Venus Blood est une série. Elle compte actuellement 7 titres m’enfin, ce n’est pas non plus une suite donc tu peux y aller comme tu veux. Tu auras juste plus ou moins une compréhension concernant les personnages bonus lorsque tu clear le jeu.
Ca concerne plus la culture et vocabulaire usé dedans qu’autre chose. Il est tout à fait possible que ça se déroule dans le même monde par ailleurs, je n’ai pas touché à assez d’entre eux pour dire si c’est un lien déjà créé ou pas. Qui plus est, le système a bien changé entre opus. Ca a beau gardé une certaine ligne, ce n’était pas celle prise au début.
Ce qu’il faut retenir est que la plupart sont des tours par tours avec pour thème la simulation de guerre tout en s’occupant de dresser les personnages féminins à côté.
EMPIRE est le quatrième Venus Blood. Il prend place dans une partie du monde où les humains occupent 5 pays, chacun dirigé par une déesse. Ces pays étant au bout d’un continent et sont protégés par une barrière pour empêcher que les démons vivant dans une île proche puisse les attaquer. Seulement, dans les piliers nécessaires à la fondation de la barrière, l’un est manquant. La barrière s’affaiblit de plus en plus.
Les démons de bas niveau pouvant finalement la passer tandis que les plus forts se retrouvent grandement affaiblie sous son influence, la déesse des ténèbres envoie alors le héros avec une faible armée envahir les pays humains. Ce dernier n’ayant pas de pouvoir démoniaque étrangement, il a réussi à obtenir un haut poste dans l’armée malgré ce manque de pouvoir et une absence totalement d’information sur sa naissance grâce à ses exploits durant la guerre d’oppression de forces opposantes sur leur île. Les démons n’ayant connus que la guerre depuis la fondation de la barrière, ils ont beau ne pas pouvoir venir attaquer avec leur véritable force, les humains ne sont pas prêt à faire face.
Ces derniers ne pouvant même pas s’allier suite au pouvoir des déesses venant de la foi de leur peuple, les empêchant ainsi d’être forte dans des terres autre que les leurs; elles se font envahir une à une tandis que le héros se prépare à écraser le système sociétaire des démons en renversant la déesse les gouvernant.
Ce qui se montrait le plus intéressant dans EMPIRE est sans l’ombre d’un doute la profondeur insufflée dans la société des démons.
C’est simple, ils sont en système aristocratique tout en ayant la force en tant qu’élément essentiel dans leur hiérarchie. Ils sont ensuite gouvernés par la déesse tout en ayant bizarrement cette dernière avec aucune initiative. Le véritable pouvoir étant aux mains du conseil se réunissant autour d’elle bien qu’elle puisse s’y opposer et les faire obéir. Elle laisse faire. C’est là qu’entre alors le problème de la naissance du héros. Deux membres étant des purs sangs de haute famille avec des cornes (ils usent d’un vocabulaire spécial, les cornes étant signe de haut niveau) tandis que le héros est un inconnu sans magie, il ne devrait pas avoir une position aussi élevée.
L’une d’elle va particulièrement s’attaquer à ce dernier. Lui créant des ennuis auquel il ne peut répondre que de façon aussi indirecte qu’elle pour éviter qu’ils ne se sautent au coup. Ne faisant pas encore le poids. Tandis que ce genre de pratique sont communes dans leur monde, il n’a aucun allié véritable. Se battant à la fois contre son pays et les déesses, ne pouvant compter que sur le roi des morts, leur ministre, avec qui il a conclu un contrat. Ce dernier ne pouvant pas non plus trop sortir de sa position.
Bref, pleins d’emmerdes qui te donnent une sensation de vie dans leur histoire. Le monde des démons se montrent tout à l’image des relations de leur top, rempli de danger de façon concrète contrairement à d’habitude (du genre, les oiseaux qui viennent te bouffer juste parce que tu bouges pas). C’était intéressant à lire et apprendre même si pour le coup, le héros aurait pu mieux se débrouiller dans pas mal de cas.
Le peuple des démons est plutôt opprimé lorsqu’ils sont de bas niveau. On a droit à certaines scènes ou discussions en faisant part ainsi que le héros possédant une armée exclusivement de soldats ayant connus les difficultés de leur position, ils ne restent pas trop sur le sujet. Ca a un air bien lourd et aurait certainement changé le genre du jeu si ils s’y attardaient.
