Chris†Diary - Asura

Asura ça commence bien. Ca continue en cliché, cliché et cliché.

L’histoire se prétend triste et sombre. Peut-être. M’enfin lorsque c’est le dénouement tragique que tu vois arriver de loin, plutôt que triste et sombre, c’est plus  dans le gonflement engendré par un développement vu et revu. Pas capable de continué dans la nouveauté ? Tu donnes un enfer comme début puis part dans la gentillesse de la vie quotidienne de monsieur cliché ?

Un film voulant faire neuf sans réussir. Neuf n’est pas qu’un début mais une continuité.

Asura, enfant né dans le 15e siècle du japon dans un temple bouddhiste. Il sera aimé par sa pauvre (l’argent et non la personnalité) mère jusqu’à ce la famine la pousse à bout. Tentant d’abord de le manger pour finir par le jeter dans les flammes avant de succomber à la tentation, il est supposé mourir et survivra seul.

Le temps s’écoulant, Asura est un gamin voyageant, tuant, mangeant le tuait. Il continue de vivre ainsi, n’ayant ni mots ni notion autre que la survie telle une bête. Le chemin de l’homme lui sera appris par un moine que l’enfant voulait avaler. Cela dit, il ne restera pas plus d’un repas avec lui et partira après lui avoir enseigner un sutra en échange de sa nourriture.

Asura continue seul. Tuant le fils d’un chef de village, pourchassé et blessé, il finira recueilli par une jeune villageoise lui apprenant à être humain.

Puis ça part en cliché. La fille lui parlant, lui apportant à manger, il la voit, se fait apprivoiser. Rougissant même devant elle lorsqu’elle se met à nue alors qu’il n’est pas supposé avoir ces notions. Note d’ailleurs qu’il porte des vêtements aussi naturellement qu’un loup porterait un t-shirt.

La fille fini par être love love avec un gars en cachette, Asura se sent trahie (tu le sentais pas venir) et attaque. Elle le traite de monstre, ce qui le blesse et le fera s’éloigner pour devenir un stalker la mattant de loin (tu voulais une expression plus tragique ?). Puis attaquera le problème histoire qu’on s’emmerde pas : le retour de la famine.

La fin étant dans le sens triste bien que c’est plus con qu’autre chose. Ca ne va pas bien loin niveau développement tout ça. Ca ouvre par contre sur une suite.

M’en fait, en y repensant il y a deux petites questions venant même dans ce film plat et monotone. Non, ce n’est pas non plus parce que tu fous une famine et des cadavres que ça vient dans la dynamique malheureusement.

La première est tout aussi stupide que la deuxième : comment le gamin a survécu ? Le gars est juste seul tout du long. Il a été jeté dans les flammes en temps de famine. En gros, personne ne peut s’occuper de lui à l’époque et il n’était pas encore capable de marcher à quatre pattes lors des évènements. Et pourtant, il survit. Ce qui veut dire qu’il a grandi jusqu’à pouvoir bouger sans se nourrir. C’est qui ? L’enfant de dieu ?

En continuation est le moine. A quoi il servait en fait ? Je veux dire, à part donner son nom au gamin et lui apprendre un mantra, il fait rien. Il apparaît, disparaît, réapparaît. Et puis autant aller jusqu’au bout, il pensait sérieusement qu’Asura deviendrait un gentil humain après sa première rencontre le temps d’un dîné ? Ca donnait plus l’impression d’un acte inutile.

Le reste est dans la suite. Il semble que ce soit un manga shounen malgré tout.

Enfin, pas très intéressant en tout cas.