Tu vois, je pensais qu’Electro Arms allait être intéressant. Un personnage principal avec une personnalité (seiyuu même), une histoire semblant concentrée sur autre chose que des filles, un travail dans l’originalité…
Je ne vais pas prétendre pouvoir te dire que c’était de la merde en soit. J’ai arrêté avant d’aller bien loin, n’ayant lu que le prologue. C’était juste incroyable, t’avais l’impression de vivre avec des chuunibyou tout le long en lisant les personnages et leur logique/façon de parler particulièrement.
Je ne sais pas si ils se sentaient plus intelligent en faisant ainsi mais lorsque tu fais un détour alors que tu peux aller tout droit, t’as l’air plus con qu’autre chose.
Electro Arms suit un héros délinquant. Se battant tous les jours avec des racailles, allant même jusqu’à se taper un pro de l’armée américaine embaucher par ses derniers grâce à son cerveau et l’utilisation des réactions humaines. C’est son talent : trouver les trous dans le système. Talent développer en jouant au jeu de combat à l’arcade pour éviter de rentrer chez lui et qu’il a appris à user en dehors pour se débarrasser de ceux le martyrisant lorsqu’il était jeune.
Cela dit, il n’est pas délinquant parce qu’il le souhaite. Il a mauvaise image à cause de ça mais son véritable but et de déclencher un event dans ce kuso gee (クソゲー, vient de くそゲーム/kuso geemu (game en kana) jeu de merde, si t’as vu Kami Nomi, tu connais l’expression) qu’est la vie. C’est pour ça qu’il fait du bruit dans les coins sombres de la ville. Il aura un résultat lorsqu’il se fera exploser le portable d’un des voyous au visage après l’avoir abimer en frappant le gars. Ce dernier étant un modèle étrange qu’il n’a pas vu avant (va savoir pourquoi le mec s’y connait en modèle de portable alors qu’il prétend chercher l’intéressant).
Il entendra des rumeurs d’application donnant un pouvoir si le téléphone est élevé en nuit de pleine lune devant le bâtiment énorme d’une grande société faisant base dans leur ville. Sans y participer tout le long, il finira par le voir : une sorte de sphère sortant de nul part et des humains entrant dans la lumière en dessous de ce dernier tandis que les gens normaux ne remarquent rien.
Entrant et découvrant un monde étrange. Il apprendra que c’est un MMORPG dans la réalité où jouent toutes ces personnes et d’autres qu’il connait ou a rencontré ces derniers jours.
Electro Arms avait pas mal de problèmes.
Le premier est autant l’avouer : son texte. Il y a une façon d’écrire particulière usée. Beaucoup de termes de jeu utilisés. D’un côté, la façon d’écrire est juste lourde. Tu comprends rapidement qu’ils parlent grand et gros sans qu’il n’y ait de significations aussi impressionnantes qu’ils ne le laissent entendre. C’est comme si ils faisaient exprès de parler compliquer juste pour se donner un air et c’était très chiant. Dans la même ligne venait le vocabulaire de jeu n’ayant pas du tout sa place dans le concept. C’est comme prendre Kami Nomi avec tout le monde usant des termes de Keima, c’est juste impossible. Ce vocabulaire est loin d’être niche mais personne ne l’use autant et à voix haute. Il faut être bien spécial pour ça.
Pourtant tout le monde le faisait dedans Electro Arms.
Vient après le héros. Il est loin d’être stupide, réussissant à avoir une certaine logique et se débrouillant de façon plutôt réfléchie.
Le truc est que sa personnalité est un foutage de gueule. Il trouve que la vie est un jeu de merde. Admettons. Lorsque ses raisons sont : pas de save, pas de continue et la balance avec les boss (épreuves) est mal prise…. C’est… Que dire ? C’est des raisons pour te dire que la vie est un jeu de merde ça ? Il y a bien mieux à en dire, c’est quoi ces raisons pourris. Limite il la trouve la pourrie parce qu’il choisi des boss (épreuves) de bas niveau et n’a pas de save. Les raisons sont toutes chez le gars pas sur la vie.
Ensuite il se montre avec son vocabulaire de jeu et montre bien que les personnes normales ne sont pas importantes pour lui. Traitant le délinquant de slime ou le mec de sa classe par gars à la mèche. C’est très bien, si il ne le soulevait pas en grand comme si ça montrait quoique ce soit et qu’il ne mettait pas en valeur le héros en même temps.
Pas la peine de le rappeler j’imagine mais ce n’est pas parce que tu es héros que tu es important. Tu es important dans ton histoire. Tu n’es pas forcément important dans la réalité où les héros sont par milliers. Pour un mec supposé s’y connaître, il était bien petit en somme. Le gars d’Electro Arms.
L’ironique est que le gars fait exprès d’être dans l’ombre de la ville pour son event et fini par le savoir même après les gamines de l’école. Il met aussi des plombes avant d’entrer dans le jeu alors qu’une centaine de flags se tenaient devant et lui et comme par hasard, il retrouve toutes les filles qu’il connait (évidemment, il en connait quasiment aucune en tant que délinquant n’allant jamais en cours) dedans en tant que joueur.
Après autant l’avouer, leur jeu est bien recherché. Les armes sont ridicules avec leur design sans le moindre sens réel et pratique mais pleins d’explications avec skills et propriétés à part sont présentes. Sauf que tu ne peux y jouer toi-même : Electro Arms étant seulement des choix. De toute façon les ennemis et graphismes sont ridicules. Autant le dire, en tant que MMORPG, le seul intérêt est de bouger pour de bon. Effet que toi, derrière ton écran, ne peut expérimenter.
Le reste étant trop fade comme système. Des quêtes ou l’arène comme deux choix uniques ? Pas de mobs pour donner de la vie ? Un décors unique ? Des ennemis tous similaires ? T’as pas envie d’y jouer, sérieux. Pour quelqu’un trouvant le vie pourrie, t’as bien réussi à l’aimer ce jeu, hein.
Electro Arms c’est plein de chara qui se la pète, se prenant tous pour des héros avec leur chuuni (sauf les 2 kouhai de l’école). Les personnages se contredisent seuls et le rythme est long. Même si le héros se sert de sa tête, ça reste très limité en soit et sa façon de parler est celle d’un délinquant tout craché ce qui ruine toute bonne image qu’il pourrait avoir. Les choix sont peu nombreux par ailleurs.
Honnêtement, c’était lourd comme jeu.



