D’un autre côté, les déesses (toutes, ténèbres comprise) sont plus superficielles. Tu n’as rien de très détaillé même pour l’héroïne principale supposée: elle ne finit pas mieux que les autres. Les fins individuelles de ces dernières ne sont pas non plus brillantes. Autant donné mon avis sur les déesses en général, c’est juste une humaine à qui tu fous un pouvoir. C’est con, chiant, pas intéressant puisque isolé de par sa position.
Juste de quoi faire plaisir les gens aimant avoir l’impression que quelque chose de saint (super subjectif) est sali… Une envie peu louable mais c’est toujours mieux de l’assouvir par les jeux que de le faire vraiment.
Après vient le système. C’est simple, pas de limite de tour… Bon, en fait ton as 999, si t’es raté au point d’y arriver bravo. C’est un don que peu y parvienne.
Tu débloques des unités en augmentant les connaissances de différents domaine grâce aux régions conquise. Ces dernières ayant un niveau pouvant être monté à l’argent mais ça vient naturellement en conquérant. La limite étant à 30 pour avoir toutes les unités tandis que tu peux aller à 99 en réalité. Ca va vite.
Ensuite tu dois encore débourser pour augmenter leur niveau. Symbolisant le nombre de troupe ainsi que la vie tandis que l’attaque/défense/moral (utiliser dans l’accumulation de la barre de techniques spéciales)/vitesse sont propre à chaque unités et pouvant être montés seulement par les combats répétés.
Les héroïnes sont celles ayant un skill pouvant facilement renverser la situation. Les déesses étant particulièrement les plus avantagés grâce au système de la chute. Entre les points de law/chaos, si le chaos dépasse la law grâce à l’éducation du héros elles chutent dans le H (non, pas le mal) et deviennent plus fortes. Ca détermine aussi leur fin individuelle si tu as assez de points d’affection avec leur choix.
La chose intéressante dans le système est que si elles atteignent 250 en law, elles ne chutent pas. Qui plus est certaines demandent de voir les évènements chaos pour monter leur point point d’affection.
Law/chaos est aussi usé pour la fin. Avec les choix, tu accumules des points et peut choisir une voir les deux routes. Ces dernières pouvant encore se séparer selon une condition. Cela dit, c’est assez illogique lors du branchement chaos par exemple et les fins ne sont pas aussi exceptionnelles. Les fins générales ignorant d’ailleurs totalement la fin individuelle. Tu ne fais que gagner un CG au final grâce à l’individuelle tandis que la générale offre des unités bonus (pas forcément fortes d’ailleurs) pour une prochaine partie.
Le new game étant particulièrement plus aisé et appréciable.
Les combats sont faciles en normal du moment que tu prends le temps de grossir tes rangs. Tu peux monter de pas mal de niveaux de difficultés surtout après avoir clear le jeu.
Sur la carte, tu te fais attaquer lorsque le pays ennemi a le moral au max. La vitesse de monter de cette barre dépendant de leur force national se reposant sur leur territoire total et la taille des villes. Ca aurait pu être plus réel avec les soldats se soulevant pour protéger leur dernière ville ou les dégâts suite à la chute de la capitable mais bon. Ce qui est important est que lorsque tu te fais attaquer, c’est des forces vraiment présentes. Une ville devenant ainsi quasiment désertée alors que tu n’as rien fait de plus que te défendre.
Tu as aussi des changements de terrain. Le plus important étant la mer, si tu ne gagnes pas en 1 tour, tu coules à moins d’avoir une unité de transport marine ou aérienne.
Pas très profond comme système une fois que tu entres dans les combats, c’était cependant prenant un certain temps même si comme souvent, les paroles dans l’histoire ne reflètent pas la réalité pour le joueur. Les forces alliées se faisant quasiment anéantir tandis qu’on a rien est toujours aussi étrange.
C’est un jeu sympa au final. Sa suite est plus appréciable mais il ne se débrouille pas si mal non plus.










































