Chris†Diary - Kara no Kyoukai: The Garden of Sinners

Comme d’habitude avec les œuvre de Nasu, je me demandais ce qui était si incroyable dedans.

C’est clair que le gars tente de mettre une pensée recherchée dans son travail. Je ne vais pas nier cette partie mais honnêtement, est-ce si surprenant ? C’est logique de créer en profondeur lorsque l’on fait une œuvre. Cherchant à aller plus loin que seulement la surface des choses avec de véritables racines aux évènements.

Il faut voir la chose comme naturelle. Après, c’est sûr que si tu te bases sur ton cliché complet de merde représentant 95% des sorties de chaque saison, ça ressort brillant. Il faut plutôt se retrouver sans voix devant le fait que des gars sont capables de pondre une histoire sans se donner la peine de faire quelque chose qui leur est personnel et fait ressortir un véritable sens de satisfaction.

En ce sens, ils font peut-être exactement le reflet de leur personne.

Difficile d’introduire Kara no Kyoukai, les films eux-mêmes ne respectant pas l’autre chronologique des évènements et changeant de point de vue de temps à autres, qui est le personnage principal est limite douteux en prenant en parti quelques scènes.

Kara no Kyoukai prend Shiki en son sein tandis que le héros est supposé être Kokutou. Ce dernier fait un travail assez obscure et se retrouve pris dans pas mal d’affaire à cause problèmes personnels ou véritables demandes avec son patron, une magicienne restant surtout en arrière. Il fait les recherche et ultimement, ça se tourne sur Shiki chargée de se battre. Elle-même avançant de son propre côté, tu visites nombres d’enquêtes toutes aussi étranges les unes que les autres.

Se servant de la magie comme d’un moyen d’explorer des parts de l’homme, la variété des affaires n’a pour point commun que leur atrocité. Ne se retenant pas à faire sanglant, allant même jusqu’au cannibalisme et le meurtre artistique.

La suite de l’anime est sorti, ce qui m’a donné l’occasion de le regarder. La première chose étonnante est dans le fait que c’est supposé être une histoire avant Shingetsutant Tsukihime. Tu t’attends alors logiquement à quelque chose de bien moins abouti. Or, c’est le contraire. Allant plus loin, plus personnel et éloigné des clichés que comporteront ses prochains scénarios.

Ainsi, Kara no Kyoukai se démarque. Le point central de l’histoire est dans la personnalité des humains. Allant jusqu’à faire du 8e film une discussion complète sur le sujet, tu observes un point de vue plutôt intéressant. Le reste des évènements étant prétexte à l’exploration humaine. Tu sens une véritable direction dans les scénario même si pour le coup, la déformation chronologique sort plutôt mal. T’empêchant non seulement de comprendre l’ordre en temps mais surtout passant certaines étapes évolutive de la mentalité des héros pour y revenir plus tard.

Après autant l’avouer, ce n’est pas non plus si exceptionnel. La série va bien plus loin que ton habituel épisode sur la face x humaine mais si tu as vu un certains nombres sur le sujet, rien d’impressionnant. Au contraire, quelques moments peu nombreux paraitront légèrement exagérés. Particulièrement dans leurs explications donnant plus la sensation qu’ils parlent difficilement d’un sujet pouvant être plus direct.

L’image la plus exact serait le professeur ne sachant pas enseigner. Employant ses termes techniques, voulant tout communiquer exactement et finissant sans bien faire comprendre ce qui est important dans son problème alors qu’une phrase bien placée suffirait amplement. Les détails pouvant être rajoutés par la suite.

Il est difficile de parler la diversité présente dans Kara no Kyoukai tellement elle est fidèle à son idée de base d’humanité. Ca va loin et la seule chose à retenir est que ça se sert des meurtres dans le but d’en parler. Je pense que même sans comprendre ce que les personnages veulent dire, il est probablement difficile de ne pas apprécier comme anime tellement sa réalisation est réussie.

Le seul véritable problème serait que justement, les parties outre la personnalité humaine sont parfois laissées de côté sans donner le texte supposé être présent pour te faire comprendre ce qu’il se passe véritablement. Tu peux en supposer une part sans pour autant arrivé au niveau de ce que l’auteur lui-même te dirait. Peut-être par manque de temps, le personnage n’ayant pas encore eu sa part par exemple, ou un passage à venir plus tard. Il faut voir la suite pour saisir si c’est juste omit ou volontaire.

Une version télévisée est sortie après les films. 12 épisodes. Ca reprend le même scénario dans un ordre plus fidèle et changeant certaines scènes ce qui apporte de nouvelles informations. Par contre, les 8 films durent plus longtemps que les 12 épisodes alors te demander qu’elle est la véritable utilité d’une telle adaptation est une question plus que naturelle.

Kara no Kyoukai n’est pas si extraordinaire que ça. Je fini sur une impression de bonne série, sans pour autant aller plus loin. Ce qu’il faut avouer est que c’est un anime à voir sans l’ombre d’un doute. Ca donne une idée de ce qu’est supposé être un véritable scénario et ce, même dans l’animation.

… Non, parce que certains romans le font déjà. Ca donne plus l’idée que Nasu écrit dans le type roman alors que ton auteur habituel se casse pas le cul et te pond un cliché. Tu pourrais croire que les light novel sont là pour ça et non, ça n’arrange rien.