FINALE DU BOSS EST PLUS POURRIE QUE LA PRECEDENTE !? Le seul que j’ai vu faire ça c’est Freeza quoi, merde !

Kill La Kill suit l’héroïne lorsqu’elle se fait transférée dans un nouveau lycée. Elle cherche le tueur de son père tandis que pour seul indice se trouve un ciseau avec seulement une lame sans avoir l’autre pour rendre l’outil complet. En somme, elle use l’autre lame comme indice.

Elle trouve enfin la piste dans cette école où celle dirigeant les lieux, une élève, lui dit qu’elle le lui apprendra si elle arrive à grimper jusqu’à elle. Cette école n’étant pas comme les autres, les élèves possèdent des uniformes fait pour améliorer leur capacité allant de sans étoile pour les normaux, représentant un uniforme de base sans pouvoir, jusqu’à 4 étoiles pour les plus forts que sont les shitennou, le top de l’école.

L’héroïne va alors se faire éclater lorsqu’elle retournera chez elle et découvrira un sous-sol avec un uniforme ayant une volonté et lui forçant à être portée. Elle va se battre à nouveau et commencer à se rapprocher du meurtrier de son père.

Bon, commençant par le scénario et autant prévenir c’est le plus grand point faible de la série. T’attends pas à de bonnes choses sur cette partie.

La moitié de la série est avec l’école. Tu comprends rapidement que l’héroïne ne peut vaincre la tête des lieux et elle se bat contre les chefs des différents clubs de l’école. Ces derniers étant nombreux, ça prend du temps. La chose étant que l’héroïne subit des développements au milieu et devient plus forte au point de se battre à arme égale contre la boss.

Le résultat étant que ça reste brouillon. Le combat finissant pour le moment et elle reprend sa lutte aux clubs. Tu te demandes vraiment ce qu’elle fout alors qu’elle pourrait tout simplement foncer. Tu perds du temps inutilement à te battre contre des slimes.

La suite est plus concentrée scénario avec ce que l’on présage tous en voyant le passé de l’ennemie n’en étant pas vraiment une.

Ce n’est pas en soit mauvais dans la base, c’est juste que là encore tu te retrouves avec un développement chez l’héroïne et… Tiens c’est étrange mais ce n’est pas supposé être le développement que t’as 10 épisodes plus tôtça ? Est un peu ce que tu dis alors tu comprends pas du tout si c’est des cons dans le studio ou si ils veulent juste montrer que l’héroïne et une idiote complète. La différence entre les deux problèmes étant infime à ce point.

Quant au dernier combat, tu peux l’oublier. C’était du DB avec le personnage t’arrêtant au petit doigt. Tu en avais déjà un aperçu à la fin de l’arc lycée et ça ne fait que s’amplifier sans la moindre finesse technique et goût de la précision. C’est juste que le chiffre sur le détecteur est plus grand et hop ! Tout s’explique.

A te demander à quoi serve les explications.

Le point principal de Kill La Kill est bien sûr dans l’exagération. Lorsque tu vois que le conseil de étudiants tient le lycée, tu comprends vite. Lorsque ton escalier sort de nul part avec la méchante sur le toit + projecteur sur elle comme si tout était orchestré, tu saisis la tendance.

C’est le style de l’anime avec une bonne animation pour jouer de nombreux effets. Ce n’est pas si génial ou quoique ce soit, ça donne juste du divertissement au visionnage, t’amusant même dans une simple discussion tellement c’est irréaliste et inutilement énorme.

La comédie elle-même se débrouille pas trop mal avec la copine de l’héroïne au début mais ça part rapidement dans le fade et perd de son goût avec souvent toujours la même blague. Le sérieux n’étant pas le point fort de l’anime (seul le passé des shitennou représente le sérieux), ils auraient dû faire un effort de ce côté.

Kill La Kill devient alors un anime moyen alors qu’il aurait pu aller plus loin.

Avec pour seul atout son art de l’immensité et son setting foutu en l’air, tu te retrouveras rapidement fatigué par certaines évolutions, décadences même, du personnage principal et les développements des derniers combats complètement illogiques sans être drôle. Me concernant, la façon de parler de délinquante de l’héroïne était aussi une source d’ennui ruinant toute scène supposée touchante avec son manque de délicatesse ou de vocabulaire flagrant mais il faut pour ça comprendre le Japonais.