Chris†Diary - Nerawareta Gakuen

Nerawareta Gakuen comme titre laisse penser à un de ces fameux jeux où les participants sont tous enfermés dans une certaine zone et finisse par s’entre tuer avec pour mission de trouver le noir comme Doubt l’ait.

Tout du moins c’est la liaison qui m’est venu et comme avec tous les autres films, ça a foiré. Bon, cette fois j’avoue que c’est difficile de penser que c’est en réalité une lovecome cliché entre héros + osanajimi + étudiant transféré + délégué de classe qui part en surnaturel avec pouvoir psychique, voyage dans le futur, télépathie, lutte contre les portables et autres fantaisies.

Non seulement ça part déjà assez n’importe comment comme ça. Il a fallu en plus que le film entre dans 1h47m d’animation coupant une bonne part explicative à la fin t’empêchant de faire le lien entre les trucs psychiques et ton héros dans tout ça.

Tu as ton héros stupide, en retard, ne pensant qu’à s’amuser et son amour comme départ. Il voit alors sa délégué de classe, la gentille fille de l’école en train de faire du surf sur leur île tandis qu’il promène son chien. Ils se parlent. Elle part ensuite pour entrer dans l’arrivée de l’osananajimi énergétique amoureuse du héros en cachette et habitant la fenêtre d’en face. Elle se moque de lui puis disparaît à son tour.

Il a beau se lever tôt, le résultat est que le gars est à la bourre et pédale à pleine vitesse pour être à l’heure. Echec, il se fait remarquer et arrive en même temps que le nouvel étudiant dont la délégué tombe tout de suite pour et commence à rêver de lui tandis que ce dernier lui parle quelque peu à certaines occasions.

Ce dernier semblant être venu ici avec une raison précise. Conversant à un chat et utilisant un drôle de cristal, il commencera par sauver une camarade de classe cherchant à se suicider et prendra petit à petit contrôle de l’école en faisant disparaître ceux se doutant de quelque chose et prenant ceux qu’il peut sous son aile.

A partir de là, l’histoire se développe plus en romance avec à côté un bout d’avancée sur la condition de l’école de façon à éviter de trop te mettre en love love. Tu comprends facilement que le pourcentage d’amour est au-dessus du reste et de toute façon, les personnages principaux ne pense qu’à ça si on omet le transféré.

Le problème principal dans cette partie est qu’il n’y a rien d’intéressant. Tu as l’osananajimi typique qui s’en prend au héros ne comprenant rien et s’excusant malgré le fait qu’il ait toujours rien compris à la situation comme dans bien des clichés. Va savoir qu’elle est l’intérêt de l’excuse si tu ne comprends pas ton erreur m’enfin tu connais ce genre de scène : il n’y a pas d’erreur véritable chez le gars pour commencer, tout est de la faute de la fille qui n’a pas sa love life se passant comme elle le désire.

Ensuite vient la délégué et le transféré. Donc, là, t’as la fille qui tombe au premier coup d’œil. Apprend à le connaître en surface légèrement. Il est gentil, fait du piano. Le prince charmant et lorsqu’elle pense à lui ça crève les yeux qu’elle est en train de partir en phase d’excitation avec ses expressions sensuelles. Le gars finira par tomber pour elle aussi bien que je me demande encore si user le verbe finir est approprié tellement ils ne se parlent pas et tombent l’un pour l’autre sans raison.

Quant au héros ? Eh bien, son amour pour la gentille princesse ne sert qu’a créer du drama avec l’osananajimi puisqu’il ne fait rien de bien concret si ce n’est que rougir et énerver cette dernière.

L’histoire dans le background mêle un léger problème de portable dans l’école prenant subitement une ampleur folle avec les adultes laissant la responsabilité au conseil des étudiants qui décide de les confisquer à la majorité… M’enfin, il y a une fille qui a clairement été forcée pour créer cette majorité. Un regard, des pleurs, un vote pour. Personne ne stoppant la comédie.

Les étudiants finissent par quasiment tous obéir, ce qui créer des problèmes avec ceux ne le faisant pas telle l’osananajimi se faisant maltraiter au milieu sans raison. Elle sera amenée à une chasse au sorcière avec le héros la sauvant grâce à son portable qu’il a glissé dans son maillot boomerang (slip en fait) et avec une touche de super pouvoir. Les autres personnages du conseil de classe sont aussi tous lavés du cerveau par ton transféré. Leur donnant un pouvoir télépathique entre eux faisant qu’ils visaient l’autre moyen de communication à distance que sont les portables.

Bref. Là vient pas mal de questions en pourquoi les gars télépathiques deviennent tous méchants par exemple. Car tient toi bien, le transféré ne donne pas d’ordre. Ces les petits qui s’excitent seuls. Après s’ensuit en comment le héros fait pour aider sa fille parce que t’as beau voir, tu ne comprends pas et l’utilité de l’existence de ses pouvoirs reste un mystère. Ca a à voir avec son passé à un moment mais là encore juste de belles phrases sans explication concrète sur le comment.

Et puisqu’on y est, pourquoi les méchants attaquent la déléguée, une fille normale dont on se fout complètement ? Autant dire que tu ne comprends rien, même le final reste en gros, je vais te sauver sans raison ni explication et un gros drama incompréhensible en résulte.

Puis parlant de l’animation Sunrise. C’était trop beau, etc, etc. Autant l’avouer, c’était assez magnifique 5 minutes. Le truc est que lorsque tu comprends que les couleurs brillantes avec les paillettes sur ton écran c’est pas pour les scènes importantes mais bien pour tout le long du film (10x minutes je te rappelle), ça devient juste gonflant. Le mec qui ramasse son crayon à besoin d’autant d’effet ? T’as presque envie de comprendre que l’otome de déléguée croit en son prince transféré lorsqu’il brille autant.

Je n’aurai pas besoin d’aller plus loin : c’était bien pourri avec du budget en trop visiblement.