C’est devenu un personnage incontournable dans la plupart des animés et mangas japonais : la tsundere ! Mais d’où qu’elle vient ? Qu’est qu’à veut dire tsundere ? C’quoi son rôle ? C’est dans un français correct que nous allons essayer de le déterminer !
Tsundere, Kezako ?
C’est vrai quoi ! Qu’est-ce que c’est que ce terme barbare « Tsundere » ? Et bien il s’agit en fait d’un personnage féminin au caractère fort et doux à la fois. C’est celle qui beugle comme une conasse des "Uruseïiïïï", ou encore qui frappe le héros, le rabaisse,qu’a pas froid aux yeux ni sa langue dans la poche, qui l’aime… Ça ne vous parle toujours pas ? Et bien nous allons faire un petit zoom sur des personnages célèbres qui ont popularisé ce genre des années 80 à aujourd’hui ! Beaucoup s’accordent à dire que c’est Lum du manga « Lamu » qui est la première Tsundere, mais je vais ici parler des héroïnes qui m’ont marqué personnellement !
Les années 80, Madoka Ayukawa, le fantasme Japonais
Inspirée de Phoebe Cates et Akina Nakamori, c’est Izumi Matsumoto qui crée pour son manga culte des années 80′s Ayukawa Madoka, héroïne de Kimagure Orange Road ! Les petits japonais ont évidemment frétillé de joie en découvrant cette adolescente pleine de piment comme le dirait « The Mask » : brune, yeux vert, à 15 ans elle a déjà le corps d’une femme. Elle apparaît à la fois forte et indépendante, délicate et fragile…
Un fantasme vivant pour l’époque. C’est cependant un personnage tout en subtilité, ses crises de jalousie et de colère étant souvent justifiées contrairement à d’autres personnages de ce type. J’étais amoureux d’elle jusqu’à mes 16 ans…C’est grave docteur ? Akemi Takada a effectuée un superbe chara-design sur cette série ce qui lui vaut d’être diffusée chaque année encore au Japon. Le manga sera réedité prochainement par Tonkam !
Les années 90 : des mechas et des tsundere
Hautaine, fière, arrogante, elle maltraite cette sombre fiotte de Shinji, Asuka est assez emblématique dans son rôle de Tsundere. Son passé ne la rendra que plus attachante aux yeux de ses adorateurs. Malgré ses attaques incessantes envers Shinfiotte, il est montré à plusieurs reprises que celui-ci est dépendant de celle-ci, il l’appellera plusieurs fois entre autres dans le film « The end of Evangelion », preuve de l’ascendant qu’Asuka a sur lui.
Sa psychologie étant particulièrement poussée, elle a marquée à jamais, à mon humble avis, l’image de la Tsundere.
Pour finir sur cette héroïne qui aura su laisser son empreinte dans nos esprits, un passage culte de la série, lors de l’épisode 15 qui représente l’essence même de son côté Tsundere :
Les années 2000 et la violente Naru Narusegawa
Ma blague est nulle , mais passons. Love Hina c’est l’archétype du manga Harem, où l’on a la fille ingénue (Shinobu), l’étrangère (Sû), la combattante (Motoko), la malicieuse (Kitsune), la soeur qui n’en est pas une (Kanako), la rivale aux gros nichons (Mutsumi) et enfin (on y arrive) la Tsundere (Naru). Soyons clair, c’est le personnage le moins abouti des 3 précédement cités.
Love Hina est une histoire légère, une drôlerie avec du fan service partout. Keitaro est le punching-ball favori de la plupart des pensionnaires, il subit de manière toujours injuste la colère de toutes les habitantes. Naru se rendra compte au fur et à mesure que Keitaro l’est gentil et mignon en fait, puis elle va se radoucir (mais le tabassera toujours soyez rassurés). Fin. Oui il n’y a rien de plus à ajouter, le succès du personnage tient juste au fait que la série était drôle et que ses protagonistes étaient sympathiques, mais c’est tout…
Au final
La Tsundere est là pour chambouler l’univers du héros : elle est violente et le bouscule dans sa vie personnelle, ce qui influe sur ses décisions futurs, le rendant plus… beau, cool et intelligent (ou presque). Elle apporte une touche sexy à l’histoire et devient au final la prétendante idéal dans la majorité des cas. Il en existe de partout : animes, mangas, éroges, c’est un personnage phare lié au moé qui n’est pas prêt de disparaître ! !
Il suffit de voir des animes comme Haruhi Suzumiya pour s’en rendre compte, un titre qui a l’intelligence de rendre le personnage fascinant en l’exposant selon le point du vue du héros… Comme dans Kimagure Orange Road. Un retour aux sources qui fait du bien et donne un second souflle au genre !
